Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !

Aujourd'hui je marchais tranquillement à la frontière de l'été. Il fallait que j'aille voir un ami printanier qui voulais me dire quelque chose. Il m'avait dit qu'il fallait se voir dans les jours qui suivent, qu'il avait trouvé quelque chose qu'il voulait me montrer. Pour moi c'était un piège de toute évidence mais je voulais lui botter les fesses pour lui faire comprendre qu'on ne me fait pas ça à moi.

Donc je marchais dans à la frontière de l'été, dans une partie plutôt marécageuses, je vis Seas qui galopait de racine en racine. Elle regardait ses pattes pour ne pas tomber et cela fit qu'elle me percuta de plein fouet. - Ah pousse-toi ! - Voila tout ce à quoi j'eus le droit. Je fis un fin sourire et m'assis devant elle pour lui barrer le chemin. - Oui moi ça va et toi ? - Je lui lançai un regards taquin.

Elle s’excusa pour ne pas m'avoir reconnu et de m'avoir foncé dessus sans faire attention. Je souris pour moi, peu m'importait si elle m'avait foncé ou pas dedans avec ou non de l'attention. Elle se mit à éclater et rire et je l'admirais de mes yeux bleus. Elle passa la patte dans sa frange alors qu'elle était pleine de boue. Je ris à mon tour et lui enlevai d'un coup de patte bien précis. Elle pencha la tête et ouvris grand les yeux. - Qu'est-ce que tu venais faire ici ? - J'espère qu'elle n'allais pas croire que je l'espionnais tout de même avec une telle question. Je redevins sérieux. - Un soldat printanier veut me voir. - Je fis une pause, souris et repris. - Mais maintenant il va attendre. -

Mais je sentis que quelque chose n'allait pas. Je regardai à terre. Effectivement l'eau commençait à monter. Comment et pourquoi ? Je n'en sais rien mais il faut fuir avant de ce retrouver dans un océan. Des crocodiles peuvent venir pour croquer pour leur dîner et non merci. Je relevai la tête et regardas Seas pas inquiet mais plutôt impatient de me retrouver au sec. Je regardai autour de moi et vis au loin un abris. - Viens Seas y'a un abris là bas. - Je me mis à galoper dans la direction que je venais de lui montrer tout en faisant attention de bien regarder si elle me suivait.

Sa patte verte m'enleva la boue sur ma frange après avoir rigolé. Ces grands et beaux yeux bleus me regardaient. J'avais l'impression d'être son centre d'intérêt en ce moment précis. - Un soldat printanier veut me voir. - Que faisait-il à traîner chez les printaniers. Un soldat en plus ! S'il venait à lui arriver quelque chose, j'en mourrais. L'inquiétude s'empara de mon visage et de mon esprit à la vitesse grand V. La seule image que j'avais en tête c'était une des plus atroces que je n'eus jamais vu. Un corps bleu étendu au sol avec des centaines de loups aux couleurs fraîches. Un léger blanc se fit entendre mais XXI sourit et détendit mon esprit . - Mais maintenant il va attendre - Je lui rendis son sourire. Il n'allait pas me laisser en plan comme on avait tant l'habitude de le faire ces derniers temps.

Il pencha la tête vers le sol avec une tête des plus intrigantes. Je vis l'eau remonter. J'avais complètement oublié les marées. Quand l'eau remontait , elle allait si vite que si on était pris au dépourvu, on pouvait se retrouver sous l'eau. Moi je ne craignais rien mais XXI avec ses ailes serait sûrement mal à l'aise. Il releva la tête et me regarda. - Viens Seas y'a un abris là bas. - Il partit en courant tout en regardant derrière lui si je le suivais. Pourquoi je le laisserai partir seul comme ça ?! Franchement, je le voyais déjà assez peu souvent, je n'allais pas le laisser s'échapper aussi facilement. Je commençais à voir des poissons dans l'eau ainsi que des grands crocodiles. J’accélérai mon pas toujours en suivant XXI. On arriva finalement dans une cavité. Les parois étaient rugueuses mais l'endroit en lui même était sympathique.

Je me secouai et mon poil s'ébouriffa. Je regardai XXI les yeux remplis d'amour. Je m'approchais de lui et fermai mes yeux juste quand nos nez de touchèrent. Je susurrais un " Je t'aime.." sensuel. Ça ne me ressemblait pas mais les chaleurs changeaient complètement les femelles. La plus timide pouvait devenir une vraie peste. La plus méchante pourra être toute gentille . La sans confiance se mettra en quête d'un peu de plaisir. Je n'échappais pas à la règle mais j'étais consciente du danger. Danger pour notre couple. On pouvait se retrouver avec des loupiots galopant dans tous les sens à tous moments si on allait trop loin.

Je baissai ma tête pour la passer sous son cou. Je tirai quelques uns de ces poils pour l'inciter à venir avec moi. On s'éloigne du bord de l'ouverture et on s'enfonça au fond de la caverne.

Nous entrâmes dans la caverne refermant la marche après qu'elle fut passée. Son odeur remplit mes narines et je dus couper ma respiration l'espace d'un instant pour ne pas lui sauter dessus enivrer de son nectar. Juste devant l'entrée Seas se colla à moi et me susurra un " je t'aime " faible et sensuel. Mon cœur fit un bond à ces mots. Je souris. Elle passas sa tête sous mon cou, elle tira même quelques poils de mon poitrails, insistant pour que je serre contre moi. Nous nous dirigâmes vers le fond de la grotte qui devenait de plus en plus petite.

Arrivés au fond, il n'y avait plus que la largeur de nous deux et la hauteur de moi même. Je pris alors fougueusement Seas dans mes pattes. Je n'arrivais plus à me contrôler et cela devenait dur à gérer. Je l'embrassai tendrement sur ses lèvres si belles et si douces. Son je t'aime tout à l'heure m'a fait tant d'effet, je n'y arrivais plus !

Le fond de la caverne se rapprochait enfin nous nous en rapprochions. C'était étroit mais si accueillant dans un sens. C'était un cocon de pierre froide. Il me prit dans ses pattes et m'embrassa de ses lèvres fougueuses. Je me lovai contre lui jusqu'à ressentir son cœur battre si vite. Tellement vite que je devinais que mon odeur embellissait son envie. Je le poussai légèrement avant de me laisser tomber sur le dos.

Je l'embrassai sans reprendre mon souffle régulièrement. Je le laissai faire tant j'étais enivrée par sa chaleur, son odeur, son âme, son cœur. Il était tout ce qui comptait pour moi, rien ne pouvait me laisser penser avant lui, avant notre rencontre, je retrouverais l'amour et tout ce qui va avec. Mes pattes longeaient son dos, son corps, ses muscles. Ce moment étais magique, j'étais prête et lui faisait savoir. Il pouvait me prendre pour une louve facile mais l'amour est plus fort que les conséquences.

Je la sentis se lover contre moi, elle me poussa légèrement avant de ce laisser tomber sur le dos. Pour moi c'est une invitation sans retenue. Elle m'embrassa et je sentis son souffle devenir irrégulier contre mon museau. Je m'approchai de la bête qui me donnait temps envie. Celle dont j'ai préservé et respecté le corps sans y toucher jusqu’à ce qu'elle soit prête. Elle ne me repoussait plus, était-elle prête maintenant ? Si, c'était non, tant pis je ne peux plus attendre. Je sentis ses pattes longer mon dos, et cela me fit courir des frissons sur toute l'échine. Toujours debout, je laissai mes lèvres venir embrasser son cou, tout en la mordant sans méchanceté mais plutôt avec sensualité.

Il m'embrassa dans le cou tout en donnant des petites morsures. Rien de méchant. Au contraire, plus il le faisait, plus je me détendais. La petite cavité nous accueillant à merveille. Sous le relâchement total du à un certains plaisir, je me laissai tomber de plus en plus. Mes pattes se détachaient de son dos pour venir se loger un bref instant sur les côtés de mon corps. Mes cuisses s'écartaient de plus en plus tellement c'était plaisant. Qui aurait cru que c'était aussi agréable ? XXI était le loup de ma vie, mon âme sœur. - Je crois que tu as attendu assez longtemps ... Je sais qu'il a été dur pour toi de ne pas te jeter sur moi. Je t'en remercie. Maintenant tu as le droit de pouvoir unir ton corps au mien. -

Mes paroles étaient saccadées et malgré l'air cérémonieux, elles étaient calmes, sensuelles et pleines d'amour. Je le regardai une dernière fois avant de remettre mes pattes sur son dos pour l'obliger à se coller à moi. Nos corps étaient enfin unis après tant d'attente. Je m'ouvrais à lui, lui offrait ma "virginité" sachant bien les conséquences. Je poussai un « mhummm ... » et l'embrassai partout ...

censuré ♥:

censuré ♥:

Elle posa sa patte sur mon poitrail. Elle la fit glisser vers mes épaules et déposait des baisers tendres et sensuels sur mon visage, mon cou, mon poitrail et j'en passe. Je commençais, à vrai dire, à fatiguer. Le rythme devenait trop dur à suivre, je ralentis la cadence et me permis de reprendre mon souffle. Mes ailes se replièrent sur mon dos et une bouffée d'air frais vint nous refroidir, nos corps brulant. Après avoir totalement stoppé nos ébats amoureux, je lui léchai la joue amoureusement et m'allongeai à côté d'elle tout en la regardent, souriant, heureux.

La cadence de ses va et viens se mit à ralentir, pas pour me déplaire. Il ne s'arrêta pas tout de même mais il avait assez ralenti pour pouvoir reprendre son souffle. Nous deux, l'un contre l'autre, respirant notre souffle. Je l'embrassai une dernière fois avant de retirer ma tête au moment où il enleva ses ailes de l'entrée. Une bouffée d'air frais parcourut mes poumons. C'était rafraichissant.
Il stoppa net et s'allongea à mes côtés un magnifique sourire aux lèvres. Ce genre de sourire qui m'avait fait craquer. Je posai mon museau sur le sien et lui répondis. Un beau sourire brillant apparut sur mon visage. Mon cœur battait toujours aussi fort mais cette fois pour une tout autre chose. J'étais heureuse, soulagée aussi mais surtout heureuse. Heureuse de lui avoir fait plaisir et enfin de pouvoir fonder une famille. - Tu es le meilleur mon XXI ... Mes yeux brillaient d'étincelles de bonheur. Je n'avais pas fini ma phrase. Je voulais ajouter autre chose mais ce qui allait suivre pourrait le rendre froid et le faire partir comme ça. J'osai quand même car, au fond , il faut assumer ses actes même si dans ce cas là, j'étais plutôt heureuse. - Tu feras un père merveilleux. - J'accompagnai ces paroles d'un doux baiser et d'un tendre câlin .

Elle posa son museau sur le mien. Elle eut un magnifique sourire brillant qui illumina son visage radieux. Je venais de réaliser ce que je venais de faire enfin, après une longue attende, pris de pulsions, les hormones, l'envie, l'amour ... Mais les chaleurs ne sont pas finies ? Seas me sorti de mes pensées. - Tu es le meilleur mon XXI ... -
Ses yeux brillaient d'étincelles et de bonheur. Elle n'avait pas fini sa phrase et je restai à l'écoute. Oui je savais j'étais le meilleur, c'était gentil de me le rappeler. Mon amour propre augmentait et j'aimais bien ça. J'aimais les compliments. J'aimais qu'on m'aima et était-ce un crime ?

Seas repris et je l'écoutai de nouveau, les oreilles bien ouvertes et rempli mon cœur de ses paroles que je buvais avec amour. - Tu feras un père merveilleux. - Froid ... Elle accompagna ses paroles par un doux baiser et de tendres câlins. J’affichais un visage plutôt neutre et ne voulu pas montrer que ses paroles venait de toucher un points sensible. Les gosses ... l'éducation ... non ne vaut mieux pas que je retourne sur ce débat qui pour moi était comme parler à un sourd, je ne changerais pas sur ce point là.

Je pris Seas dans mes pattes, accompagnent ses caresses avec les miennes. Je vins lui mordiller l'oreille rien que pour l'embêter. J'aimais bien la taquiner.

La réaction que je cragnais venait d'arriver. Son visage perdit tout bon sentiment. Je regrettai vraiment ce que je venais de dire. Franchement j'aurais pu me taire. Je suis la reine de la bêtise. J'avais contré ça par des câlineries. Il accompagna mes gestes. Ses pattes vinrent m'encercler. Ses pulsions étaient belles et bien finies. Il me me mordilla l'oreille. Je ris comme une gosse. Je lui donnai des petits coups de pattes pour le faire arrêter. Rien de bien méchant, au contraire.

Au bout d'un moment , nos jeux de gamins se calmèrent et je m'allongeai. Je déposai ma tête sur sa patte comme pour être sûre qu'il ne partirait pas si je m'endormais. Il avait beau avoir tous les défauts du monde, être infidèle, il faisait tout pour me combler. C'était bien pour cela que je l'aimait. Je me morfondais encore sur sa réaction de tout à l'heure. Pour le rassurer, je devais rajouter quelque chose. Ça gâcherait peut-être tous mes rêves de voir XXI et des louveteaux jouer autour de lui. Au moins je ne perdrais pas celui pour qui mon cœur bat. - Je m'occuperai de tout. Toi tu n'auras rien à faire, rien d'autre que venir nous voir et m'ai ... nous aimer . - Je m'endormis à ses côtés une nouvelle fois. Je voulais me réveiller avec lui pour m'accueillir mais je savais qu'il allait partir. Je commençais à le connaître. Ou peut-être m'attendrait-il ? Je saurai tous ça quand mes yeux s'ouvriraient.

Elle riait comme une gosse et me donnait même des petits coups de pattes pour me faire cesser, sans méchanceté, au contraire. Au bout d'un moment nos jeux de gamins se calmèrent et je la vis s'allonger. Elle posa sa tête sur mes pattes avant. Je le voyais bien que quelque chose n'allait pas. Je la regardai profondément dans ses yeux de cristal. Puis elle ouvrit enfin la bouche. - Je m'occuperai de tout. Toi tu n'auras rien à faire, rien d'autre que venir nous voir et m'ai ... nous aimer. - Je fis un faux sourire pour la rassurer. Ses paroles me chambouler totalement et je ne savais plus quoi faire. C'est si dur. Pourquoi je n'aimais pas les enfants ? Peut-être la peur de mon passé ?! Peut être la peur de devenir comme mon père ?! Je n'en savais rien mais je vis Seas s'endormir en fermant les yeux.

Je la regardais dormir, elle était si belle, si douce, si apaisante. Je ne pouvais pas dormir malgré ma fatigue. Mon cerveau toujours en marche, réfléchit. A quoi donc vous allez me dire ! A plein de choses. Tellement de choses. C'est dur de l'arrêter parfois. Les yeux lourds de fatigue je restais éveillé, à regarder ma louve dormir. A un moment je laissai glisser la tête de Seas sur la roche et partis devant l'entré de la caverne protectrice de ce monde. Celle qui nous avais permis de nous évader ne serait-ce qu'un instant de ce monde si ... réel. Je respirai l'air et fermai les yeux.

J'avais faim ! Je me levai et regardai à l’intérieur de la caverne. Rien ne bougeait, pas un bruit et on voyait à peine Seas. Je décidais donc de partir chasser un bon repas car j'avais atrocement faim. Je partis en trottinant dans la nature verdoyante pendant une bonne heure, traquant, chassant, le gibier.