Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !
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Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
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Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !


 
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Hoho, le jouet rigolo que voilà ! [xSeijii] [TERMINÉ]
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Mar 9 Juin 2015 - 0:15

Rage se rua vers lui. Il retient sa respiration un instant. L'énorme patte du printanier armée d'imposantes griffes s'abattit sur son crâne. Seijii ne broncha pas et laissa soin à son interlocuteur de calmer ses ardeurs sur l'être misérable qu'il était. Le soldat vert respira bruyamment, signe de son agacement. L'automnal s'enfonça un peu plus dans le sol, tremblant. Finalement, son bourreau abandonna et laissa retomber lourdement sa patte sur le sol dans un soupire exaspéré. Seijii eu une lueur d'espoir, Rage ne le détestait pas finalement. Le soldat brun se retient de l'enlacer. Ses bourreaux étaient tous adorables dans le fond, comment éprouver de la haine à leur égard ?

Le silence s'installa. Rage devait sans doute essayer de se calmer. Pourtant, le mâle à la mèche blonde n'entendait pas le bruit de ses pas, donc, il devait sûrement... être assis en face de lui par exemple. Seijii gratta le sol du bout de ses griffes, impatient de savoir ce que l'imposant soldat lui avait réservé. Passer un peu plus de temps en sa compagnie lui procurer davantage de plaisir que lorsqu'il mangeait une de ses proies, enfin une des racines préférer, car ne l'oublions pas, Seijii est végétarien, il ne s'alimentait que de racine qu'il associait bien souvent à quelques herbes comestible. Bien sûr comme son système immunitaire réclamer de la viande et qu'il ne pourrait pas être en bonne santé sans, il se voyait contraint d'en avaler un peu.

Son interlocuteur décida enfin de briser le silence :

- Puisque tu te montreras docile à l'avenir, voilà c'que tu vas faire.

Seijii se redressa lentement et s'avança un peu, près à obéir. Quel genre d'ordre le grand printanier pourrait bien lui donner ? Dans tous les cas, l'automnal était bien déterminé à s'inféoder aux ordres de son nouvel ami. Rage esquissa un sourire malsain. Un sourire qui se valait charmeur aux yeux de l'automnal. Décidément son interlocuteur avait un lot de qualité.

- Frappe-toi. Sur la tête. Avec tes pattes, le sol ou un tronc, j'm'en fous, mais frappe-toi, et ne t'arrête pas tant que j'l'aurai pas ordonné.

Seijii se leva et s'inclina une nouvelle fois. Il n'avait jamais essayé de se frapper lui-même, il préférait de loin que ce soit les autres qui le brutalisent. Ses bourreaux étaient plus de fort que lui et rien que de sentir leurs corps contre le sien, lui procurer une sensation d'une telle intensité qu'il ne serait l'expliquer.

Très vite, le loup brun commença, de ses pattes molles à se donner de petits coups sur la tête, rien de bien méchant. Toutefois, il ne voulait pas échouer au test de Rage. S'il se permettait la moindre erreur, le grand loup vert ne voudra jamais le pardonner et finirait par se lasser de sa présence. Seijii ne souhaitait pas que son ami l'abandonne. Il continua donc à se mutiler de coup en gémissant pour faire plaisir à son Maître sans se plaindre pour autant. Son Excellence n'accepterait surement pas d'entendre des jérémiades de sa divine oreille.

Quelqu'une de ses mèches s'emmêlèrent autour de sa patte pendant qu'il s’efforçait à se frapper. Il cessa un court instant l'exercice pour remettre en place sa frange, qu'il avait mis des heures à coiffer.

Sa tête lui faisait affreusement mal et ses pattes avaient des fourmis et étaient totalement engourdis. Pourtant, l'automnal ne cessa pas, il avait reçu un ordre et il devait obéir. Plus par volonté de ne pas faire fuir son interlocuteur en qui, il éprouvait admiration que par peur que le printanier fasse naître la pourriture dans son corps.

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Rage
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Mer 24 Juin 2015 - 9:52

Mon jouet va bientôt se casser...
featuring Blondie

Son regard de carnassier posé sur le pitoyable automnal en face de lui, Rage était immobile comme une statue, assis raide comme un piquet. Si les faibles tentatives de sa victime pour s'auto-frapper au début lui avaient arraché un grognement mécontent, il était à présent plus satisfait de la tournure des choses. L'autre y mettait plus d'entrain, tant et si bien qu'à présent ça devait commencer à picoter dans sa cervelle de moineau. Et dire qu'il trouvait quand même le moyen de s'arrêter pour se recoiffer... Décidément, le soldat ne savait plus quoi faire pour rattraper cette lavette. Il était d'ailleurs fort probable qu'il n'y ait plus rien à tenter.

Seul le bruit des chocs crâniens venait perturber l'épais silence tombé entre eux. Ça, et les gémissements de Blondie, bien sûr. Blondie ne pourrait exister sans ses couinements perpétuels. Le printanier s'étendit sur le côté, désireux de laisser l'autre s'amocher tout seul encore un moment, histoire qu'il se ravale la façade. Vu la fameuse puissance des coups qu'il se portait, y'en avait pour un bout de temps avant que les dents lui tombent, mais Rage n'était pas pressé.

En son for intérieur, il tâchait de trouver comment il pourrait faire souffrir encore plus son jouet, psychologiquement parlant. Il était tellement niais et cucul la praline qu'il semblait presque intouchable, mais il devait bien avoir une faiblesse... Le grand vert l'avait menacé, frappé, repoussé, pourtant à chaque fois il revenait à la charge, plus enamouré encore !

A chaque fois il revenait à la charge...

Rage se détourna en plissant les yeux, concentré. Un fin sourire de sadique naquit au creux de ses babines. Il l'avait, sa solution. Il devait priver cet abominable pleutre de son auguste présence ! Mais pas le planter là, non, ce serait trop facile... Non, il existait un autre moyen, beaucoup plus cruel.

Dans un mouvement preste, Rage fut de nouveau sur pattes, et il toisa Blondie de ses prunelles d'or. Son sourire ne le quittait pas, assuré qu'il était de son nouveau coup. Il laissa sa victime se frapper encore pendant un instant, puis lui donna un coup de patte ferme sur le haut du crâne, se souciant peu de lui faire mal.

- Suffit. Tu m'as apporté pleine satisfaction.

Il se détourna et fit quelques pas pour s'éloigner du vermisseau, le fustigeant de sa queue au passage. D'après ce qu'il avait pu observer depuis leur rencontre, cette raclure d'automnal semblait apprécier le contact, même si on lui faisait violence. Autant lui procurer de maigres chances d'espérer... Une fois à petite distance, le grand vert fit demi-tour et s'assit de nouveau, dardant un regard acéré sur Blondie.

- J'ai un nouvel ordre à te donner, et j'espère que tu sauras te montrer aussi obéissant qu'à l'instant. Rien ne me ferait plus plaisir, tu sais...

Ça lui semblait tellement gros à avaler, mais il était persuadé que le pathétique automnal tomberait dans le panneau. Sa naïveté crevait les yeux... D'une voix profonde et suave, Rage poursuivit, son sourire de prédateur toujours glissé sur la commissures de ses babines.

- Va-t'en. Sur-le-champ. Éloigne-toi de moi sans te retourner et pars, c'est un ordre.

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Dim 12 Juil 2015 - 23:36

Le sourire dans la commissure des lèvres du printanier l'encouragea à s'auto mutiler davantage. Cette pratique n'était pas si désagréable, une fois que tous ses anciens a priori s'étaient évaporés finalement. Son tendre bourreau devait avoir eu une satisfaction complète par les actions de son soumis. Seijii était lui-même complètement réjoui de voir briller une sorte d'étincelle valser dans les iris brûlantes du grand loup vert. Preuve qu'il lui apportait une plénitude des plus totales.

Quand il reçu un grand coup de patte sur le haut de son crâne, beaucoup plus carabiné, ferme et assuré, que ceux qu'ils s'étaient lui-même donné précédemment, la nourrice ressenti une seconde bouffé d'enthousiasme. Rage avait finalement accepté de poser ses augustes pattes sur sa tête. L'automnal ne pouvait cesser de l'admirer. Avec un colossal mâle tel que lui à ses côtés, Seijii se sentirait rassuré et protéger. En échange, il s'assurait que le moindres de ses besoins soit comblés. Cette perceptive l'enchanté déjà, bien avant qu'elle n'est commencer. Les paroles du printaniers alimenta la flamme du désire qu'entretenait l'automnal.

- Suffit. Tu m'as apporté pleine satisfaction.

A ces mots, Seijii cessa immédiatement l'exercice, se coucha directement aux pattes de Rage en les effleurant avec sa truffe dans un ultime geste de soumission. Ce dernier se détourna et fit quelques pas pour s'éloigner de l'automnal, le fustigeant de sa queue au passage. La nourrice ne broncha pas. Une voix intérieure lui disait que son nouvel ami était vraiment ravi de la qualité de ses services, mais, qu'il ne désirait pas le lui montrer pour garder sa crédibilité de puissance monarque. Le loup à la mèche blonde comprenait sa réaction.

- J'ai un nouvel ordre à te donner, et j'espère que tu sauras te montrer aussi obéissant qu'à l'instant. Rien ne me ferait plus plaisir, tu sais...

Seijii afficha un sourire. Rage le trouvait docile. Ce compliment lui allait trop au cœur. Le regard dur que laissait apparaître son bourreau l'attendrit. Il est tellement mignon. Dans cette position, il ne pouvait rien le lui refuser, surtout si ça lui fait plaisir.

Le suspense était insoutenable. La nourrice ne voulait pas échouer. Le silence lourd et pesant le stressa davantage. Il ne devait pas décevoir Rage. Jamais. Quand les babines du printanier s'élargirent, Seijii remua la queue, ravi. Il déchanta vite lorsque son ami hurla :

- Va-t'en. Sur-le-champ. Éloigne-toi de moi sans te retourner et pars, c'est un ordre.

L'automnal eut un moment de non réaction. Ses oreilles se plaquèrent instantanément contre son crâne et son sourire s'effaça. Il s'attendait à tout sauf à ça. Rage lui demandait de... partir ? Il ne voulait pas de sa compagnie ? Qu'avait-il fait de mal ? Il n'avait pas obéi comme il le fallait ? Pourtant, le soldat vert avait sous-entendu qu'il était docile comme il aimait... Seijii devait essayer d'apaiser son humeur maussade. Parce qu'après tout, peut-être que Rage s'était un peu emporté. Que tout ce qu'il avait dit c'était pour tester sa fidélité et que, par conséquent, le printanier ne voulait pas qu'il disparaisse de sa vue...pour toujours. Le teint devenu limpide, la nourrice s'avança, le ventre au sol, s'efforçant de garder une voix claire pour ne pas l'agacer davantage.

- Vo...votre Excellance. commença t-il d'un ton diplomate. Je suis désolé mais...je ne peux me passer de votre majestueuse présence... Par pitié, ne m'abandonner pas votre Grandeur...

Sa dernière phrase fut achevé dans un petit étouffement plaintif, les yeux remplis de larmes.
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Mer 22 Juil 2015 - 11:40

Hors de ma vue, microbe
featuring Blondie

Jouissif, c'était purement jouissif. Ce ridicule microbe qui se traînait à ses pattes quelques instants plus tôt, ravi de la satisfaction de son Maître, venait de perdre son sourire. En fait, c'était tout comme s'il avait perdu le sens de sa vie, de sa pitoyable existence... C'est vrai que le monde sans Rage n'avait plus aucune valeur. Mais pour c'qui était de l'état de l'avorton, qui tournait pâle comme du lait caillé, il s'en moquait éperdument. Non, en fait, il en était plutôt ravi.

- Vo...votre Excellence. Je suis désolé mais...je ne peux me passer de votre majestueuse présence... Par pitié, ne m'abandonnez pas votre Grandeur...

Hm, ces dénominations ne manquaient pas de charme, il fallait bien en convenir... Mais il était hors de question que ce foutu automnal reste dans son champ de vision plus longtemps. Il en avait soupé de sa niaiserie, et son comportement de soumis docile l’écœurait. Il n'y avait qu'à voir comme il était misérable et pitoyable, à se traîner au sol pour réclamer l'attention du vert... Ce comportement ulcérait le soldat. Lui avait toujours fait en sorte d'être indépendant, de se battre pour ne dépendre de personne, d'être libre ! Voir le blondinet enchaîné à lui l'agaçait au plus haut point, cette raclure n'avait donc aucun honneur, aucune dignité ??

- Impossible. L'ordre a été donné, et telle est ma volonté.

Sa voix était ferme, rocailleuse, profonde. Il avait un rôle à jouer, et il le jouerait de manière admirable, déjà pour se débarrasser de cet encombrant et stupide avorton, ensuite pour tâcher de le faire souffrir le plus possible avant d'être tranquille. Le vert détourna le regard, fermant les yeux, et affecta une mine contrite.

- Ton attitude me déçoit... Je pensais que je pouvais compter sur toi.

Portant une grosse patte griffue à sa poitrine, Rage laissa s'échapper un soupir, qu'il qualifia intérieurement de chef-d’œuvre théâtral. Y'a pas à dire, quand la situation l'exigeait, il avait vraiment l'art de se mettre en scène ! Se relevant soudainement, il fixa un regard doré impérieux sur la misérable chose à ses pattes.

- L'ordre t'a été donné par ton Maître de partir. Prouve donc ton obéissance et ta disciple, montre-lui qu'il peut t'accorder sa confiance, et va-t'en. Tu sortiras grandi de cette épreuve.

Si avec ça il ne débarrassait pas le plancher, il n'aurait qu'à le planter là, après avoir déverser sur lui les affres de son ire. C'était bien joli de s'amuser à peu, mais pour le coup, cet idiot d'automnal commençait à sérieusement lui casser les pattes.

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Mer 12 Aoû 2015 - 3:40

Campé aux pattes de Rage, Seijii même en ayant conjuré avec respect et soumission, remarqua que Rage n'était pas satisfait pour autant. L’exigence de son ami lui fit sourire. L'automnal aimait les mâles qui savaient s'affirmer. Ils avaient une telle confiance en eux que son admiration à leur égard ne ferait qu’accroître. Il sursauta lorsque son interlocuteur tonna :

- Impossible. L'ordre a été donné, et telle est ma volonté.

Ses paroles firent frisonner Seijii qui sentait son sang parcourir son corps. Le soldat se sentait bien en la compagnie de Rage, rien ne pouvait effrayer et même si ce dernier avait quelques excès de colère, il pouvait être sympa avec lui. Le loup vert détourna le regard, fermant les yeux, et afficha une mine contrite.

- Ton attitude me déçoit... Je pensais que je pouvais compter sur toi.

Seijii baissa les yeux et ses oreilles en même temps. L'auguste canidé qui l'honnerait de sa présence avait raison. Il n'avait pas réussi à le satisfaire... Il lui avait donné de sa confiance de son temps et encore une fois, l'automnal n'avait pensé qu'à son bien être personnel. Rage avait besoin d'un moment de paix et de solitude, même s'il avait très bien pu rester la journée entière sous ses pattes à compter les brins d'herbes, il n'aurait pas lâché un traître mot et il aurait laissé son camarade se reposait. Le loup à la mèche doré ouvrit la gueule pour prendre la parole, mais, lorsque le loup vert porta sa patte à sa poitrine, pour soupirer avec un chagrin si intense que Seijii ferma instantanément sa gueule. Il crut que son cœur allait se décomposer tant il ressentait la désillusion de son interlocuteur :

- L'ordre t'a été donné par ton Maître de partir. Prouve donc ton obéissance et ta disciple, montre-lui qu'il peut t'accorder sa confiance, et va-t'en. Tu sortiras grandi de cette épreuve.

L'intéressé hocha vivement la tête. Son printanier avait raison ! Il lui avait donné une directive et Seijii se devait de lui obéir. Au fond de lui, il savait qu'il reverrait ce merveilleux loup. L'automnal n'aurait qu'à lui demander. Rage accepterait surement, si lui le demandait avec une extrême docilité. Se traînant une énième fois dans la poussière, le soldat à la robe brune, exécuta les fruits de ses pensées et le sollicita :

- A vos ordres votre Altesse. Je suis terriblement désolé, de vous avoir désobéit votre Majesté... Ca...ça ne se reproduira plus je vous l'assure Majesté. Mais...je....j'ai une requête votre Grandeur... Pourrons...pourrons-nous revoir votre noble Excellence ?

Seijii l'inclina de nouveau dès la fin de sa petite réclamation tout à fait vénielle. L'automnal ne manqua pas de prier intérieurement, les yeux clos, espérant que son Chef réponde par la positive.
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Opium
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Lun 14 Sep 2015 - 12:32

Petit Up !
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Mar 15 Sep 2015 - 16:09

I'll never ever meet you again
featuring Blondie
Rage commençait sérieusement à penser que cette comédie avec assez duré, il en avait ras l'bol d'entendre le microbe jacasser des sornettes jusqu'à ses oreilles. Jacasser... geindre, plutôt, et il n'y avait rien de pire que ce ton plaintif et larmoyant à entendre. Ça lui en hérissait presque le poil. Non pas qu'ce soit d'la pitié ou quoi que ce soit, pas de méprise ! Il avait juste du mal à croire qu'un énergumène puisse aussi tomber aussi bas dans son estime et dans la médiocrité. Il mériterait d'être évincé d'la surface d'la planète, mais le printanier était trop las pour lui accorder cette fleur. Tout c'qu'il voulait, c'était en être débarrassé, pour le moment.

- A vos ordres votre Altesse. Je suis terriblement désolé, de vous avoir désobéi votre Majesté... Ça...ça ne se reproduira plus je vous l'assure Majesté. Mais...je....j'ai une requête votre Grandeur... Pourrons...pourrons-nous revoir votre noble Excellence ?

Dans tes rêves, vermisseau. D'un air purement condescendant, le grand vert octroya à peine un regard à son esclave, avant de secouer la patte d'agacement. Il jouerait quand même le jeu jusqu'au bout, c'était important que le mouflet croie dur comme fer à de possibles retrouvailles... Mais Rage ferait tout pour que ça n'arrive pas. Et si jamais la chance lui faisait défaut, il se contenterait d'ignorer le blond, avec ça y s'rait achevé. Ou bien il le zigouillerait directement.

- L'avenir nous le dira. Je ne manquerai pas de passer par ici de temps à autres...

Balivernes, il comptait bien ne plus y foutre les pattes, oui ! Il en avait soupé de la niaiserie, et à un tel niveau que c'lui du blondinet, c'était à la limite de l’écœurement. Pire, il pourrait être contaminé par les tares qu'accumulait ce misérable être inférieur...

- Sur ce... je te donne mon salut.

Sans un regard de plus, drapé de sa superbe, le printanier se releva, fièrement dressé. Dans une démarche guindée et roide, il s'élança, tâchant à présent de mettre de la distance - le plus possible et rapidement - entre lui et cette vilaine tapette d'automnal. Dans sa tête résonnait une petite comptine, et il se mit à psalmodier intérieurement quelques "adieux", accompagnés de "on s'reverra en Enfer".

- Ce n'est qu'un au revoir !

Un sourire malsain trônait sur les babines du soldat qui poursuivait son chemin, tournant le dos à l'automnal. Il lui tardait de réintégrer ses pénates et faire une bonne et longue sieste. Il en avait soupé de mièvrerie et de masochisme... Les mâchoires serrées, il susurra une fois hors de portée de voix, les yeux plissés :

- Adieu, vermine.

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