Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !

Dans sa tanière, Rubis dormait d’un sommeil léger. La sieste de la petite venait de prendre fin en même temps que la chute d’un de ses camarades de clan. Le bruit du corps de l’hivernal contre les graviers avait réveillé la petite.
-Ça va ? Demanda-t-elle d’une petite voix pour ne pas réveiller les autres, qui eux dormaient encore.
-Rendors-toi petite. Murmura le mâle d’une voix douce en se relevant.
-Oui. Dit-elle. Mais la louvette voulait tout sauf se rendormir.
Quand le loup fut sorti, elle décida de faire de même « personne ne remarquera mon absence » se dit-elle en étirant ses petites pattes « je ne serai pas partie longtemps ».
Une fois dehors, la tricolore lève la tête. Le soleil allait bientôt se coucher pour laisser place à la lune et aux étoiles. Mais également à l’obscurité qu’elle craignait tant. « Je ne vais pas n’éterniser, juste le temps de me dégourdir les pattes » pensa-t-elle pendant que ses membres s’enfonçaient dans la couche de neige.
Un vent frais venait de se lever caressant la douce fourrure de l’hivernale. Elle se mit à marcher là où ses petites pattes le voulurent. Au fur et à mesure de sa marche le ciel se couvrait de nuages gris. Chargés de neige ou de pluie ? Il faisait sûrement trop frais pour que ce soit de de la pluie. Rubis aimait bien quand il neigeait. Ces petites boules blanches qui tombaient du ciel l’amusaient, en plus elles étaient tout froides.
Ses pas s’arrêtèrent devant ce qui ressemblait à une mâchoire béante de glace. Ses yeux s’écarquillèrent, enfin quelque chose d’intéressent dans cette journée ! Sa curiosité fut piquée : qu’y avait-il dedans ?
La tricolore se pressa d’entrer à l’intérieur de la grotte. Sur son seuil, Rubis glissa sur la glace, continuant un bout de chemin sur le derrière. Lorsqu’elle se fut arrêtée, elle prit le temps d’observer l’intérieur de « la mâchoire ». Ses parois et le sol de la caverne étaient de glace. Une couche de glace assez surprenante ; le reflet qu’elle renvoyait de Rubis était déformé. On aurait dit qu’elle avait énormément grandie et qu’elle s’était beaucoup affinée, à tel point que ça faisait ‘’squelette géant ‘’.
La louvette toute excitée de sa trouvaille fit des poses devant ce miroir qui la déformait de manière peu élégante. Son rire trahissant sa joie se répercuta sur les parois de la grotte s’atténuant un peu plus à chaque fois que quelqu’un répétait les bruits de la louvette.
- C’est qui qui répète ce que je dis ? Demanda la louvette en se dirigeant vers le fond de la caverne.
Au fur et à mesure qu’elle avançait, l’air se réchauffait légèrement, ce qui ne déplut pas à la petite hivernale. « C’est vraiment profond » se dit-elle.
Quand elle arriva à l’extrémité du tunnel, elle vit un tas de fourrure noir et blanc. Curieuse, Rubis s’approcha de la touffe de poil. « C’est ça qui répétait ce que je disais ? » se demanda-t-elle.
-T’es qui ? Demanda la tricolore en secouant légèrement la fourrure.

Ne voyant aucune réaction, la petite secoua encore un peu le tas de fourrure, qui s’avéra être chaud.
Tout à coup la fourrure se leva d’un bond. La petite eut juste le temps d’apercevoir le pelage noir et blanc du loup, avant que celui-ci se métamorphose en flammes bleues. En parallèle, la grotte s’emplit d’un froid mordant. Même si la louvette était membre du clan de l’Hiver, elle faillit geloter. Mais le bicolore ne lui en laissa pas l’occasion. Les flammes turquoises laissèrent place à au pelage du loup.
-Pardon pour cela, tu m'as surpris, je m'appel Hyuri...et toi ? Déclara une voix masculine.
Rubis, elle, était fascinée par les petites flammes, qui, il y a moins d’un instant, couraient sur le corps du mâle, éclairant la grotte d’une lumière bleutée.
-Coucou ! Je suis Rubis ! Dit-elle d’une bonne humeur non feinte. C’était ton premier pouvoir ? C’est génial! Tu peux le refaire ?
La tricolore était excitée « décidément entrer dans cette caverne avait été une très bonne idée » elle avait trouvé un loup qui semblait intéressant. Si ça se trouve, il voudra bien jouer avec moi.
Elle s’assit en attendant la réponse de Hyuri. Le mâle avait des yeux turquoises foncé, il était assez svelte. Ce qui étonna la petite, c’étaient ses griffes gris bleuté assez pâle.
La louvette aux teintes d’écarlate, de neige et de charbon, pencha la tête sur le côté en attendant la réponse du loup noir et blanc.

-Euh...oui c'est mon premier et seul pouvoir, et si je peux le refaire et bien, si tu veux mais pas plus... Dit la mâle aux teintes de charbon et de neige.
« C’est son seul pouvoir » se dit la petite « il doit donc être un solitaire ». La tricolore était toute excitée : c’était la première fois qu’elle croisait le chemin d’un loup neutre.
Le bicolore avait reculé de quelque mètres. La louvette se demanda pourquoi. Puis elle se souvint du froid mordant qui l’avait enveloppé lorsqu’il avait activé son pouvoir une minute plus tôt.
Le pelage du solitaire s’embrasa en moins de temps qu’il faut pour dire ouf. De multiples petites flammes turquoises dansaient sur son corps. Ce fut un spectacle magnifique dans les yeux aux couleurs chaudes de la petite se régalèrent.
-Mais juste Rubis, sais-tu que je ne... Commença le mâle, avant de remarquer qu’il saignait.
Rubis elle n’avait jamais vue de sang. Hyuri lécha ce liquide qui était quelque chose de nouveau pour la petite. Il semblait assez contrarié. Le solitaire avait arrêté les flammes bleues. La louvette s’approcha.
-C’est quoi ? Demanda la petite. Elle avait posé une patte dans la petite flaque de liquide écarlate et visceux.

Quand la petite enleva sa patte de la flaque, le liquide rouge collait à son pelage. Rubis regarda sa patte avec une curiosité non feinte.
-Cela...c'est du sang, un liquide que l'on a tous dans notre corps, pour être précis, sans cela on meurt, mais bon il faut en perdre beaucoup pour mourir. Répondit Hyuri.
La louvette huma l’odeur qui s’échappait de la plaie et elle la mémorisa. Le mâle lécha sa plaie, découvrant des crocs gris légèrement bleutés. Rubis se demanda pourquoi il faisait ça.
-Dis-moi petite...tes parents sont-ils au courant que tu es ici ?, tu es bien jeune pour quitter ton camp lui demanda-t-il. Une lueur d’inquiétude traversa le regard turquoise du loup, la petite ne comprit pas pourquoi.
En repensant à la manière dont elle avait quitté son camp, elle eut un légué sentiment de culpabilité : les membres de son clan risquaient de se faire du souci pour elle.  
-Je suis juste partie me dégourdir les pattes. Je rentrerai bientôt. Dit la louvette avec une légère pointe d’assurance dans la voix. « Si la nourrice ne me voit pas dans la tanière,  elle risque de remuer ciel et terre pour me trouver. Alors que je suis en sécurité » se dit la petite.
En effet, elle se sentait bien avec le solitaire dans cette glace qui renvoyait une image déformée de Rubis et Hyuri.
-Ca veut dire que tu vas mourir ? Demanda la petite plus par curiosité que par crainte. Et pourquoi tu lèche ce ‘’sang ‘’ ?
La petite s’était assise pour attendre la réponse à sa question. « Est-ce que il pourra jouer avec moi ? » se demanda-t-elle. Le regard du solitaire avait un scintillement étrange que Rubis ne connaissait pas.
Elle le fixa droit dans les yeux pour essayer de déterminer à quoi correspondait ce nouveau phénomène pour la petite.

Les yeux du solitaire se teintèrent d’agacement. Rubis se demanda pourquoi.
-Non, bien sûr que non répondit Hyuri je ne vais pas mourir pour si peu Dit-il avec une voix rassurante. Mais comme pour le contredire, une lueur de doute traversa son regard.
« On voit toutes ses émotions dans ses yeux » comprit la tricolore « est-ce que c’est pareil pour moi ? »
- Et je lèche ma blessure pour éviter qu'elle saigne d'avantage.  La petite ne comprit pas. Mais comme au bout d’un moment la plaie s’arrêta de saigner, elle se dit que c’est assez efficace.
- Dit moi petite...qui sont tes parents ? Je connais quelques hivernaux mais je ne t'ai jamais vu lui demanda-t-il.
Le solitaire semblait avoir vu l’éclat de détresse qui régnait dans les grands yeux de Rubis. Elle  se sentit avoir la même réaction que lorsque Lukhe lui avait demandé où était sa mère.
« Non je ne ferai pas comme ce jour-là » se dit-elle. Lorsque le printanier  avait vu qu’elle se sentait mal il avait changé de sujet, cette fois c’était à elle de le faire.
-Tu connais qui comme hivernaux ? Tu connais ma nourrice ? Glycenne ? Demanda la tricolore avec un enthousiasme un peu forcé.

Le regard du mâle en face de la petite fut éclairé par un éclat de sympathie.
- Oh oui je la connais, on s'est rencontrés en territoire neutre, répondit Hyuri.
- Rubis, je sais ce que tu ressens, je l'ai vécu moi-même, mais un jour, il faut tourner la page..j'ai pleuré mes parents adoptifs pendants des jours et des jours, mais avec le temps j'ai fini par accepter leurs morts, j'ai continuer à vivre car je me suis dit que de toute façon, on meurt tous un jour. Dit-il d’une traite avant de se taire. Sans doute voulait-il laisser le temps à la petite de réfléchir.
Rubis ne comprit pas tout de suite le sens des paroles du solitaire. Normalement les adultes ne disaient pas de pareilles phrases aux louveteaux de son âge. La petite voyait à peu près ce que le bicolore voulait dire, mais une partie de ses paroles lui étaient méconnaissable.
La louvette ne se souvenait tout simplement pas de sa vie avant son arrivée au clan. Ses souvenirs étaient plus que brumeux. Ses parents ? Elle ne saurait dire qui ils sont. Rubis ne voyait pas l’intérêt de pleurer sur quelque chose dont on ne se souvient tout simplement pas. La tricolore décida de partager ses pensées à son interlocuteur.
-Pour faire simple. Je ne me souviens pas de ma famille ou même de quoique ce soit avant mon arrivée dans mon clan adoptif. Donc je ne suis pas triste, l’hiver s’occupe bien de moi et j’ai de la chance qu’ils m’aient trouvée. La louvette sourit et ferma ses yeux. Elle  ne tenait pas à ce que le loup voit la lueur de mélancolie éclairer ses prunelles aux couleurs chaudes.
La petite n’avait pas pensé à la réaction que le mâle aurait suite à son discours. Elle s’assit. En fait la petite n’avait eu que peu de temps pour penser à ce sujet, la journée d’un louveteau se composait de sieste, jeux et promenades. C’était suffisant pour oublier certains tracas.

Le regard du solitaire s’emplit de souvenir que Rubis jugea assez mauvais. Elle se dit qu’il n’avait pas eu la vie facile.

- Si je peux te donner un conseil, fait toi des bons amis, sur qui tu peux compter et eux sur toi. Ses paroles étaient d’un calme bienfaisant à la louvette. Eh bien petite je dois te dire que je ferai n'importe quoi pour oublier la mort de mes parents, mais en tout cas je suis content pour toi que l'hiver s'occupe si bien de toi.

La petite était très reconnaissante à son clan d’adoption de bien s’occuper d’elle, elle avait déjà eu l’occasion de jouer avec les autres petites de la pouponnière. Mais elle se demanda si cela voulait dire qu’ils étaient de bons amis pour elle.  

La louvette se dit que les paroles de Hyuri étaient fondées sur l’expérience personnelle du mâle bicolore. Avant que d’autres souvenirs peu positifs n’envahissent le solitaire, elle voulut changer de sujet.

-Tu as vu ? Dans l’entrée, il y plus de lumière et on voit un deuxième-nous dans les parois de la grotte. Avait déclaré Rubis en mettant le plus de joie possible dans sa voix.

Elle se dit que sa question était un peu bête. Si le mâle était arrivé jusqu’ici, il avait normalement dû le remarquer. Mais bon, Hyuri semblait avoir mis de côté le sujet épineux.

Comme pour justifier ses dires, la petite rebroussa chemin en direction de la sortie. Elle espérait que le solitaire la suivrait.

La petite, devant son reflet était toute excitée et faisait des gestes dans tous les sens pour plus le déformer.
-T’as vu ? Demanda-t-elle au solitaire. Dans sa voie aigue on pouvait déceler tout le bonheur que pouvait éprouver une jeune louvette.

Devant elle, se dressait son reflet, mais sa tête était trois fois plus petite que le reste de son corps. Ce qui déclencha chez la louvette un fou rire.

Quand elle eut fini de se tordre de rire, la petite remarqua enfin que le mâle ne lui avait pas répondu. Peut-être n’avait-il pas entendu sa question…

En le regardant elle se dit qu’il était un peu sinistre ou désespéré. En effet Hyuri fixait son double forgé dans la glace, il sembla préoccupé. Par quoi ? Rubis aurait bien voulu le savoir. « C’est quand qu’il se décide à parler avec moi ?» pensa-t-elle au bout d’un moment.

Elle hésita entre lui demander ce qui n’allait pas et lancer un autre sujet de conversation. Voyant le regard du bicolore s’éclairer, elle opta pour la deuxième solution.

-Tu n’a pas froid ? Normalement tous les loups n’appartenant pas à son clan d’adoption qu’elle avait croisés greloteraient par cette température. Ce qui était parfaitement normal. Seul les hivernaux pouvaient lutter contre les grands froids de leurs terres et elle en était assez fière. Après tout elle avait été recueillie dans le meilleur clan de Four Seasons. Moi ça va !

[HRP: Désolé du retard ! ]

- Non Rubis, je n'ai pas trop froid, j'ai un pelage pour résister au froid de l'hiver.
La toute petite sursauta presque lorsque les paroles du bicolore empli la caverne, rapidement talonnées par leurs écho. Elle se ne contraria pas qu’un vulgaire solitaire puise avoir un pelage aussi épais que celui qu’un membre de l’hiver. La louvette s’assit en silence.

En regardant dehors. La neige tombait à présent,  elle se dit que sa nourrice devait s’inquiéter de son absence. La louvette aurait bien voulu partir. La conversation avec le mâle est tout sauf palpitante, il semblait un chouya dépressif. « Les adultes, elle soupira intérieurement, ils se posent toujours trop de questions » se dit-elle.  

Mais, Rubis voulait voir que ce Hyuri n’était pas qu’un être préoccupé. Suite à cette pensé, elle se décida à rester encore un peu, Glycenne n’avait qu’à attendre son retour à la pouponnière.

Si il intégrait un des clans, le bicolore serait peut-être plus serein. La petite ne comprenait pas la différence entre vivre en solitaire ne dépendant que de soit même et la vive en meute où ses membres se partagent les taches pour le bien du groupe.

Tout à coup, les poils de Rubis se hérissaient sur son échine et elle eut un  mouvement de recul. Mettant une largue distance entre elle et le solitaire. Immobile. Tout avait semblé s’arrêter.

Hyuri pendant un court instant avait adopté une expression de haine profonde, gravé dans ses entrailles et une colère sans limite se reflétant dans ses prunelles bleu turquoises. L’air de la grotte s’était, en un instant considérablement refroidit – et ce n’était pas une question de pelage. Les fines griffes de la petite crissèrent contre la glace de la caverne. Pour elle, le solitaire qu’elle avait trouvé endormis était tous sauf une menace.

L’hivernale cligna des yeux comme pour vérifier qu’elle ne rêvait pas. Rubis s’imagina se réveillée aux côtés de Glycenne et des autres louveteaux de l’hiver. La douce chaleur de la tanière les entourant.

Mais non. En rouvrant ses paupières, elle revit le sol de glace, ainsi que les mêmes stalactites qui lui paraissaient, maintenant, comme des énormes crocs. Hyuri avait ôté ce masque de loup haineux et l’avait troqué contre une expression que Rubis ne pris point le temps de décrire.

Les oreilles de la petites étaient à présent couchée témoignant de la frayeur qui l’avait foudroyé. Elle visa la sortie de la grotte. Il lui faudrait moins d’une demi-minute pour l’atteindre.

Dire que la tricolore avait souhaité découvrir quelque chose de positif sous l’expression de triste du solitaire, n’avait trouvé que haine profonde et colère infinie. Rubis aurait aimé lui dire quel point elle était déçue de lui.

Mais pas besoin de paroles...

- Ecoute petite, je suis désolé que tu ais dû voir ma colère. Ses quelques mots de la part du solitaire stoppèrent net Rubis qui venait de commencer sa course vers l’extérieur. Je sais que tu veux t'enfuir, je ne te retiendrai pas bien sûr, pourtant tu dois savoir que je ne suis pas une si mauvaise personne que tu pourrais le croire.

La petite légèrement essoufflée, resta le dos tourné au mâle. Un tourbillon d’émotions l’envahi. Ses yeux aux teintes chaudes restaient braqués sur le sol de glace.

Que faire ? Deux chois s’offraient à elle : retourner au près des siens, en sécurité dans la pouponnière ou bien rester ici, dans cette caverne glacée au fin fond des terres hivernales, sans préciser que se serai en compagnie d’un adulte au caractère plus que changeant.

Ce dernier ne semblait pas avoir bougé. Si il l’avait fait la louvette aurait détalée. Le solitaire affirmait qu’il avait don fond et elle souhaitait de tout son cœur qu’il ne lui mentait pas. Mais c’est tellement simple de dire que l’on est quelqu’un de bien. Elle avala sa salive.
Rubis aurait bien voulu lui laisser une chance de prouver ses dires. Glycenne devait se faire du souci pour elle.
Pour une fois la petite allait devoir faire preuve de sérieux. Elle inspira profondément, comme pour nettoyer ses pensées de ses trop nombreux doutes.
-Si tu me dis que tu es une bonne personne, je veux de tout cœur te croire.

L’hivernale se retourna et fixa Hyuri de ses grandes pupilles. Elle espérait qu’elle en imposait. Son pelage écarlate sur la glace turquoises fessait penser à une flamme se noyant dans un immense lac.

-Un jour, plus tard on se reverra sûrement et quand nos regards se recroiserons je  souhaite y voir que un bonheur prenant racine au plus profond de ton être, accompagné d’une joie de vivre à toute épreuve. À ce moment-là, que je pourrais être sure que tu as bon fond comme tu le prétends. Et ainsi oublier ce regard.

La petite souhaitait que le temps forgera du solitaire fait de glace un être de lumière. Elle soupira.

En noyant ses yeux de feux à son regard de glace, elle se dit qu’ils se ressemblaient sur au moins un point : les parties de pelages noirs et blancs de l’hivernale fessaient comme écho à la fourrure de charbon et de neige du mâle.  Mais cette pensé alla rejoindre toutes les autres qu’elle avait déjà eu au courte de sa courte vive.

Puis elle se dirigea vers la sortie de la caverne. D’un pas lent, il faut dire que après ce magnifique et mature discourt, Rubis en voulait pas se précipiter et bêtement tomber. Dehors la neige tombait par de nombreux et fins flocons blancs. Elle posa une patte dans la poudreuse, un vent légèrement froid se déversa sur sa fourrure. Elle frissonna légèrement. Le soleil peinait à traverser les nuages.

La louvette se retourna et regarda à l’intérieur de la grotte de glace. Un large rayon de soleil illumina le pelage écarlate, blanc et noir de Rubis.