☼ Pouvoirs : Le pouvoir de Xy est la capacité à intervenir dans les rêves d'autrui mais sans pouvoir les modifier. Il peut ramener ces rêves à la réalité, c'est à dire matérialiser vos pires cauchemars ou vos meilleurs rêves comme s'ils avaient toujours existé en ce monde.
Cependant, s'il intervient dans un rêve, c'est à dire, si la cible dort, Xy doit se plonger dans un état de méditation semblable au sommeil, pour pouvoir accéder aux rêves de sa cible. Il reste donc incapable de mouvoir son corps ou d'agir dans la réalité tant qu'il est dans le monde des rêves. Cependant, on peut donc le voir dans le rêve, puisque lui aussi est plongé dans ce même rêve. Il peut donc se balader dans le rêve, mais il ne peut pas le modifier. Il reste un rêveur dans un rêve d'un autre rêveur.
Lorsqu'il s'agit de matérialiser des éléments d'un rêve, Xy doit puiser dans son énergie et dans sa propre imagination pour pouvoir se contrôler et matérialiser ce qu'il veut. Cela reste épuisant et du repos est nécessaire entre chaque utilisation.
La greffe de Xy vient compléter son pouvoir. Elle lui a conféré, d'une part, la marque blanche sur son dos. Mais au delà de cet attrait physique permanent, elle lui permet de prendre sa forme "Cauchemardesque". Cette forme est la forme réelle, exacte, trait pour trait, de ce que Xy devait être une fois toutes ses greffes réussies. Ce physique, nommé X-Xy par les scientifiques, est une forme qui, dans ce cas-ci, permet à Xy d'effrayer les autres et créer un cauchemar, par le biais de la peur, où il en serait le principal acteur. C'est aussi cette forme qui, une fois vue, hante les personnes victime de X-Xy. Xy ne peut pas garder cette forme très longtemps et ne l’utilise jamais, puisque c'est l'incarnation même se don passé, qu'il veut laisser derrière lui.
☼ Physique : Xy est un être lupin assez étrange. Mais parlons tout d'abord de sa normalité. Il est plutôt de grande taille et mince. Il a un pelage long, marron clair, assez terne et son ventre est blanc. Sa patte avant gauche est blanche des griffes au trois quart de sa patte et, la droite a le bout des doigts blanc. Ses griffes sont d'un marron très foncé, tout comme la marque circulaire sur son museau (circulaire puisqu'elle fait le tour de ce dernier). Les griffes de ses pattes arrières sont blanches ; sa queue est de la même couleur que son corps, et rayée d'un marron légèrement plus clair que la marque de son museau. au bout de sa queue, il y a des poils blancs, formant une sorte de plumeau. Son museau est de la même couleur, ainsi que l'intérieur de ses oreilles, bien que les poils sont marrons.
Ses yeux sont d'un rouge vif, perçant. Néanmoins, ce sont eux qui expriment bien souvent l'air paisible de ce loup.
Passons maintenant à l'originalité de Xy. Ses pattes avant sont toute à fait normales, mais ses pattes arrières sont une autre histoire. En effet, elles ressemble plus à celles d'un dragon ou d'un reptile plutôt qu'à celles d'un loup, bien qu'elles possèdent des poils. Ces pattes lui donnent une force plus importante que les membres postérieurs d'un loup normal et ses griffes sont bien plus dangereuses. Sa queue est, elle aussi, des plus étranges. En temps normal, un loup a une queue dotée de poils plutôt long et sa queue est assez courte. Seulement, celle de Xy est bien plus longue, avec un poil court, de la même couleur de son corps, bien que rayée. Elle possède un plumeau de poils blanc assez longs.
Les oreilles de Xy sont bien plus longues que la normale. Elles lui permettent d'entendre mieux et plus loin, bien que d'autres sons semblent lui parvenir. Sa tête est, elle aussi, plus longue que la normal, laissant faire penser à celle d'un lévrier.
Ses yeux rouges ont une pupille bien différente de la normale, se résumant presque à une fissure droite au lieu d'un ovale comme la plupart des loups. Ces derniers lui permettent de voir bien mieux dans le noir, ainsi que sur la distance, mais il semblerait que la lumière du jour ne l'aide pas beaucoup, l'obligeant à plisser un peu les yeux ou à rétracter sa pupille. Il a une marque sur le dos, représentant, de chaque côté, une aile osseuse de couleur blanche. Au niveau de ses yeux, vers son museau, son poil est noir et forme une sorte de pointe fine, très allongée.
Xy porte toujours le collier qu'on lui a mis ; se résumant à un anneau de fer gris qui le sert. Quelques fois, il est possible que cet objet lui fasse mal, l'enserre ou l'étrangle, créant des plaies et laissant du sang s'en échapper. De plus, il porte deux anneaux en or à l'oreille gauche, celui le plus proche de son visage a une perle bleue, qui change de couleur en fonction du temps, attachée à un fil métallique noir, semblerait-il.
- Image:
Forme Normale (Merci à Eltrynice) :
Forme Cauchemardesque (Merci à Eltrynice) :
☼ Caractère : Malgré son passé des plus durs, où il aurait pu basculer à tout moment et devenir fou, Xy est resté quelqu'un de très calme et possédant un air paisible. Vous ne le verrez jamais s'énerver ou tenter de tuer quelqu'un, même lorsque sa vie est en jeu. Mais ne croyez pas qu'il est des plus gentils !
En effet, Xy reste un loup torturé et, de ce fait, reste distant avec les autres. Il est indifférent à ce que vous pouvez penser de lui tout comme il est indifférent et sans avis sur vous. Il n'aime pas lorsqu'il y a trop de monde et déteste les trop affectifs. Cela ne le dérange pas d'être en la présence d'un autre loup, ou d'un autre être, mais il préfèrera agir seul et dans l'ombre.
Xy est un être très simple et humble. Lorsque vous le verrez, vous aurez l'impression qu'il est sans avis sur tout, et ne se met pas en avant, se contentant de choses simples et d'un sourire. La façade qu'il a construit est des plus belles. Derrière son sourire déferlent des torrents de pensées et d'idées. Xy analyse toujours chaque situation, chaque possibilité, chaque interaction possible avant d'agir, ce qui le rend bien malin et intelligent. De plus, même s'il reste sans avis visible sur la personne en face de lui, ses pensées prennent toujours le dessus et, intérieurement, parlera de vous, même un peu, ne serait-ce que pour ses stratégies.
Son sourire et son regard semble laisser paraître, de temps à autres, une émotion, un élan de curiosité ou d'amitié, bien que son visage et son air ne bougent que très peu, ne déformant en rien son masque. Il n'a pas perdu confiance, il n'a pas abandonné ses espoirs placés dans ce monde, loin de là. Personne ne peut le comprendre, personne ne veut le comprendre. La liberté est le meilleur cadeau qu'il a reçu. Il est heureux. Il a laissé son passé derrière lui comme on laisse une chose inutile. Il avance, fier, calme, paisible, ayant accompli son but. Voir le monde le rend paisible. Son coeur, si jamais il en eu un, est des plus posés et paisible. Jamais de jalousie, peu de colère, un rien de supériorité... Beaucoup de gratitude envers la vie, une immense bouffée de liberté. C'est ce qui résume Xy.
Néanmoins, notez que sa forme cauchemardesque est des plus ignobles et monstrueuse qui soit, renversant toutes les convictions de cet être lupin, détruisant tout ce qu'il a bâti. Il est l'incarnation même du cauchemar et du passé de Xy. Chaque être a une phase cachée, comme la lune a la sienne, Xy a la sienne, elle se nomme X-Xy. Être sanguinaire et dépourvu de pitié, monstre sanglant assoiffé de sang, il ne demande qu'à réduire à néant tout ce qu'il trouve.
☼ Histoire : Xy... Est-ce un nom, ou bien deux lettres données à une expérience, parce qu'il fallait la nommer ? Personne ne le savait, et personne ne le saura jamais.
Tu n'étais rien d'autre qu'un rat de laboratoire, une expérience, un être né pour souffrir et être un cobaye. Cobaye des humains que les autres appelaient "Scientifiques". Avais-tu une famille ? Non. Un père ? Qu'était-ce donc ? Un simple mot, sans grande signification. Des frères ou des soeurs, peut-être ? De simples êtres massacrés par ces hommes, jugés trop faibles pour vivre. Une mère ? Encore un mot sans signification. Ta génitrice était une louve au pelage blanc, nommé Idayol. Tu ne vécu avec elle que six mois, tes six premiers mois. Ce fut trop peu pour que tu apprennes le sens du mot "mère", ni même autre chose.
Au terme de ses six mois, comme des monstres, ces scientifiques vinrent t’arracher à ton seul point de repère, brisant ton pauvre petit coeur de louveteau. Tu ne la revis pas. Après tout, comme ils le disaient si bien, "ce n'était qu'une louve de reproduction, fournissant des cobayes". Mais dès ce jour, ils savaient qu'ils avaient entre leurs mains le cobaye qu'ils cherchaient : le parfait croisement entre deux races de canin les plus rapides. La quête pour obtenir l'être le plus parfait avait commencé... Et tu serait cet être. Mais savais-tu quelles tortures t'attendaient à bras ouverts, la gueule béante prête à t'avaler ? Comment aurais-tu pu savoir ? comment cela aurait-il pu être autrement ? Tu étais né dans cet unique but.
Pour être sûr que tu sois cet être tant attendu, tu dus passer plusieurs tests, sans grandes significations pour toi. Tu dus courir une journée sans t'arrêter, mais tu ne comprenais pas le but. Tu ne pouvais donc pas t'empêcher de t'arrêter, pour souffler. Ce ne fut qu'à cet instant que cet exercice eu un sens pour toi : tu reçus des coups de fouet, de bâton et tu étais renvoyé dans ta minuscule cage, avec peu. Mais déjà, le lendemain, tout recommençait. Peu à peu, tes performances s'amélioraient. Tu savais que tu devais le faire pour survivre. La survie : ton but dans ta vie, parce que chacun en a un. Tu étais né pour ces expériences, mais tu devais survivre. Les tests suivants furent la rapidité, courir plus vite qu'une voiture, ainsi que le saut. Tu t'améliorais de jours en jours et ce, visiblement et incroyablement vite. Néanmoins, comme consolation, tu hantais les rêves des autres cobayes, les transformant en cauchemars, et ces êtres semblèrent dès lors te craindre. Ce pouvoir, tu l'avais toujours eu, mais il ne se déclenchaient que lors de fatigue ou de sentiments négatifs.
Peu après, les greffes commençaient. tout d'abord, la première idée fut celle d'ailes, des ailes de chauve-souris. Mais ce premier essai fut un échec total : la membrane sembla se détériorer, et la plaie de cette première greffe ne cessait de se rouvrir. La souffrance... La douleur... elles étaient bien trop intense pour toi. Tu ne pouvais pas endurer une telle douleur. Cependant, tu le devais, pour vivre... Pour survivre. Mais tu ne voulais pas... Mais tu étais obligé d'endurer cette torture. La greffe ne tint pas, ton corps la refusait, malgré toutes les tentatives, mêmes les plus atroces, des scientifiques.
Tu ne voulais pas revivre cette douleur... Tu ne pourrais pas survivre à une autre torture. Tu décidas de t'enfuir. Une nuit, tu réussi à sortir de ta cage de fer. Tu te mis à courir, mais peu longtemps : ta force était minime, ta vitesse trop petite. La douleur de cette greffe abandonnée te ralentissait. Tu fus vite rattrapé. Comme pour te rappeler que tu étais à eux, que tu ne pourrais jamais fuir, ils te mirent un collier si serré que des plaies s'ouvraient de temps à autres, dès lors que tu bougeais trop. tu le constatas peu après qu'on t'ai changé de cage, pour une bien plus petite, en verre : tu gigotais tellement, tu tentais toujours de fuir, que les frottements de ton collier engendrèrent des plaies, dont ton sang s'échappaient. Et ce fut ainsi que tu sembla abandonner ton idée de fuir. La torture fut ton quotidien, la misère devint ta vie et la souffrance ton unique punition. Tu n'avais rien fait de mal. Rien du tout. Mais c'en était ainsi.
Ta seconde greffe fut celle de tes oreilles. Ta douleur fut bien plus intense que lors de la première fois. Tes oreilles naturelles furent coupées, puis remplacées par des plus grandes, pour accroître tes capacité auditives. La douleur était intense. Tu avais mal, mais tu ne le montrais que très peu. Petit à petit, tu entendais mieux... Mais tu avais mal. Et comme si cela n'était pas assez, à peine une semaine suivant cette greffe, ce fut au tour de ta queue de changer. Ainsi, la queue lupine que tu possédait fut remplacée par une autre queue, bien plus longues, aux poils presque ras, avec un unique plumeau de poils blanc au bout. Il y avait aussi quatre lames, mais ces dernières tombèrent peu après la greffe. Tu souffrais bien plus sur cette troisième greffe que sur la seconde. Néanmoins, quelque chose sembla te motiver à survivre, à endurer cela. La liberté ? Ce mot s'imposa à ton esprit. Tu n'en saisissais pas le sens. Mais ce mot te plaisait. Ton esprit bâtit ton intelligence, tout un édifice basé sur ta liberté. Une liberté qui attendrait le bon moment, et le déclic, qui te permettrait d'être libre. Tu pus endurer toutes ces tortures avec cet esprit là.
Ainsi, plus tard, on greffa de nouvelles pattes arrières, bien plus puissantes et rapides... Et ce, non pas sans douleur. Mais cette dernière sembla de moins en moins intense, couverte par ton projet. Ainsi, tu pus vite apprendre à marcher, à courir et à sauter avec. Mais comme si cela ne suffisait pas, ces humains voulurent te reproduire. Tu étais jugé bien apte et prêt à être copié, au cas où tu ne survivrais pas, par exemple. Ainsi, tu fus placé en présence d'une femelle en chaleur. Tu ne connaissais rien de ce que tu devais faire, mais l'instinct prit rapidement le dessus. En dépit du refus de la femelle au pelage foncé, tu fit ce pourquoi on te l'avais présenté, parce que tu y étais obligé. Ainsi, tu saillis cette jeune femelle, sans rien savoir d'elle, sans qu'elle le veuille. Puis tu ne la revis pas.
Peu après, tes yeux furent jugés de peu convenable, et furent arrachés, avant que l'on t'en greffe des nouveaux, dans une douleur des plus atroces. Ces yeux étaient d'un rouge vif, et changeaient complètement ton allure. Cependant, tu ne voyais rien avec ces derniers. De ce fait, les humains baissèrent leur garde. Le gardien, qui venait te nourrir tous les jours, ouvrit ta cage, sans réel attention et, à cet instant, tu sentis un élan d'adrénaline en toi, tu bondit hors de ta cage, assomma le gardien au passage et t'enfuis, le plus vite possible, sans rien voir, te contentant de te diriger au son. Tu obtins ta liberté.
Tu erras bien longtemps dans la forêt, sans rien voir, sans rien connaître, perdu. Une femelle se présenta à toi un jour, bien que tu refusais sa présence, et te soigna, bien que contre ta volonté. Peu à peu, elle s'enseigna que la vie n'était pas si mauvaise que ça, et que cette liberté, que tu avais obtenu, ne se résumait pas à cette fuite. Elle était bien plus. Avec le temps, ton air torturé et blasé laissa place à un sourire et un regard tendre, bien que ce ne devint qu'une façade... Cela la rendait heureuse. Elle venait te voir tous les jours... Et, un matin, elle te parla alors de son
clan, cette guilde, qui laissait une grande liberté, son nom ? Les LibreLunes. Pourquoi t'en avait-elle parlé ? Parce que, même lorsque ta vie fut en jeu, tu étais resté calme, droit, juste, et tu n'avais pas tué. Tu semblas intéressé par cette vision des choses, et très vite, tu lui en demandas plus. Tu l'écoutas et la suivis, alors qu'elle t'en parlait un peu plus chaque jour. Ainsi, tu entras dans cette guilde. Tu suivis l'apprentissage que t'offrait cette louve et, enfin, tu passas ces tests. Tu traversas le Désert d'Elessar en presque deux jours, non sans mal. Les autres épreuves furent inconnues de ta mentor, mais tu les réussis tout de même, certaines avec plus de mal que d'autres. Ensuite, tu allas au Puit de Lune, où tu récitas ce dit serment qui te lias aux LibreLunes jusqu'à la fin de ta vie. Tu obtins ta greffe, qui était une marque d'ailes osseuses blanches sur ton dos et qui te permettait de prendre une forme cauchemardesque, la forme que tu aurais dû avoir après toutes ces greffes, si ces dernières avaient réussis. Ainsi, tu étais désormais un LibreLune, à la fois lié à jamais à cette guilde, mais aussi libre.
☼ RP d'exemple (pour connaître ton niveau) : Un matin, tu te réveillas. La douleur dans tes yeux était bien plus forte que d’habitude. Les bandages sur tes paupières t’empêchaient d’ouvrir tes yeux, tes nouveaux yeux… Ces yeux rouges, comme ceux d’un monstre. Mais de toute façon, tu ne pouvais pas voir. La greffe était bien trop récente pour que tu puisses déjà les utiliser. Alors, tu entendis des bruits de pas. L’onde du son se propagea jusqu’à toi et sembla te décrire ton environnement. Ton cerveau sembla recréer une image décente et correcte, bien que grise, de ton environnement. Lorsque tu entendis la porte de verre de ta cage s’ouvrir, tu n’attendis pas : tu te redressas, bien que très peu à cause de la taille de ta prison, et tu bondis, tu fonças droit sur cet humain qui avait baissé sa garde. Il tomba en arrière, inconscient, à cause de la force du choc. Tu te redressas, hors de cette cage de verre, droit, fier, et tu gardais la tête haute, pointée vers ce qui semblait être un courant d’air. Tu entendais déjà les alarmes du bâtiment. Tu n’attendis pas ; tu courus, poussant au maximum la capacité de tes pattes greffées. Tu slalomais entre les gardes, qui semblèrent vouloir d’abord t’attraper, ou te calmer, mais devant ces échecs répétés, l’un d’eux ordonna que l’on t’exécute. Là encore, ce fut un échec total : tu courais bien trop vite, et le son des balles venait tellement vite à tes oreilles, qu’en quelques secondes, tu les évitas. Tu pris peu de temps avant de sortir, alors que les grandes portes métalliques se refermaient. Tu passas à peu près, savourant intérieurement les grognements des scientifiques et des gardes, bloqués à l’intérieur. Mais cela ne suffisait pas. Il fallait que tu fuies plus loin, que tu sentes, que tu agrippes cette liberté. Tu courus donc toujours plus loin, mais de moins en moins vite, la fatigue te rattrapant. Les greffes n’étaient pas bien vieilles et donc, semblèrent de lancer doucement, et en grandissant. Tes pattes arrières tremblaient, tu avais bien trop comptés sur elles. Tu étais arrivé dans une forêt, tu commenças à errer, à trouver un endroit où dormir, seul… Libre comme l’air.
Après quelques semaines, tu sentis une odeur, tu entendis le son de pas, un pas léger, souple, gracieux, presque gambadant. Tu redressas la tête, puis les oreilles, fixant ce qui semblait être une louve. Tu ne grognas pas. Tu ne prononças aucun mot. Tu reposas ta tête sur tes pattes et fit semblant de dormir. Cette louve n’abandonna pas, au contraire, elle te parla. Tu ne savais pas ce qu’elle disait, parce que tu n’accordais pas d’importance à ses mots. Elle tenta de te toucher, tu la fis reculer, avant de te renfermer un peu plus. Elle recommença. Tu finis par fléchir et la laissa faire. Elle vint jours après jours, s’occupant de toi, alors qu’elle ne savait rien de toi. « Je ne veux rien savoir, ce que je vois me suffit ». Ces mots furent les premiers que tu entendis d’elle, que tu compris. Tu semblas te radoucir. Jours après jours… Le temps pansa tes blessures, et cette louve aussi… Jours après jours…Tu te reconstruisais, tu grandissais et tu avançais, aidé par cet être lupin qui n’avait que faire de ton passé, qui te poussait en avant.
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