Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !

Kare x Truc

Le blanc solitaire avançait ce soir tel un fantôme. Son pas était lent, ni hésitant, ni déterminé, il errait simplement sur ces terres embrumées. Ce tableau était des plus sinistre et illustrait quelque part parfaitement bien l’état d’esprit du  grand loup blanc. De son pas trainant, il fini par atteindre les abords du lac des murmures c’est la qu’il s’arrêta les pattes à la limite de l’eau noir et sombre de cette étendue si calme et mystérieuse. Son regard se perdit alors dans les profondeurs insondables du liquide. Il ne pensait à rien, mais son ventre cru bon de lui rappeler la faim qui lui tordait le ventre comme si souvent.

Derrière son masque son masque le cannibale grimaça et même si la faim est son lot cela restait peu agréable à vivre au quotidien. Il aurait dû s’y faire depuis le temps,  mais cela restait pesant. Son regard blanc n’habitait aucune lueur, seulement de l’ennui. Un soupir passa entre ses crocs  alors qu’il s’interrogeait sur les histoires qu’il avait put entendre de ce lac. On raconte qu’il serait hanté par les murmures des morts. Pourtant il n’entendait rien. Le silence était d’ailleurs de plomb. La brume épaisse qui couvrait l’étendue d’eau réduisait également sa vue. Mais il ne cherchait pas spécialement à regarder quelque chose …

Alors qu’il se perdait ainsi dans sa contemplation, le vent s’engouffra dans ses cheveux en bataille, les faisant danser doucement. Mais le vent l’informa d’autre chose. Il n’était pas seul dans le coin. Il entendit un genre de ricanement d’ailleurs non loin. Curieux de savoir qui venait troubler la quiétude de cet instant Kare chercha alors des yeux le trublion à l’origine de ce son qui étrangement collait également à l’ambiance. Mais avec ce brouillard il n’y voyait pas grand chose. Encore une fois un soupire traversa ses crocs à travers son masque et il parla alors à tout hasard de sa voix douce et posée invitant la présence à inconnue à se révéler

« Je sais que vous êtes là, montrez vous dont … »