Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !
Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !


Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !


 
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L'escapade du coeur [feat. Maman Glycenne ♥]
Aranwë
Gamma
Aranwë
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PUF * : Aka/Kasan, Kasaight
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Date d'inscription : 05/07/2017
Âge : 20
Ta localisation réelle : Quelque part o/

Identité du personnage
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Ven 21 Juil 2017 - 0:37

«Hush now, mo storeen. Close your eyes and sleep; Waltzing the waves, diving the deep, stars are shining bright. The wind is on the rise, whispering words of long lost lullabies.»
Mom, take me to the sky

L’ambre qui tapissait l’abysse de ses prunelles vagabonda longuement sur le paysage qui s’offrait à elle, tandis que l’enfant savourait la caresse du vent sur sa toison lavande. Il lui sembla que la légère étreinte d’une fierté nouvelle ébranlait son corps, tandis que ses muscles élancés roulaient délicatement sous son pelage. Cheminant au côté de la silhouette charbon, la petite tentait de conserver une allure régulière, de manière à ne se laisser distancer par le corbeau qui guidait ses pas.
C’était, alors que l’aube légère des terres hivernales avait, une énième fois, ébranlé les paupières délicates de l’enfant, que la douce ombre qui berçait ses interminables soirées d’adoration face à la Lune l’avait accueillie pour cette journée à venir. Si la proposition de celle qu’Aranwë chérissait davantage encore que son plus intime amour céleste n’avait pas manqué de la surprendre, l’enfant des glaces n’avait nié son enthousiasme à l’idée de suivre sa mère à la découverte de nouvelles terres digne de leur saison. C’est le coeur léger, trottinant au côté de sa Lune d’Ébène - plus encore que l’astre qu’elle chérissait, l’enfant adorait sa mère et l’avait ainsi dotée du surnom de sa secrète passion - que la loupiote s’était élancée vers ce monde inconnu qu’elle s’émerveillait à découvrir.
Les deux ombres, grandissantes dans la lumière de l’aurore, avaient emprunté maints sentiers, semblant fuir leur domaine en fugitives secrètes, s’évadant de leur Royaume en souveraines d’une liberté qu’elles avaient jadis perdu. Leurs empreintes avaient dessiné dans la poudreuse légère un sillage délicat, semblant serti d’étoiles par les flocons cristallisés. Dansant avec la brise estivale, elles avaient vagabondé, mère et fille, jusqu’au lieu de leurs conquêtes nouvelles. Là où leurs trouvailles veilleraient à laisser prospérer ce Clan qu’elles avaient toutes deux choisi. Là où l’étendue de leurs découvertes assureraient un avenir glorieux à la Tribu qui les avait vu naître. Gravissant les flancs rocailleux de monts étrangers, la petite s’était maintes fois découragée face à l’ampleur de leur voyage. Mais celle qui l’avait engendré n’avait daigné l’abandonner là où ses efforts étaient vains, et l’avait relevée sans l’ombre d’une hésitation. Ainsi donc étaient parvenues les deux filles des glaces au domaine prochain de leur Royaume.
Quittant rapidement l’étreinte des roches montagnardes, Aranwë s’était élancée vers la surface étincelante qui s’offrait à son regard. Si ses prunelles n’avaient su croiser l’éclat d’une telle beauté jusque lors, ce paysage lui semblait en revanche familier. Semblable aux lieux des histoires comptées par son père, les reflets du lac lui paraissaient s’agiter sous la mémoire des mots du loup bleu. Dansant sur les eaux éclatantes, les voyages d’Akasan se dévoilaient à nouveau à sa fragile personne. Lançant ses membres constellés d’étoiles indigos vers la berge dévorée par les vagues légères, la loupiote s’élança vers le lac, veillant à peine à ce que Glycenne ne la suive.
Ses minuscules griffes rencontrèrent le souffle glacial des eaux tandis que l’enfant s’émerveillait devant la nature d’un tel domaine. Jamais rien ne lui avait semblé égaler une telle beauté. Hormis un endroit, un lieu qu’avait merveilleusement sut retracer les mots de son père. Sans l’avoir jamais vu, l’esprit puéril, et pourtant immensément mature de l’enfant, s’était façonné un monde connu d’elle seule.
Il l’avait nommé le Fjord. Ses paroles s’étaient fait nettes, véritables, et non pas teintées sous des fantasmes destinés à émerveiller stupidement sa progéniture. Décrivant parfaitement le lieu qui l’avait accueilli durant ses années de solitude, d’exil, il semblait alors à l’enfant que la nature retraçait l’histoire de cette vie passée sous son regard, laissant ressurgir de son imagination contenue ses songes les plus merveilleux. Elle vivait ses mots, contemplant la secrète vérité qu’il avait voilée par des contes enfantins.
Si son âme lui affirmait, malgré son admiration, que nulle beauté ne saurait jamais se hisser au niveau qu’elle avait établi de son Fjord imaginaire, son coeur lui semblait s’animer d’une nouvelle vigueur face à ce paysage détrônant les glaces des Pics. Etouffant le soupir de contemplation qui germait sur ses lèvres, l’enfant se tourna lentement vers l’ombre qui la rejoignait passivement. Lui signifiant sa joie nouvelle d’un immense sourire, l’enfant recula délicatement, frôlant la toison d’ébène de celle qui la fascinerait plus que tout autre, et ce, pour l’éternité à venir.
Enfouissant son fin museau immaculé dans la chaude fourrure de sa mère, l’enfant contempla ce nouvel horizon qui s’opposait à son regard. Que leur réservait-il ?
Ses prunelles se portèrent alors sur un élément propre à son environnement. D’abord intriguée, l’enfant se redressa finalement, se détachant de cette étreinte silencieuse qu’elle avait offerte au corbeau. Longeant la berge en trottinant, patientant avant que Glycenne se mêle à nouveau à ses pas, Aranwë rejoignit finalement, en foulées grandissantes, l’ouverture qui se dessinait dans la roche, auprès des murmures imperceptibles des eaux scintillantes. Contemplant la gueule béante de l’obscure caverne, la loupiote se tourna finalement vers l’ombre qui s’approchait à son tour.
-Maman !
Se retournant d’un bond, l’enfant fit face à sa mère.
-Je crois avoir trouvé quelque chose qui pourrait se révéler intéressant !
Affichant un sourire enthousiaste, la petite rejoignit en un infime saut la louve charbon, faisant face à l’ouverture ténébreuse de la grotte en se blottissant contre l’hivernale d’ébène.

Fiche par Sánsa ; sur Never-Utopia
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Glycenne
Nobody
Glycenne
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Jeu 27 Juil 2017 - 13:41

It's going to be a very good day
Elle avait longuement réfléchit à la question, tourné et retourné le problème dans sa tête. De nouvelles terres s’offraient à eux, de nouveaux lieux à conquérir, de nouveaux espaces à explorer. En tant qu’Alpha, il fallait bien qu’elle participe, bien que ce rôle soit nouveau pour elle et qu’elle y trouva encore nombre difficulté. La noireaude rechignait cependant à partir à l’aventure en solitaire, il lui fallait quelqu’un pour l’accompagner, voir avec elle leurs - possibles - nouvelles demeures.
C’était pour elle un problème ardu qu’elle avait mis un certain temps à résoudre. Bien évidemment, elle pouvait demander à Akasan de l’accompagner, le grand mâle bleu n’aurait sûrement pas refuser de vagabonder avec elle, mais c’est sur ses enfants, petites boules de poils bien instable, que le regard de Glycenne avait préféré se tourner. Eirlys fut exclue d’emblée, considérée comme bien trop frêle et turbulente pour une telle sortie, et une énième chamaillerie entre les deux mâles de la portée ne tarda pas de les mettre hors jeu à leur tour. C’est donc tout naturellement que le choix de la louve charbonnée s’était porté sur Aranwë. À bien y réfléchir, elle était d’ailleurs la plus apte à l’accompagner. Calme, réfléchie mais toutefois curieuse, elle ne manquerait pas d’apprécier la sortie, évitant malgré tout à sa mère les frayeurs que d’autres auraient pu lui faire.
Gardant ses intentions cachées, ce n’est que l’aube du jour même que Glycenne vint réveiller la loupiote lavande, lui annonçant le programme de la journée avec un grand sourire chaleureux. Bien qu’encore emmitouflée dans les vapeurs chaudes du sommeil, l’enfant n’avait pas mis longtemps à réagir et à manifester son enthousiasme quant à la proposition de sa mère. Le sourire de cette dernière s’était quelque peu élargit et mère et fille étaient toutes deux parties, trottant d’un pas léger en direction de terres dont elles ne connaissaient rien et avaient tout à découvrir.

Le trajet s’était révélé long mais, malgré les nombreux arrêts et découragement de la petite, les deux louve en étaient venues à bout. Leur long périple se trouva récompensé par un magnifique lac vers lequel la petite se précipita, allant tremper ses belles pattes constellées d’étoiles dans le liquide gelé. Glycenne se contenta de l’observer de loin, la couvant du regard de là où elle se trouvait. C’était dans un endroit similaire qu’elle était venue au monde, bouleversant l’univers de la noireaude à jamais.
Un léger sourire se peignit sur ses babines alors que sa fille restait béate devant l’étendue ondulante. Il allait cependant falloir penser à aller observer un peu plus loin que ce lac, bien qu’elle aurait pu rester ainsi à contempler sa fille des heures durant. La noireaude se leva donc, rejoignant en silence la boule de poils violacée. Cette dernière se retourna doucement et le sourire qui illuminait alors ses babines valait toutes les terres du monde, tant il rayonnait de joie. Glycenne arrêta sa progression tandis que la petite venait fourrer son museau dans son épaisse fourrure. Baissant le cou pour lécher tendrement sa tête, le corbeau se surprit à espérer que cette journée s’éternise plus que de raison.
Aranwë finit par lui échapper, bondissant avec curiosité vers quelque chose que sa mère cherchait encore. L’appel de la loupiote amena cette dernière à la rejoindre d’un pas mesuré, s’interrogeant sur ce qui pouvait bien intriguer sa fille. Elle n’était pas encore à sa hauteur que la lavande sautillait dans sa direction pour se blottir contre elle.
-Je crois avoir trouvé quelque chose qui pourrait se révéler intéressant !

Glycenne redressa la tête, cherchant du regard le lieu qui attirait son attention. Elle la trouva alors, une cavité dans la roche, semblant assez grand pour plusieurs loups. Ainsi, c’était cette grotte que sa fille avait repéré ? La noireaude se pencha sur elle, la réchauffant de son souffle alors qu’elle lui répondait.
- Eh bien dans ce cas, nous ferions mieux d’aller voir ça !

Reprenant sa marche, coulant des regard en direction de la petite qui tricotait des pattes pour la suivre, la jeune Alpha se dirigea vers la grotte, s’arrêtant à son entrée pour humer l’air. Bien qu’aucune odeur étrange ne lui parvint, elle décida de rester sur ses gardes, avançant à pas feutrés dans l’obscurité.
Il lui sembla tout d’abord que quelqu’un se trouva déjà là, murmurant dans son coin, bien que ce ne fut sûrement que le vent s’engouffrant dans la cavité. Glissant un regard en direction d’Aranwë, la noireaude eu soudain une idée. Mère et fille continuèrent un moment d’avancer ensemble avant que Glycenne ne disparaisse, profitant de son pelage sombre pour se fondre dans l’ombre.
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Outa-Ranos
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Mer 27 Fév 2019 - 13:44

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