Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !
A très bientôt !
Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !
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Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
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Non mais tu serais pas un peu timbré, petit chaton? [PV Kuro]
Invité
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Lun 12 Oct 2015 - 20:20
Non mais tu serais pas un peu timbré, petit chaton?
Encore une fois, le félin entrait sur le territoire de l’automne. Toujours aussi émerveillé par ces feuilles de toutes les couleurs, il marchait en direction de peu-importe-où. Il se demandait s’il allait recroiser Diamonds, la guérisseuse, ou Hiji, avec qui il avait exploré le temple. C’était peu probable, car s’était un grand territoire et qu’il n’allait pas dans un endroit qu’il avait déjà visité. Il voulait voir la rivière. Il en avait entendu parler et il avait envie de la voir, alors il y allait. Peut-être que l’une des deux femelles y serait, mais peut-être pas. En tous cas, il avait bien envie de croiser quelqu’un, de nouveau ou non. Pas qu’il n’aime pas être seul (enfin si, un peu, mais en ce moment ça le dérangeait pas plus que ça), mais il aimait les gens, tout comme il aimait s’amuser. Les rivières avaient souvent des pierres, qui les traversaient. Il pourrait jouer à sauter de pierre en pierre!
Il accéléra donc le pas avec un sourire joyeux, se glissant d’arbre en arbre (oui, encore dans les arbres, mais il adorait se déplacer ainsi, discrètement, c’était comme un jeu et il aimait jouer!) et s’orienta grâce à la mousse pour rester dans la bonne direction. À un moment, il fut obligé de descendre jusqu’au sol et il continua donc en jouant à pourchasser les feuilles, en attrapant trois en plein vol d’un coup, une fois! Il se roula aussi en riant dans un tas de feuilles et de mousse et se secoua avant de se remettre en route. C’était le matin, et le temps était doux. Ça le rendait heureux, et ça le remplissait d’énergie. À un autre moment il joua même à ne surtout pas toucher aux feuilles! Comme si elles étaient brûlantes! C’était difficile, il n’y avait pas beaucoup d’endroits où mettre les pattes sans toucher à une feuille!
Il arrêta de jouer à ses innombrables jeux quand il arriva sur une plage, se glissant entre les racines de deux gros arbres. Une plage, avec une rivière! Enfin, une rivière… plutôt deux rivières collées, oui! Il y avait tellement d’eau! Et ça grondait, en plus… L’eau elle avait pas du tout l’air contente… ou peut-être qu’elle était joyeuse? Elle grondait de joie de voir un nouvel ami arriver pour jouer avec elle? Oui, ce devait être ça! L’eau faisait des pirouettes joueuses autour des roches, et la rivière criait de joie. Elle avait vraiment dû s’ennuyer, la pauvre! Le guérisseur s’approcha. Il lui fallait juste trouver des roches, pour pouvoir jouer avec l’eau. Il ne lui fallut pas longtemps pour en trouver plusieurs, qui s’alignaient pour traverser la rivière. En souriant, il s’en approcha, et sauta sur le premier, puis sur le deuxième.
Se prêtant au jeu, la rivière se mit à l’éclabousser et à lui envoyer de l’eau pour le faire tomber. Elle voulait donc jouer à ça? Le but semblait simple : le chaton restait sur les rochers, il gagnait. S’il tombait, il perdait, et la rivière gagnait. En riant, content de jouer, Maeya évita une vague et sauta au prochain rocher, esquivant à l’atterrissage une puissante éclaboussure. C’était drôle, ce jeu! Concentré sur l’eau, et sur ne pas se faire toucher et pousser, il ne vit pas qu’un être l’observait, sur la plage.
Non mais tu serais pas un peu timbré, petit chaton?
Comme depuis ces derniers jours, ou peut-être mois, je n’avais plus réellement de but et j’errais sans réel but. Ma collègue était morte, je ne sais pas qui l’a tuée et je ne veux pas le savoir, sinon je me serais mis en quête de le tuer, et je ne peux tout simplement pas enlever la vie à quelqu’un, je n’ai pas envie.
Je ne faisais même pas vraiment attention au magnifique paysage qui se présentait à moi, pourtant j’aimais bien d’habitude cet endroit, il y avait tellement de couleur qui rendait ce lieu vivant. Actuellement, il était à mes yeux terne et sans couleur.
Je regardais un instant mon pelage, il n’y avait même plus mes reflets violet, quel dommage, mais ça arrive. Peut-être que ça reviendra si je prends soins à nouveau de mon pelage, mais je n’ai pas envie.
Je me demande si je ne suis pas maudit, toutes les personnes que j’apprécie meurent ou veulent ma mort, le pire, c’est que des femelles. Faut croire que c’est fait exprès et que je dois rester seul pour toujours.
Je secouais la tête, chassant ces pensées qui ne faisait que alourdir un peu plus ce cœur déjà chargé de plein de regret et de remord.
Je me dirigeais vers la rivière, j’avais soif et je n’avais pas vraiment envie de boire dans une flaque. L’eau surtout après qu’il ait plu à un goût horrible de terre. Boire directement là-bas sera beaucoup mieux, et puis marcher ça ne fait pas de mal à un vieux comme moi. Bon, je suis encore un jeune adulte, mais j’ai l’impression d’avoir autant de lune que les anciens.
En m’approchant de l’eau, je vis un louveteau, ou un jeune félin s’amuser à sauter sur les rochers, en fait c’était difficile à dire ce que c’était exactement.
Je grognais intérieurement, si il tombe dans l’eau, compter par sur moi pour le chercher, en plus de ça l’eau est glacée.
-Et le gamin ! Joue pas ici, tu risques de tombé dans l’eau et de crever
Non mais tu serais pas un peu timbré, petit chaton?
Maeya entendit la voix, mais il n’entendit pas très bien ce qu’elle disait. Curieux, il regarda vers la plage, et vit un loup sombre qui le regardait. Un automnal? Peut-être qu’il voulait lui parler? Ou alors qu’il avait besoin de son aide? Il avait l’air sérieux. Quelqu’un avait dû se blesser, et ce n’était pas la première fois que le chaton venait guérir des gens, il l’avait peut-être reconnu et il voulait lui demander son aide. D’accord, fini le jeu, c’était l’heure de travailler. Retrouvant son clame, le guérisseur commença à sauter de pierre en pierre pour revenir à la plage. Mais la rivière ne semblait pas vouloir arrêter de jouer! Elle continuait de l’éclabousser et d’essayer de la faire tomber.
« Arrêtes! Tu vois pas que le loup a besoin de moi? C’est fini, le jeu, calmes-toi! Je reviendrai te voir après et on rejouera ensemble, d’accord? Mais pour l’instant, arrêtes! »
La rivière ne sembla pas du tout contente du ton de voix du chaton, Ce dernier évita une grosse vague et sauta sur l’avant dernier rocher. Il était presque à la berge. Mais à l’atterrissage, sa patte glissa. La rivière en profitant pour lui faire un coup bas et l’assomma d’une puissante vague qui le propulsa dans l’eau. Le temps de retrouver ses esprit, il ne savait plus où était le haut et le bas. Mais qu’est-ce qui lui prenait de se mettre autant en colère!? Il essaya de nager vers la lumière, parce que ce devait être l’air libre, mais un rocher le frappa violemment aux côtes, et il hurla de douleur. Puis sa gueule se remplit d’eau et il commença à paniquer.
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