Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !

Cela faisait déjà bien des mois que les hivernaux n’étaient plus ce qu’ils étaient. A cause de la maladie, ils avaient dût quitter leurs terres geler pour se réfugier auprès de clan alliés, cependant la sureté que ses alliés apportaient n’avait en rien soulagé la colère qui habitait la plupart des cœurs hivernaux. Opium avait dut se dresser comme dirigeant temporaire et la décision qu’il avait pris n’avait pas fait l’unanimité. Beaucoup l’avait détesté quand il avait annoncé qu’il fallait quitter l’hiver et haït quand il eut annoncé qu’une orpheline serait livré aux estivaux en guise d’otage. Elle aurait dut être une simple chasseresse et voilà que la petite Chyver avait été porté au rang de pseudo-fille de l’alpha. Qui serait-il quand elle reviendra ? Personne voyons, sa famille était morte et le noir était bien placer pour le savoir étant donné que c’était lui qui l’avait trouvé seule et perdu dans le froid.

Sur le chemin qui menait aux frontières estivales, l’ancien tueur se remémora le jour du grand départ, où la petite loupiotte c’était agrippé à ses pattes en souriant. Il poussa un long soupire triste, dire qu’il avait sacrifié l’enfance d’une enfant qui c’était retrouver démunie de famille. Mentalement, il se jura d’en toucher deux mots à Meneldil quand elle se sentirait mieux, il ne voulait pas remettre cette gamine au milieu des louveteaux orphelins qui étaient pris en charge pas des nourrices survolté. Peut-être que l’adoption de Chyver abaisserai sa conscience, surtout que maintenant il était réellement père.

Père. C’était un grand mot en soit, parce que ses enfants ne le connaissait même pas et ne le connaitrait jamais. Il bénit sa compagne d’avoir assez de raison pour ne pas hurler leur secret à tût tête, quoi qu’il pourrait l’accusé de folie si cela avait lieu. Ils voyaient ses quatre adorables boules de poils grandir sous ses yeux et il ne pouvait rien faire pour eux, ni les serrer entres ses pattes, ni leurs prodiguer de conseils avisé. Il espérait que son absence ne soit pas trop lourde pour eux, qu’ils vivent bien le fait de ne pas avoir de Papa, puis il se dit que grandir sans le connaitre n’était pas forcement douloureux, lui-même n’avait jamais connu son père alors pourquoi devait-il s’en faire pour ses propres enfants ? L’important était Chyver à présent, que personne ne viendrait voir le soir où la pleine lune monterait haut dans le ciel, signala le jour choisit par Orphée pour lui rendre visite.

Ses parents n’existant plus et Meneldil était alité, Opium avait fait le choix devenir seul, laissant la garde du clan à Ypso. Il faisait totalement confiance au vieux loup, il avait la sagesse et l’expérience pour garder en patte tout une troupe de loups, qu’ils soient hivernaux ou automnaux ne ferait aucune différences. Evoluant rapidement entre les racines rebelles de la mangrove, le bêta hivernal fit de son possible pour se rendre le plus rapidement possible sur le lieu du rendez-vous, tout en évitant de se prendre une branche dans le museau.

Il se fiait aux descriptions des veilleurs et aux rapports faits de temps à autres par les loups de l’hiver qui chassait sur le territoire, ses derniers n’avaient pas trop de possibilité d’action, mais il faisait très bien leurs travaux en chassant de la nourriture saine pour les loups resté dans les grottes des glaces avec Answer. La zone n’était pas très large, d’un côté le fleuve tranquille et de l’autre un mur végétal impressionnant, mais il avait au moins l’avantage d’être éclairé par la lune et donc il était beaucoup plus facile de voir son interlocuteur. C’est ici qu’Opium avait rendez-vous. Il s’assit, droit et fier, en attendant l’arrivée de sa petite protéger.

Alors qu’une partie de la mangrove prenait vie sous les rayons argentés de la lune, des sons de course se firent entendre de part delà des buissons. Les oreilles de l’ex-tueur pivotèrent sur le côté et son pouvoir de silence s’activa instinctivement avant qu’il n’est pu apercevoir quoi que ce soit, mais lorsqu’une forme fantomatique bondit devant lui, le sourire aux lèvres, la méfiance du bêta s’abaissant dardar. Ses bruits de précipitation n’étaient que l’œuvre de la petite Chyver. Un rictus se décida sur les babines du loup noir qui, malgré son immobilité et une tenue stoïque, était profondément heureux de la revoir.

L’enfant, maintenant devenue une belle adolescente pleine de vie, était la seule à lui témoigné ouvertement une réelle affection. Bien qu’il savait que Meneldil l’aimait profondément, et que son entrevue avec Ness avant de se rendre au rendez-vous avait abaissez ses craintes, Opium se surprenait à appréciait de tel démonstration. De plus, il s’était pris d’affection pour l’orpheline qu’il avait envoyez pourrir chez les estivaux. Elle vint se frotter à ses pattes, son sourire illuminant son visage bien plus que les rayons de lune se reflétant sur son pelage blanc et prononça d’une voix suave des mots que le loup noir ne s’attendait pas à entendre.

- Opium ! Tu m’as tellement manqué.

Toucher par la sincérité de la jeune adolescente, le bête ne put retenir un grand sourire. Il posa la patte sur ses épaules et la serra contre lui, heureux de revoir cette petite louve qui avait grandi. Il recula un peu pour l’admiré, voir ce qu’était devenir le petit tas de poil qu’il avait laissé derrière lui et il faut agréablement surpris de voir sa mèche poussé pour esquissé une longue chevelure sombre.

- Moi aussi tu m’as manqué Chyver… Qu’est-ce que tu as grandis.

Des mois avait passé sans que le loup noir n’est pu venir lui rentre visite, malgré cela la jeune louve ne semblait pas lui en tenir rigueur et il était sincèrement heureux qu’elle ne lui vous aucune rancune. Car parmi tous les enfants qu’ils avaient eu, Chyver était bien la seule à l’aimé ainsi. Peut-être le considérait comme tel ? Opium n’en savait rien, ce genre de sentiment lui était trop étranger, mais au fond de lui il le désirait vraiment. Aucun des enfants qu’il n’avait eu avec Meneldil n’était au courant de l’identité de leur père et ils semblaient bien se moquer de qui il était, ils l’ignoraient donc, le voyant comme un simple bêta qui était leur mère malade, ce n’était pas le cas de Chyver qui l’appréciait réellement. Un soupçon de mélancolie le parcouru alors qu’il pensait à la petite louve qu’il avait trouvé dans la neige ce jour-là, si sa mère n’avait pas succombé il n’aurait jamais pu connaitre ce sentiment de paternité qui lui réchauffait les entrailles, et si la maladie n’avait pas frappé ses terres alors il aurait surement put la voir grandir. Tant de regret qu’il passa sous silence, assassinant ses faiblesses comme on lui avait instruit jadis pour se concentré sur Chyver et son tendre sourire.

- Je suis désolé de ne pas avoir pu venir plus tôt, j’étais très pris. – Dit-il d’un ton désolé. – Est-ce qu’ils prennent soin de toi ?

Là était son principal souci en ses terres estivales. Il avait entièrement confiance en Charly, mais particulièrement en Ness, pour ce qui était de la gestion des troupes et de la chasse, mais Chyver avait été tenue à l’écart de tous les autres hivernaux à cause du pacte qui avait été passé. Ainsi, n’avait-il eut que peu de nouvelle d’elle depuis son départ et il s’en voulait d’avoir ainsi délaisser l’enfant qui l’adorait le plus.