Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !

Des mois c’était écoulé. Des mois et des semaines de travail acharné, t’attente insoutenable et enfin la maladie avait mis les voiles vers les abysses d’où elle était venue. Alors qu’Opium avait mené une partie de son clan, encore en bonne santé, vers les terres automnales pour y vivre en paix sans risquer de voir mourir leurs enfants en bas âge, Answer avait veillé sur les loups malades et Charly avait discrètement mené les chasseurs hivernaux sur les frontières estivales. La louve bleue avait pu informer de nombreuses fois Opium de la santé de la petite louveteau captive, donner comme monnaie d’échange aux estivaux. Malgré qu’il n’ait remercié la louve à aucun moment, le bêta lui était énormément reconnaissant de l’avoir informer de la santé de sa fille adoptive.

Et aujourd’hui, il allait la revoir. Malgré le fait que Meneldil fut guérit, récupérant ainsi son poste d’alpha et celui de mère, car la louve revenait sur ses terres accompagner des quatre louveteaux approchant de l’adolescence, Opium avait le cœur lourd à l’idée de retrouver les siens. Certes, il était le loup le plus heureux du monde à l’idée de rendre son titre de meneur, cette tache lui avait valu de nombreux poils blancs, mais là n’était la raison de sa peine.

Revoir les troupes parties vers l’été était la source de son trouble, car s’il aimait de tout son cœur Ness et Chyver qui représentait une grande partie de sa vie, leur retour donnerait surement le glas sur une belle idylle qu’il avait découvert comme par hasard au détour d’un chemin boisé.

Le clan fut réuni en début d’après-midi. Alors que les couleurs de l’automne colorait quelques peut le territoire hivernal, d’un blanc glaciale, et que qu’un vent froid et humide parcourrait le dédale de glace qui menait aux tanières, un discours fut prononcer par l’alpha pour remercier ses secondes, les bêtas, d’avoir gérer cette crise avec force et courage et dans le même temps furent présenté les héritiers de Meneldil, dont personne ne savait l’identité du père. Yaël était celui qui ressemblait le plus à Opium, mais personne ne viens lui en parler, surement par peur de représailles de la part de l’ancien tueur, ou parce qu’ils préféraient chuchoter dans son dos. Friands de rumeurs, Opium pensait que cette option était privilégié à la franchise et l’honnête qu’il appréciait habituellement, mais étonnement il préférait les entendre murmurés son nom.

De peur de se trahir, Opium ne restait que très peu de temps en compagnie de Yaël et servait Meneldil de la façon la plus solennelle qu’il soit, comme il l’avait toujours fait en publique. Il était, et souhaité rester, le bêta sévère qui les avaient obligé à quitter l’hiver pour le bien de leurs enfants en sacrifiant une gamine orpheline à un clan qui pourrait la formaté. Il avait été hait pour cela, il n’avait su se racheter aux yeux des hivernaux pour cette traitrise, mais ses loups beuglant leurs colères n’étaient que des ignorants ! Ils ne savaient pas à quel point Opium avait souffert de cette expérience, être livré à lui-même en haut d’un piédestal était la pire des tortures qu’il eut subit au cours de sa vie. Il était une créature de l’ombre, même sa famille ne connaissait pas son existence, alors pourquoi ? Pourquoi l’avoir obliger à prendre les rênes d’un clan qui ne connaissait même pas le son de sa voix ?

Et sa petite Chyver dans tout cela ? Cette petite boule de poil grise qu’il avait trouvé, un jour de tempête, à l’agonie contre le corps sans vie de sa mère avait su s’attiré son affection. Elle l’avait appelé « Papa ». Pour la première fois depuis la naissance de ses enfants biologique, une personne l’avait appelé « Papa », une personne l’avait serrer contre lui en lui démontrant tout l’amour qu’elle pouvait porté en elle, une personne lui avait fait un de ses grands sourires innocents dont il avait secrètement rêver tard dans la nuit. Chyver avait su apaiser ce cœur de pierre et le préparé à devenir père, mais cela n'arrivera jamais.

Son souhait le plus cher était de rester dans les ombres, loin de la lumière du poste d’alpha. Meneldil était doué pour cela, pas lui. Opium était mal à l’aise à la lumière. Alors, pour protéger sa santé et pouvoir servir au mieux celle qu’il aimait, il avait choisi de rester cacher dans l’anonymat, autant de ses quatre enfants, que du reste du clan. Opium était un soldat charmant, qui passait souvent prendre des nouvelles, mais il ne serait jamais « Papa » de ses quatre anges.
Et aujourd’hui, il ne saurait plus rien.

- Chyver ! – dit soudain le loup noir en voyant sa fille adoptive arriver vers lui. – Tout c’est bien passé ?

La petite venait de rentré en hiver après de long mois passé en terre étrangère. Elle avait bien changé depuis qu’Opium l’avait vu, ses cheveux avaient poussé et son corps avait continué à grandir sans attendre que le loup noir ne revienne passé quelques minutes à ses côtés. Il lui offrit un petit sourire, discret, pour que personne ne remarque cette faille que la petite louve avait créée sur son cœur et lui parla doucement pour protéger le peu d’intimité qu’ils avaient, assit dans l’ombre un peu à l’écart de la foule.

- Cela va bientôt être à toi. Tu te sent prête à rejoindre Meneldil ?