Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !
Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !


Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !


 
Le Deal du moment : -29%
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 ...
Voir le deal
499.99 €

 :: HORS-JEU :: Archives Hiver Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
De nouveau il y a cette plaie béante dans ma poitrine [Libre]
Invité
Invité
avatar
Lun 1 Aoû 2016 - 19:17

Meneldil avançait à pas lents et douloureux en direction de l'abîme. Elle avait besoin d'être seule et de prendre du recul face à cette situation nouvelle. Comment avait-elle pu ne pas voir ce qui se profilait ? Comment avait-elle pu être aveugle à ce point ? Elle ferma les yeux un instant et une larme roula sur son pelage. Son coeur était comme déchiré par un douleur sourde. Elle ne savait que faire ni comment réagir. Elle ne savait vers qui se tourner. Tous ses amis et ceux en qui elle avait confiance s'en était allés que ce soit parce qu'ils étaient morts ou simplement parce que les terres hivernales n'étaient plus faites pour eux. Elle se promit de ne jamais plus accorder sa confiance ou son amour à qui que ce soit. Cette promesse elle se l'était déjà faite mais elle ne l'avait pas respectée. Elle s'était laissée berner par deux grands yeux bleus et un être aussi brisé qu'elle l'était, aussi brisé qu'elle l'était encore. Une nouvelle larme fut versée, puis une autre et une autre encore tandis qu'elle avançait encore et toujours dans la neige. A cette altitude même malgré l'été qui était arrivé le blanc restait de mise. Elle pleura tout en avançant vers la creuvasse qui marquait la terre en cet endroit.

Elle s'effondra et pleura à en perdre haleine. Elle aurait voulu s'arrêter, remettre son masque d'indifférence jusqu'à ce qu'elle s'auto-persuade que tout allait pour le mieux. Mais, cette fois-ci, c'était différent. Elle ne pouvait se berner elle même et faire comme si la douleur n'existait pas, comme si elle n'était qu'une chose irréelle qui ne pouvait l'atteindre. Alors que ses yeux étaient rouges et enflés elle continuait de verser des larmes et les sanglots secouaient son corps. Elle avait l'air bien frêle prostrée ainsi sur le sol et ne pouvait qu'être heureuse d'être seule en cet instant. Elle se souvenait d'un jour similaire. Là encore elle avait été trahie et elle était venue chercher un tant soit peu de réconfort dans la présence ténue de sa mère qui s'était éteinte ici. Adagio l'avait trouvée ici et l'avait aidée à surmonter sa peine. Mais le grand loup gris n'était plus parmi eux. Il s'en était allé avec Ambre bien des lunes auparavant. A ce constat les larmes de Meneldil redoublèrent.

Les larmes finirent par se tarient mais la peine ne la quitta pas. Elle ne savait toujours pas quoi penser de la suituation nouvelle dans laquelle elle se trouvait ni comment réagir à ce qu'elle considérait comme la pire trahison qu'elle eut jamais vécu. Opium était maintenant avec Ness. Meneldil avait toujours détestée cordialement la petite louve, il fallait croire que c'était prémonitoire. Cependant ce n'était pas à elle qu'elle en voulait le plus mais bien au Bêta à la patte blanche. Il lui avait juré qu'il serait toujours auprès d'elle, que jamais il ne l'abandonnerait ou ne la ferait souffrir. Il venait de faire les deux. La louve tricolore sentait les larmes lui monter de nouveau aux yeux et prit sur elle pour qu'elles ne coulent pas une fois encore. Elle estimait avoir bien suffisamment détrempé le sol pour aujourd'hui. Exténuée elle finit par sombrer dans un sommeil agité tandis que le ciel se parait des couleurs du crépuscule.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Ven 5 Aoû 2016 - 14:16

Hariken avançait calmement en territoire hivernal, il ne savait pas quoi faire, honnêtement il ne savait pas pourquoi il était en vie, le lupin bicolore avançait dans la vie sans objectif, protéger son clan ? oui mais contre quoi ? Il ne le savait pas, il avait déjà perdu son amie la plus précieuse, il avait les pattes rougies par le sang de ses assassins, il y a des obstacles dans la vie, pourtant Hariken en a eu beaucoup, il ne saurait les compter.

Il continua alors à marcher, il s'arrêta à près de l'abîme, il sentit alors un fumet, Hivernal...
Il y avait donc un ou une hivernal ici, mais qui ?
Le lupin gris suivit son odorat qui le mena alors à un corps sur le sol, il l'a reconnu immédiatement, Meneldil ! l'ancienne Alpha Hivernale qui avait céder sa place à sa fille Layla, l'Alpha actuelle, pourquoi était-elle ici ? Il vit cependant qu'elle n'avait aucune blessure et qu'elle avait une respiration normale, elle dormait, cela rassura Hariken, ce dernier n'avait pas de raison de vivre mais il sait qu'Est-ce que cela fait de perdre un être cher.

Il ne dérangea pas l'ancienne meneuse qui dormait, il attendit encore et encore, il attendrait qu'elle se réveille, la nuit tomberait assez vite, il attendrait pour la raccompagner au clan, même si il ne doutait pas qu'elle connaisse le chemin...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Mer 10 Aoû 2016 - 11:30

Meneldil finit par rouvrir les yeux. Elle aurait souhaité que son sommeil dure à jamais, continuant de tenir à l'écar cette terrible peine qui habitait son coeur. Elle aurait bien fait comme sa propre mère et se serait bien jeté dans l'abîme s'il n'y avait eu ses enfants. Jamais elle ne leur ferait subir une telle épreuve. Elle l'avait vécu et ne le souhaitait à nul autre, pas même à son pire ennemi. Elle referma les yeux quelques secondes avant de les rouvrir et de se mettre lentement debout, tous ses muscles engourdis par le froid. S'endormir dans la neige n'était pas la meilleure idée qu'elle n'ait jamais eu. Cependant cela n'avait pas duré aussi longtemps qu'elle l'aurait cru. En effet même si les dernières lueurs roses s'étaient déjà éteintes la nuit n'était pas encore noire. Elle revêtait ce manteau gris qui faisait croire que tout était encore possible, ce moment qui se tenait entre le jour et la nuit, entre rêve et cauchemar. Alors qu'elle contemplait une dernière fois l'abîme Meneldil entendit un bruit derrière elle. Elle fit volte-face, se demandant bien qui avait pu la suivre ici ou tout du moins qui l'avait trouvée parce qu'elle savait que nul n'avait été dans son dos lorsqu'elle était montée en ce lieu.
L'ancienne Alpha ne tarda pas à reconnaître Hariken qui avait bien grandi depuis son arrivée dans le Clan. Meneldil l'avait laissé aux bons soins des Nourrices comme la quasi totalité des louveteaux que l'on trouvait abandonnés sur leurs terres. Le jeune loup était dorénavant Soldat. La louve tricolore le savait comme elle le savait pour tous les membres de son Clan, de sa famille. Elle avait toujours mis un point d'honneur à ne négliger personne et ce n'était pas parce qu'elle n'était plus à la tête de l'Hiver que cela allait changer. Elle força l'esquisse d'un sourire sur son visage, n'offrant finalement qu'un léger haussement des babines. Elle ne voulait pas que Hariken se sente de trop ou pensât qu'elle ne voulait pas le voir, ce n'était pas lui qui était en cause. Elle seulement avait un problème. Repenser, même fugacement, à Opium fit naître de nouveau cette douleur brûlante dans son coeur. Elle déglutit, espérant que dialoguer avec quelqu'un tiendrait ses préoccupations au loin.

- Bonjour Hariken, qu'est-ce qui t'amène ici ? L'abîme est rarement un endroit très fréquenté, ajouta-t-elle autant pour elle même que pour le loup gris.

Elle se ressit dans la neige, léchant malgré tout rapidement son poitrail afin d'ôter la neige autant que pour se réchauffer un tant soit peu. Elle n'avait plus l'âge à faire des siestes dans un froid pareil. Elle se répéta mentalement ce qu'elle venait de dire au jeune loup et espéra qu'il ne le prendrait pas pour une invitation à partir, ce n'était pas du tout son intention aussi releva-t-elle la tête et reprit la parole pour compléter sa pensée :

- Non pas que je ne sois pas contente de trouver de la compagnie ici, ne te méprend pas sur le sens de mes propos.

Quelque part dans sa tête une petite voix lui soufflait que, si elle avait été seule, peut-être que toute cette mascarade serait déjà terminée. Meneldil fit taire la voix. Peu importait les idées macabres qui lui étaient passées par la tête. Tout ce qui comptait c'était sa présence ici et qu'elle était encore bien vivante.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Jeu 11 Aoû 2016 - 14:08

Hariken vit alors l'ancienne meneuse ouvrir les yeux, puis elle les referma un moment, avant de les ré-ouvrir, puis elle se leva lentement, certainement engourdie par le froid, elle ne semblait pas l'avoir remarqué, puis elle fit volte-face, elle semblait enfin le voir, elle sembla le reconnaître, en même temps, elle était son ancienne Alpha, le lupin bicolore vit alors apparaître un sourire, un peu forcé, sur le visage de Meneldil.

- Bonjour Hariken, qu'est-ce qui t'amène ici ? L'abîme est rarement un endroit très fréquenté lui demanda-t-elle

Hariken le prit d'abord pour une invitation à décamper sur le champ, mais il fut détromper lorsqu'elle ajouta :

- Non pas que je ne sois pas contente de trouver de la compagnie ici, ne te méprend pas sur le sens de mes propos.

Le Loup gris et noir sentait que quelque chose troublait la meneuse, que cela l'avait inciter à venir ici, mais quoi ? Il hésita à lui demander quel était ce mal qui la rongeait, il trouva finalement le courage de lui demander :
- Pardonnez-moi de vous le demandez, mais, quel est ce mal, ce mal qui vous ronge, je sais qu'il y a un problème, libre à vous de m'en faire part, toute fois si vous refusez, cela ne changera rien

Il s'assaillit alors de reproche en pensée, il venait de demander à son ancienne meneuse de lui révélé un de ses soucis, quel idiot ! Il craignit alors comment la meneuse allait lui répondre face à son imprudence....
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Lun 22 Aoû 2016 - 10:51

Meneldil était rongée de l'intérieur et tentait pourtant de faire bonne figure. Pourquoi était-ce si difficile alors qu'elle avait ainsi joué la comédie pendant la majeure partie de son existence ? Peut-être était-ce justement parce qu'elle n'en pouvait plus de cette mascarade qui chaque jour lui coûtait un peu plus. Tant et si bien qu'elle en avait abandonné son rôle d'Alpha pour le laisser à sa fille, moins éprouvée par la vie et plus apte à mener convenablement les siens.

- Pardonnez-moi de vous le demandez, mais, quel est ce mal, ce mal qui vous ronge, je sais qu'il y a un problème, libre à vous de m'en faire part, toute fois si vous refusez, cela ne changera rien.

De nouveau des images passèrent devant ses yeux et des paroles qu'elle aurait préféré ne jamais entendre revinrent à ses oreilles. Elle vacilla un instant, sur le point de perdre de nouveau contenance. Elle força les larmes à refluer. Elle tentait de lutter contre les souvenirs qui remontaient à la surface un à un alors qu'elle avait pris tant de soin à les ensevelir pendant des années durant. Tout revenait en bloc et elle ne savait comment réagir. Elle avait pourtant déjà pleuré tout son saoul avant qu'Hariken ne vienne la trouver. Elle avala difficilement sa salive et ne tenta pas même de sourire alors qu'elle répondait au loup gris qui était venu la réconforter. Loup qui lui faisait repenser à un autre gris qu'elle avait tant aimé et respecté mais qui s'en était allé malgré tout.

- Ma vie n'a pas été aussi simple qu'elle l'aurait dû et un ultime abandon me fait repenser à bien des choses que j'aurais souhaité oublier ou ne jamais voir survenir.

Elle tentait de reprendre contenance et parvenait, pour le moment du moins, à tenir les larmes au loin. Elle ne pouvait s'ouvrir à Hariken pour Opium. Personne ne savait qu'il était le père de ses enfants et qu'elle l'avait aimé et l'aimait encore de chaque fibre de son être. Elle réussit à peindre un sourire triste sur ses babines. Elle avait l'impression que cela lui demandait un effort titanesque alors qu'il ne s'agissait de ne bouger que quelques muscles.

- Ma famille est un désastre et je crois que les seules choses positives qui me soient arrivées sont mon Clan et mes enfants.

Elle ne mentait pas. Elle voyait sa vie s'écraser contre les rochers encore et encore comme s'était jadis écrasé contre le sol le corps d'Herenya. La spirale infernale avait commencé avec la mort de sa mère et n'avait semblé ne jamais s'arrêter même si Opium avait été ce qui lui avait permis de surmonter tout ça. Enfin, il n'avait pas été le seul. De nouveau l'image d'Adagio s'imposa à son esprit et Meneldil se demanda ce qu'il serait advenu s'ils étaient devenus plus qu'amis.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Lun 22 Aoû 2016 - 22:43

L'ancienne meneuse semblait réfléchir à ses paroles, lorsqu'elle commença à vaciller avant de se reprendre, Aïe, t'a fait l'idiot Hariken, y'a ton ancienne Alpha qui à des problèmes et toi tu fais rien lui reprocha une petite voix dans sa tête, en vrai c'était juste une autre partie de sa conscience qui disait cela, mais son autre partie savait qu'il ne pouvait rien faire.

- Ma vie n'a pas été aussi simple qu'elle l'aurait dû et un ultime abandon me fait repenser à bien des choses que j'aurais souhaité oublier ou ne jamais voir survenir. dit Meneldil

Après ces paroles, un sourire triste se peignit sur le visage de Meneldil, le lupin gris et noir était assez peiné de voir son ancienne Alpha dans cet état, et apparemment cela ne datait pas d'hier.

- Ma famille est un désastre et je crois que les seules choses positives qui me soient arrivées sont mon Clan et mes enfants. continua-t-elle

Hariken était cependant assez ému que l'ancienne meneuse lui révèle des confidences, enfin, une petite partie, après tout, tout le monde à ses petits secrets que personne ne connaît non ?
Les paroles de Meneldil lui rappela soudain son passé, lui aussi les souvenirs affluaient, des images, lui, tout seul, une jeune louve, qui lui parlait, sa seule amie qu'il a eu durant toute sa vie, puis ensuite cette image douloureuse de son corps inanimé, Lize...

- Moi je n'ai que le Clan ,je n'ai pas de famille, et je n'ai plus la seule amie que je possédait avant... d'une voix où perçait une pointe de chagrin et de douleur.

Il se reprit, il ne pouvait pas s'apitoyer devant son ancienne Alpha, il dit alors :
- Je sais que quelque chose vous brise, et que nul loup, et certainement pas moi, ne pourra vous aider à le surmonter, mais si vous avez besoin que je fasse quelque chose pour vous, il n'y a qu'a demander et je le ferait.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Mar 6 Sep 2016 - 10:25

Meneldil ne parvenait pas vraiment à rester concentrée sur le loup qui lui faisait face. Sans cesse ses souvenirs l’assaillaient et sans cesse elle tentait de les écartes. Adagio. Opium. Lance. Kiba. Herenya. Midnight. Maedhros. Melinya. Hope. Disparus, morts ou simplement partis. Elle empêchait les larmes de couler, elle y mettait toutes ses forces. Elle ne pouvait pas encore craquer, pas face à Hariken. L’ancienne meneuse voyait bien qu’il faisait tout ce qu’il pouvait pour tenter de la soutenir à sa manière. Les paroles de ce dernier lui permirent de reprendre pattes avec la réalité.

- Moi je n'ai que le Clan, je n'ai pas de famille, et je n'ai plus la seule amie que je possédais avant...

Dans la voix du loup bicolor on sentait poindre une grande tristesse. Cependant l’ancienne Alpha songea qu’il était encore jeune et qu’il lui restait toute une vie pour faire de nouvelles rencontres et aller de l’avant. Elle-même accusait les années et peu de choses la retenaient encore dans ce monde. S’il n’y avait eu ses enfants il était fort probable qu’Hariken n’eut trouvé qu’un corps désarticulé au fond de l’abîme lorsqu’il s’était présenté à elle quelques minutes auparavant. Malgré sa propre peine l’hivernal lui offrit des paroles de réconfort. Ce n’était peut-être pas grand-chose, ces quelques mots, mais il réchauffèrent néanmoins le cœur de l’ancienne Alpha.

- Tu sais j’ai très longtemps considéré l’intégralité du Clan comme une famille. Nous sommes tous ensemble et nous nous entraidons quoi qu’il arrive. Après on ne peut bien évidemment pas s’entendre avec tout le monde mais les belles rencontres existent au sein d’un Clan comme le nôtre. Ne perds pas espoir Hariken, ajouta-t-elle dans un sourire.

Penser à quelqu’un d’autre qu’à elle-même lui permettait de passer un peu au-dessus de ce qui la rongeait. Elle se concentrait sur quelqu’un d’autre. Sur quelqu’un qui avait peut-être autant besoin qu’elle d’un peu de chaleur et de réconfort. Non pas qu’elle prît Hariken en pitié, loin de là. Il lui renvoyait seulement sa propre image et elle faisait pour lui ce qu’il venait de faire pour elle. Il fallait savoir recevoir mais aussi savoir donner.

- Et ta présence est déjà un réconfort en elle-même. Merci beaucoup.

Elle était sincère et espérait ardemment qu’il le sente. Bien sûr elle n’était pas aussi proche de lui qu’elle aurait pu l’être d’autres loups qu’elle côtoyait depuis plus longtemps mais il n’y avait pas de malaise entre eux et c’était déjà une bonne chose aux yeux de la louve tricolore. Le soleil était bas sur l’horizon cependant elle ne ressentait pas encore le besoin de rentrer. Cet endroit, bien qu’empli de mauvais souvenirs, avait un effet apaisant sur elle et elle sentait que le calme qui s’emparait d’elle petit à petit était très fragile.

- Aimerais-tu marcher quelques instants avec moi avant de rentrer ?

Rien n’obligeait Hariken à accepter. Meneldil savait seulement que les jours étaient longs lorsque l’Été était ainsi à son apogée. De plus la température était tout à fait clémente et ils ne risquaient pas de mourir de froid même s’ils rentraient avec la nuit pour compagne.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Mer 7 Sep 2016 - 14:31

Il vit l'ancienne meneuse réfléchir un petit moment, puis elle dit :

- Tu sais j’ai très longtemps considéré l’intégralité du Clan comme une famille. Nous sommes tous ensemble et nous nous entraidons quoi qu’il arrive. Après on ne peut bien évidemment pas s’entendre avec tout le monde mais les belles rencontres existent au sein d’un Clan comme le nôtre. Ne perds pas espoir Hariken

Hariken priait pour que cela soit vrai, il était encore assez jeune, il avait toute la vie devant lui, il espérait revenir à une époque comme lorsque Lize était encore en vie, mais il n'y croyait pas trop, il était si nul en relation sociale qu'il n'avait qu'une chance sur des milliers de ravoir un ami digne de ce nom...

- Et ta présence est déjà un réconfort en elle-même. Merci beaucoup. dit-elle ensuite

Le lupin bicolore eu un sourire assez rare, pour une fois que sa présence faisait du bien à quelqu'un, il n'avait pas l'habitude que l'on lui dise cela.

- Aimerais-tu marcher quelques instants avec moi avant de rentrer ? lui demanda-t-elle

- Avec plaisir Meneldil.. dit-il avec un sourire

Il attendit alors que l'ancienne meneuse commence à marcher pour la suivre.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Sam 17 Sep 2016 - 13:03

Le jeune loup accepta immédiatement sa proposition et Meneldil eut un léger sourire. Jamais elle ne comprendrait ce qui poussaient les autres à se préoccuper d'elle. Elle-même ne se trouvait que peu d'intérêts bien qu'elle eût été Alpha Hivernale. C'était bien la seule chose qu'elle eût accomplie avec brio. Même l'éducation de ses enfant n'avait pas été entièrement assurée par elle. C'était quelque chose qu'elle regrettait amèrement, de ne pas avoir été assez présente pour eux. La louve tricolore se mit en marche, le coeur toujours gros mais malgré tout un peu plus sereine. Le silence s'étirait entre les deux loups. Meneldil aurait aimé trouver les mots justes pour apaiser la peine qu'elle avait ressenti dans les paroles du loup gris mais elle ne les trouvait pas. Comment aurait-elle pu alors qu'elle était incapable de s'aider elle-même ? Elle retint le soupir qui lui montait aux babines et préféra aborder un sujet qu'elle espérait plus reposant.

- J'ai toujours aimé cet endroit. Il m'apporte un peu de paix et il me rapproche de ma mère, ces dernières paroles étaient teintées de regret.

Elle aurait aimé que rien de tout cela ne transparaisse dans ses mots mais peu importait maintenant. Ce qui avait été dit était dit. De toute manière Hariken ne devait pas même savoir ce qui était arrivé à Herenya alors de là à savoir où la tragédie s'était produite il y avait un monde. L'affaire avait été étouffée et bien peu de ceux qui avaient vécu sous la direction de Kiba et Herenya étaient encore de ce monde. Meneldil gardait ses prunelles de cristal braquées sur l'horizon tandis qu'elle cheminait à pas lents à quelque distance de l'abîme. Elle n'aurait pour rien au monde voulu qu'un pas de travers ne l'entraîne vers le fond.

- Le seul avantage de l'été est de pouvoir se promener ici même alors que la nuit est proche sans se transformer en statues de glace.

Le ton était plus léger. Elle ne voulait plus parler de ses malheurs passés et présents. Même si la plaie était toujours béante il fallait qu'elle aille de l'avant. Elle n'avait pas le choix. Elle devait vivre et continuer sa route. Si ce n'était pas pour elle, elle le devait à ses enfants.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Lun 19 Sep 2016 - 18:08

Hariken suivit en silence son ancienne Alpha, tout était calme sur le territoire Hivernal, pourtant le loup gris avait l'impression que toute le peine qui avait transparu dans les paroles de Meneldil pesait sur ses épaules, il chassa cette impression, il ne pouvait plus s'apitoyer sur son sort comme ça, il fallait qu'il refasse sa vie autrement, pas une vie où discuter avec quelqu'un s'avérait impossible ni où il ruminait le passé sans cesse, il fallait qu'il vive vraiment, peu de temps après l'ancienne meneuse prit la parole, brisant le silence :

- J'ai toujours aimé cet endroit. Il m'apporte un peu de paix et il me rapproche de ma mère

Les dernières paroles intriguèrent Hariken qui pourtant ne manifesta pas sa curiosité, pourtant il se posait la question, comment cet endroit pouvait-il la rapprocher de sa mère, il savait que sa mère était Herenya, Alpha avant Meneldil, il ne savait pas grand-chose à son sujet, juste que les raisons de sa mort sont inconnus, le Lupin gris comprit alors que cela pouvait avoir un rapport avec sa mort, mais il n'en dit rien, pas besoin de chagriner encore plus.

- Le seul avantage de l'été est de pouvoir se promener ici même alors que la nuit est proche sans se transformer en statues de glace. dit-elle alors

Mais Hariken ne fit pas attention à ses paroles, il avait remarqué que Meneldil parlait d'un ton plus léger, apparemment cette petite balade avait permis à l'ancienne meneuse d'oublier un petit instant ses soucis, non pas qu'ils étaient oubliés à jamais, le lupin gris ne se faisait pas d'illusions, mais cette sortie avait peut-être permis à Meneldil de comprendre qu'il fallait aller de l'avant et ne pas ruminer le passé ? En tout cas Hariken était plus serein, il regarda le ciel parsemé d'étoiles, il se demanda soudain si l'une d'elle était son amie, dans tout les cas il ne devait plus la pleurer autant, cela ne la ramènera pas, cela était certain...

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Ven 30 Sep 2016 - 12:24

Meneldil regarda le regard si triste d’Hariken et retint la pitié qui montait en elle. Elle-même ne voulait pas de la pitié d’autrui aussi ne s’autorisait-elle pas à ce genre de sentiment envers le lupin gris. Elle se contenta de se murer dans le silence puisque, de toute évidence, il n’avait pas envie de discuter. Malgré la venue de l’été la neige crissait sous les pattes des deux loups. Le soleil couchant parait le monde de douces couleurs roses orangées. L’ancienne Alpha se prit à rêver de ce qu’aurait été sa vie si ses parents s’étaient comportés comme tels et ne l’avaient pas laissée tomber. Elle se demandait aussi ce qu’il serait advenu sur Lance était resté à ses côtés et n’était pas parti deux fois. La laissant dévastée après chacun de ces évènements. Elle se demandait aussi ce qu’il serait arrivé si Kiba avait autorisé Calion, compagnon de Melinya et père de Lance et Hope, rejoindre l’Hiver. L’histoire aurait certainement été différente. Peut-être Hope ne serait-elle pas morte… De nouveau la morsure des regrets et de la tristesse mêlés vint mordre son cœur et tordre ses entrailles. Elle inspira un grand coup, repoussant les larmes qui menaçaient à nouveau de couler. Elle avait suffisamment pleuré pour des semaines. Nul besoin d’afficher encore sa faiblesse. Elle s’efforça à fixer son attention sur l’horizon et les couleurs dont se parait le ciel. Cela l’amena à penser à Elendia et son don si particulier. Peindre le vent. Elle eut un léger sourire saupoudré de tristesse. Penser à son plus jeune fils la rendait heureuse bien que cette affinité pour le vent la ramène une nouvelle fois vers sa défunte sœur.

- Peut-être devrions-nous rentrer, la nuit ne tardera plus et je ne voudrais pas inquiéter mes enfants, annonça-t-elle à Hariken.

Sa compagnie avait été fort appréciable mais elle avait une famille et ne voulait pas les inquiéter inutilement. Et puis, apparemment, l’hivernal qui l’accompagnait avait ses propres démons et souvenirs. Il était temps pour eux de rentrer. Peut-être cette conversation avait-elle été bénéfique tant à l’un qu’à l’autre. Tout du moins Meneldil l’espérait. Doucement elle reprit le chemin de la tanière commune, priant pour ne croiser ni Ness ni Opium.

[H.RP : C’est ici ma dernière réponse.]
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

Revenir en haut Aller en bas
Sauter vers: