Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !

A l'abris des palmiers

Feat Kileen

C'était une journée ensoleillée. Une des première journée qui promettait la chaleur aux loups de Four Seasons, et Valkyon aimait ça. Le grand mâle étira paresseusement les ailes avant de se pencher pour regarder les estivaux s'agiter en dessous de lui. Son petit bout de rocher dans la grotte de l'été lui était bien pratique. En plus de lui fournir un minimum d'intimité que les autres n'avaient pas forcément, c'était un endroit stratégique lorsqu'on voulait pouvoir observer les autres sans se faire embêter.
Le dragon resta là un moment, à observer méticuleusement toutes les allées et venues de ses comparses, avant de se lever lentement et de se laisser porter jusqu’au sol par ses grandes ailes brunes. Cette apparence peu ordinaire ne lui permettant pas réellement de se mêler aux autres sans se faire repérer, il replia ses chères ailes sur ses flancs et modifia son apparence, optant pour une couleur plus foncée et passe partout et camouflant un minimum sa queue et ses cornes. Il voulait sortir d’ici sans se faire emmerder, et surtout pas par ces louveteaux trop curieux qui passaient leur temps à lui poser des questions sur ses ailes. A croire que ça les amusait.
Il marcha un moment, ses pattes tantôt pataugeant dans l’eau de la cascade de Nienor, tantôt foulant l’herbe grasse du territoire de l’été. Le brun savait précisément où il voulait aller, où il serait tranquille pour la journée. Jamais il ne vola cependant, préférant profiter de la sérénité que lui offrait le trajet et le silence qui l’accompagnait. Malgré le fait qu’il se trouva seul, jamais il ne lâchait son air impérieux et ne baissait la tête. Il continuait de regarder de haut toutes les choses qui l’entouraient, leur offrant tout de même un regard océan intéressé. Valkyon admirait ces vieux arbres qui se dressaient tout autour de lui, qui lui procurait l’ombre si bienvenue par cette journée ensoleillée. Il respectait la beauté des lieux, cette beauté qui parvenait à ses yeux bleus comme parfaite, inaltérable.
Décidé à passer une journée tranquille, loin de toute autre activité lupine, notre loup erra longtemps entre les hauts palmiers, cherchant l’endroit approprié pour passer sa journée. Le vent faisait agréablement bruisser les longues feuilles vertes des arbres et Valkyon se laissa bercer par cette douce mélodie, que rien aujourd’hui ne semblait pouvoir perturber. Il s’arrêta un instant, fermant les yeux pour mieux écouter. Il lui sembla alors que l’un des bruissement avait déteint avec le reste de la chanson. Sur ses gardes, le grand mâle dressa les oreilles et regarda tout autour de lui, à la recherche d’une cause animal à cette dissonance. Il abandonna cependant rapidement et reprit son chemin comme si de rien n’était.
Il passa un temps fou à déhambuler entre les arbres, à observer leurs écorces solides, leur hauteur imposante et majestueuse, et rien ne vint le troubler dans sa solitude. C’était une belle journée pour le dragon. Une journée où personne ne le dérangeait, où il pouvait se retrouver seul avec lui-même et personne d’autre. Aucun problème ne venait agiter sa conscience et où il lui suffisait de fermer les yeux pour que le calme et la sérénité l’envahissent.
Valkyon finit par s’allonger contre un arbre qui semblait plus jeune que les autres, de par sa petite taille et sa circonférence moindre. Il resta allongé là, regarda encore un moment le décors de palmier, sa longue queue blanche remuant tranquillement de temps à autres. Il finit par allonger le cou sur ses pattes et fermer les yeux, laissant la chaleur l’endormir doucement. Il ne s’attendait certainement pas à la rencontre qu’il allait faire par la suite, ni à la fin de journée qu’il allait passer. Pour le moment, seuls le calme ambiant et le sommeil procuré par le soleil comptaient pour lui.

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A l'abris des palmiers

Feat Kileen

La douce chaleur du Soleil avait eu raison du grand loup, qui dormait à présent paisiblement au pied d’un imposant palmier. Ses grandes ailes cachant le mouvement régulier de ses flancs, on l’aurait cru endormi à jamais, parti pour un autre monde à l’opposé de celui-ci, où tout n’était que paix et tranquillité. [EN COURS]

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