Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !

Zhu Jiao descendit prudemment les escaliers en ruine qui menait au temple, prenant garde où elle posait ses grosses pattes pour ne pas glisser et de chuter le long de l’escalier, car avec la pluie de la nuit dernière les dalles étaient trompeuses. Bien qu’elle ne portait pas grande importance sur son apparence, contrairement à d’autre membre de son espèce, Zhu Jiao souhaitait évité une blessure malencontreuse alors que les loups du continents se faisant de plus en plus actif. D’autant plus que se tordre la cheville de manière aussi maladroite lui vaudrait les moqueries de nombres de ses pairs.  

Elle put enfin reprendre son souffle quand ses pattes touchèrent l’humus humide de la forêt. Adressant un dernier regard à l’extrémité de la pyramide, à l’intérieur duquel trônait le Grand Cristal, la smilodon lui adressa une dernière prière muette avant de se mettre en marche vers le clan situer à quelques minutes de là. Par respect envers l’entité magique était le Cristal, les insulaires n’avaient pas installer leur campement directement au pied du temple, mais à la frontière où son aura magique – qui changeait la couleur des plantes, créait des variétés insolites et vous faisait frissonner – s’arrêtait. Nul ne savait réellement l’étendu du pouvoir du Cristal, c’est pourquoi les croyances à son sujet différait d’une espèce à l’autre. Chez les smilodons, le Grand Cristal était un véritable dieu qui avait pouvoir de vie ou de mort, et qui, par son infinie clémence, offrait à celui qui s’en montrait digne une mince portion de son pouvoir. Zhu Jiao allait prier le Grand Cristal dans sa chambre depuis qu’elle était lionceau, à cette époque accompagner de sa mère et de sa sœur, mais contrairement à certains elle avait continué à se rendre souvent sur les lieux pour implorer sa bénédiction.

Elle avait espéré entendre sa voix, obtenir un signe de son attention, mais l’entité semblait être occuper à tout autre chose qu’à ses prières et elle n’avait pas plus insister. Avant de partir, elle lui avait demander, s’il l’écoutait malgré tout, de veiller sur son clan. Elle n’avait jamais espéré de réponse. Elle avait bien fait.

La présence des loups des saisons l’angoissait de plus en plus. Orphrys était tomber plusieurs fois sur eux et elle n’arrivait toujours pas à déterminé s’ils étaient dangereux ou non pour leur peuple. Elle poussa un grognement grave, chassant ses pensés d’un lourd ébrouement de nuque, mais trop de questionnement entourait ses êtres étranges qu’on disait responsable de tous les maux depuis leurs arriver.

De retour chez elle, elle fut happée par l’énergie débordante du camp. Les petits couraient à droite et à gauche sans se préoccuper des gardiens presser par leurs missions, les plus gros devant les esquiver le plus adroitement possible malgré leurs surcharges pondérales, alors que les médecins se tenait devant leurs échoppes avec des solutions curatives et d’autre grigri porte chance. L’ambiance joyeuse de son clan lui fit le plus grand bien et la sorti en parti de ses pensées. L’esprit plus léger, elle alla rejoindre la grotte où se tenait le conseil et où se trouvait le plus souvent un dirigeant capable d’aiguiller les gardiens en fonction.

- Bonjour Arthur. – fit-elle de sa voix grave en apercevant la longue silhouette immaculée du loup. – Tout se passe bien aujourd’hui ? Je n’ai pas encore eut l’occasion de rendre visite aux gardiens depuis ce matin.  

La réponse du ministre fit sourire Zhu Jiao. Elle était heureuse de compter parmi ses plus proches collaborateurs des personnalités aussi organisés, studieuse et sérieuse qu’Arthur. Malgré son air princier, qui contrairement à beaucoup, ne la dérangeait pas tant que cela – les grands félins étant particulièrement à cheval sur le comportement et l’allure que devait avoir les leurs – Zhu Jiao se dit que beaucoup devrait prendre exemple sur le loup blanc.

- Tout du moins, je n'ai entendu personne japper aujourd'hui. Il me semble que c'est bon signe. – Si la femelle n’était pas aussi sûre de ses aplombs, il aurait été fort probable qu’elle tombe de surprise en entendant l’aveux du ministre. - Les loups d'Ailleurs, les envahisseurs, vous avez des nouvelles les concernant ?

Zhu Jiao poussa un long soupir. Il était malin de sa part de changer de sujet, mais d’un autre coté Arthur avait raison. Le sujet de plus important du moment était bien ses loups venus d’Ailleurs, d’autant que les incidents avec les créatures insulaires de l’île étaient rares depuis le tsunami, et que leurs faits et gestes ne cessait d’inquiéter les élus du peuple.

- D’après ce que nos espions nous rapportent, ils se rassembleraient tous sur l’île Hypogéenne au centre du château en ruine. Au vu de leurs déplacements, on pense qu’ils ont commencer à s’organiser assez pour lancer des troupes de chasses de plus en plus fréquente.

Orphys avait été le premier à s’approcher d’eux et elle craignait que la témérité factice de l’ocelot ne le mène à sa perte. A vouloir obtenir toute sorte de matériaux pour ses recherches, comme beaucoup de médecin et de chaman, il se mettait en danger inutilement.

- De plus, nous n’avons pas encore réussit à déterminé si les loups que nous appercevons aux allentour du château sont là à dessin ou non. – elle se dirigea vers le fond de la grotte, bien à l’abris du vent humide de l’extérieur, et s’assit lourdement. Quand elle tourna la tête vers Arthur, elle se surpris à l’apercevoir à ses côtés, plantant ses yeux céruléens dans les siens. Elle oubliait souvent que le loup avait un pas si léger qu’il semblait inaudible à coté d’une démarche aussi lourde que la sienne.
- Devrais-je dire aux équipes de chasse de prendre certaines précautions ? – elle lui répondit en hochant sa lourde tête.
- S’il te plait. J’ai peur qu’ils s’en prennent aux plus petits d’entre nous.

Elle laissa le temps à Arthur de prendre en compte sa demande, puis ajouta :

- Que penses-tu d’assigner un grand prédateur à nos membres les plus petits ? Quand bien même il s’agirait d’une troupe d’espion, je pense que leurs sécurités vaut autant que la discrétion.

Zhu Jiao prêtait une grande attention aux dires du loup blanc, mais n’en restait pas moins dubitative. Combien de petits animaux avait-elle vexé dans sa jeunesse, malgré toutes les précautions qu’elle avait prise, à cause de ses dites attentions ? Il fallait cependant rester unis et mettre sa fierté de coté comme ils l’avaient toujours fait. Le bruissement d’aile d’Arthur lui fit relever la tête et elle contempla, d’abord sans le voir, la minuscule cicatrice à peine visible sous le duvet blanc.

- Vous êtes vous déjà retrouvé à débattre avec une Martre ? J'ai failli être déplumé, quelle misère...
- Par le Cristal, oui … Lui seul sait à quel point les martres peuvent se montrer hargneuses quand on leurs rappelle leurs petites tailles.

Et pas que, ses animaux étaient les plus délicats à traité et Zhu Jiao ne comptait plus le nombres d’incident elle avait eut à gérer avec ses petites créatures. Quand elle décidait de mordre, elle ne lâchait que rarement mettant les nerfs de leurs victimes à rudes épreuves. Dans ses moments, la smilodon ne savait pas qui était le plus en danger, les martres risquant de se faire éventrer ou les mordu risquant une infection.

- Honnêtement, je ne me fais aucun souci pour les plus petits d'entre nous. Mais, il continua d’un ton plus grâve si ces loups sont ici dans une optique d'expansion, de colonisation ils s'attaqueront aux plus gros pour nous faire peur, pour nous montrer qu'ils sont plus grands.

Sa remarque fit longuement réfléchie le félin qui, malgré tout, ne démordait pas de son avis.

- Je ne sais pas, mais s’il n’y a rien à craindre pour les martres et les furets, j’ai peur que ce ne soit pas le cas des renards, fennec, ocelot ou autres qui serait des proies faciles. D’autant que… nous ne les avons encore jamais rencontrés.

C’était là le sujet le plus compliquer d’about pour les membres du Parlement : Devait-on se rendre visible aux yeux de ses étranges loups ou non ? Si en premier lieu tous avaient voté un fervent « non » en se disant que ses derniers repartiraient dès qu’il aurait trouver ce qu’ils désiraient, la question était de nouveau à l’ordre du jour depuis que le Tsunami avait englouti le rivage. Cette fois-ci, le Conseil était plus hésitant. On avait de grosses suspicions sur les responsables du cataclysme, sans pour autant affirmer de leur culpabilité – par manque de preuve, les insulaires se refusait à condamné. – mais l’intervention du Grand Cristal n’était pas à exclure non plus. Pour Zhu Jiao, dont la puissance et la magie qui se dégageait du Cristal le mettait à la place d’une divinité, c’était un argument à prendre en compte.

- Peut-être trouver un intermédiaire pour que l’envie leurs passes de venir nous affronter ? Loup, lycaon, caracal ? Hmm … - Elle émis un grognement guttural, restant indécise. – Je ne sais pas, Arthur. Je crains un accident, mais je n’arrive pas à me prononcer sur les précautions à prendre. – elle soupira. – Je crois que nous n’allons pas tarder à devoir ouvrir un conseil. Encore.

Ils avaient lieux de plus en plus souvent ses derniers temps et ils avaient la fâcheuse tendance à duré des heures. Heure pendant lesquels on ne mangeait pas, buvait à peine, était couper du monde alentours et de son agitation pour réussir à ce décidé, parfois sans trouver un arrangement pour tout les partis. C’est pourquoi la question de ses survivants restait dans le vague depuis plus d’un mois. Pour Zhu Jiao, dont la nature même l’invitait à marcher sur plusieurs kilomètres tous les jours pour se sentir bien, les conseils avaient un arrière-goût amer.

- En attendant, n’hésite pas à prendre des initiatives ! Je te fais confiance pour cela et … - elle hésita quelques instants, puis tenta un sourire déformer par ses deux imposantes canines – tien toi éloigner les martres.

Devant l’absence de réaction d’Arthur, Zhu Jiao se rappela que l’humour n’était pas son point fort, qu’il vaudrait mieux pour elle de l’évité et de ne plus recommencer. Elle s’éfforça de garder une attitude neutre pour ne pas avoir l’air d’une novice devant le regard critique du loup blanc qui, dans une vie antérieure s’il n’avait pas les ascendants magiques qu’il prétendait, devait être un membre de sa race. Elle en aurait mis ses dents de sabres à parier.

- Vous savez Zhu Jiao, dit-il de façon si légère que le smilodon ne l’aurait pas remarquer si elle ne le regardait pas. Si c'est un accident que vous craignez alors pourquoi ne pas prendre le Lupinotaurus par les cornes ?

Elle aurait aimé que tout soit aussi simple, mais malheureusement elle n’était pas la seule à décidé et elle ne pouvait pas aller se présenter devant ses individus accompagner d’une armée de peur que ses derniers ne prennent leurs venus comme une menace. Après tout, ils n’étaient pas comme eux.

- - Ils ne sauront jamais qu'il ne faut pas s'en prendre aux nôtres s'ils ne savent pas qui nous sommes...

Zhu Jiao s’humecta les lèvres, soudain nerveuse, et sortie et rentra discrètement les griffes. Les rapports les plus alarmant avait été au maximum garder sous silence, mais il faudrait, comme le disait Arthur, qu’ils finissent par se décider à aller rencontrer ses étranges créatures dotées de pouvoir fantastique. Les hypothèses les concernant différaient d’une espèce à l’autre, pour certains c’était un signe divin, d’autres dut à un talisman magique, certains pensait que c’était génétique, héréditaire de leur contré lointaine, d’autre encore s’en moquait royalement et estimait que ce n’était que des sales cabots.

Bien que soucieuse, le grand félin se tourna vers Arthur en lui adressant un regard à la fois résigner et sérieux. Arthur avait été élu par les membres du clan pour assurer la place de ministre et ainsi aider à gérer les troupes de chasses, mais également à conseiller au besoin les membres du parlement.

- Nous avons peur d’autre chose, Arthur. – lui dit elle en baissant la voix. – Certains ont été témoin de … magie les concernant.

Un soir, on avait remarqué des éclairs venir du plus haut point de l’île des Myosotis, où un bâtiment de ferraille y était perché, malgré l’absence d’orage sombre annonçant la tempête. Bien qu’intriguer, les insulaires qui avaient vu le phénomène depuis le campement ne s’était pas plus inquiété que cela. Il y aurait bien pu s’agir de l’ouverture incongrus d’un portail comme il y en avait beaucoup sur la plage de leur île. Cependant, les membres les plus curieux y était aller pour s’enquérir de ce qu’il s’était passer et avait ramener l’existence de ses loups étrange, bariolé de multiple couleur, couvert d’objets parfois inédite comme cette lanterne que portait une petite louve à la queue nébuleuse, mais aussi beaucoup de témoignage de magie. Le bateau de fer avait visiblement été le lieu d’un combat dantesque où l’électricité, le feu, mais aussi de probables végétaux c’était déchainer. Habituer à la puissance éthérée du Grand Cristal enfermer dans son temple, mais dépourvu de magie d’autre part, l’énergie que dégageait ce lieu donnèrent des frissons aux insulaires de l’époque qui était revenu au pas de courses juste après avoir découvert ce qui semblait être une tombe où poussait une multitude de fleur qui ne venait pas de cette île, ni de cette saison, et qui repoussait dès qu’on les arrachait.

Zhu Jiao raconta ce rapport à Arthur, ajoutant sobrement que d’autre témoignage, bien que mince, semblait vérifier ses faits.

- Ils ne sont pas comme nous. Même si nous somme plus gros, plus fort, plus malin, ils possèdent des pouvoirs immenses.

Visiblement perturber par cette information capitale, Zhu Jiao avoua enfin au loup blanc :

- C’est cela qui m’inquiète le plus et qui me fait le plus hésité. S’ils sont habité de mauvaise intentions et qu’ils découvrent notre existence, ils ne feront qu’une bouché de nous.

Zhu Jiao secouant lentement sa lourde tête en fermant les yeux.

- Pas que je sache. Les espions disent qu’ils semblent tous, plus ou moins, avoir un pouvoir qui leurs est propre, mais depuis le Tsunami ses démonstrations se fond de plus en plus rare.

Ils n’en restaient pas moins réels. Rouvrant les yeux et posant ses prunelles lavande sur le visage concerner du loup blanc, Zhu Jiao se sentie si proche de lui, de ses manières et de son apparente implication, qu’elle fut persuadée qu’elle pouvait se confier à lui plus que de raison. Contrairement au félin, qui pouvait utiliser des mots que l’ont avait prononcer pour les mélanger et donner tout autre chose, le smilodon se disait qu’elle pouvait se confier au loup dont l’ascendance céleste le rendait si semblable à elle et en même temps si différent.

- De plus, je pense que s’ils avaient un grand cristal il doit se trouver trop loin pour les protéger ou la mer à dut l’engloutir, les laissant sans protection.

Ce qui, d’après elle et si c’était le cas, expliquerait l’état lamentable de leur meute et les pertes nombreuses qu’ils essuyaient.

- Je t’avoue que je n’ai pas la moindre idée de comment cela peut être possible ou juste envisageable. J’ai questionné le Grand Cristal de nombreuses heures dans l’espoir d’une réponse. Son aura m’a invité à le rejoindre, à caresser son pouvoir, mais il ne m’a rien dit concernant ses étrangers. Je pense qu’il veut que nous les découvrions par nous même et qu’il est prêt à nous prêter sa force si besoin en est. – Ce qui, en soit, la rassurait beaucoup. – Cependant, je ne me sens pas encore prête à tenté son épreuve.

Pour Zhu Jiao et les membres de son espèce la croyance pour le grand cristal était si forte qu’elle tien la place de divinité. Bien que de nature brute, très terre à terre, les smilodons ont trouver en le Grand Cristal la preuve qu’un dieu existe et qu’il est palpable. Qu’il est bon et généreux, comme cruel et silencieux. Ainsi, malgré ses silences Zhu Jiao conservait une foi très forte pour le cristal dont les volutes magiques la narguaient à chaque fois qu’elle entrait dans le hall du cristal en venant la caresser, la frôler, en s’insinuant dans ses narines, en la faisant frissonner d’envie et de désir alors qu’elle ne pouvait pas poser la moindre moustache sur le cristal de peur de tenté l’épreuve du pouvoir.

- J’attend les derniers rapports des gardiens et des espions, espérant qu’ils m’apportent de nouveaux détails, mais en même temps je brûle d’aller voir ce qu’ils sont par moi-même. Je t’avoue très sincèrement, Arthur, que je suis dans le brouillard sur de nombreux point.

Elle se tâtait à lui demander son avis, mais n’osait pas le lui demander et comptait sur sa loquacité pour rendre ce moment plus privilégier qui ne l’était déjà. Du moins, pour elle.