Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !

Me lancer en bas de la montagne, voilà la seule chose intelligente qu'il me restait à faire. Ce n'était pas Bebop que j'avais saillie ce matin en territoire ennemi, mais une pauvre automnale innocente de qui je venais surement de gâcher la vie. Là d'où je viens, toutes les louves auraient apprécié d'être sailli par un guerrier comme moi, mais nous n'étions pas là-bas et ici, sur ses terres, se genre de pratique n'avait pas lieu. J'avais déjà détruit toute les règles pourtant si simple des terres qui m'avait accueilli en profitant de Bebop avant même de l'aimer.

Je n'avais même réussi à passer le test comme voulait les traditions de mon peuple d'origine, j'avais été faible. Je n'avais pas le droit selon mes coutumes de revoir Bebop, ni même de lui reparler, je n'avais plus aucune raison de vivre. Je regardais en bas, près à sauter quand un bruit de pas qui venaient dans ma direction se fit entendre. Peu importe, j'étais près à sauter et c'est ce que j'allais faire dans les secondes à venir.

Mon beau loup brun avait disparu. Dès le matin il m'avait dit au revoir car il disait avoir quelque chose d'urgent à faire. Entre temps j'avais découvert son rang de bêta donc je ne m'étais pas inquiétée sur le lieu de l'endroit où il était aller. Il avait surement du travail qui l'attendait au sein du clan. Je m'étais d'ailleurs demandée sur son rang... Si nous avions l'intention de rester ensemble... Allais-je pouvoir devenir bêta, comme lui ? Ça, il me le dirait en revenant.

J'étais donc partie sur ses traces, pour lui faire une surprise. Quoi de mieux que de retrouver la personne qu'on chéri alors que nous sommes en plein boulot ? Mon flair m'avait amené jusqu'au pic du midi, et bientôt, je me retrouvai à son sommet.

Mais la découverte que je vis me glaça sur place. Méphisto, était près du bort du pique... et voir sa patte avancer lentement dans le vide me fis automatiquement faire un bon en avant. En quelques foulées, j'avais rejoin L'estival, et avais passé mes deux pattes avant sur son poitrail, avant de le tirer de toute mes forces en arrière. J'avais tiré tellement fort, que je m'étais retrouvée sur le dos, le loup brun en train de m'écraser. Toujours sous son poids je me mis à lui crier dessus.

- Tu es fou !! Ou complétement malade ! Qu'est-ce qui t'as pris ?!! Toi qui as promis ! Qui a promis que tu serais toujours avec moi !! Alors pourquoi, bon dieu de bonsoir, pourquoi vouloir mettre fin à tes jours !??

J'allais me laisser tomber quand des pattes se posèrent sur mon poitrail et me tirèrent en arrière. Je reconnus Bebop en m'écrasant sur elle. Je restai là, elle me tenait toujours fermement et je me laissai faire.

"Tu es fou !! Ou complétement malade ! Qu'est-ce qui t'as pris ?!! Toi qui as promis ! Qui as promis que tu serais toujours avec moi !! Alors pourquoi, bon dieu de bonsoir, pourquoi vouloir mettre fin à tes jours !??"

Elle me hurlait littéralement dans les oreilles et je comprenais sa réaction, c'est vrai que je lui avais promis, mais comment aurais-je pu savoir que j'allais échouer... Je la forçai à me relâcher et me relevai, je restais à mi chemin entre ma belle et le bord. Je me devais de lui expliquer la tradition de là où je venais, après peut-être comprendrait-elle.

- La tradition veut que chaque mâle ait droit à une seule compagne pour l'éternité, il doit la chérir et la combler, mais avant d'avoir le droit de goûter à l'amour avec elle, il doit se soumettre à un test. S'il réussi il peut demander la louve comme compagne, s'il échoue plus jamais il n'a le droit de voir, ni d'adresser la parole à celle qu'il aime.

Je soupirai avant de continuer mes explications. Oh ce que je pouvais aimer ma princesse de l'eau, mais le destin avait voulu que j'échoue.

- J'ai échoué alors à quoi bon vivre sans toi...

Il se débattit et mes muscles de guerrière ne suffirent pas à le retenir. Il s'avança et se mit entre le vide et moi, puis il s'expliqua.

"- La tradition veut que chaque mâle ait droit à une seule compagne pour l'éternité, il doit la chérir et la combler, mais avant d'avoir le droit de goûter à l'amour avec elle, il doit se soumettre à un test. S'il réussi il peut demander la louve comme compagne, s'il échoue plus jamais il n'a le droit de voir, ni d'adresser la parole à celle qu'il aime."

J'étais comblée, vraiment comblée. Il avait l'intention de finir sa vie avec moi à tout jamais, et me demander comme compagne. Mais quelque chose que j'ignorais l'en avait empêché... Mon prince du feu ajouta, comme pour lui même.


"- J'ai échoué alors à quoi bon vivre sans toi..."

Il avait vraiment voulu sauter. Juste à cause d'une tradition stupide. Il recula. Et comme s'il allait encore sauter, je courus vers lui. Pour me lover contre son cou et ne pas pouvoir m'empêcher de verser une larme. MOI, vous vous rendez compte ? Moi qui ne pleurais jamais, je versais une larme pour mon prince à moi ! Il avait quand même voulu mettre fin à sa vie, c'est idiot. Alors que j'attendais des petits de lui...
Puis tout en sanglotant dans son pelage, je lui répondis.

- Ce que tu peux être abrutit... Au diable la tradition, de toute façon tu viens de me parler et je te touche alors que que tu n'en as pas le droit. Je m'en fou moi, de ces tests idiots et tout ça. Je veux vivre à tes cotés, peu importe ce que tu peux bien faire. Je veux rester avec toi, alors pourquoi tout abandonner juste à cause d'une tradition ? Tu n’es plus là bas, mais ici, avec moi maintenant. Les traditions ne comptent plus. Tu peux les braver, je m'en contre-fiche. Tout ce que je veux c'est toi.


Je continuai de le serrer contre moi. Alala, il m'avait fait tourner la tête mon loup brun. Mais j'étais totalement sincère avec lui, je le voulais rien qu'à moi. Que pour moi, pour l'éternité et à jamais.

Bebop courut vers moi tandis que je faisais un pas vers l'arrière. Sa tête vint se lover si naturellement contre mon cou, c'était comme un rêve. Je sentais les larmes de ma princesse qui coulaient dans mon pelage, je ne voulais pas la faire pleurer, je ne voulais pas qu'elle souffre à cause de moi.

"Ce que tu peux être abrutit... Au diable la tradition, de toute façon tu viens de me parler et je te touche alors que que tu n'en as pas le droit. Je m'en fou moi, de ces tests idiots et tout ça. Je veux vivre à tes cotés, peu importe ce que tu peux bien faire. Je veux rester avec toi, alors pourquoi tout abandonner juste à cause d'une tradition ? Tu n’es plus là bas, mais ici, avec moi maintenant. Les traditions ne comptent plus. Tu peux les braver, je m'en contre-fiche. Tout ce que je veux c'est toi."

Je passai ma patte autour d'elle pour l'attirer plus près de moi, j'aurai dû penser avant à balancer cette tradition. Elle avait raison, j'avais déjà bravé une partie de la tradition après tout, mais elle devait savoir ce que j'avais fait. Après seulement elle pourrait décider si elle voulait toujours de moi ou pas et si elle me laissait mettre fin seul à mes jours ou si elle me poussait en bas. Je me dégageai de son étreinte et la regardai dans les yeux en prenait une grande inspiration. À cette distance, elle allait surement remarquer les marques rougeâtres sur ma joue que m'avait gentiment offert l'automnale.

- Comment, comment pourrais-tu me pardonner après ça, comment pourrais-je me pardonner. J'ai céder, céder à l'appel de la chaire avec une autre que toi... elle avait ton odeur, tes yeux, ta silhouette. Je n'ai pu résister et c'est en pensant te saillir que j'ai détruit la vie de cette pauvre innocente. Jamais tu ne me pardonneras... alors aussi bien sauter de cette fichue montagne.

Enfin il répondit à mon étreinte en passant sa patte autour de moi tout en m'attirant contre lui. J'en profitai d'être tout près de son pelage pour m'imprégner de son odeur sucrée de mer et de tropique. Il se dégagea un peu pour pouvoir me regarder dans les yeux pendant que je ne faisais que les admirer. Je pus voir aussi des traces rouges vermeille sur ses joues. Il s'était battu. Pourquoi s'était-il battu ? Était-ce son épreuve échouée qui lui avait affligé ces blessures ?

"- Comment, comment pourrais-tu me pardonner après ça, comment pourrais-je me pardonner. J'ai cédé, cédé à l'appel de la chaire avec une autre que toi... elle avait ton odeur, tes yeux, ta silhouette. Je n'ai pu résister et c'est en pensant te saillir que j'ai détruit la vie de cette pauvre innocente. Jamais tu ne me pardonneras... alors aussi bien sauter de cette fichue montagne."


Mon cœur s'était arrêté un instant. Non ... il n'avait pas pu faire ça... tout mais pas ça. Il avait osé saillir une autre que moi. C'était comme s'il m'avait trompé. Non, IL m'avait trompé. Purement et simplement. Mes yeux et mon esprit s'emplirent de haine et de reproches. Voilà, il avait succombé à la tentation d'une autre. Je baissais la tête et m'écroulais sur le sol. Incapable de bouger le reste de mon corps. Je ne faisais que murmurer dans le silence.

- Je... je ne suis pas assez bien pour toi...

Puis, lui lançant un regard toujours de reproches de de tristesse.

- Co.. comment t'as pu faire ça ??

Puis, reprenant l'usage de mes muscles, je me levai hérissant mon poil. Montrant les dents. Je crois que personne ne m'avait vue aussi en colère qu'aujourd'hui. J'avais repris mon orgueil effacé et ma dureté d'avant.

- Comment t'as pu me faire ça ?!!!

Puis, m'étant dégagée de lui, me reculant avant de lui dire, telle une voix tranchante.

- Crois... crois-tu une seconde que ... je vais te laisser draguer la première louve qui passe sous tes yeux ? T'es vraiment qu'un.. qu'un... un salopard !!!

Bebop accusa le coup, tombant sur le sol la tête basse. Je l'avais blessée, trop blessée.

"Je... je ne suis pas assez bien pour toi.."

Ma belle princesse me laissa un regard froid et haineux, elle m'en voulait.

"Co.. comment t'as pus faire ça ??"

La louve se releva poils hérissés et toutes dents dehors, elle était loin de la Bebop toute colleuse et amoureuse de l'instant devant.

"Comment t'as pus me faire ça ?!!!"

Elle était furieuse, la guerrière en elle avait repris toute la place.

"Crois... crois-tu une seconde que ... je vais te laisser draguer la première louve qui passe sous tes yeux ? T'es vraiment qu'un.. qu'un... un salopard !!!"

J'étais un salopard, voilà point final. J'aurais largement préféré qu'elle me pousse dans le vide plutôt que de l'entendre dire ce qu'elle pensait de moi. Tout ça, c'était bien trop nouveau, bien trop compliqué pour moi, je n'avais jamais accepté de prendre mes responsabilités, j'avais toujours fui devant les ennuis et voilà que je me retrouvais devant la louve de ma vie, celle qui faisait battre mon cœur... Je ne voulais pas m'enfuir, pas cette fois.

Je baissai la tête, je ne pouvais pas la regarder en face tandis qu'elle me détestait autant. Jamais elle ne me le pardonnerait, jamais je ne pourrais me le pardonner. J'avais trahi la confiance de Bebop, mais oh ciel que je pouvais l'aimer cette louve. Que pouvais-je faire? Rien, absolument rien à part me jeter dans le vide et en finir. C'est avec la mort dans l'âme que je m'adressais à Bebop.

- Alors, on est d'accord sur un point, je suis un salopard, je ne te mérites pas. À quoi bon vivre maintenant, aussi bien me lancer dans le vide plutôt que de te faire souffrir. Bebop, je t'aime à la folie, jamais je n'ai voulu te faire de mal, jamais je n'ai voulu te blesser, mais je ne mérite pas ton pardon. Ne va pas croire que tu n'étais pas à la hauteur, c'est moi qui n'était pas assez bien pour toi. Pars, laisse moi sauter et fais comme si tout ça n'était qu'un rêve, tu trouveras un loup bien mieux que moi pour prendre soin de toi.

Je continuai à le fixer avec hargne tandis qu'il baissa la tête et de dire d'une voix triste.

"
- Alors, on est d'accord sur un point, je suis un salopard, je ne te mérite pas. À quoi bon vivre maintenant, aussi bien me lancer dans le vide plutôt que de te faire souffrir. Bebop, je t'aime à la folie, jamais je n'ai voulu te faire de mal, jamais je n'ai voulu te blesser, mais je ne mérite pas ton pardon. Ne va pas croire que tu n'étais pas à la hauteur, c'est moi qui n'était pas assez bien pour toi. Pars, laisse moi sauter et fais comme si tout ça n'était qu'un rêve, tu trouveras un loup bien mieux que moi pour prendre soin de toi."

Il pouvait attrister sur son sort autant qu'il le voulait. Il avait raison ? Je ne lui pardonnerais pas. Pas une telle chose. Je n'avais plus rien à faire là. Qu'il saute cet imbécile. Si c'est ce qu'il veux. J'avais fini par dire d'une voix sanglante, juste avant de m'enfuir.

- Très bien, saute si c'est ce que tu souhaites. Mais sache au moins une chose. Par ta fautes, mes enfants se retrouverons sans père... et si c'est du pardon que tu veux, tu n'en auras pas plus en sautant.

Puis j'étais partie en courant, le laissant seul là. Ravalant mes larmes. Avec sur le cœur la hâte d'arriver à la tanière pour enfin laisser couler les larmes que j'essayais de contenir. Au moins personne ne me dérangerait. Je pouvais y crier, il pleurer, et même y mourir, personne ne m'embêterait. Dans ma lutte pour ne pas m'écrouler, je courrais à m'en tordre les pattes...

"Très bien, saute si c'est ce que tu souhaites. Mais sache au moins une chose. Par ta fautes, mes enfants se retrouverons sans père... et si c'est du pardon que tu veux, tu n'en auras pas plus en sautant. "

Bebop partit en courant sur le bord abrupte de la montagne en me laissant planter là comme un idiot. Je ne savais pas quoi faire, je ne voulais pas la perdre, mais je ne voulais pas non plus la forcer à quoique ce soit.

Je fonçais à sa poursuite, une chose était certaine je voulais d'elle comme compagne alors je ferai tout pour la récupère. La louve ne fut pas très difficile à rattraper et je m'arrêtai devant elle pour la forcer à faire de même. Je l'empêchais de me contourner et restais près à la bloquer si elle ré-essayait à nouveau de passer à côté de moi.

- Écoute Bebop, j'ai fait de nombreuses erreurs par le passé, des choses horribles et chaque fois j'ai pris la fuite... mais toi tu es la plus belle chose qui me soit arrivée dans la vie alors je ne vais pas fuir malgré les erreurs. Je n'irai nulle part sans toi, mais je ne vais pas te forcer, je ne te demande pas ton pardon, je ne peux exiger une telle chose de toi...

Je restai là un instant à rien dire avant de prendre mon courage à deux pattes et de lui faire ma demande.

- Bebop, belle princesse estivale, acceptes-tu de devenir ma compagne pour le meilleur et pour le pire, d'accepter mon passé et mon présent, d'accepter mes erreurs, de me laisser te combler et te chérir jusqu'à la fin des temps. Le veux-tu douce Bebop ?

Voilà c'était dit, le reste ne dépendait que de Bebop.

Je continuais de courir. Allez quoi... plus que quelques minutes, et ... QUOI ?? J'avais failli foncer dans une masse brune et bleue. Quoi ? Toujours en vie celui-là ?
Je du m'arrêter, avant d'essayer toute tactique pour m'échapper, le contourner ou partir de n'importe quelle façon possible. Mais c'était se fatiguer pour rien. J'étais cernée. Il était bien devant moi en train de me fixer avec ses deux yeux noisettes mélangés d'or et d'orange. Finalement, sa voix mielleuse raisonna à mes oreilles.

"- Écoute Bebop, j'ai fait de nombreuses erreurs par le passé, des choses horribles et chaque fois j'ai pris la fuite... mais toi tu es la plus belle chose qui me soit arrivée dans la vie alors je ne vais pas fuir malgré les erreurs. Je n'irai nulle part sans toi, mais je ne vais pas te forcer, je ne te demande pas ton pardon, je ne peux exiger une telle chose de toi... "

Mais qu'est-ce qu'il racontait ? Bien sûr que je en lui pardonnerais pas, ou alors j'aurais du mal. Mais pourquoi me sortir tout ce charabia ? Je ne comprenais vraiment pas le jeu auquel il jouait, mais je n'appréciais absolument que l'on se joue de moi. Il y à deux minutes, il voulait sauter du pic. Si ça se trouve, tout cela avait été mis en œuvre rien que pour me faire souffrir. Rahh, j'allais lui foutre ma patte dans la tronche à ce crétin va !
Il reprit, toujours aussi sérieux.

"- Bebop, belle princesse estivale, acceptes-tu de devenir ma compagne pour le meilleur et pour le pire, d'accepter mon passé et mon présent, d'accepter mes erreurs, de me laisser te combler et te chérir jusqu'à la fin des temps. Le veux-tu douce Bebop ?"

Là, il avait l'air vraiment très sérieux. Mais comment savoir qu'il ne se moquait pas ? Le goût affreux des larmes me rappela l'urgence de ma fuite. Si ça continuait comme ça, j'allais exploser devant lui. Ohh non, surtout pas ... tout mais pas ça. Personne n'avait jamais vu mes larmes, absolument personne.

Je ... je devais tenir. Comme je ne pouvais avancer, j'avais choisi de reculer. Jusqu'à tomber de déséquilibre. Je les sentais, je les sentais venir. Me recroquevillant sur moi même, je priais pour qu'il me laisse. Qu'il ne me regarde pas. NOOONN PAS MAINTENANT !! NON NON NON !!
Elles coulèrent de mes yeux. Ce liquide transparent brillant au soleil. Je restais là, allongée, mes pattes sur mon nez, faisant tout pour cacher mes larmes. Mais des bruits de pattes me rappelèrent que le loup brun se trouvait toujours. Là. alors, je pris une inspiration avant de lui crier.

- NNNOOONN, ne viens pas !! N'approche pas !!! sil te plait... Ne viens pas..

Bebop recula légèrement avant de trébucher et de tomber étendue sur le ventre avec les pattes sur les yeux. Je l'entendais pleurer, mais je ne comprenais pas pourquoi, je ne voulais pas la faire pleurer en lui demandant de devenir ma compagne.

"NNNOOONN, ne viens pas !! N'approche pas !!! S'il te plait... ne viens pas.."

Ah non, pas question que je reste à l'écart pendant que la louve de ma vie pleure devant moi. Je m'approchais tranquillement alors qu'elle me criait encore de ne pas venir. Je posais mon museau sur sa tête, j'accompagnais mon geste d'un baiser sur le haut de sa tête.

- Arrête de pleurer mon ange, les princesses ne devraient jamais pleurer... explique moi et après je partirai si tu le veux, même si je devais en mourir.

Ça y était. Les larmes coulaient à flots et mes joues était trempées. Personne n'aurait penser cela, mais ça faisait du bien de lâcher toute ce mélange de sentiments d'un seul coup. De la haine, de la tristesse, de la joie, de l'amour et de l'énervement. Je ne savais plus vraiment où j'étais, et seulement la voix désemparée de mon loup brun résonna à mes oreilles tendis que sa bouche touchait mon front.

- Arrête de pleurer mon ange, les princesses ne devraient jamais pleurer... explique moi et après je partirai si tu le veux, même si je devais en mourir.

Je pouvais pas arrêter. Mais si mon prince me le demandais, j'essayerais. Lui expliquer ... Comment lui expliquer tout ce que je ressentais ? J'étais perdue à vrai dire. Plus quoi penser, plus quoi faire... Mais j'étais au moins sûre d'une chose. C'est alors que lentement, j'enlevai mes pattes de mes yeux, et dans un simple souffle, je pus articuler.

- Oui... la réponse et oui... je veux être ta compagne jusqu'à la fin.

Après avoir étouffé un dernier sanglot, je sautai dans les pattes de mon loup brun, avant d'essayer, je dit bien d'essayer, de lui expliquer ce que je ressentais.

- Mephisto, je sais pas vraiment ce que je ressens. Mes sentiments sont tout mélangés et je ne sais plus quoi penser. Tout ça... Je veux tout oublier et rester ta compagne. Vivre bien avec toi et que nos enfants naissent au sein d'une bonne famille... Je veux bien. Mais tu sais... tu sais, si je pleure, c'est juste parce que ça fait du bien. Je peux enfin lâcher tout ce que j'ai dans le cœur rien qu'en pleurant. Ce n'ai pas contre toi, mais contre tout...

Ohlala, qu'est-ce que j'avais parlé. Les muscles tremblants, j'essayais de me relever. C'était fou ce que rien que des nouvelles et ces bouleversements pouvaient nous déstabiliser.

"Oui... la réponse et oui... je veux être ta compagne jusqu'à la fin. "

Un mot, trois petites lettre innocentes, voilà ce qui allait faire mon bonheur pour le reste de ma vie. Je restai là, légèrement sous le choc, bah quoi c'est pas tous les jours qu'une demoiselle vous dit oui. Bebop se releva un peu pour se blottir dans mes pattes.

"Mephisto, je sais pas vraiment ce que je ressens. Mes sentiments sont tout mélangé et je ne sais plus quoi penser. Tout ça... Je veux tout oublier et rester ta compagne. Vivre bien avec toi et que nos enfants naissent au sein d'une bonne famille... Je veux bien. Mais tu sais... tu sais, si je pleure, c'est juste parce que ça fait du bien. Je peux enfin lâcher tout ce que j'ai dans le cœur rien qu'en pleurant. Ce n'ai pas contre toi, mais contre tout... "

Elle faisait erreur sur un point, c'était contre moi, c'est moi qui ait causé tout ça, mais je ne dis. Je restai là avec Bebop serrée contre moi, je la tenais fermement comme pour être sûr de ne pas la perdre. Je soufflai doucement une petite flamme indolore sur son visage si doux ce qui eut pour effet de sécher ses larmes. J'approchai mon visage du sien pour poser un tendre baiser sur ses lèvres. Je penchai ma tête et murmurai à son oreille :

Eternity isn't enough for loving you
so let me making you mine for the rest of my life,
I'll protect you against fear and tears
my heart will always be yours,
until you decide to stop the game.

Don’t cry my angel, I’ll be there for you,
always behind you, waiting the next day
just for loving you my princess.

La traduction :

Spoiler:

Une petite flamme me rappelant le pouvoir de mon prince se créa juste devant mes yeux, avant de passer très près de mon visage pour sécher les perles qui coulaient au creux de mes yeux. A présent je ne voulais plus pleurer mais simplement rester sous la protection de mon loup brun, pour tout le temps qu'il nous reste à vivre. Et d'un simple rapprochement de sa tête je restais envouter par ses yeux d'un brun mélange d'orange. Avant qu'il m'offre se baiser tant attendue si bien que mes lèvres séchait temps que l'estival ni avait pas déposer les siennes d'une étreinte attentionné. Et qu'il me susurre à l'oreille les paroles d'une chanson d'une langue étrangère. Mais malgré que je ne la connaisse pas, je comprenais absolument la signification de ces paroles. Je me laissais bercé par cette chanson aux douces notes. Et une fois finis je la terminais en fredonnant avant de dire une fois que le silence nous est ouvert ses bras.

- Rentrons. Si tu veux on peu aller dans ma tanière.

Et, sentant les forces me ressaisir, je me relevais doucement avant de marcher quelque pas, sachant que mon prince serait à mes cotés à tout jamais ~