Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !

Déjà si longtemps que nous étions venu ici elle et moi. Je montais une à une les marches du phare, me rappelant au passage chacun de nos gestes passionnées comme si je regardais le film des évènements de cette journée. Cette improbable journée où tout mon être avait basculé pour ne faire plus qu'un avec le sien. Le temps avait passé, mais la passion était resté entre nous aussi forte qu'un premier instant. Malgré mes erreurs qui avaient faillit nous séparer nous étions restés unis dans la tempête de la vie à deux et dans le tourbillon frénétique de nos louveteaux courant un peu partout.

Depuis la venue au monde des petits, nous n'avions pas eu de moment pour nous deux et rare était les attentions amoureuses que j'avais pu donner à ma compagne. Si bien, que j'avais décidé en cette belle et chaude matinée de retourner sur les lieux qui avaient vu naître notre passion dont le feu brûlant me dévore toujours. Je me suis assis dans la noirceur du dernier étage du phare, là où aucune lumière ne parvient et je me suis mis à attendre en silence. Attendre quoi, qui, aucun idée, mais je restais là immobile et silencieux tel une statue de marbre.

Les petits avaient un peu grandit et étaient vraiment dans la periodes où ils gesticulaient le plus. Heureusement ma mère adoptive aillant le rôle de nourrisse eu la gentillesse de me les garder. Mephisto était parti je ne sais où. Nous n'avions guère de moment entre nous ces temps si, de plus, Mephisto avait maintenant le rôle d'Alpha. De cette grande fierté, il m'avait designer comme sa compagne au clan et j'avais monté au rang de Alpha moi aussi. Nous avions donc deux rôles : La direction du clan et l'apprentissage de la vie à nos petites crapules. Cette journée était plutôt calme donc nous n'avions pas encore à nous préoccuper des problèmes de clans. Et comme je l'ai dit un peu avant, Nokita s'occupait des petits. J'étais donc partie sur la trace de mon compagnon.

Je ne fus pas surprise de retrouver sa trace au phare. En entrant dans le batiment, je revivais les instants de notre rencontre comme si c'était hier. Mon beau loup brun me prenant dans ses pattes, ce jeux dangereux de séduction, qui avait finis en pur bonheur et j'étais devenue sienne. Des odeurs, des sensations perdus me reprenaient. Et le désir de trouver Mephisto était encore plus grand.

Je m'étais pressée de monter les marches à toute vitesse avant de me retrouver au plus au étage. Ahlala, temps de souvenir. J'avançais d'une allure rapite mais silencieuse vers la silhouette du loup brun . Avant de me retrouver derrière lui. Il ne remarqua pas tout de suite ma présence. Il fallait dire que pour moi les chaleurs c'était finis donc il ne pouvait plus me sentir à trois kilomètres à la ronde. Je lui soufflais dans l'oreille avant de l'attraper et de le tirer en arrière. Il bascula avec moi à la renverse.

Un mouvement dans l'ombre me signifia une présence dans la pièce. Il me fallut un moment pour la reconnaître à l'odeur puisque nul vent ne pouvait me la porter ici. Elle sentait toujours aussi bon, moins fort, mais son parfum était toujours délectable. Son souffle chaud me chatouilla l'oreille avant que ses dents ne me tirent doucement vers l'arrière me fessant basculer à la renverse avec elle. Un sourire se dessina instantanément sur mes babines tandis que je me retournais pour me retrouver sur le ventre, mon corps posé sur le sien.

- Prenez garde demoiselle...

Je lui volais un baiser avant de fixer mon regard dans le sien. Je ne la voyais pas très bien, mais je tâchais de deviner son air amoureux, du moins je l’espérais de tout coeur. Je soufflais doucement sur son oreille avant d'ajouter d'une voix charmeuse.

- ... jouer avec le jeu peut être dangereux...

Le rire de gamine de ma douce résonna dans la pièce sombre, j'adorais son rire qui me fessais frisonner. Elle se tortilla pour inverser nos positions et se retrouver sur moi.

- J'adore le risque, et le danger est mon meilleurs ami.

Les lèvres de ma princesse se posèrent sur les miennes pendant que sa patte commençait doucement à se balader sur mon cou puis à descendre tranquillement vers mon ventre. Les frissons me parcouraient, mais ma belle cessa son petit jeu pour me parler à l'oreille.

- Alors gardiens des flammes ... veux tu jouer avec la mer ?

Oh la coquine, alors elle voulait jouer avec le feu... Je posais une patte sur sa taille et me relevais en un mouvement fluide, la plaquant en douceur sur le mur froid. Je m'appuyais fortement sur elle, collant tout mon corps contre le sien. Ma patte libre caressait avidement le ventre de ma princesse. Mes lèvres se collèrent aux siennes en un baiser passionné.

- L'offre est alléchante, dis-je d'une voix sensuelle.

Il pausa sa patte bleutée sur ma taille, me faisant basculer, jusqu'à ce que le mur de la pièce rentre en contacte avec mon dos. Cette position raviva mes souvenir encore et encore. C'était comme ça que nous avions échanger notre premier baisé. Sauf que quelque chose était différent. Mephisto était tout coller contre moi. Avant comment dire ... nous n'étions pas vraiment amoureux qu'en on jouait. On avait juste envies de passer l'ennuie et jouer de cette folie que provoquait les chaleurs.
Et nous voulions profiter pleinement de se plaisir entre deux. Sans les goss. Je sentais son corps monter en température et son bassin s'excité. Mais le baiser pleine de délice qu'il m'offrit fut tellement plaisant ...

"- L'offre est alléchante"

Oh oui .. ça je n'en doutais pas. Sa voix d'autant plus sensuel montrait bien son envie. Un sourire s'illumina sur mes lèvres. Je me glissais en arrière pour repasser sous ses deux pattes arrières. Ensuite je me relevais et déposais un baisé sur ses fesses, tendis qu'il était toujours contre le mur, croyant surement que je n'avais pas bougé.

- Je suis derrière ! dis-je, toujours en rigolant.

Mes muscles se tendaient, ma tête me brûlais, Quand la forme du loup brun se retrouva fasse au miens, je dis dans un murmure.

- Je ne peu plus attendre, mon beau loup brun, je te veux toi, et tout entier !

Je sentis ma louve qui se déprenait de mon étreinte. Je ne savais plus trop où elle était jusqu'à ce que quelque chose d'humide me touche la fesse en un délicat baiser. Elle était donc à présent derrière moi, ce qu'elle me confirma rapidement verbalement.

- Je suis derrière !

Je me retournais tranquillement pour me retrouver face à ma princesse de la mer. J'étais tendu et frissonnant de désir pour elle, me disant qu'heureusement que les chaleurs étaient finis pour ma douce.

- Je ne peux plus attendre, mon beau loup brun, je te veux toi, et tout entier !

En temps normal, il n'aurait fallu uniquement que cette parole pour que je me retrouves à la saillir ce qui ne manquerait peut-être pas d'arriver. Sauf qu'aujourd'hui c'était différent, je voulais profiter de nos moments à deux comme je ne l'avais pas fait la première fois tant mes actes avaient été pulsionnels. Je m’avançais vers ma louve pour passer à côté d'elle en lui chatouillant le nez avec ma queue. Mes pas me menèrent vers sa croupe et je m'arrêtais pour poser ma tête sur ses fesses. Une de mes pattes lui caressant doucement l'intérieur des pattes arrières. Je la sentais frimer sous mes caresses, mais je m'arrêtais finalement.

- Il te faudra user de patience si tu tiens à ce que je prennes possession de ton corps...

Je m'éloignais d'elle en lui fessant dos, attendant sa réaction.

Au début, je pensais vraiment qu'il allait accepté. De l'électricité passa dans tout mon corps quand sa queue se mis un frôler mon nez, je faillis éternuer mais ce fus une grimace qui se colla sur mon visage. Sa tête se posa sur mon derrière, le sourire continuait de s'élargir sur mes babines. J'y croyais vraiment. Ses caresses sur l'interieurs me fis bien rire, mais je me demandais tout de même qu'es qu'il fabriquait. Mais il stoppa son geste et repris parole.


"- Il te faudra user de patience si tu tiens à ce que je prennes possession de ton corps..."

Qu'es que ça voulait dire ? Ne me dites pas que ... Raah les loups, tous pareils! Il était bien beau avec ses belles paroles. Cela me faisait penser à la fois sur la plage aussi.. ou ma patte était partie toute seule et que une jolie trace de griffures s'était posée sur son visage. Il avait quand même .. grr. C'était pas vrai quand même. . Je ne lui plaisait peut-être pas assez. Ou alors mon odeur qui l'avais tant attiré la dernière fois était tombé. Alors ils étaient bien tous comme ça ? Il voulait que j'ai mes prochaines chaleurs pour se laisser emporter ?! Patience.. surement ça. Voilà le secret des mâles, à vous offrir de l'amour que en saison... Bref, la meilleurs définitions à tout cela c'était égoïste et oportuniste. Bien sûr, après ces paroles, il s'était écarté. J'étais en colère. Oui. Nous avions enfin du temps pour nous et il n'en profitait pas. Oh oui mais bien sûr suis-je bête, c'est plus mon tour ! faut qu'il aille draguer d'autre louve pour assouvir ses désirs tout comme il l'avait déjà fait une fois ! J'étais donc repartis vers la porte d'entrès, pour en sortir. Plus rien à faire là. J'allais demander à Nokita de me rendre les petits et comme ça mÖsieur pourra allez jouer les Don juan autre part ! Moi au moins je m'occupais de ma famille !!

- Je m'en vais... on se revoit à la tanière, avec les petits.

Je ne passais même pas un regard vers l'arrière, trop dégoûté, trop déçus. Avant de descendre les marches par une par une pour bientôt arrivé au 3 ême étage.

- Je m'en vais... on se revoit à la tanière, avec les petits.

Je m'étais entendu à n'importe quoi sauf ça... au moins cette fois elle ne m'envoya pas sa patte au visage, mais son geste et ses paroles étaient encore pire. Elles me fessaient l'effet d'une douche froide. Je soupirai tandis que Bebop s'éloignait dans les escaliers. Je n'étais visiblement pas doué pour me faire comprendre par ma louve, si seulement elle avait pu lire dans mes pensées tout aurait été tellement plus facile. Un grognement s'échappa de mes babines pendant que je fessais demi-tour pour partir à la poursuite de Bebop en me demandant combien de fois j'allais devoir lui courir après à cause de ce que je peux avoir dit ou fait.

J'entrepris de descendre les escaliers à toute vitesse, trop vite en fait. Ce qui devait arriver arriva, je m’emmêlais les pattes pour trébucher et descendre le reste des marches en mouvement désordonnés généraux. L’atterrissage rendu en bas ne se fit pas tout en douceur, mon menton arrivant le premier ce qui me fit faire brusquement la mâchoire en me mordant la langue ce qui était loin d'être agréable. Je me relevais rapidement pour venir me placer devant Bebop, je mis ma patte sur son poitrail pour l'empêcher d'avancer vers la sortie.

- Pourquoi pars-tu? Ne comprends tu pas à quel point j'ai envie de toi?

Je marchais, presque en trottinant, car l'autre aurait très bien pus me rattraper. Plus vit je serrais sortis d'ici, mieux ce sera. Un bruit sourd me vint des escaliées, après une gros " spouaaf" qui montrait qu'il s'était étaler. Je levais les yeux au ciel. Pff.. bien fait pour lui ! Je repartis. Allez bientot.. la porte ! allez viiite !! et nan.
L'alpha estival se mit devant la porte, posant une patte bleutée sur mon poitrail.

"- Pourquoi pars-tu? Ne comprends tu pas à quel point j'ai envie de toi?"

un grognement m'échappa. Non je n'avais plus envie de lui, ni d'être en sa présence. Partir semblait être la meilleur solution. Pourtant, il y avait un gros truc marron qui bouchait le passage. Cela me refaisais penser à la plage, ou il m'avait fait le même cou, en disant qu'il ne voulait plus... J'avais voulu m'en allez, mais celui ci m'avait forcer à rester entre ses pattes et m'avait saillie de " force". J'avais finis par le pardonné et y avait pris du plaisir, maintenant, je n'accepterais pas qu'il fasse une chose pareil.

- Non, je ne comprend pas. D'ailleurs je ne comprend pas non plus pourquoi à chaque fois ou le moment est propice, tu veuilles tout arrêter, ensuite tu me dis l'inverse. J'y comprends plus rien.

- Non, je ne comprend pas. D'ailleurs je ne comprend pas non plus pourquoi à chaque fois ou le moment est propice, tu veuilles tout arrêter, ensuite tu me dis l'inverse. J'y comprends plus rien.

Je sentais qu'elle voulait partir, mais elle parla tout de même, restant là surement parce que je lui bloquais complètement le passage. Je cherchais les mots pour essayer de m'expliquer, je n'avais jamais été douée pour cela et souvent les autres fuyaient pour avoir mal compris mes intentions, la communication n'étant vraiment pas mon fort. J'enlevais ma patte de sur son poitrail, à quoi bon la retenir si elle ne souhaitait que quitter cet endroit. Je baissais le regard, fixant le sol.

- Je n'ai jamais voulu cesser quoique ce soit... je m'exprime mal parfois et j'en suis conscient. Je n'ai jamais été doué pour faire comprendre ma pensée aux autres. Je voulais seulement profiter de nos rares moments ensemble, faire durer la passion, mais si tu veux uniquement que je te saillisse alors je le ferrai...

Les mots me venaient beaucoup plus facilement que je l'aurai cru et je relevais la tête pour plonger mon regard dans le sien.

- Crois-tu vraiment que je serais resté avec toi et les louveteaux si tu n'avais rien de précieux à mes yeux? Jamais avant de te rencontrer je n'avais accepté de devenir l'amant d'une seule louve, de devenir le père responsable que je suis incapable d'être, de cesser mes comportements d'adolescent insouciant... jamais avant toi je n'avais donné mon coeur à quelqu'un.

Je m'écartais de devant elle pour lui libérer le chemin.

- J'ignore ce que tu penses de moi, mais si tu veux partir je ne te retiendrais pas.

Il enleva soudainement sa patte du haut de mon poitrail. Je voulais partir mais lui accordait une nouvelle chance d'un regard. Si il avait quelque chose à dire pour sa défense. Qu'il parle maintenant. Son regard s'abaissa. Quoi ? c'est tout ? Il baissais les bras ? pff... j'étais déçus.

"- Je n'ai jamais voulu cesser quoique ce soit... je m'exprime mal parfois et j'en suis conscient. Je n'ai jamais été doué pour faire comprendre ma pensée aux autres. Je voulais seulement profiter de nos rares moments ensemble, faire durer la passion, mais si tu veux uniquement que je te saillisse alors je le ferrai..."

hrum .. euuh heuu là je me sentais vraiment nul. Je ne voulais pas que.. enfin si je le voulais mais pas que . J'y comprenais rien à son langage! lui alors ! ahlala !! Je serrais les dents tout en le regardant tête basse, sous la mienne. Rélèves toi, un alpha, n'avait pas à se montrer en position de faiblesse..et surtout pas devant une louve..
" Crois-tu vraiment que je serais resté avec toi et les louveteaux si tu n'avais rien de précieux à mes yeux? Jamais avant de te rencontrer je n'avais accepté de devenir l'amant d'une seule louve, de devenir le père responsable que je suis incapable d'être, de cesser mes comportements d'adolescent insouciant... jamais avant toi je n'avais donné mon coeur à quelqu'un.. J'ignore ce que tu penses de moi, mais si tu veux partir je ne te retiendrais pas."

Je n'en restais pas moins ému. Oui, a vrai dire, je m'attendais à tout sauf à ça. Il essayait de regagner ma confiance et mon coeur en me disant à quel point il tenait à moi, et savait pertinemment que ça fonctionnerait. Rahh. Si je savais tenir et garder cet orgueil comme je le faisais si bien avec les autres , je ne serais pas rester là, je ne me serrais pas avancé vers lui pour lui murmurer pardon, et je ne me serais pas ensuite diriger vers les marches pour remonter.

Bebop s'approcha de moi avec l'air triste pour venir me murmurer pardon à l'oreille avant de se diriger vers les marches pour remonter à l'étage. Je restais en bas un moment avant de la suivre, je ne voulais pas que ça se passe comme ça. Je la suivis tout de même en haut et allumais une flamme que je fis voleter près du plafond pour éclairer la pièce. Cet endroit avait un drôle d'effet sur moi et je ne pus m'empêcher de frémir d'excitation en m'approchant de Bebop. Je l'attrapais avec douceur par la peau du cou pour la redresser et la plaquer contre le mur. Elle allait sentir à coup sûr la bosse qui se formait près de mon bassin et je me mis ma tête dans son cou en m'imprégnant de son odeur si douce. Je lui mordillais doucement la peau du cou avant de la plaquer plus fort contre le mur.

- Si tu savais à quel point je t'aime...

Je relâchais la pression et l'attrapais à nouveau par la peau du cou, un peu comme si elle était ma poupée, et la traînais au centre de la pièce comme elle avait fait avec moi la première fois que nous étions venu ici. Je la laissais finalement tomber en douceur et m'assis sagement devant elle. Un tendre sourire amoureux se dessina sur mes babines tandis que je la couvais du regard.

- Je ne ferrai que ce que tu me demanderas...

Je n'eu qu'à attendre quelques instants avant de voir arrivé Mephisto accompagné de sa célèbre petite flamme. Ma respiration fut couper quand ses pattes se posèrent sur moi. Même avec ses puissants muscle, il restait délicat et me posa contre le mure, collant tout son corps sur le mien. Mon corps tressaillit au contacte de son bas ventre, et ses baisers et ses douces morsure dans mon cou ne pouvaient être aussi délicieux. J'étais comme dans un rêve, pourtant si réel. Rêve qui s'accentua quand une phrase franchit la barrière de ses lèvres.

"- Si tu savais à quel point je t'aime..."

Il me tira par la peau du cou qui me laissait penser que j'étais qu'un pantin à sa merci. Pourtant, cela ne m'était absolument pas désagréable. C'était étrange, moi qui ne supportais pas perdre le contrôle, j'étais en toute confiance en lui et savais que ma meilleur place était entre ses pattes. Il me lâcha en douceur comme il m'avait attrapé. Et nous revoilà au milieu de la pièce.

-" Je ne ferrai que ce que tu me demanderas..."
Je réfléchis un instant à ce que je pouvais bien lui faire... Sans plus attrendre je m'élança sur le loup brun, utilisant la force de mes muscle de guerrière, et l’embrassait fougueusement sur le sol, baisé sur baisers, je continuais sans m'arrêter, heureusement que nos truffes nous permettaient de respirer. En élan du follie et de passion, Je lui caressais le vendre en descendant de plus en plus bas, avant de remonter et de replacer mes pattes derrière sa nuque. Je finis par rompre le contacte après de longue minutes et je lui chuchotais, dans le silence qui régnait dans la pièce.

- Je ne te demanderais rien, je te montrerais c'est tout.

je finis par me relever et le relevais lui pas la même occasion. Puis je me mis à lui tourner autour et passait plusieurs fois sous son ventre, frollant ma queue sur son ventre. Tout était si parfait ..

Bebop me repoussa sur le sol et je tombais à la renverse en l'entraînant dans ma chute, elle me surprenait chaque fois avec sa force inattendue et je me laissais prendre au jeu. Elle poussa ses lèvres sur les miennes en un baiser que j'attendais tant puis enchaîna sur un second plus doux. Les baisers venaient par dizaines alors que je sentais la patte de ma compagne qui passait en douceur sur mon ventre. Elle replace ses pattes derrière ma tête et stoppa ses si délicieux baiser pour venir me chuchoter à l'oreille.

- Je ne te demanderais rien, je te montrerais c'est tout.

Elle se releva d'un rapide en me tirant à suite et je me retrouvais sur mes pattes sans comprendre vraiment comment j'étais arrivé debout. Bebop se frottait contre moi, passait sous mon ventre dans un plaisir évident en me chatouillant le ventre avec sa queue au passage. Ce qu'elle pouvait être vilaine quand elle le voulait celle là, mais étrangement je n'avais pas vraiment envie de jouer à ce jeu. Je voulais seulement l'aimer, la couvrir de baiser et de douces attentions. Il m'arrivait de penser que peut-être ne m'aimait-elle que pour certaines choses : le plaisir charnel et le rang que ma présence lui offrait. Je m'avançais vers elle et posais un délicat baiser sur son front pour ensuite appuyer ma tête contre le sienne. J'humais calmement son odeur, laissant mon corps s'emplir de son doux parfum envoûtant.

- M'aimes-tu?

Ma voix n'était qu'un murmure dans la pièce silencieuse, mais je voulais savoir la vérité et j'étais près à finir avec elle. Je savais que même si elle me disait m'aimer mais pas qu'on je pouvais le faire je resterais avec elle, je l'aimais bien trop pour penser la quitter.

En m'appuyant une fois de plus sur Mephisto, je me rendit compte que son poul n'était pas aussi rapide qu'il ne l'était habituellement en ma présence. Serait-il soucieux ? Il posa sa tête sur la mienne d'une douceur que je ne l'y connaissait pas. Et murmura si silencieusement que même dans une pièce ou l'écho était puissant, on ne l'entendait qu'a peine.

"- M'aimes-tu?"

Sa question me troubla. Si bien que j'en vient à tomber mollement sur le sol. Allonger. Soucieuse. Moi même je ne le savais pas.. je ne savais pas ce qu'étais d'aimer réelement une personne... Que ressentons quant on aime une personne ? Il y à bien un doute, quelque chose ou n'importe quoi qui puisse nous donner la certitude d'aimer quelqu'un ? J'en était troublée, si troublée... Ne sachant quoi répondre, rien que le silence dominait. Aimer... un si grand mots. J'en savais strictement rien en faite.

- Je ... je ne sais pas. Tout ce que je sais c'est que je veux vivre à tes cotés. Je ne peux pas vivre avec quelqu'un d'autre que toi. J'aime être avec toi.... Mais je sais pas. Je suis... je suis désolée.

Pourquoi il n'y avait que lui qui arrivait à me déstabliser autant ? Jamais... jamais je n'aurais bredouillé, ou me serais poser autant de questions avec quelqu'un d'autre.... Peut-être que lui le savait plus que moi ? Si je l'aimais ou pas... le ressentait-il ? Je ne fis plus aucune action, toujours piteusement allongé sur le sol. Me mordant les lèvres, baissant la tête. ne voulant pas croiser son regard.

Je n'aurais peut-être pas dû poser cette question, c'était si compliqué de décrypter l'amour. Après tout, comment peut-on être sûr d'être amoureux, je ne sais pas vraiment. L'amour, le vrai, n'est pas coutume là d'où je viens et c'est peut-être se qui biaise mon opinion sur la question. Je me souviens clairement de mes parents, ma mère aimait mon père j'en suis sûr, mais je ne pourrais dire si lui l'a déjà aimé. Bebop relâcha la totalité de ses muscles pour aller s'allonger mollement sur le sol. Le silence s'installa, il était lourd de question sans réponses, de non-dit et de sous-entendu. Je fixais ma compagne d'un regard protecteur. Sa voix brisa finalement le silence.

- Je ... je ne sais pas. Tout ce que je sais c'est que je veux vivre à tes cotés. Je ne peux pas vivre avec quelqu'un d'autre que toi. J'aime être avec toi.... Mais je sais pas. Je suis... je suis désolée.

Le regard de Bebop était fuyant et je n'arrivais pas à la fixer dans les yeux alors que j'aurais voulu plonger dans le vert profond de ses iris pour y chercher les réponses. Je fermais finalement les yeux un moment, je tentais de voir si je pouvais trouver les réponses, elle voulait vivre avec moi, elle aimait ma compagnie, peut-être était ça l'amour. Je n'en sais rien.

Je me décontractais, relâchant la tension dans mes muscles pour venir m'allonger tout contre Bebop, j'avais besoin de sentir son corps contre le mien, d'inspirer profondément son odeur qui me faisait tourner la tête, d'entendre le moindre battement de son coeur et sa respiration. Je mis mon nez sur mes pattes et laissais mon regard fixé le vide noir devant moi. Je l'aime. J'en suis sûr à présent, une louve qui me fait autant perdre la tête ne peut pas être sans importance. Je donnerais ma vie pour elle, je ferrais tout pour le rendre heureuse jusqu'à la fin de nos jours. Je ne peux même pas imaginer ce que serait ma vie sans elle.

Je tournais la tête pour fixer ma compagne de profil, elle était si belle. J'avançais la tête pour venir coller mon museau contre le sien et plonger mon regard dans ses yeux verts. Un sourire se dessina tout naturellement sur mes lèvres.

- Je connais pas grand chose à l'amour, personne ne m'a jamais rien dit à se sujet quand j'étais petit, mais je suis sûr d'une chose à présent. Je suis sûr que je suis complètement amoureux de toi, te perdre m'est inconcevable. Je t'aime belle princesse de l'océan.

Tendis que mes pensées continuais à se troubler. Mephisto se colla délicatement contre moi... Ce qu'il pouvait être adorable des fois, contrairement à moi qui ne réussissait pas lui rendre autant d'attention et.. d'amour. En se présence, je me sentais chérie et aimée, trop prise par mon orgueille, je n'arrivais pas à lui accorder toute cette importance qu'il m'offre. Je commençais à culpabiliser, une allure que je n'aurais jamais eu en compagnie d'un autre loup. C'était le seul qui avait fait éclater mes sentiments dans un fouilli pareil. Mais maintenant je savais une chose : je tenais à lui. Et non seulement je tenais à lui, je voulais être honnête avec lui. Lui dévoiler tout ce que je ressens, toute mes prises de tête, mes peurs, mes hontes... absolument tout. Il posa sa truffe sur la mienne affain de croiser mes yeux. Les siens, noisette et sincère.....
Je connais pas grand chose à l'amour, personne ne m'a jamais rien dit à se sujet quand j'étais petit, mais je suis sûr d'une chose à présent. Je suis sûr que je suis complètement amoureux de toi, te perdre m'est inconcevable. Je t'aime belle princesse de l'océan.

A ses mots je me sentis rougir. Oui pour la première fois, je réalisais ce que c'était d'être aimée. Amoureux ... de moi. Ce mots m'étais si...distant, si loin. Pourtant il me l'avait dit plusieurs fois, et moi, je n'avais aucunement réagis. Culpabilité, encore.J'étouffais dans un murmure.

- Pardon, je veux être honnête envers toi.Je me sens coupable... parce que toi, tu n'hésite pas à me dire à quel point tu m'aimes.... alors que j'en suis incapable.


Soudain, un souvenir pris part de mon esprit, la première où j'avais éclatée en sanglot devant lui. J'ignorais ce qu'il dirait, ou si il se sentirait blessé. Après tout, c'est ce que j'aurais fais. Après un air plutôt absent, je dis tout en le fixant
de mes yeux vers que j'avais héritée de mes parents...

- La louve... celle que tu... tu as saillie. Comment était-elle ?

Une petite peur m'envahie. Et si je la connaissais ? J'attendis patiemment que le loup brun digère ma question, qui on était sûr, n'était pas très sympathique. Mais je ne l'accusais aucunement.

- Pardon, je veux être honnête envers toi.Je me sens coupable... parce que toi, tu n'hésite pas à me dire à quel point tu m'aimes.... alors que j'en suis incapable.

Je ne bougeais pas d'un poil, je restais là immobile mon regard dans le sien. En effet, elle ne m'avait jamais dit à qu'elle point elle m'aime, mais ce n'était pas important. Elle me le prouvait chaque jour.

- La louve... celle que tu... tu as saillie. Comment était-elle ?

Coup dur. Je n'avais pas tellement envie de parler de cela, j'aurais cru que nous n'en parlerions plus jamais elle et moi, mais il faut croire qu'elle voulait savoir les détails. Je m'éloignais d'elle et laissais ma colère soudaine enflammer mes pattes. Ma colère n'était pas dirigé vers Bebop, mais plutôt contre moi-même, sans cette erreur stupide de parcours je n'aurais pas manqué de perdre Bebop. Je finis par me retourner pour fixer Bebop de mon regard doré, je m'efforçais de calmer ma rage et le feu qui entourait mes pattes diminua d'intensité en même temps.

- Si tu veux tout savoir. Elle te ressemblait, le même regard fonceur et provocateur, pratiquement la même odeur quoiqu'elle sentait plutôt les feuilles humides, bien moins jolie que toi par contre.

Je me rapprochais d'un pas de ma compagne, pourquoi ne pouvions nous pas enterrer cette histoire une bonne fois pour toute.

- Pourquoi tiens-tu autant à savoir cela ? Tu sais bien que je te suis fidèle, cette erreur est loin derrière nous.

Le sublime loup brun accusa le coup. Il se détacha de mon regard pour reculer de quelques pas. Je regrettais mes mots, encore une fois, je savais bien qu'ils aillaient le faire souffrir, et je n'avais fais que penser à ma personne pour une fois. Dieu sait pourquoi je ne savais pas tenir ma langue en place.
Des flammes surgirent sur les pattes de mephisto. Il était en colère.. contre moi.. ou contre lui ? Je préférais que ce sois contre moi, j'avais trop peur qu'il ne réessaie de se donner .. la mort. Resurgir de mauvais souvenir, quelle louve cruelle étais-je /

"- Si tu veux tout savoir. Elle te ressemblait, le même regard fonceur et provocateur, pratiquement la même odeur quoiqu'elle sentait plutôt les feuilles humides, bien moins jolie que toi par contre. "

Même regard ? ce pouvait-il qu'il s'agisse... de ma soeur ? Elle était automnal, et nous avions les mêmes yeux, une odeur semblable. Non, impossible, ma soeur avait une famille, jamais elle ne se serait laisser faire par un inconnu, d'ailleurs, maintenant que j'y pense, cette louve pouvait très bien avoir provoquer le mâle. C'était les chaleurs, peut-être que ce qu'elle voulait c'était simplement se tâper un mâle, mon rythme cardiaque ralentit... Oui, peut-être n'avait-il pas violé une louve..
Ses dernières paroles me fit sourire. Oui plus jolie, il me trouvait jolie... hmm, mignon !

"- Pourquoi tiens-tu autant à savoir cela ? Tu sais bien que je te suis fidèle, cette erreur est loin derrière nous."

Ouie, et lui, il tenait à me faire culpabiliser ? C'était déjà fait de toute façon... Je détachais mes yeux des siens, fixant encore le vide, une petit moue s'affichait sur mon visage.

- C'est juste que je voudrais être la seule à t'appartenir..

Ses mots étaient une fois de plus tout seule sortit, plus pour moi que pour lui. Je les pensaient vraiment. Oui, j'étais jalouse de cette louve, louve qui avait surement abusée de lui. Poussée d'un élan de compassion de possessivité, j'attrapais le loups brun dans mes deux pattes avants, et la force de gravité ne tarda pas à nous faire tomber sur le sol. Je me mis à lui mordouiller l'oreille tout en le tenant avec mes pattes comme si il allait s'enfuir. Je murmurais encore de la même façon.

- je veux que tu restes avec moi.

Ma douce détourna le regard et je pu apercevoir l'air un peu triste qui vient un instant prendre place sur son jolie minois. Je me mordis discrètement les lèvres du bas dans un élan de frustration envers moi, voilà que je la faisais culpabiliser pour une question qui était après tout justifiée.

- C'est juste que je voudrais être la seule à t'appartenir...

Je n'eus pas le temps de répondre, ni même de réfléchir à grand chose d'ailleurs, que les pattes avant de Bebop passèrent autour de moi en m’entraînant sur le sol sous l'effet des lois physiques qui gouvernent notre monde. Ma compagne grignota un moment mon oreille, ce n'était pas franchement désagréable, mais je n'étais pas fan de la bave dans les oreilles. Elle me tenait fermement, avait-elle peur que je puisses fuir?

- Je veux que tu restes avec moi.

Je repensais à toutes ses paroles en lui souriant. Ma tendre Bebop me dévoilait un côté très possessif et jaloux d'elle-même, mais à la fois si fragile. Elle avait peur que je la quitte, peur que je puisses en préférer une autre. Je la gratifiais d'un timide coup de langue sur le museau avant de plonger mon regard dans ses yeux.

- Je ne te quitterais jamais ma belle princesse, tu seras à tout jamais la seule à m'appartenir ou plutôt devrais-je dire que tu seras la seule à posséder la clé de mon coeur. Je te jure que tant que nous vivrons tu seras mienne, la seule et unique amante que je chérirais.

Oh, belle odeur fruitée, masculine et rassurante, tu es tout ce que tu as de plus cher à mes yeux, Mephisto, mon Mephisto ...

Je continuais d'enlacer le loup entre mes pattes, certains pourrons classifier ça d'étouffement... en même temps c'était pas forcément faux. Je devais y être à deux doigts, oh mais bien sûr, mon but n'étais pas de mettre fin à ses jours... Bref, rien de mieux qu'un bon gros câlin pour démontrer toute l'affection que l'on porte pour quelqu'un. Quand au magnifique loup, il me lécha la truffe d'un coup de langue plutôt timide. Hm, que c'est chou, je n'avais jamais vue Méphisto avec une tel expression, ou peut-être, n'y avais-je tout simplement pas prêté d'attention.

"- Je ne te quitterais jamais ma belle princesse, tu seras à tout jamais la seule à m'appartenir ou plutôt devrais-je dire que tu seras la seule à posséder la clé de mon coeur. Je te jure que tant que nous vivrons tu seras mienne, la seule et unique amante que je chérirais."

Je comprenais pas très bien ses mots. Mais c'était souvent comme ça avec lui, il parlait d'une étrange façon bien à lui. Mais j'aimais bien, ça lui donnait un air euuh.. élégant, et un peu bête. Oh mais ne t'en fais pas, mon Mephisto, j'aime ton petit air idiot, il te va bien ... Je souris et relâchais un peu la pression, si ça continuait comme ça, il manquerait d'air. Puis me mis à rire doucement.

- Hi hi, je ne comprend pas trop ce charabia, mais c'est mignon.

C'était le première fois que je qualifiais Mephisto de "mignon" avant c'était plutôt, beauté, séduction, perfection et force....
Je déposais mes lèvres sur les siennes que je raffolais temps, dans un baiser doux et sensuelle, m'emportant peut-être un peu trop ...

L'étreinte de ses pattes se relâcha quelque peu autour de mon cou et j'en profitais pour approcher mon visage du sien de quelques centimètres, un mouvement qu'elle ne sembla pas remarquer le moins du monde. Son petit rire cristallin et naïf emplit la pièce en me réchauffant le cœur, je n'aimais pas la voir soucieuse.


- Hi hi, je ne comprend pas trop ce charabia, mais c'est mignon.

Elle déposa un délicat baiser sur mes lèvres tandis que je me repassais ses paroles à l'esprit. Mignon, elle venait de me qualifier de mignon, c'était gentil et affectueux, mais à la fois tellement à l'opposé de ce qu'elle me disait normalement que j'étais perplexe.Une patte passée doucement sur mon oreille me tira de ma rêverie, soit j'étais peut-être mignon après tout. Je redressais la tête et glissant une patte sous le corps de Bebop je la redressais pour venir la coincer contre le mur.

- Alors, je suis mignon...

Une série de baiser dans son cou suivit mes courtes paroles, j'étais amoureux, un amant passionné qui n'aimerais à jamais qu'elle. Je m'appuyais fortement contre elle en veillant tout de même à ne pas l'étouffer. Mon corps entier s'enflamma subitement, englobant par le fait même ma compagne d'un feu qui ne brûle pas. Je savais qu'elle détestait cela, mais je n'en pouvais plus de retenir mes sentiments emprisonnés à l'intérieur de moi. Je la fixais dans les yeux, ne guettant qu'un seul signe de sa part, une petite étincelle de désir dans l'océan d'effroi que causait mes flammes.

Je ne pensais pas vraiment à tout et n'importe quoi comme d'habitude. Tout mes tracas s'envolaient, le clans à mener, de quoi sera fait demain, qui prendra le flambeau, virer les intrus, élever les enfants, essayez de maintenir le clan à sa place. Tout, tout ces histoires et ses prises de têtes disparaissaient quand j'étais seule avec Mephisto. Je me sentais bien, en quelque sorte. Oui, cela arrivait à quelqu'un d'aussi habituellement frustrée comme moi. C'était assez déroutant, mais en aucun cas gênant ou douloureux. C'était même l'inverse. Je me sentais apaisée et soufflais un bon coup de toutes ces histoires de fous.

Je sentis Mephisto m'attraper délicatement pour venir m'adosser au mur. Son corps collé au mien me donnait chaud. Et son odeur fruité m’obsédait. Je l'entendis murmurer.

- Alors, je suis mignon...


Puis il fourra sa tête dans mon cou pour venir y déposer pleins de petits baisé tendis que je profitais que son oreille son à ma hauteur de bouche pour la machouillé tendrement. Mais tout un coup un sentiment de peur me submergea. Le sentiment qui m'exaspérait à chaque fois que Mephisto utilisait son feux qui ne brûle pas sur moi. Ce feu n'étais pas destructeur, mais pour quelqu'un qui à pour amie la mer, cela provoque instinctivement une angoisse qui nous serre le ventre quand on voit le feux nous englober comme si il nous dévorait. Je sentis mes muscles se raidir. Oui, je ne pouvais échapper à cette impression de mal être quand il utilisait son pouvoir sur moi. Mais je fis ce que je pus pour chasser cette angoisse et repenser à l'instant présent. Le loup brun c'était complètement coller à moi tout en diminuant encore et encore l'espace qu'il y avait entre moi, le mur, lui. Si bien que je sentis mon dos très droit, complètement parallèle au mur. Lui, me regardait dans le fond des yeux. Et je pus voir en lui cette étincelle de désir que je n'avais pas vue depuis quelques temps. Je fermais les yeux un instant, m'abandonnant à cette sensation agréable qu'étais d'être dans les pattes de Mephisto ainsi coincée au mur. Puis, un instant de fougue s'empara de moi et je réussi par je ne sais quel moyen de pousser le mur pour basculer en avant et me retrouver au dessus de l'alpha estival. Je me penchais jusqu'à presque tomber sur lui, de tout façon, je n'avais pas à craindre de l'écrabouiller, les mâles étaient réputés pour être plus fort que les louves - ce que je doute par fois, mais ça c'est une autre histoire-.
Je l'embrassais avec la même fougue, plusieurs fois. Tout m'appuyant si fortement, que je sentis son bas ventre contre moi. Je poussais un gémissement à son contacte.

J'avais complètement oublié le feu qui m'avait mis si mal à l'aise précédemment.

Les muscles crispées de Bebop se détendaient peu à peu, je savais pertinemment sa crainte de mon élément à l'opposé du sien, c'est en partie pour cela que notre relation est si passionnée. Une opposition qui la rendait encore plus désirable et délicieuse à mes yeux, je l'aimais du plus profond de mon être et le certain contrôle que l'on peut dire que je possède sur elle, même s'il n'est que minime voir inexistant, me donne le sentiment d'avoir quelque chose d'infiniment sauvage et indomptable. Je la sens gigoter pour se décoller du mur et je la laisse faire comme à l'habitude, il ne m'est jamais venu à l'esprit de m'opposer à ses gestes. Alors qu'elle est pencher sur moi, son corps contre le mien, je lui vole un baiser de plus.

Me relevant en souplesse je me plaçais devant elle inclinant la tête à droite, la fixant dans les yeux, me noyant dans son regard. Je tournais autour d'elle, revenant chaque fois lui voler un ultime baiser, le feu faisant la cours à l'océan... Une lente et voluptueuse parade pour la séduire une fois de plus, mon corps toujours enflammé je ne m'empêchais pas de la frôler de temps à autre. Seule la mer s'avait éteindre le feu du volcan, d'une union amoureuse et tendre bien loin de la force et la passion des fois précédentes. Le feu autour de moi augmentait d'intensité à chacun de mes mouvements brusques pour posséder le corps de l'océan. Un dernier geste, une explosion de feu qui enflamme toute la pièce quelques instants en même temps qu'il inonde l'antre de ma dulcinée. Le noir qui revient soudainement alors que les flammes meurent d'un seul souffle.