Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !
Four seasons
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Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !


 
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Folie assassine, quand un père attaque sa propre fille [libre avec un ou deux loups, de préférence hivernaux]
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Dim 18 Jan 2015 - 14:39

J'avais fini de jouer, j'en avais marre, j'avais faim et j'étais fatiguée. Il faisait nuit et papa n'était toujours rentré. J'attendais dans notre tanière, le regard rivé vers l'extérieur. Je voyais aussi bien de nuit que de jour, comme tous les autres loups. C'était papa qui le disait.
Je me demandais pourquoi papa n'était pas encore rentré. C'était bizarre, papa rentrait toujours le plus vite possible pour me ramener à manger. Il avait peur que j'ai trop faim et que je m'affaiblisse. Je l'attendais depuis ce matin.
Comme d'habitude, j'avais profité qu'il soit parti chasser pour aller jouer plus loin de la tanière. C'était en cachette, mais je restais jamais partie trop longtemps pour pas que papa s'en rende compte et me gronde. En rentrant, j'avais joué devant la tanière, mais comme il rentrait pas, j'avais fait une sieste à l'abris. Et j'avais joué dans la tanière, mais c'était pas facile de s'amuser toute seule avec rien du tout. Et puis, j'avais attendu, attendu, attendu et j'attendais encore.
Je rongeais un reste d'os pour calmer mon ventre par content.

Pourquoi papa ne rentrait pas ? C'était pas normal et je commençais à avoir peur toute seule, sans lui. J'avais peur, mais je savais pas pourquoi. Et si papa m'avait oublié et était parti avec le clan faire quelque chose d'important ? Je commençais à être en colère, pourquoi il était méchant de me faire attendre alors que j'avais faim ?

Je fis un tour de la tanière, je regardais par l'entrée en me demandant : "j'y vais ? J'y vais pas ?" Deux tours, trois tours et je bondis dans la neige. Papa disait que si on voulait pister une proie, il fallait le faire avant qu'il se mette à neiger et que les odeurs s'en aillent. Il avait pas encore neigé, mais on savait jamais, alors je me mis à renifler par terre. Je n'avais jamais rien pisté, alors ce fut pas facile de trouver l'odeur de papa. Mais comme je la connaissais bien, une fois que je l'eu trouvée, je ne la lâchait plus et m'enfonçait dans la forêt.

Au bout d'un loooonnng moment, j'avais l'impression de me rapprocher, je sentais l'odeur plus forte. Papa était parti vraiment très loin dans la forêt. Est-ce qu'il avait eu du mal à trouver une proie ? Je n'en avais pas croisé sur mon chemin, c'était bizarre. J'avais de la neige jusqu'au coup, ça voulait dire que pas beaucoup d'animaux n'avaient marché là.
Une autre odeur très forte me fit lever la tête du sol, une odeur qui me rappela mon ventre qui avait faim. Je me mis à baver et courut vers l'odeur.
Quand j'arrivais à l'odeur, j'écarquillais les yeux. Qu'est-ce qui s'était passé ici ? Il y avait beaucoup beaucoup d'os, avec encore de la viande dessus et la neige tout autour était rouge de sang. Il y avait beaucoup beaucoup de proies morte et en partie manger. Certaines n'étaient même pas finie. On aurait dit que quelqu'un avait voulu goûter de toute les proies sur son chemin.
Je me couchais dans la neige, qui avait manger de ces proies ? Un ours ? Un glouton ? Des loups ? Je ne sentais que l'odeur du manger et mon ventre faisait tellement de bruit qu'on me trouverait facilement dans ma cachette. Puisqu'il n'y avait personne, je m'avançait le plus vite que je pouvais, pas facile avec cette neige, jusqu'au daim le plus proche. C'était tout un troupeau de mort ici. Papa disait pourtant qu'il fallait pas tuer toutes les proies pour qu'il en reste les autres jours.

J'entendis un bruit de pas qui cours, mais je n'eu pas le temps de me tourner pour voir qui courrait que je sentis quelque chose me heurter et me projeter au loin. J'entendis un grognement méchant.
Je me cognais contre un arbre, ça faisait tellement mal dans mon flanc et à mon aile que je couinait. J'avais le souffle coupée, mais j'entendis et je vis un loup qui courait vers moi. Je voyais ses yeux briller à faire peur, on aurait dit qu'il voulait me manger. J'ouvrit mes ailes malgré la douleur et m'envolait pour m'accrocher à une branche. Le loup freina pour pas rentrer dans l'arbre. Je repris mon souffle en le regardant mieux. C'est là que je le reconnu.

-Papa ?!

C'était papa, mais pas lui en même temps. Papa n'avait pas ce regard méchant, papa ne m'aurait jamais attaqué. Mais peut-être qu'il était vraiment très beaucoup fâché que je sois partie de la tanière pour le chercher.

-Papa, pardon, mais tu rentrais pas, pleurais-je.

Au lieu de me répondre, il grognait, grognait et sautait en battant de sa seule aile comme s'il voulait m'attraper pour me mordre. Heureusement qu'il ne pouvait plus voler. Mais pourquoi il voulait me faire du mal ? Pourquoi était-il devenu méchant ?

-Pourquoi tu fais ça papa ?

Je ne pouvais pas m'arrêter de pleurer. Qu'est-ce que j'avais fait de si mal pour qu'il soit méchant. En regardant mieux, je vis qu'il était couvert de sang, mais il n'était pas blessé. C'était la même odeur que les daims morts. Une odeur de sang qui donne faim, mais sur papa, elle faisait peur cette odeur.
Papa n'aurait jamais tué toutes ces proies, il disait toujours qu'une seule suffisait pour se nourrir. Ce n'était pas mon papa, ce loup là lui ressemblait, mais ce n'était pas mon papa. C'était un des monstres des histoires de papa, un des monstres qui venaient la nuit.
Je pleurais encore, j'avais du mal à respirer.

-Pardon d'être sortie la nuit, je sortirais plus jamais la nuit. Viens me sauver papa. Je veux pas que le monstre me mange.

J'avais trop mal à mon aile pour m'envoler, j'étais coincée sur la branche.


[HRP : il s'agit bien de Lance, le père de Mel, dans le cadre de l'event sur l'étrange maladie qui rend fou. Lance a été contaminé en mangeant un daim qui portait le virus. Je répondrais avec lui s'il y a un combat.]
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Dim 8 Fév 2015 - 12:43

Un nuage de brume, deux nuages de brume, trois nuages de brume ... Pendant que mes pas et mon flaire me guident je ne sais où, ma respiration créer de petites brumes qui meurent aussitôt. Il fait frais ce matin et je trouve que c'est parfait pour faire une petite promenade loin de tout. C'est en reconnaissant que je me rapprochai de la forêt de brume que commençais à prendre un peu plus attention à tout ce qui m'entourais. Les odeurs, les sons, tout ceci ne passait pas inaperçu à mes fines et longues oreilles. C'est à cet instant que j'ai entendue un long bruit de course dégantée, ne cherchant pas à être discret, ce qui m'a quelque peu inquiéter. Discrètement, lentement, je me suis mise à pister la trace de cet hivernaux qui semblait si presser et ça, assez pour ne pas prendre soin d'être silencieux. M'approchant lentement de la source du bruit, j'ai étais terriblement surprise de commencer à entendre des couinements, des grognements et des plaintes alors que je ne sentais pas d'odeurs ennemis, seulement hivernal... Arriver sur les lieux, je constate que ce qu'il s'y passe n'est pas tout à fait normal. La peur me prend soudain, à l'instant où j'entends ceci :

-Pourquoi tu fais ça papa ?

Je suis soudain tombée en arrêt, face à cette scène à fendre le coeur ... Qu'arrivait-il à cet hivernal ? Pourquoi attaquait-il son enfant ? La petite louve continuait de parler, mais je ne l'écoutai plus. Mes pupilles étaient rétractées à presque en disparaître, mes griffes étaient sortit et mon pelage commençait à se gonfler sur mon dos. Mes crocs ont claquaient dans le vide avant que je ne sorte de ma cachette en aboyant fort, reprenant un aspect à peine moins agressive. Ayant eu une enfance à semi difficile, je ne pouvais pas supporter l'idée qu'un père puisse attaquer sa fille...

- Hey, qu'est-ce qu'il se passe ici ?! ai-je tonnai de façon plus glacial qu'à mon habitude.

J'étais agressive physiquement, mais mon cerveau fonctionnait encore très bien et je n'avais qu'une envie commune entre ces deux choses, c'était de me battre. Mais étant encore jeune et non soldate mais plutôt chasseuse, je préférais éviter de trop m'aventuré sur ce genres de pentes glissantes. J'ai commençais à balancer mon poids d'une patte à l'autre, comme pour calmer un peu les tensions qui tendaient mes muscles avec force. Crocs pourtant rentrés, ma mâchoire était serrer et mon regard le fusiller à l'extrême alors que j'ai lever la tête légèrement vers la petite louve :

- Ca va ? ai-je soufflai entre deux grognements bestiaux.
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Opium
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Lun 9 Fév 2015 - 13:03



- Opium ! Il faut que tu m’aides, Mel à disparue.

Le bêta ne savait pas comment son alpha faisait pour supporter cela. Depuis que cette dernière avait été contaminé par la maladie, aux sombres allures d’épidémie, il avait dut se plier à son souhait qu’elle avait formulé avec le peu de lucidité qu’il lui restait et avait repris en main l’hiver en attendant qu’elle aille mieux. Plus le temps passait, plus l’ancien tueur se disait que ce souhait n’était pas tant lucide que cela. Car, depuis que le clan savait qu’il avait pris la place de Meneldil, il n’arrêtait pas de demander sa présence, l’exilant sans remords du silence et de la tranquillité qu’il affectionnait. Quand la nourrice lui sauta presque dessus pour lui demander son aide, il s’immobilisa et eux recours à tout son sang-froid pour ne pas l’envoyer brouter des fougères aux pieds de la tanière de Myosotis. Il se retourna vers la louve, ne pouvant retenir un regard excédé, devant ses yeux emplie de peur.

Mel. Mel. Mel. Qui était Mel déjà ? Au bout de longue minutes, le loup noir finit par se souvenir qui était Mel. Une louveteau, c’est pour cela qu’il ne se souvenait pas d’elle, cependant cette enfant était la fille de Lance. Il se dit qu’il faudrait qu’il se souvienne un peu plus de la jeune grise à l’avenir, car bientôt, elle serait de sa famille.

- Mel n’a pas son père pour veiller sur elle ?
- Oh, bien sûr que si, mais nous n’avons pas de nouvelle de Lance et il est, en temps normal, le premier à venir rechercher sa fille après la chasse
.
- Bien. – soupira-t-il – Je vais aller la cherche,  mais veillez à ce qu’aucun autre louveteaux ne quitte votre champs de vision.  

La nourrice lui sourit, visiblement rassuré, et repartie en direction des autres petits qu’elle gardait. Bien qu’Opium savait qu’elle reviendrait surement le voir un grand nombre de fois, il lui semblait qu’elle n’était pas assez idiote pour laisser des louveteaux s’enfuir au risque d’être attaqué par un prédateur, voire pire encore, un loup hivernal contaminé par la maladie.

Ainsi donc, le bêta à la patte blanche se dirigea vers la tanière de Lance et de sa fille, forçant sa patte affaiblit à coopérer en se dépliant et se posant au sol pour supporter son poids. Bien qu’elle ne soit pas encore totalement guérit, sa patte gauche allait de mieux en mieux et il avait dans l’espoir de pouvoir maintenir une autre allure que la marche tranquille dans les jours qui allait venir. Il allait qu’il soit en bonne santé pour le clan, non pour Meneldil. La louve tricolore lui avait fait entièrement confiance et il devait se montré à la hauteur pour cette dernière qui donnait à ce même moment son maximum pour lutter contre la maladie.

La tanière de Lance était vide. Si sombre et silencieuse qu’elle aurait pu paraitre accueillante, mais la petite odeur douce et fraiche de sa fille qui menait vers loin de cette dernière, vers la forêt de brume à quelques mètres de là, désola l’ancien tueur qui dut suivre cette dernière pour espérer la retrouver. Pour ajouter du défi au remplaçant de l’alpha, dont la mission de sauvetage blasait horriblement, la nuit viens à tomber. « Mais oui, quoi de plus amusant que de chercher un louveteau au beau milieu de la nuit alors que le clan entier est dans le trouble ? » se dit Opium, excédé. « Restons calme, et disons-nous que ceci est un bon entrainement pour retrouver les bons réflexe ».

En chemin, sa bulle de silence et son pelage sombre lui permit de disparaitre à la vue d’une jeune adulte hivernal qui passait à proximité. Le fait qu’Aÿka, jeune louve jaune au sang-mêlé, ne l’eut pas remarquer arracha un sourire mauvais à l’ancien tueur qui jouit de ce moment pendant un bref instant, qui se mit à suivre la louve qui semblait suivre une piste à travers la forêt. Il la suivit dans la plus grande discrétion, d’autant plus qu’elle se dirigeait vers la même odeur que lui et que le ne fut pas sa surprise en voyant à travers les buissons un sol couvert de sang et de chair. Le responsable de ce massacre semblait sauté contre un arbre pour espérer gober l’oiseau qui l’observait avec terreur.

Un oiseau ? Non, c’était la jeune Mel. Et le monstre enragé à ses pieds n’était qu’autre que son père, la gueule écumant de bave et de sang à peine sec. Opium eut le cœur qui se pinça l’espace d’un instant, puis il se força à retrouver contenance et à se dresser malgré les branches du buisson qui s’accrochèrent à ses longs poils noirs. La jeune louve jaune et grise sortie de sa cachette pour grogner une sorte de menace envers Lance, qui ne sembla pas réagir. Opium compris vite pourquoi, cette petite n’imposait pas grand-chose et elle tremblait de peur, ou elle dandinait pour on ne sait qu’elle raison. Certes, sa vision de la louve était négative, mais il ne l’appréciait pas de base à cause de ses origines. Cependant, elle semblait en bien meilleure santé et que le loup auquel elle faisait face. Sortant de ses cachettes, oubliant néanmoins de briser la bulle de silence qui l’entourait, il s’approcha d’Aÿka jusqu’à se tenir à ses côtés.

- Garde ta salive, Lance te reconnais à peine.

Il brisa le silence à cet instant. Tenant fermement son masque de glace collé à son visage pour ne laisser transparaitre aucune émotion, le bêta dévisagea Lance avec pitié. Ainsi, toute la famille de son alpha se retrouvait au rangs de simple loup malade, eux qui avait été la fierté de l’hiver, voilà qu’il n’ait plus bon qu’à fendre le cœur de leur plus fidèle soldat qui leur avait juré de les protéger au péril de sa vie. Mettant ses états d’âme de côté, Opium leva les yeux vers Mel qui était fermement attaché à sa branche d’arbre pour se protéger des crocs de son propre père.

- Lance a été contaminé par la maladie qui se repend en hiver. Le guérisseur pense qu’elle se transmet par le biais des proies que nous ingérons – dit Opium à la louve bicolore. – Elle trouble les réactions des loups et les rend agressifs. Je vais distraire Lance, voir essayer de le ramener à la raison, toi prend Mel et cours la ramener aux nourrices où elle sera en sécurité.

L’ancien tueur avait dit ses paroles en regardant à peine Aÿka, car ses réflexes le forçaient à ne pas quitter son ennemi du regard. Lance, un ennemi. C’était bien la première fois que le tueur avait dû scrupule à considérer un hivernal comme un ennemi, mais il n’avait pas le choix. C’était cet adulte malade, ou cet enfant en bonne santé qu’il devrait sacrifier. Se forçant à approcher normalement de Lance, le forçant à le voir à l’aide de son puissant grognement, car rare avait été  les fois où le loup noir avait fait retentir son grognement. A ce jour, Oxymore avait été le dernier loup à l’entendre grogner, mais au milieu des champs de bataille personne ne l’avait entendu. Cette fois-ci, aucun moyen que son adversaire ne l’entende pas et il attendait de ce dernier qu’il le regarde, alors il commencerait le dialogue. Enfin, la signification du dialogue serait forcément différente entre les deux loups, « Enfin, il est temps qu’on est une petite discussion, Lance ».

[RPH: C'est toi qui voit si tu veux attaquer ou si tu es ouvert au dialogue :3 Avec Men', elle avait assez de présence d'esprit pour pouvoir parler.]
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Jeu 12 Fév 2015 - 18:30

[hrp : je vais mélanger les point de vue de Lance et Mel dans une même réponse, par commodité]

Mel :

J'entendis un cri retentir et je détachais mes yeux du monstre. Il me faisait très peur, mais je n'arrivais pas à arrêter de le regarder. Je voulais le surveiller, même si j'avais peur de ses yeux et de ses crocs.

Je vis une louve toute jaune. C'était pas une couleur que je voyais souvent, ça faisait même un peu mal aux yeux tout ce jaune sur la neige. Elle était plus jeune que papa, c'était pas encore une vraie grande, pas une maman. Mais j'étais très contente de la voir, je n'étais plus toute seule. Je voulais courir dans ses pattes pour me sentir rassurer par sa présence, qu'elle me sauve du méchant monstre. Mais je ne pouvais pas bouger de ma branche, pas avec le monstre en dessous. Et tant pis si c'était peut-être pas une hivernale.

Un autre loup, plus vieux que papa, arriva à son tour. Je le reconnaissais, parce qu'il était souvent là quand on allait voir tatie Meneldil. Il s’appelait Opium et il faisait un peu peur parce qu'il était toujours très sérieux. Et là, si j'avais pas eu très très besoin de lui, il m'aurait fait peur aussi, parce qu'il faisait sa tête de pas content. Et c'était la première fois que je le voyais comme ça.

Il parla à la louve jaune de papa. Il avait l'air de connaître la louve, c'était qu'elle était du clan. Et à deux contre un, ils pourraient me sauver.
J'entendis les explications d'Opium. Il disait que papa était malade et il parlait des proies, mais je comprenais pas tout. Il parlait en langage de grand, avec plein de mots compliqués. Mais il avait l'air d'avoir un plan pour me sauver, alors j'attendis sans bouger.
Si papa était malade, ça expliquait pourquoi il était pas rentré, peut-être qu'il était à la tanière de tatie Meneldil. Je me sentais bête, parce que j'aurais dû aller parler à tatie avant de partir toute seule chercher papa. Mais j'y avais pas pensé.

Je dis, quand même, pour prévenir :

-J'ai cogné mon aile, je peux pas voler maintenant.

Peut-être plus tard, quand ça ferait moins mal.


Lance :

Il y avait de plus en plus d'intrus autour. Ils venaient pour les proies, ses proies. Il en était sûr, ils venaient le voler. Mais ça n'allait pas se passer comme ça.

Il avait empêché la petite boule de poil qui avait tenté de manger une part de son troupeau. Mais elle restait là, stupidement immobile sur son arbre. Il devait la tuer avant qu'elle n'alerte d'autres, avant que tout le monde ne vienne le voler.

Et voilà, qu'il y en avait deux de plus, des adultes en plus. Mais il allait chèrement garder son troupeau, son repas, ses proies. Il les avait tous tués lui-même, c'était les siennes. Personne d'autre ne devait y toucher. Il avait de quoi survivre, chaque bouchée le rendait plus fort, il le sentait. Il sentait ce pouvoir enivrant qui parcourait ses muscles, toujours plus tendus. Il ne dormait plus, il ne faisait que veiller sur son garde-manger et manger, manger encore les délicieuses proies, celles qui avaient ce goût si unique.

Le noir le provoquait, il voulait un duel ? Parfait. Il allait le tuer, pour faire un exemple. Et plus personne ne viendrait le provoquer sur son territoire. Et puis, il avait accumulé toute cette frustration, toute cette force, en tentant en vain d'attraper l'autre boule de plume.

La bave dégoulinait sur ses poils, lavant quelque peu le sang qui le maculait. Il se tourna vers le noir, excité à l'idée de donner la mort, encore. Ensuite, il s'occuperait de l'autre canari et de la boule de plume.

Sans penser à rien d'autre, sans rien prévoir, il se jeta sur Opium. Il ne se rendait même pas compte du ridicule de sa course, déséquilibrée par la neige et son unique aile, qui le faisait zigzaguer et manquait de le faire tomber un pas sur deux. Il mettait toute sa force dans chaque mouvement, les exagérant et dépensant son énergie trop vite. Son corps ne tenait que grâce à l'adrénaline et la folie.
La gueule grande ouverte, il visait la jugulaire, prêt à refermer sa mâchoire dans une étreinte mortelle.
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Sam 14 Fév 2015 - 13:33

- Garde ta salive, Lance te reconnais à peine.

Opium ... Il venait d'apparaître comme par magie à mes côtés, salissant de sa voix grave mes pensées et ma rage. En regardant plus attentivement Lance, j'ai finis par comprendre ... Il était entrain de devenir malade, comme s'il avait la rage, la bave coulait avec abondance le long de ses babines, son regard fous et fauve de chercher qu'à broyer la petite louve du regard. Ses crocs, claquaient dans le vide, espérant se serrait autour de la chaire de la gosse complètement apeurée.

- Lance a été contaminé par la maladie qui se repend en hiver. Le guérisseur pense qu’elle se transmet par le biais des proies que nous ingérons. grogna Opium.

Une large grimace vint entaillée mes babines. Lance allait donc mourir ... Soit de sa folie meurtrière, soit des longs croit du Bêta des hivernaux. Un nouveau pincement a piqué mon coeur, cette petite allait perdre son père, tout comme moi avant elle et tant d'autres loups pour qui la vie n'a jamais était calme et paisible. Opium revint à la charge :

– Elle trouble les réactions des loups et les rend agressifs. Je vais distraire Lance, voir essayer de le ramener à la raison, toi prend Mel et cours la ramener aux nourrices où elle sera en sécurité.

J'ai hochais lentement la tête, décalant doucement mon corps hors de vue et de portait du loup brun aux pattes bleus. Cette scène était déchirante pour moi, mais je préférais ne même plus y pensé et faire ce que mon bêta m'avait chaudement ordonner, même si je n'avais aucune envie de le laisser seul avec Lance, car même si lui ou d'autres loups de ma meute avaient encore des soucis avec mon sang, j'étais attaché à eux tous, j'étais donc charger de leur sécurité à tous également. J'ai malgré tout fait violence à ma conscience pour m'approcher discrètement de l'arbre alors qu'Opium divertissait le loup enragé.

-J'ai cogné mon aile, je peux pas voler maintenant.

Un faible sourire est apparût sur mon visage, se voulant rassurant. J'ai reporter mon poids sur mes pattes arrières, me donnant plus de facilité à bouger le haut de mon corps :

- Saute vers moi, n'ai pas peur, je te rattrape.

Oui, j'allais réellement la rattraper, à l'aide de mon pouvoir de lévitation et aussi, bien entendu, grâce à mes crocs. Faisant mes calculs tranquillement, je gardais l'oeil sur Lance et Opium, histoire que Lance ne se décide pas à me prendre au chasse au dernier moment, mais s'il faisait ça, je n'hésiterai pas à lui envoyer un petit rocher au museau pour l'empêcher de me toucher. Car oui, on supposait seulement que la maladie se transmettait par les proies, mais si ceci se transféré par la salive, je serais bien mal barré s'il arrivait à me mordre.

- N'ai pas peur, je sais ce que je fais, je vais t'emmener en sécurité.

Je n'avais pas envie de laisser Opium seul trop longtemps en lutte, j'allais donc courir aussi vite que je le pourrais jusqu'au camp, avant de repartir tout aussi vite vers Opium pour l'aider si le besoin en était là.
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Opium
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Jeu 19 Fév 2015 - 14:57


- J'ai cogné mon aile, je peux pas voler maintenant.

C’était bien ça veine. Voilà qu’il partait à la recherche d’une petite louveteau qui était parti en escapade et celle si n’était même pas capable de se garder en un seul morceau. C’était l’une des raisons pour laquelle il n’aimait pas les louveteaux, toujours à se faire mal partout. L’ancien assassin retient un sourire et s’écarta de la louve jaune en grognant pour attirer l’intention de Lance, qui visiblement ne l’avaient pas manqué. Opium ne fut pas étonné de voir de la bave couler de sa gueule, ni de voir ses yeux perdu dans la brume de la violence, et de le voir foncer vers lui en zigzagant.

« Ne force pas trop sur ta patte » lui avait dit le guérisseur, « Oui oui », avait-il répondu agacer. En réalité, il avait bien appliqué tous les conseils que l’autre débile lui avait donné depuis qu’il était convalescent, et là preuve était qu’il allait de mieux en mieux. Seulement, il devait transiger les conseils que lui avait donné Elbion pour le bien de son clan et qu’au diable aille la douleur et l’infirmité qui suivrait ce combat. Poussa sur ses pattes arrière le bêta se rua, à crocs découvert, vers son adversaire, son confrère, son neveu.

Tout bon chasseur sait qu’il faut viser la jugulaire pour abattre sa proie rapidement et sans grand effort. Ainsi, Opium devait se faire violence, éveillé ses réflexes d’ancien tueur et assassiné ce côté belliqueux qui se retrouvait en cruelle manque de sang depuis la guerre. Quand Lance fut à proximité, à un bon de lui, il rassembla toutes ses forces pour bondir avec agilité au-dessus de lui et retomber derrière ce dernier. L’atterrissage fut dure et douloureux, son épaule de le supporta pas et la douleur s’étendit dans toute sa colonne vertébrale. Il renia la grimace qui se désigna sur son visage et fit volte-face dans l’instant pour bondir sur le dos de Lance et espéré le mettre à terre.

Les deux mâles grognaient, s’esquivait et s’attaquait sans prêter attention à ceux qui les entouraient. Si Opium n’avait pas été aussi concentré qu’il ne l’était, il se serait demandé si la jaune avait eu le temps de mener Mel en lieux sur. Il ne pouvait que lui faire confiance pour le moment.
[HRP: Si tu choisis qu'Opi' saute sur Lance et le plaque au sol, on engagera une discution o/ Sinon, tu peux lancer le dé.]
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Ven 20 Fév 2015 - 13:08

Mel :

Le monstre a arrêté d'essayer de m'attraper et il s'est tourné vers Opium. Pendant ce temps là, la louve jaune s'était éloigné pour faire le tour loin du monstre. Le monstre ne faisait pas attention à nous, juste à Opium. Je regardait la louve jaune qui était maintenant sous l'arbre, elle me sourit. Mais c'était pas un vrai sourire de contente, c'était un sourire de courage.
Elle se mit sur ses pattes arrières et me dit de sauter. Elle disait que je devais pas m’inquiéter. J'avais pas peur de sauter de l'arbre, parce que y avait beaucoup de neige et que la neige molle pouvait amortir ma chute. J'avais juste peur que le monstre se retourne vers nous. Je l'entendais grogner et se battre avec Opium. Je promis de plus avoir peur de lui, parce que Opium était en train de nous sauver et peut-être qu'il allait se faire très très mal pour ça. Et c'était ma faute.

Je sautai dans les pattes de la louve jaune. Le choc fut un petit peu douloureux pour mon aile cognée, mais moins que tout à l'heure. Je me mis sur mes pattes, j'étais pas assez grande pour courir vite, alors je me tournais pour donner ma nuque à la louve jaune et qu'elle m'attrape avec ses crocs. Comme ça, on pourrait aller aussi vite qu'elle. Il fallait vite chercher de l'aide pour aider Opium.


Lance :

Le voleur noir était là, à quelques centimètres de lui, et soudain, il disparu de son champ de vision. Lance freina brusquement, son ralentissement fut aidé par la neige. Il n'eu pas le temps de se retourner qu'il sentit un poids sur son dos l'écraser contre le sol.

Sous ses yeux, il n'y avait plus que le blanc pur de la neige, assombrit pas la pénombre de la nuit. Son museau fourré dans le froid humide sembla tout à coup anesthésié, il ne sentait plus que cette odeur d'eau cristallisée. De la neige, encore, dans sa gueule lava le goût du sang.
Son souffle chaud allait se briser contre la barrière du froid et du blanc, sa respiration ralentit peu à peu. Le poids sur son dos avait quelque chose de douloureux, mais il se sentait si fatigué. Ses muscles tressautaient d'épuisement, ses yeux lui piquaient et son esprit était perdu dans une brume confuse. Il ne parvenait pas à rassembler ses idées, ni à se souvenir comment il était arrivé là. Il ne savait même plus qui il était. Mais dans l'immédiat, seul comptait le repos. Qui que soit celui qui le maintenait au sol, il n'avait pas la force de lui résister et tant pis s'il devait être tué. Que tout ça finisse, il voulait juste que ça se finisse et qu'il puisse enfin être en paix.


[hrp : C'est un peu court, désolée >< ]
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Mer 11 Mar 2015 - 20:05

Je guettais tout ce qu'il se passait autour de moi avec grande attention, ne voulant pas être mordue par inadvertance ou rater la réception de la jeune louve qui s'apprêtait à sauter dans mes pattes. Je me demandais réellement si la maladie qu'avait le mâle chocolat se transmettait par la salive ... Si c'était le cas, j'espérais de tout coeur que la petite n'avait pas été mordue et que Opium réussirait à le neutraliser sans trop de difficultés et sans trop de blessures ! Perdre un loup tel que lui, que se soit pour sa force ou son rang, serait réellement handicapant pour la meute, surtout par des temps si peu glorieux et sûrs... Mes pensées et ma raison ont soudain été remises en place à l'instant où j'ai vue la petite grise bondir de l'arbre pour finir, comme je l'avais prévue, sur mon poitrail, mes pattes se serrant autour de son dos pour qu'elle ne rebondisse pas et ma lévitation amortissant mon vautrage dans la neige immaculé qui serait sans doute bientôt tâchée du sang de l'hivernal enragé.

Je ne voulais pas que la petite voit ça si son père ou Opium devait mourir ou même juste être blessés, ce genre de spectacle pourrait laisser des marques et des cicatrices impossible à effacer plus tard. J'ai lentement pivoté pour faire glisser la petite louve à terre avant de glisser mes crocs contre la peau de son cou affin de la soulever de terre. L'ordre que le loup noir m'avait donné, était de ramener la petite en sûreté, c'est évidement se que j'allais faire, cependant, le fait de laisser l'ancien assassin ainsi ne me rassuré pas, ça même s'il était fort et doué au combat, ça même s'il ne m'aimait pas car mon sang était impur à ses yeux ... Combien de temps allais-je devoir encore faire profil bas devant lui ? L'adolescente qui vivait encore en moi avait envie de le pousser et de lui aboyait au visage que le sang ne faisait pas le loup et que si les origines seulement comptaient, plusieurs des plus valeureux combattants de chaque clan se verrait chassés car leurs parents ou leurs ancêtres étaient responsables de leurs métissages.

Mais il fallait que je l'écoute pour le moment, il faut que je me force à montrer se que je vaux malgré les prés-jugés qui m’assaillaient de toutes parts, que se soit maintenant ou depuis ma plus tendre enfance en solitaire sang-mêlé.
Mes pas se sont lentement décollés du sol, me laissant emprunter la route vers le clan, d'abord lentement pour ne pas alerter le fou, puis plus rapide, puis très rapide. Je me suis mise à courir une fois que je n'étais plus dans leurs champs de vision, voulant éloigner la gosse de cet enfer au plus vite ! Le camp hivernal était le plus sûr pour elle et ça, ce n'était ni négociable, ni difficile à évaluer.

[Voilà, je vous présente mes excuses pour ce retard mais là j'ai réellement perdue pied ... (stage, épreuves, oraux, devoirs, activités ect ... ]
[Aÿka et Mel quittent le rp' ? Ou Aÿka peu poser Mel au camp et repartir appuyer Opi ?]
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Opium
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Opium
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Lun 6 Avr 2015 - 14:54



La maladie privait-elle les fous de force ou était-ce l’ancien tueur qui retrouvait sa puissance jadis évaporé avec le sang qu’avait fait couler l’alpha printanier ? Quand il effectua un mouvement longtemps travaillé et, qu’avec souplesse, il bondit crocs dévoilé et griffes en avant sur son jeune adversaire, il ne s’attendait pas à ce que celui-ci cède sous la force de ses coups et se retrouve la gueule dans la neige. L’ancien tueur grognait, respirait fort devant l’effort qu’il venait d’effectuer avec son épaule encore fragile, mais il ressentait une sorte de fierté qu’il n’arrivait pas à identifier.

A chaque mouvement de Lance sous lui, c’était comme si le corps du bêta se mouvait en d’affreux réflexe. Un mouvement de tête et sa gueule plongeait entouré sa gorge d’une série d’épées effilé, un tressaillement de fatigue et il appuyait d’avantage sur les épaules et les hanches du brun pour être certains qu’il ne bouge pas. Qu’il reste à terre et se taise à jamais. Pour le bien du clan. Bien que son sang-froid le retenait, Opium avait cette puissante envie de lui trancher la jugulaire, pour tout ce qu’il venait de faire, pour tout ce qu’il était. Même si le loup noir se cachait derrière un sang-froid hors du commun, il ne pouvait dissimuler, dans ses moments où le combat faisait rage, ses envies belliqueuses qui le poussait à donner le meilleurs de lui-même pour vivre et assassiné sans vergogne celui qui avait fait un affronts à son clan.

Cependant, Lance avait beau avoir tué tout un troupeau de daim, il avait beau avoir essayé de tuer sa propre fille et d’autres loups hivernaux, Opium ne pouvait lui en vouloir car au fond de lui il savait. Les guérisseurs l’avaient de nombreuses fois avertis de la maladie et il avait refusé de les croire. Meneldil, puis Lance. Voilà ce qu’il advenait quand on négligeant les conseils des loups bienfaiteurs.

Le bêta retrouva son calme en redressant la tête, les crocs toujours à découvert. Il ne pouvait pas tuer ne neveu de Meneldil, pas maintenant et pour une raison aussi stupide que celle qui les touchaient. Il regarda Lance trembler d’épuisement sous lui, il se demanda combien de kilomètres avait-il put bien parcourir et combien de massacre avait-il pu commettre avant de tomber sur ses compagnons. Lance aurait pu mourir d’une autre patte, d’une autres séries de crocs qui ne se serait pas gêné de le faire, alors affronté son futur oncle n’était-elle pas une bénédiction. « Oncle », ce mot semblait sonner faux dans la tête du tueur qui ne se résoudrait surement pas à lui dire pour lui et sa tante. Pas aujourd’hui en tout cas, pas tant que la maladie le poussait à faire des folies, c’était trop dangereux. L’ancien tueur serra les crocs et finit par lui dire, la voix visiblement retenue entre la colère et la peine.

- Lance ! Réveil toi. Est-ce cela la force du neveu de mon alpha ? Est-ce que cela la volonté d’un père pour aider sa fille ? Est-ce que cela représente ce qu’il reste de la puissance du sang hivernal qui coule dans tes veines ? Lance ! Réveil toi et reviens à nous ! Mel a besoin de toi.

Et s’il replongeait dans la folie ? Le loup à la patte blanche n’aurait qu’autre choix que de lui faire perdre conscience pour le trainé vers le clan. L’idée ne lui plaisait guère, autant le fait d’assommer Lance que de devoir se déboité l’épaule pour le trainé, mais si cela était nécessaire, alors il serrait les dents et le ferait. Lance n’était pas essentiel, le plus important pour le tueur restait avant tout le clan que lui avait confié sa belle.

[HRP : Je pense que tu peux rester avec Mel :) Mais tu peux demander l’avis de Lance]
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Ven 10 Avr 2015 - 23:29

"Lance !"

Le loup cligna des yeux. C'était son nom ça. Oui, c'était son nom, il le reconnaissait.
Neveu ... D'Alpha. Que ... Ah, oui. Meneldil était Alpha hivernale maintenant. Mais il n'était plus à Four Seasons.
Les souvenirs étaient confus, mélangés. Il n'arrivait pas à se souvenir de comment il était arrivé, ni comment il avait fait pour se retrouver dans cet état. Il se sentait si faible, épuisé, comme s'il n'avait pas dormi durant des jours.

La voix qui résonnait lui était familière. Il ne parvenait cependant pas à l'identifier.
Un père ? Sa fille ? Mel !

Il fut secoué d'un sursaut. Un instant, son corps se souleva à quelques centimètres du sol enneigé. Pour retomber presque aussitôt. L'odeur du sang avait envahit son museau durant ces quelques millisecondes. Beaucoup de sang, mais pas de sang lupin. Une odeur vraiment étrange, mais aussi très familière. Pourtant, il ne parvenait pas à associer d'image à cette odeur, seulement un sentiment effrayant de rage.
Son ventre se tordit. Qu'est qui pouvait expliquer cette rage ? A moins qu'il ne soit arrivé quelque chose à Mel.

Sang hivernal. Le puissant sang hivernal. Oui, ça se tenait. Il était entouré de neige, il devait être à Four Seasons, dans le territoire hivernal. Quelques brides lui revinrent. Il était revenu, avec Mel, mais sans Anwesha. Et la petite avait montré un pouvoir bien trop proche de celui de Melinya.
Ironiquement, il songea qu'il ne devait pas en avoir assez, du sang hivernal, puisqu'il le tenait seulement de la part hivernale de Melinya, qui était elle-même à moitié printanière. Et que son père possédait dans ses gènes un peu de quatre clans. Il avait même plus le sang printanier qu'hivernal. Mais sa famille était à l'hiver. Meneldil, sa tante, en était même l'Alpha.

Lentement, douloureusement, Lance roula sur le côté, sentant la neige s'enfoncer sur son passage. Il regarda le loup qui lui parlait et qu'il identifia comme étant Opium.

-Revenir d'où ? Demanda-t-il.

Sa voix était rauque et sa gorge lui faisait mal, comme s'il avait hurlé des heures sans s'arrêter.
Il se souvenait maintenant, il était parti chasser. Il avait tué un faon, et il avait eu faim. Il avait goûté le faon, peut-être même qu'il l'avait finit. A partir de là, les souvenirs étaient brumeux, noyés dans le sang et la haine. Il commençait à comprendre, le faon qu'il avait mangé n'était pas normal. Il avait été infecté par quelque chose. Et à sentir cette énergie négative dans son ventre, il l'était toujours.
Il regardait le bêta hivernal et sentait monter en lui une envie folle de se jeter sur lui pour le tuer. La seule chose qui l'en empêchait était son état d'épuisement actuel. C'était sans doute ça qui l'avait fait reprendre ses esprits. Ca et la neige. Car il le présentait, s'il se relevait, si l'odeur revenait envahir ses sinus, il serait à nouveau perdu.


[HRP : je pense pas que Lance soit en état de rentrer par ses propres moyens et Opium risque de se faire mal, un peu d'aide ne sera pas de refus ^^]
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Sam 2 Mai 2015 - 16:02

Aller … Aller !
Mes pattes allaient aussi vite que possible sur le sol bosselait et dénivelé du terrain hivernal. Je devais mettre la gosse en sureté, mais hors de question de l’abandonné dans un buisson, le meilleur endroit pour la mettre à l’abri était auprès des nourrices hivernales. Ce louves et ces loup –bien que moins nombreux- seraient les mieux placés pour veiller à ce que la petite aille bien et qu’elle ne fasse aucune bêtise qui pourrait nuire à sa personne ou à la vie de quelqu’un d’autre. Heureusement, mes entraînements de chasses me permettaient de travailler mon endurance et la force me permettant de transporter des proies plus lourde que Mel, me laissant le luxe d’arriver à aller vite et bien jusqu’à camp hivernal que je pouvais d’ailleurs déjà voir. Moins de temps qu’il me fallut pour le penser, j’arriver déjà à l’entrée, cherchant en panique n’importe quel louveteau qui pourrait se faire réprimander par un loup adulte. Et bingo !

-Mama !

J’accoure directement près d’Ambre, ma mère, et lui dépose Mel. Etant nourrice, je me doutais qu’elle n’allait pas refusée.

-Pas le temps d’expliquer Mama, je repars, mais garde Mel à l’œil et vérifie qu’elle aille bien !

Je repars aussitôt vers l’entrée du camp et repars, ces quelques paroles m’ayant déjà un peu fatigué après une telle course … Mais me voilà repartie. Je galope littéralement sur la neige, me dépêchant au plus possible pour rejoindre les deux loups que j’avais été obligé de laisser. Me dépêchant sans même me reposer, j’atteints la zone en plus ou moins de temps, et m’arrête, essoufflée langue tirée, le cœur serrer et battant la chamade. J’étais fatiguée, mais pas assez pour manquer à mon devoir. Opuim était mon supérieur, et j’ai bien vue qu’il ne m’apprécié pas forcement. Lui montrer que je pouvais être un gentil petit soldat pourrait surement l’aider à calmer les idées qu’il se faisait de moi. D’un pas posé et mesuré, comme à mon habitude, je dévoile mes crocs, le pelage sur mon dos commençant à gonfler sans que je n’y fasse attention. Un grondement bestial s’échappe de ma gorge alors que je reste sage. Je ne bouge pas, attendant n’importe quel ordre d’Opium. Après tout, si je faisais quelque chose sans son accore, il avait tous les droits de me tuer sur le chant ou de me bannir … Même si l’envie ne me manquait pas de faire comprendre au loup marron qu’attaquer son enfant méritait une violente sanction.

Je regarde la scène, ne saisissant pas vraiment tout ce qui se déroulé ici. Je préférais rester tranquille et attaquer seulement quand je le pourrais. Sans quitter le mâle du regard, j’oriente une oreille vers le mâle brun à mèche blanche et respire profondément pour me calmer un peu suite à ma rapide course jusqu’au camp :

-Opium, j’ai ramené Mel au camp, je l’ai déposé à Ambre, la première nourrice que j’ai pu trouver. Je suis revenue ici pour t’appuyer aussitôt. Qu’est-ce qui lui arrive ? C’est l’étrange maladie qui le rend comme ça ou il a attaqué sa fille sans raison ?

Oreille toujours tournait vers Opium, le regard fixait sur Lance, j’attends que quelque chose ne se passe, attentive au plus possible.
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Myosotis
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Lun 8 Juin 2015 - 20:15

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