"J'aimerai trouver celui qui comprenne le pourquoi de mes silences, se fasse douceur sur mes souffrances, donne à toutes mes journées de nouveau un sens." [PV Elea]

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"J'aimerai trouver celui qui comprenne le pourquoi de mes silences, se fasse douceur sur mes souffrances, donne à toutes mes journées de nouveau un sens." [PV Elea]


Invité Invité	Lun 25 Jan 2016 - 1:16 Elea avait disparu. Il faisait pratiquement nuit quand Elendë avait été appelé pour aller la chercher. Il s'était assit prêt d'un palmier, un peu à l'écart de la tanière, la morosité le prenant aux tripes et n'avait pas remarqué le départ de la petite. C'est avec un pincement au coeur qu'il partit à sa recherche : la disparition d'un petit lui filait toujours les chocottes. Il s'imaginait à chaque fois le pire, et jamais le meilleur. Et puis cette fois, c'était de sa faute : il s'était laissé envahir par les souvenirs de son ancienne vie et n'avait pas été assez attentif. La neige avait envahis l'été depuis plusieurs semaines déjà, et il devenait encore plus risqué de sortir la nuit. Il ne faisait certainement pas aussi froid qu'en hiver, mais le pelage des Estivaux n'étaient pas assez épais. Grelottant, il trottait en direction de la plage aux coquillages. Il aurait aimé pouvoir l'appeler, mais hurler à la mort lui attirerait plus d'ennuis que d'aide et il ferait sûrement fuir la petite. Si elle avait décidé de filer aussi discrètement, c'était bien parce qu'elle voulait se retrouver seule, du moins c'est ce que l'ours doré se disait. Il aurait voulu pouvoir la laisser faire ce dont elle avait envie, mais cela aurait été dangereux et puis... Il l'avait bien vu, cette lueur dans son regard, cet après-midi. Ce n'était pas une lueur qui se voyait directement, c'était une de ses lueurs cachés par dessus les autres et qui pourtant, était réellement là. Cette lueur presque triste et éteinte. Il n'avait pas osé lui demander ce qui n'allait pas, alors il lui avait simplement sourit. Elendë n'était pas du genre à insister les gens à parler, il aimait aussi le silence. Parfois, il disait plus de chose que les paroles elle-même. Arrivé au phare, Elendë fit une pause. Il regarda l'immense monument. Il n'était encore jamais rentré dedans, et puis d'ailleurs, est ce que c'était ouvert ? Assit dans le sable frais, il observa aussi le ciel recouvert d'étoile. Est ce qu'il était partit depuis longtemps ? Il avait parcouru un bon bout de chemin pour arriver jusqu'ici et il n'y avait toujours aucune trace de la petite estivale. Poussant un soupir, il se releva, s'étira et bailla. Il n'irait pas se coucher avant de l'avoir trouver, parole d'estival. Il contourna rapidement le bâtiment avant de trouver une entrée. Hésitant, il mit d'abord la tête. Il faisait tellement sombre qu'il ne distinguait rien. Un frisson le parcourue et il inspira à fond. Ce n'était pas le moment de faire le froussard ! Peut être que la petite... Le cours de sa pensée fut interrompu par un petit gémissement. Tellement petit, que le loup doré se demande si il n'avait pas rêvé. Les oreilles en avant, il mit une patte devant l'autre, lentement. Elen tourna la tête dans tout les sens, tentant d'habituer son regard à l'obscurité. Il perçut alors une forme rosée, un peu brillante, non loin de lui. Il plissa ses yeux turquoises et s'approcha encore un peu, silencieux. Une deuxième forme brillante l'attira. Là dessus, il n'avait plus aucun doute, c'était bien la petite qu'il recherchait. C'est ses cristaux qui brillaient de la sorte, ça ne pouvait être quelqu'un d'autre. Pour ne pas l'effrayer, Elendë murmura doucement. - Eh, ma puce, qu'est ce que tu fais toute seule dans le noir ? Ne sachant pas réellement ou se trouvait sa tête, ni dans quel état d'esprit elle se trouvait, Elendë n'avança pas d'avantage. Il s'allongea sur le sol, lui montrant (enfin, il ne réfléchit pas tellement à la luminosité) ainsi qu'il n'avait en aucun cas l'intention de l’importuné tout de suite. Si elle voulait rester là encore un peu, elle en avait totalement le droit, tant qu'il était là pour vérifier que tout aller bien. Aussi continua-t-il à murmurer, avec une extrême douceur dans la voix : - Si tu veux rester là, il n'y a aucun soucis, tu sais, mais ne part plus de la sorte, j'ai eu très peur pour toi.


Invité Invité	Mer 27 Jan 2016 - 1:59 J'aimerai trouver celui qui comprenne le pourquoi de mes silences, se fasse douceur sur mes souffrances, donne à toutes mes journées de nouveau un sens. - pv Elendë ←→ La nuit était froide, comme toujours. Elea soupira seule dans le noir. Le vent fit voler certaines de ses mèches et elle avait les prunelles perdues sur le paysage sombre qui se dressait devant elle. La petite pouvait entendre le bruit de l’eau se fracasser contre les rochers en bas de la falaise ainsi qu’une odeur salée flotter dans l’air. La nuit était déjà tombée depuis un bon moment déjà. ** Un peu plus tôt en cette journée froide, Elea avait échappé à la surveillance. La petite avait même développé sa propre technique. C’était devenu une habitude chez elle de fuir à n’importe quel temps de la journée. Elle n’aimait se sentir supervisée lorsque son mentor n’avait pas besoin d’elle. Elea se sentait étouffée lorsque les nourrices la prenaient en charge. Ce n’était rien de personnel, elle avait juste besoin de son espace à elle. Mais c’était beaucoup plus que ça. Elle en avait marre de tout aujourd’hui. Des gens, de ses tâches, de son rang, de ses foutus cristaux, de tout. ** Un frisson parcourut le long de son échine. Le vent était frais, peut-être un peu trop lorsqu’elle se situait près du courant marin. Peut-être aurait-elle dû choisir un meilleur endroit pour s’éclipser, mais cette fois-ci, elle n’y avait pas trop réfléchi. C’est en contemplant le paysage que quelque chose lui traversa l’esprit. La petite observa alors les cristaux sur son dos qui brillaient faiblement dans la noirceur. Ce n’était vraiment pas son genre pourtant d’avoir une idée comme celle-ci. C’était comme si une voix l'interpellait. - Et si on essayait de les retirer? Elea regarda autour d’elle, mais ne fut pas en mesure d’identifier la voix qui parlait. Elea ne semblait pas inquiète du tout. – Tu serais libérée en les enlevant, qu'en penses-tu? La petite resta assise. La voix était calme, elle ne lui inspirait rien de mal. Qu’est-ce qu’elle avait à perdre d’essayer de toute façon? Ses yeux restèrent fixés sur les cristaux durant un instant. Pourquoi pas se dit-elle. Elle se sentait poussée de le faire par quelque chose, mais elle n'aurait su dire quoi. Ses crocs se refermèrent sur un cristal à sa portée, puis sans trop réfléchir elle tira brusquement. Il y avait une douleur, mais elle ne s’en rendait pas compte sur le moment. La petite se sentait poussée par cette voix qui semblait venir d’elle-même. Le cristal se dégagea légèrement de sa peau même s'il était bien fixé. La jeune femelle tira de toutes ses forces à nouveau. Heureusement celui-ci était assez gros pour qu’elle est une bonne prise à serrer. C’est alors qu’elle sentit le choc de la douleur à son épaule et elle finit par arracher la pierre hors de son corps en sursautant. Le cristal revola contre le sol non loin d’elle et elle serra les crocs pour laisser passer la douleur. Elle pouvait entendre le battement de son coeur à travers ses oreilles. La pierre émeraude perdait peu à peu sa luminosité. Elea la fixait, perdue dans ses pensées. C’est alors que la même voix reprit. – Tu vois? Ce n’était pas si pire que ça. On aurait dit qu’elle était sous de l’hypnotise. Ce n’était pas du tout son genre d’agir ainsi. De se faire mal. D’entendre une voix. Pourtant elle se sentait bien maintenant qu’elle s’était débarrassée d’un des plus gros cristaux qui se logeait sur elle. Même si le sang ruisselait lentement le long de son épaule jusqu’à la patte, elle se sentait libérée d’un lourd poids. La pierre qui gisait devant elle ne brillait plus à présent. - Eh, ma puce, qu’est-ce que tu fais toute seule dans le noir? Elea retourna la tête en direction de la voix, sortie de ses pensées. Cette fois-ci il s’agissait d’un vrai loup. Elle pouvait le discerner grâce à la lumière qu'émettaient ses cristaux. Qu’est-ce que je viens de faire? La douleur lui mordait l’épaule, c’était terrible. Elle n’était pas certaine de comprendre ce qui venait de se passer. De ce qu’elle avait fait ou plutôt de ce qu'elle s'était fait. Elle avait à présent, peur d’elle-même. Comment un être aussi inoffensif qu’elle aurait pu faire cela? Qu’est-ce qui lui arrivait? - Si tu veux rester là, il n’y a aucun souci, tu sais, mais ne part plus de la sorte, j’ai eu très peur pour toi. Des perles d’eau submergèrent lentement ses yeux. Elle avait peur. Peur d’elle-même. Sans plus tarder, elle accourut vers Elendë et se jeta dans ses bras. L'apprentie ne put retenir les larmes chaudes qui s'échappèrent lentement. Pauvre enfant. Elle était désorientée et ne savait pas ce qui se passait. La voix qu’elle avait entendue auparavant était toute nouvelle pour elle. - Elendë, j’ai peur… J’entends des voix dans ma tête.. S’empressa-t-elle d’ajouter en pleurant silencieusement dans la nuit. CRÉDIT - CSS


Invité Invité	Mer 10 Fév 2016 - 15:33 Une petite masse brillante atterrit sur Elendë sans qu'il ne comprit ce qui lui arrivait. Surpris de la réaction de la petite, il releva les oreilles et s'arrêta de respirer. Que se passait-il pour qu'elle se retrouve dans un tel état ? Il sentait un liquide chaud lui couler sur les pattes. L'estival devina instantanément de quoi il s'agissait : des larmes. La petite sanglotait contre lui, et il était là, comme un abrutit. Il déposa lentement une de ses grosses pattes sur son dos et poussa un petit soupir. La nuit ne risquait pas d'être joyeuse, il espérait qu'il pouvait au moins être utile à Elea. Léchant le haut de son crâne, il tentait comme il le pouvait d'être réconfortant. Il aurait aimer pouvoir chanter une de ses comptines pour enfant qu'il avait apprit au fil du temps passer chez les Estivaux, mais il sentait que le moment n'était pas opportun. - Elendë, j’ai peur… J’entends des voix dans ma tête... Le loup à la masse plus épaisse qu'un tronc d'arbre baissa les oreilles. Des voix ? Quels voix ? Il songea immédiatement à l'emmener se faire examiner par le guérisseur, puis il secoua la tête : non, si elle lui parlait de ça, c'est qu'elle avait assez confiance en lui, il ne devait pas la laisser à quelqu'un d'autre. Il se mit alors à caresser lentement son pelage, cherchant à la rassurer comme il le pouvait. Il allait dire quelque chose quand il sentit quelque chose de poisseux se coller sous ses coussinets. Cela se situait prêt de l'épaule de la petite, là ou un cristal devait être disposé. Il repassa lentement la patte dessus et s'arrêta, ébahit. Du sang ? Comment s'était-elle fait ça ? Et ou était passé le cristal qui se situait à cet endroit ? De plus en plus inquiet de ce qu'il découvrait, il se releva doucement jusqu'à s'assoir. Il prit la petite un peu plus contre lui et murmura : - Quel genre de voix, Elea ? Il baissa la tête au niveau du sang, puis passa lentement sa langue dessus. Il ferma les yeux et le souvenir douloureux de Samarithin baignant dans une petite flaque de sang lui apparut. Il se souvenait comme si c'étai hier de la folie de son ami, ainsi que la perte totale de son sang-froid. Les oreilles toujours baissées, il poussa un long soupir, nettoyant toujours le sang sur le pelage violet de la petite. Laissant le silence s'installer peu à peu, il laissa les souvenirs lui parvenir. Le sang lui rappelait tellement de chose, il avait tellement de fois eu affaire à lui. Et pas seulement quand il devait se battre, dans l'Autre Monde, mais aussi quand sa famille était morte de la maladie. Cette période là avait été remplis de sang, des litres et des litres, à ce demander combien de litres un loup pouvait en contenir. Et il avait léché, léché encore et encore, nettoyant et rassurant comme il le pouvait, lui, le seul a avoir résister à cette maladie. Il ne comprenait pas encore comment il avait fait pour survivre, mais il y était arrivé. Chaque jour en se levant, il se répétait inlassablement la même chose : tu dois vivre pour eux, ils ont besoin de toi. Rouvrant les yeux, la gorge serré, il murmura encore plus bas, si cela était possible : - Qui t'as fais ça ? Il n'avait pas besoin de désigner le cristal pour que la petite devine, il savait pertinemment qu'elle allait savoir de quoi il s'agissait. Il savait déjà la réponse, au plus profond de lui, mais il refusait de l'admettre. Pourquoi vouloir s'infliger une telle douleur physique ? Avait-elle si mal à l'intérieur d'elle-même ? Il aurait voulu lui poser toutes ses questions, mais pas avant d'être sûr que ce soit bien elle qui se soit fait ça. Il jeta un regard circulaire dans la pièce sombre, cherchant le cristal enlevé. Il l'aperçut, non loin d'eux, brillant très faiblement, mais brillant quand même. Sa bouche se tordit quand il vit les marques de sang à son bout : il n'y avait maintenant plus de doute. Il serra Elea un peu plus contre lui, cherchant à la réconforter, mais surtout à se réconforter lui.


Invité Invité	Mar 16 Fév 2016 - 21:39 J'aimerai trouver celui qui comprenne le pourquoi de mes silences, se fasse douceur sur mes souffrances, donne à toutes mes journées de nouveau un sens. - pv Elendë ←→ Les larmes ne cessaient de couler, la petite Elea n’avait plus le contrôle et la douleur ne cessait d’exister en elle. Le mâle resserra la jeune femelle tremblante de peur entre ses pattes pour tenter de la calmer, le tout suivi de caresses pour la rassurer. Il était probable qu’il ait remarqué sa blessure suite à son geste, mais Elea n’y pensait plus vraiment. Elle cherchait à fuir la voix qu’elle avait entendue, fuir la douleur, la peur et la solitude qui l’habitait. -Quel genre de voix, Elea? Finit-il par ajouter après de longues minutes de silence. Mais quelle était la réponse à cette question? L’estivale n’en savait rien. Elle ignorait d’où ses voix provenaient et pourquoi elles étaient apparues dans son esprit. Du moins, c’était de là qu’elle croyait les avoir entendues. La voix était sortie de nulle part, c’était tout nouveau, mais elle semblait si rassurante et digne de confiance. Elea avait presque été hypnotisée par celle-ci et l’avait écoutée aveuglément. Peut-être n’aurait-elle pas dû. – J’en ai aucune idée, je ne comprends pas j’étais seule avant que tu arrives… Les sanglots continuèrent légèrement pour finalement cesser. La jeune louve violète resta silencieuse dans les bras d’Elendë. C’est alors qu’elle sentit un touché chaud contre sa plaie. Ça piquait un peu au début, mais elle reconnut la langue de son ami soupirant. Pendant un bon moment les deux êtres restèrent coller l’un contre l’autre sans rien dire un mot durant la nuit sombre. Le vent sifflait alors dans leurs oreilles. D’une faible voix, Elendë articula lentement quelques mots. Qui t’a fait ça? Elle-même n’en avait aucune idée. Sa tête ne s’était pas souvenue du moment où elle avait arraché le cristal de son corps. Tout ce dont elle se souvenait était la douleur. Le mal. Une brûlure à son épaule. La petite retourna la tête vers l’arrière où elle vit une pierre presque faiblement illuminée reposant contre le sol. Il ne lui fallut pas plus de quelques secondes pour comprendre qu’il s’agissait de la sienne. Elle sera des dents puis fourra son visage dans la fourrure chaude du mâle pour oublier cette image. Mais non, ce n’est pas possible… Comment aurais-je pu faire ça? L’estivale refusait d’y croire. Son esprit était concentré sur la douleur dans son épaule qui semblait se répartir à travers son bras en entier. La petite n’arrivait pas à réfléchir correctement à un remède, tout ce qu’elle souhaitait à présent était de retourner à sa tanière, au chaud. Là-bas les guérisseurs pourraient probablement lui expliquer ce qu’elle a vécu. - Elen, je veux rentrer à la maison… CRÉDIT - CSS


Invité Invité	Lun 7 Mar 2016 - 21:36 Elle disait être seule quand celui lui était arrivé. La nourrice poussa un petit soupir puis entreprit de se relever. Il ne fallait pas qu'ils restent là, la nuit était déjà bien trop avancé et bientôt, il ferait encore plus froid. Gardant la petite contre lui, il lui lécha de nouveau l'épaule. Le sang avait cessé de couler, mais cela ne le rendait pas moins inquiet de la situation : comment avait-elle eu le courage de se l'enlever ? Il n'osait pas imaginer la douleur qu'elle s'était infligée à elle-même. Les sourcils froncés, il s'assit sur le sol dur et froid du phare et l'observa longuement. Ses longs cheveux violets attachés retombés sur son dos avec douceur. Son pelage, plus clair, semblant encore duveteux alors qu'elle atteignait bientôt l'âge d'une adolescente : c'est ce qu'il aimait particulièrement chez elle. La petite avait enfouie son visage dans le pelage d'Elendë. Posant une patte sur son dos en guise de réconfort et de présence, il déposa un doux baiser sur son crâne avant de pousser un autre petit soupir. Décidément, cette journée n'avait pas été très reposante. - Elen, je veux rentrer à la maison… Elendë hocha la tête et se leva complètement, cette fois. Prenant la petite sous lui, il lui demanda de patienter un instant. Le cristal brillait encore un peu et il ne voulait pas que quelqu'un de mal intentionné le trouve et l'utilise contre le clan, aussi décida-t-il de le prendre avec lui. Il le prit entre les dents et adressa un sourire réconfortant à la petite. Ses dents brillaient avec le cristal et il loucha, essayant de détendre comme il le pouvait, Elea. Puis il cligna des yeux et désigna la porte ouverte du phare : - Allons-y, ma puce, avant qu'ils ne fassent bien trop froid. [RP fini ?]


Invité Invité	Mar 8 Mar 2016 - 3:38 J'aimerai trouver celui qui comprenne le pourquoi de mes silences, se fasse douceur sur mes souffrances, donne à toutes mes journées de nouveau un sens. - pv Elendë ←→ La mâle passa de nouveau sa patte dans le dos d’Elea puis se leva quelques instants plus tard. Se détachant de l’estivale, il s’éloigna vers la falaise pour récupérer le cristal qui gisait seul dans une marre de sang. Entre ses crocs, celui-ci avait toujours une faible lueur. L’apprentie ne savait pas vraiment combien de temps il resterait étincelant. C’était la première fois qu’un cristal se voyait retiré de son emplacement initial. Se pouvait-il qu’il réagisse différemment à cause de cela? La petite préféra ne pas regarder cette pierre qui lui remémorait le terrible acte qu’elle avait elle-même posé auparavant. Elle frissonna de peur que cet évènement ne se reproduise. - Allons-y, ma puce, avant qu'ils ne fassent bien trop froid. Ses crocs se serrèrent de douleur. À présent, elle pouvait sentir la totalité de la douleur qui s’installait dans son cou. Elle n’avait pas envie que son mentor ou les autres guérisseurs ne la voient dans ce terrible état à son retour. Peut-être devrait-elle traiter sa plaie elle-même? Peu importe ce qu’elle déciderait, elle était réticente à faire apparition de cette manière dans le camp. Les autres membres la trouveraient faible et remettraient probablement son titre de guérisseuse en question. Elle espérait profondément ne pas tomber sur qui que ce soit. Elle comptait sur Elendë. - Ne parle pas de cet évènement à personne s’il te plaît… Si je devais perdre mon rôle d’apprentie, je ne sais pas ce que je ferai.. La petite continua sa marche péniblement en restant tout près de l’estival en qui elle faisait confiance. Il lui était déjà arrivé plusieurs évènements auparavant et elle avait toujours pu compter sur lui. Elle croisa les doigts pour qu’il respecte sa promesse une fois de plus. [Ouep, on close ça e_e♥] CRÉDIT - CSS


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