Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !

C’était rigolo de jouer avec Thorin, même s’il arrêtait pas de lui mettre la tête dans la neige sans vraiment le faire exprès, mais Seira était si petite qu’elle avait vite la poudreuse qui lui recouvrait le front. C’était drôle, cette sensation de coton geler contre ses poils humides, mais à termine ça allait lui geler la truffe. Alors, la petite rigola, agita ses petites pattes dodues en tous sens pour essayer de se libérer de l’étreinte du louveteau beige, quand ce dernier lui demanda :

- Ils sont supers beaux tes yeux ! Pourquoi tu les caches ?

Thorin recula et la regarda avec une drôle de tête. Ce qu’il avait l’air ridicule avec sa tête penchée de travers. La petite alpha se redressa à son tour et lui répondit le plus naturellement du monde, sans prendre en compte cette gêne l’attente qui électrisait le cœur de l’adulte qui sommeillait en elle. Seira savait, entendait et analysait ce qu’elle voyait, mais son corps d’enfant avait pris le pas sur son instinct qui s’éveillait, avec une spontanéité infantile, à une franchise pure et dénuer de jugement.

- Bah, parce qu’il brille trop. Si tout le monde les voie, ils vont passer tous leurs temps à me regarder.

Et leurs regards la terrifiaient bien plus qu’elle ne voulait l’avouer. Le jugement des autres, bien qu’admiratif, finirait par devenir haineux et envieux, la louve serait alors la responsable de tous les maux sans pouvoir se défendre par des explications raisonner. Seira ne voulais pas qu’on la déteste, elle voulait qu’on la remarque et qu’on l’aime, mais pas d’une manière aussi flamboyante que pouvait l’être Seva, sa sœur, dont le panache attirait un profond sentiment de respect. Jadis, Seira avait été d’une grande timidité, jusqu’à ce que son père la pousse à suivre sa propre voie et en face un soldat rigoureux qui n’avait que faire d’un tel bagage. D’un coup de patte, la loupiote passa ses griffes dans sa mèche geler pour couvrir son front.

- Faut pas que tu poses de question bête. Regarde, dit-elle en fixant la fênetre entrouvert d’où s’échappa une fine vapeur odorante, je paris qu’on trouvera de bon petit plat à manger là-dedans.

Bondissant sur ses pattes, la gamine fit volte-face vers la réserve de bois à droite de la fenêtre de la cuisine. Peut-être trouverait-elle un moyen d’entré dans le chalet en toute discrétion ?

- Hey, dit, t’as une idée ? Je suis trop petite pour monter.

Alors que Seira cherchais une autre entré pour pouvoir aller découvrir la cuisine de Noël, Thorin se montra plus ingénieux construisant, en une fraction de seconde, un petit escalier que la louveteau escaladerait sans trop de difficulté pour atteindre la fenêtre. Une fois que Seira eut compris son idée, elle bondit à sa suite pour mettre la patte à l’ouvrage et en un rien de temps le mini-escalier fut construit. Elle testa du bout des coussinets sur l’ouvrage était stable avant de se lancer en y mettant le poids de tout son petit corps. L’ouvrage tint, à la plus grande joie de la louvette dont la mine dubitative se mua en un petit rictus satisfait.

- Tes idées sont géniales !

Grâce à la débrouillardise du beige, Seira n’eut aucun mal à escalader le tas de bois qui s’arrêta sous le rebord d’une vitre aux contours geler par le froid. Bien que la petite ne put l’atteindre facilement, elle prit son élan et bondit toute griffes dehors pour essayer de s’accrocher aux cadrant en bois. C’était tout juste si elle arriva à y poser ses coudes, ses pattes arrête battant le vide, mais elle réussit à force de contorsionnèrent, de soupirs et d’efforts, a hissé son petit corps d’enfant sur cette saillit boisée d’où elle voyait un grand jardin enneigé s’étendre à ses pieds. Elle ne put s’empêcher de sourire face à cette douce vision de quiétude, tourna un regard pétillant vers l’intérieur de la bâtisse où elle ne vit personne, mais entendit une forte agitation, puis se pencha vers Thorin qu’elle pensait rester sur le tas de bois.

- Tien. – Lui dit-elle en lui tendant la patte – Je vais t’aider à monter.

Et si l’effort fut dur, Seira était rassurer de se dire qu’ils avaient déjà fait la moitié du chemin menant à l’intérieur du chalet.

Suivant Thorin dans un monde dont elle ignorait tout bonnement l’existance, les grands yeux céruléens de l’alpha s’écarquillèrent devant chaque nouvel objet qui se trouvait devant elle. Laissant le soin à Thorin de prévoir le chemin du retour, son esprit d’enfant admirait le géantisme des lieux, tandis que sa raison d’adulte humait l’air, analysant, aussi rapidement que ses yeux enregistraient et estimait les endroits dangereux.

Atterrissant finalement sur un sol moelleux, voir farineux, la loupiote se laissa glisser aux côtés du guérisseur dont la queue battait l’air à l’idée d’en découvrir plus. Cependant, même si l’enfance lui faisait ouvrir son cœur, Seira ne sentait pas prête à partager cette engouement ouvertement bien que sa petite queue, garder baissé, battait fébrilement entre ses pattes.

- Suis-moi ! On va trouver ce qui sent aussi bon.
- Oui !

Courant à sa suite, comme son ombre, la petite fille avait sur les lèvres un large sourire que l’adulte n’arrivait plus à cacher. Elle était heureuse de parcourir la maison, mais plus encore de glisser sur le parquet avec son ami dont la présence étonnamment rassurante la faisait se sentir plus légère. Combien de temps cela faisait-il qu’elle n’avait pas ressentie ce sentiment de béatitude qu’accompagne la confiance et le bonheur mêler en un charmant berlingot de plaisir pur. La stature pelucheuse de Thorin s’étendait devant elle, inchangé malgré le changement d’âge, comme un pilier solide auxquels se raccrochait son esprit flageolant depuis de nombreux mois durant.

- C’est vraiment bizarre ici. Y’a pleins de choses que j’ai jamais vu !
- Moi non plus. Hey, si on allait voir là-bas ?

Avec Thorin à ses côtés, la peur n’avait plus sa place dans le cœur et les pattes de la louve qui avançait d’un pas assurer vers la porte entrebâiller d’où filait le doux arôme de la victoire. Seira risqua un discret coup d’œil à l’intérieur de la pièce où elle distingua sans mal un grand âtre dans lequel brulait un feu ardant dont les reflets mordorés s’étiraient sur un tapis rouge aux bordures violet et jaune. De chaque côté d’une table basse, deux épais fauteuils rembourrer desquels dépassait un damier en crochet posé sur le dossier, alors que dans les ombres qui longeaient les murs ont distinguait à peine les imposants meubles de chênes qui habitait la pièce.

La loupiotte dut plisser les yeux pour distinguer un fin nuage de fumée qui s’échappait de la tarte tatin posé sur la table. Cette dernière lui mit l’eau à la bouche.

- Je crois que c’est là. Regarde. – chuchota-t-elle pour ne pas se faire remarquer.

Les deux louveteaux arpentaient la pièce en jetant des regards curieux dans toutes les directions. Alors que Thorin lorgnait sur la table basse et la tarte fumante qui y refroidissait, Seira se détourna quelque instant de son partenaire ainsi que de leurs objectifs pour regarder les ténèbres de la pièce où elle avait cru y distinguer une ombre mouvante. La petite leva la truffe et huma l’air, sans pour autant sentir autre chose qu’une douce odeur de bois bruler et le sucre. Songeant que cela devait être le fruit de son imagination, elle osa les épaules et se détourna vers la tête vers son comparse. Thorin avait raison, s’il y avait âme qui vive ils l’entendraient arriver.

Le louveteau beige pris son élan et, d’une traite, reussit à s’accrocher à la longue table base. Cependant, fort était de constater que la chose serait moins aisée pour Seira. Le rebord de la fenêtre était déjà assez difficile à atteindre, mais il lui serait impossible d’atteindre le haut de la table. Aussi près du sol était-elle pour ses propriétaires, Seira devrait escalader une montagne si elle voulait en attendre le sommet. Thorin n’était, cependant, pas de cet avis.

- Saute aussi haut que tu peux, je t’aiderai à monter.

Seira en remua la queue tant elle était heureuse. La gamine n’arrivait pas à contenir cette joie et, après avoir hésité trois fois en stoppant net son mouvement, la petite se lança de toute ses forces vers son ami. Heureusement que Thorin l’attrapa en catastrophe par la peau du cou sans quoi elle était bonne pour tomber la tête la première sur le sol. Pourtant, à cet instant, l’adulte qui sommeillait en elle se crispa. C’était perturbant, autant que frustrant, qu’on la tienne ainsi. Même si ce n’était pas dans l’intention de Thorin de lui faire du mal, on pouvait faire d’elle tellement de chose rien qu’on la tenant par la peau du coup. Lui apprendre le respect en la clouant au sol, l’immobiliser, l’envoyer mordre la poussière. Elle se fit violence pour ne pas lui donner un coup de dent.

Arriver à destination, elle reprit son souffle – s’apercevant seulement qu’elle avait arrêté de respirer – et tourna vers le guérisseur un regard indécis. Elle devait le remercier, mais son cœur c’était emballer l’espace d’un instant. Il ne fallait pas qu’elle reste fixée sur cette idée, il était pour l’aider, uniquement pour être à ses côtés et lui porté main forte et puis … il y avait la tarte juste devant eux !
Elle cueillit le sourire de Thorin avec enthousiasme et donna un coup de museau en direction de leurs objectifs de laquelle une douce odeur de pomme émanait.

- Preums !

Elle se rua sur le gâteau, glissa, se releva en hâte et plongea le museau dans la tarte encore chaude. La purée de pomme lui brula le bout du museau, mais quel délice de pouvoir savourer quelque chose préparer avec amour dans les cuisines de Noël !

- C'est trop bon ! - Dit-elle la bouche pleine.

Le visage barbouillé de sucre après avoir partagé ce repas de fête, Seira tourna son visage enjouer vers le petit Thorin qui la contemplait d’un regard pétillant. Qu’avait-il bien put voir qui déclenchait chez lui une réaction aussi étrange ? Le louveteau tendis la patte en sa direction, mais, surprise, la petite louve recula la tête.

- Bouge pas. T’en a un morceau dans la fourrure.

Rassurer, Seira se laissa faire. Elle n’avait pas remarqué la grosse miette pleine de pomme accrocher aux longs poils de ses joues et elle fut reconnaissante au guérisseur de l’avoir retiré. Elle aurait paru tellement idiote si elle serait revenue au clan avec une boule de pâte accrocher au visage.

- Et voilà ! T’as droit à un morceau de plus.

L’enfant contempla la patte tendue alors que sur son visage de discrète nuance rubiconde ornait ses joues. C’était étrange comme sentiment que de se sentir gêner à l’idée de saisir du bout des lèvres une friandise innocemment tendue par un ami, mais Thorin n’était plus tant un ami qu’un proche indispensable. Quelque chose la dérangeait dans son geste, quelque chose qui lui serrait la gorge et le cœur sans pour autant que ce soit de la tristesse. Une tendresse inconnue par la soldate, négliger par l’alpha, qu’il lui faudrait classer quand elle aurait tous ses esprits. Seira saisit le morceau de tarte du bout des dents et dégusta le dernier morceau avant de l’avaler goulument.

Elle le remercia, tout sourire, quand les pas lourds de la créature titanesque se firent attendre. Il approchait, sombre et menaçant derrière la porte fermer, et l’idée de son apparition fit s’hérisser les poils sur le dos de la petite louve qui annonça expressément le repli.

- Vite ! Il arrive !

Sans attendre, elle courut vers le bord de la table basse et sauta pour atterrir à plat ventre sur le tapis. La chute lui coupa le souffle, c’était décidément bien trop haut pour elle.

Le toussotement de Seira fut interrompu par la prise ferme de Thorin sur son cou. Le cœur battant de peur qu’on les découvert, la petite louve ne put empêcher un couinement strident de franchir ses lèvres. Elle était bloquée, elle avait beau gesticuler ses pattes dans tous les sens elle se faisait trainer dans une direction qu’elle ne voulait pas et la présence d’une ombre salvatrice sous l’énorme fauteuil ne la rassura en rien. Il fallut toute la force de louveteau de Thorin pour la maintenir dans leur cachette de fortune, bien que, quand le géant apparue, Seira calma son mouvement de panique pour contempler le cœur battant d’immenses pieds qui fracassait le sol avec enthousiasme. Sa voix grasse retentie dans l’air accompagner d’un rire guttural, visiblement amusé par sa petite découverte il s’en retourna montrer à sa compagne le plat vide en laissant les louveteaux fantômes dans la pièce.

Seira retrouva soudain son souffle. Elle haletait, encore en proie à cette panique qui l’avait saisie, mais malgré son corps elle n’était plus une enfant et elle se devait de se ressaisir rapidement.

- Désolé si je t’ai fais mal. On avait pas le temps de discuter. Fallait pas qu’il nous voit ou qu’il nous entende. Et puis on aurait pas pu sortir à temps car tu t’étais coupé le souffle en sautant.

Tournant ses yeux écarquiller vers le guérisseur, dont le visage profondément ennuyé traduisait l’honnête de ses propos, elle se redressa et arqua la nuque en une posture fière de soldat. Seira détourna son regard, fixant la sortie, et entre deux respirations elle convainc de lui accorder son pardon.

- Tu as bien fait.

Elle n’ajouta pas un mot de plus. Thorin savait quelle faute il avait commis, dans quel état il l’avait laissé et qu’il ne devrait pas recommencer. Maintenant que l’adulte avait repris sa place dans le corps de la gamine écheveler, Seira se donnait pour mission de rentrer chez eux rapidement bien que son petit ventre alourdi par la tarte lui donnait une furieuse envie de sommeiller auprès de l’âtre brûlant qui réchauffait la pièce. Elle allait faire un pas à l’extérieur de leur cachette quand les mots de Thorin la pénétrèrent :

- L’idée de le voir t’emporter m’était insupportable.

Elle stoppa son mouvement. La louve sentie ses joues brûler sous ses yeux écarquillés de surprise, elle eut l’impression que ses pattes se mirent à trembler, mais elle secoua vivement la tête et ordonna de mettre les voiles.

- Nous devons y aller. Il risquerait de revenir.

Seira se sentie soudain bête, comme si sa voix légèrement chevrotante avait laissé transparaitre quelque chose, alors qu’elle était convaincue encore être sous l’effet de l’émotion de sa fuite. Les mots de Thorin avaient toujours été aussi dévouer, alors pourquoi son cœur avait-il cesser de battre durant un bref instant ? C’était puéril.

Regardant à gauche et à droite pour s’assurer que personne ne se trouvait sur le chemin, la petite louve s’engagea à découvert où elle trotta, les oreilles fièrement dresser malgré le ballottement de celle de droite, vers la cuisine où elle sentait sur sa truffe chaude la bise glaciale de l’hiver.

- Il faut reprendre le chemin que nous avions pris à l’aller. Tu avais eu une bonne idée de l’emprunter.

Seira avait l’affreuse impression de redécouvrir la cuisine par laquelle ils étaient entré tant elle n’y avait pas prêté attention lors de leurs entrés dans le chalet. Tout ressemblait à une cachette de fortune et les objets sur le plan de travail avait l’air d’outils de torture, pourtant en l’absence d’un géant pour les utilises Seira ne se sentait pas plus angoissé que cela. Thorin retrouva rapidement le chemin de la sortie et c’est avec enthousiasme qu’il ouvrit la marche quand bien même son allégresse lui fit rater une prise et glisser piètrement le long des gros sacs de farine qui jouxtait les surfaces en ardoise. L’alpha ne put se retenir de sourire, il n’était clairement pas un soldat et l’air benêt qu’il avait sur le visage le rendait risible, mais Thorin avait cette capacité à rendre l’air plus léger que Seira lui enviait. En sa compagnie, peu de personne restait enfermer éternellement dans leurs bulles.

Elle le laissa s’ébrouer et entreprendre l’escalade qu’elle suivit avec docilité, malgré la difficulté de l’exercice, et rigueur en se souvenant des durs entrainements de sa chère Herrade qui, en guise d’échauffement, l’envoyer escalader les palissades de bois des écuries abandonner du Manoir Hanté. Ses muscles tremblèrent juste à l’idée de ce souvenir.

A peine le duo eut-il passer le cadre line de la fenêtre que le guérisseur sauta à plat ventre dans la poudreuse qui amortie sa chute. Seira ne s’y risqua pas, sa dernière chute avait rendu son abdomen douloureux et elle préféra emprunter le monticule de bois pris à l’aller. Quand elle fut à portée d’oreille, elle leva les yeux de ses pattes qu’elle regardait où posé et s’intéressa à ce que lui disait Thorin.

- Je crois qu’on est tiré d’affaire. On devrait peut-être rentrer avant d’avoir des ennuis ?
- Oui, je veux retrouver ma taille adulte. J’ai été enfant une fois, ça m’a suffi. – dit-elle d’un ton léger.

Jugeant être assez près du sol, Seira remua le fessier et bondit dans la neige où elle s’enfonça de la tête au pied. Seul une petite mèche blonde dépassait encore de la poudreuse durant quelques secondes, le temps qu’elle réalise que le froid qui lui brulait le visage était la neige, avant qu’elle ne ressorte sa frimousse barbouillée de cristaux blanc et qu’elle se secoue inutilement. Elle se sentait idiote, stupide, mais en même temps trouvait cela tellement amusant qu’elle passa outre la rougeur que prenait ses joues.

- Vite. – Dans sa voix, un ton rieur fit que ce mot fut prononcé de façon plus aigüe que d’habitude, cela lui faisait drôle de s’entendre parler ainsi. – Vivement que je puisse marcher sans m’enfoncer dans la neige.

Alors ils se mirent en route, Seira avançant avec difficulté, nageant dans une étendu blanche dont elle ne voyait pas le bout, quant au frontière de ce monde irréelle leurs corps se mirent à briller d’une douce lumière bleutée. L’instant d’après, Seira et Thorin avait récupérer leurs corps d’adulte et l’alpha eut la joie de pouvoir s’ébrouer de toute cette neige qui lui collait à la peau, rendant son poil épais humide, sans avoir le sentiment que son geste fut inutile. Elle poussa un long soupir de contentement, le ventre lourd et le corps fatiguer par l’aventure de la journée, Seira était satisfaite de ce qu’elle avait vu et vécu en compagnie d’un membre de son clan.

Elle tourna son regard azuré vers Thorin à qui elle offrit un sourire timoré, bien différent que ce à quoi l’enfant l’avait habitué, et le remercia d’une voix douce, presque murmuré.

- Merci. Je … C’était un bon moment.

Et puis, elle ne trouva rien d’autre à dire qui pourrait exprimer clairement ses sentiments. Elle pensa à une boutade, mais n’était pas certaine que le guérisseur le prendrait bien, elle songea à réitérer l’expérience, mais elle avait eu assez peur une fois pour en être dissuader, alors elle tourna la tête vers le chemin qui menait à son territoire et insista sur le fait qu’elle avait du travail.