Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !

Le crépuscule allait bientôt recouvrir la forêt automnale de son sombre voile apportant avec lui les ombres effrayantes de la nuit. Je faisais moi-même partie de ces ombres. Je me déplaçai discrètement tel un fantôme, à travers la forêt, ne laissant sur mon passage que quelques bruits de branches qui craquent et de feuilles mortes piétinées. Je pouvais sentir l'odeur de terre humide que les senteurs des arbres et des feuilles en décomposition n'arrivaient pas à cacher. Cette odeur qui m’horripilait, qui me rappelait ces souvenirs que je n'avais vraiment pas envie de ressasser...

Je continuais d'avancer sur ce territoire qui m'était normalement interdit. Cela m'était bien égal de savoir que je n'avais pas le droit d'être là... La nuit avait presque complètement recouvert la forêt automnale au couleurs habituellement chaude et réconfortante. Maintenant tout semblait différent. Dans la pénombre tout semble plus effrayant... L'odeur des loups automnaux devenait presque omniprésente. J'avais l'espoir de rencontrer quelqu'un pour que je puisse enfin m'amuser un peu avec une petite âme sensible et fragile ; mon jeu préféré ! Torturer les jeunes esprits... il n'y a rien de plus divertissant. Je me rappelai de tous les actes que l'on pourrait qualifié d'immonde que j'avais commis. Toutes ces images qui me revenait en mémoires me faisait presque sourire... C'est bon... maintenant j'avais envie de terrifier quelqu'un...

Je regardais autour de moi ; il m'avait semblé entendre du bruit. Une odeur se présenta jusqu'à moi... trop loin pour que je l'identifie alors je me rapprochai... Je pus maintenant affirmer que c'était une louve automnale... Je fis quelques pas de plus...

Je me promenais dans mon endroit favori: La forêt Orientale. Autant le jour que la nuit les couleurs des feuilles étaient réconfortantes et chaleureuses. J'étais bien déterminée à y rester! Même si je devais croiser un loup, aussi terrifiant soit-il. Ce n'est pas parce que je suis timide que suis naïve et faiblarde! Je continua à marcher, sentir l'odeur de l'automne se mélanger harmonieusement avec la fraicheur de la nuit. J'avais l'impression d'être comme une petite lumière se baladant seule dans ce monde si obscur, si secret qu'est la nuit. Les étoiles vues d'ici étaient comme de petites flammèches qui se rassemblaient à la tombée du jour pour former un feu majestueux.


Je devais revenir à la réalité; sans le faire exprès, je mis la patte sur une branche sèche qui craqua sous mon poids. J'étais terrifiée. Je me retournai et observa partout autour de moi. Je me sentis aussitôt complètement perdue, comme si je n'étais pas sur le territoire automnal. Mon précieux territoire automnal! Je renifla doucement l'air pour ne pas me faire remarquer. Je sentis un printanier. Surement un aventureux pas charismatique ,et ,en plus, il vint en intrus!  Je me mis en position défensive, prête au combat. J' espéra intérieurement que cet intrus n'était pas un soldat, sinon je ne pourrais pas le battre. Je ne suis qu'une chasseuse, même si il faut avouer que je ne suis pas si mauvaise que ça.Au moins je pourrais m'envoler avec mes magnifiques ailes violettes. Et si c'était un chasseur? Il serait fichu si il me volait mes proies! Je ressentis une rage contre lui. Très forte. Accentué d'un brin de peur. C'était normal après tout, je ne le connaissais pas. Mais je ne laissai pas la peur s'accentuer, pour une fois, j'eus confiance en moi-même et me prépara à utiliser mon pouvoir. J'entendis des pas plus ou moins bruyants provoqués par la mélodie des feuilles mortes. Il s'approchait. Ses pas mélancoliques et secs s'approchaient de moi!

Je restai caché derrière les arbres et les buissons, cherchant du regard la jeune louve automnale que mon odorat m'avait fait remarquer. Je n'eus pas de mal à la voir malgré la pénombre : c'était une petite automnale au pelage roux et blond avec de petites ailes violettes. Elle ressemblai presque à une louvette. Je sentais en elle de l'agacement mais aussi de la peur. Elle avait senti mon odeur mais elle ne m'avait pas encore vu. Je décidai donc de jouer sur l'effet de surprise...

Je m'approchai de la jeune louve, restant caché, me faisant plus discret qu'une ombre dans la nuit. Et au meilleur moment, je bondis hors des fourrés et je me retrouvai alors à moins de quelques centimètres de la jeune automnale.

- Bonsoir, ma grande...

Ma voix n'avait rien de rassurant ; elle était grave, inquiétante et empli de plein d'autres sentiments négatifs... presque malsains. Je la transperçais de mon regard bleu glacial, éclairé par la lueur de la lune. Je détaillai la louve du regard une fois de plus. Elle était nettement plus petite que moi et beaucoup moins imposante. Le "ma grande" que j'avais prononcé témoignait bien de la supériorité que je ressentais face à elle. Je me moquais presque d'elle et de son air agressif. Ses grands yeux verts reflétaient bien son état d'esprit actuel... J'y ressentais de la peur et du mépris...

- Qu'est ce qui amène une jeune automnale à se balader en pleine nuit...?

Je m'écartais d'elle sans cesser de la fixer de mon habituel regard perturbant. La jeune automnale avait l'air d'être une proie de choix... Elle était peu imposante et craintive même si elle s'efforçait de ne pas le montrer. Je ne savais pas encore comment j'allais m'amuser avec elle mais je ne tarderais pas à me faire une petite idée à ce sujet !

Je fixais tout autour de moi. J'étais sure que l'intrus ne tarderais pas à sortir de sa cachette. Quel malade! Croire que je le laisserais sur le territoire automnal sans rien faire! Je l'aperçus. Il sorti brusquement de sa cachette. Tu n'aurais pas du, petit printanier.

- Bonsoir, ma grande...

Je ne pouvais cacher ma peur, mais malgré tout, ce qu'il croyais l'avantage de la surprise me revenais plus, non? Petite louve frêle et fragile sait se défendre, ne t'inquiète pas cher invité!

- Qu'est ce qui amène une jeune automnale à se balader en pleine nuit...?

-Je suis chez moi...Et d'abord, je te retourne l-la question! Pourquoi un printanier se retrouverait en territoire automnal?

Il était vraiment agaçant. Son air supérieur, son regard de prétentieux, je ne le tolérerais pas longtemps... Si il cherchait quelque chose à manipuler qu'il retourne avec ces fleu-fleurs à la noix! Je baissai un peu les oreilles et fit une bouille un peu apeurée. Bon, même si les rencontres c'est pas mon truc je ne l'aurais pas laissée avoir par un printanier! Surtout un spécimen comme ça, se balader sur un autre territoire et oser parler à ses habitants comme ça?! Hors de question! Impoli, prétentieux, ringard, voyou... Reste plus que violent et c'est complet!

-Q-Que me veux-tu?!

Je ne pus me retenir. Je commençais devenir agressive. En même temps, j'ai toujours été colérique. Très, colérique. Ce petit point m'aura aidée, du moins, surement un petit peu. Je ne pus m'empêcher de replier mes ailes au maximum; Si il y touchait, la fuite serait plus difficile. Je ne lui laisserait pas cette chance!

- Je suis chez moi...Et d'abord, je te retourne l-la question! Pourquoi un printanier se retrouverait en territoire automnal? Q-Que me veux-tu?!


La petite louve commençait à s'énerver mais cela ne fit que m'amuser. Je lâchai un rire qui s'avéra être assez inquiétant en fin de compte. Je ne cessais de fixer la louve de mon regard bleu sombre. A mes yeux, elle semblait de plus en plus vulnérable, craintive et fragile même si elle contrôlait assez bien les gestes qui aurait pu démontrer un effarement quelconque...

Je commençai à tourner autour de l'automnale et je remarquais rapidement qu'elle avait remplier ses ailes. Je ne pus m'empêcher de sourire ; une idée commençait à se former dans mon esprit...

- Je m'ennuie en territoire printanier... Au moins en venant ici je suis sûr de rencontrer quelqu'un qui saura me divertir...

Cette phrase était ponctuer par un doux rire sadique. Même si pour l'instant elles n'était pas très claires, mes intentions étaient loin d'être louables. J'avais envie d'effrayer cette petite louve. Un sourire sadique et à la fois pervers se dessinait progressivement sur mon visage. Je me rapprochai lentement de l'automnale tout en continuant de tourner autour d'elle. Mon pelage frôla à plusieurs reprises le sien... Mon regard et mon attitude se firent plus oppressant...

- Et toi ? Que veux-tu...?

Ma question sonnait presque comme une menace et elle faisait référence à ce qui allait pouvoir se passer ; tout dépendait d'elle. Soit elle se montrerait effrayer et tout irait bien pour elle, soit elle s'obstinerait à rester agressive et je le deviendrai aussi...

- Je m'ennuie en territoire printanier... Au moins en venant ici je suis sûr de rencontrer quelqu'un qui saura me divertir...


Mmm, cher invité impoli et arrogant, saviez-vous que le territoire automnal n'est pas une destination touristique très appréciée? Je me retenais. Je ne devais pas montrer mon jeu avant qu'il ne me dévoile le sien. Je suis sur mon territoire. Les feuilles mortes sent présentes à perte de vue. Mon pouvoir n'est pas vulnérable, ici, en pleine forêt. Mais il doit bien savoir se défendre. Je pourrais bien prendre la fuite, mais je ne dois pas faillir à ma tâche d'automnale... Son rire machiavélique résonna. Il semblait sûr de lui. Il commença à tourner autour de moi, comme un prédateur et sa proie. Mais malheureusement, la proie serait surement son égo! Il me frôla à plusieurs reprises. La partie était entamée, et loin de terminer. Son petit sourire pervers n'allait pas changer les choses!

- Et toi ? Que veux-tu...?

-J-je cherche à être tranquille.

Je me retenus d'ajouter: Loin des individus comme toi. Il sembla encore plus sûr de lui, comme si le jeu était gagné d'avance. À mes yeux, il n'était qu'une tache à laver au plus vite. Mon regard se fixa sur lui. Yeux remplis d'un rictus d'émotions se contredisant toutes. Je gardai mon air apeuré que je connaissais si bien. Il m'avait mise en rogne, il aurait à en payer le prix. Quel cran! Mais je dus quand même m'avouer que plus il tournait, plus je ressentais cette peur. Malgré tout, je ne me décida pas à me laisser faire. Plus je jouais à son petit jeu, plus je deviendrais apeurée, folle et soumise. Il n'avait rien à faire ici. J'avais une envie de l'expulser. Il était inquiétant, stressant, égocentrique, même pervers sur les bords! Aucune parcelle de lumière à travers son esprit. Son sourire sadique était de plus en plus dérangeant, même énervant.

La jeune louve commençait à comprendre la raison de ma venue en territoire automnale. J'étais là pour pouvoir m'amuser avec des personnes comme elle : des louves d'autres clans que le mien, de fragiles et innocente louves, facile à terroriser... Ma lâcheté et ma perversité m'amusaient. Je n'avais que faire du mépris que je voyais dans les yeux de la petite automnale... cela ne m'atteignait guère.

-J-je cherche à être tranquille.

Je lâchai un rire moqueur à chaque fois qu'elle parlais. Cette jeune louve était assez divertissante. Je sentais dans son regard qu'elle tentait de ne pas s'emporter. Mais je voulais justement qu'elle le fasse : qu'elle s'énerve...

Mon regard se faisait toujours plus insistant et oppressant à chaque seconde, véhiculant toujours ses même impressions perverses et malsaines. Je continuais de tourner autour d'elle et je me permis même de caresser son menton avec le bout de ma queue... Le bruit des chaînettes à mon poignet contribuait lui aussi à installer cette atmosphère pesante...

- Tu veux être tranquille...? Je riais une fois de plus avant de continuer. Alors explique-moi pourquoi tu ne me chasses pas. Dois-je te rappeler que je suis un intrus...?

Malgré tout, la jeune louve ne montrait pas de signes de peur très perceptible. Je le voyais dans son regard mais elle ne le montrait pas vraiment mais je le sentais et c'était très plaisant. J'avais hâte de réellement commencer à m'amuser avec elle !

-Tu veux être tranquille...?  Alors explique-moi pourquoi tu ne me chasses pas. Dois-je te rappeler que je suis un intrus...?

-T-tout simplement parce que tu ne va pas partir.

J'en avais marre de son petit jeu. Il m'avait mise en rogne, et pas qu'un peu! Il continuait de tourner. Il n'était pas un individu très courtois! Ce printanier, venu sans prévenir, étant un gros pervers, veut vraiment faire joujou avec moi?! Si c'est vraiment ce qu'il voulait, il l'avait eu! Ce n'est jamais arrivé que je m'emporte comme ça, mais endurer une telle arrogance revenait à être un loup parfait! Parfaitement idiot? Je pensais. Mon esprit était pris avec un loup sans émotions, comme une statue. Une statue trèèès grosse!

-Pmfff... P-pourquoi reste-tu planté là?! Si tu le veux tellement, va-t-en!

Je n'en pouvais plus. C'était un chef-d’œuvre pour ma capacité à être moins timide, malgré la colère, mais ça le satisferait surement lui aussi! Je ressentait un peu de fierté, malgré ma bouille en colère. J'étais prête à l'attaquer si il s'entêtait. Pourquoi le laisser faire ses galipettes de printanier en manque d'affection? Personne n'aurais répondu: Laisse-le faire, il est gentil! À part lui même, bien sur. Je détestais cette bouille de Monsieur-le-plus-fort qui essayait de faire vaincre son porteur. Quel... Il n'y a pas assez de mots pour décrire ce que je ressentais à son égard. Égocentrique, prétentieux, manipulateur, voyou, provocateur, pervers... Même ça ce n'est pas assez!

HRP:

Hors RP:

-T-tout simplement parce que tu ne va pas partir.

Bravo, ma grande ! Aurais-tu deviner cela toute seule ? Je gardais aux lèvres mon étrange sourire amusé et moqueur, à la fois inquiétant et déroutant. Je m'amusais de plus en plus tant par la situation que par les pensées qui traversaient mon esprit sur ce que j'envisageais de lui faire subir...

-Pmfff... P-pourquoi reste-tu planté là?! Si tu le veux tellement, va-t-en!

Je ricanai une fois de plus. J'avais envie de me moquer un peu d'elle et je dois dire que je la trouvais plutôt amusante. Elle commençait à s'énerver réellement et j'étais loin d'être impressionné... Elle restait cependant sans bouger, sans grogner et sans m'attaquer... Avait-elle tellement peur qu'elle n'osait plus faire le moindre mouvement ? Je rétorquai rapidement après avoir entendu sa dernière remarque ; bien que cela m'amusait de la voir s'énerver, je ne voulais pas qu'elle ait trop d'assurance.

- On dirait que la petite louve est en train de s'énerver... J'en aurais presque peur...

Mon but était maintenant de réussir à la mettre hors d'elle. Je voulais qu'elle perde son sang-froid. J'avais toujours eu une certaine facilité pour énerver les gens... alors ce ne devrait pas être difficile avec elle. Pour cela, je gardais mon regard inquiétant, malsain et sadique mais celui-ci devint presque menaçant d'autant plus que mon sourire n’adoucissait pas mon visage...

- Tu n'as pas l'air très sûre de toi, ma belle... tu trembles presque...

Je riais d'un air moqueur une fois de plus. Je m'arrêtais à hauteur de son visage fixant ses yeux de mon regard bleu sombre, ce même regard toujours aussi glacial et transperçant. Je me demandais si elle était vraiment capable de m'attaquer... j'en doutais fortement mais on ne sait jamais...

Le grand méchant loup ricana une fois de plus. Quel barbare sans pitié! J'avais envie de lui sauter au visage, mais je me retins.

- On dirait que la petite louve est en train de s'énerver... J'en aurais presque peur...

-Pmffff...

Je n'en pouvais plus. Il était trop... Trop... Agaçant. Part, maudit printanier! Mes pattes tremblaient. Il croirait surement à de la peur, mais je me retenais trop. Trop.

- Tu n'as pas l'air très sûre de toi, ma belle... tu trembles presque...

-P-part. Maintenant. Du moins ça serait mieux pour ton derrière de printanier à la noix.

Je grogna. Il riait. Il me mettait hors de moi. J’essayais de garder mon clame, mais cela ne marchait pas vraiment... Mes pattes tremblaient, je grognais, resterais plus qu'a lui sauter au visage, ce que j’envisageais de faire... Du moins, avant qu'il ne tente son coup. Car après, c'était bien trop tard... Je fis mine de garder mon calme. J'arrêtai soudainement de bouger. Mon visage n'avait plus d'expression. Comme lui, une vraie roche. Ne restait plus qu'a voir sa réaction...

-P-part. Maintenant. Du moins ça serait mieux pour ton derrière de printanier à la noix.

Je continuais de me moquer d'elle en riant et en ignorant presque ce qu'elle disait. Je la voyais de plus en plus énervée mais pour moi ce n'était quasiment rien. Pourtant, son comportement m'agaçait un tout petit peu ; elle me méprisait un peu trop et je n'appréciais pas ce manque de respect... même si c'était totalement justifié. J'arrêtai de tourner autour d'elle puis je m'éloignai de quelques pas avant de la fixer à nouveau de mon regard sombre, sadique et malsain toujours souligné par mon sourire inquiétant.

- Ah oui ?

Ma voix sonnait comme une alerte... une menace. Sans rien ajouter de plus, je bondis sur la louve et je l'immobilisai fermement au sol pour qu'elle ne puisse même pas bouger une seule de ses pattes. Elle était toute frêle et j'étais nettement plus musclé qu'elle ; je n'avais aucun mal à la maintenir au sol. Maintenant j'avais clairement l'avantage : j'étais au dessus d'elle et la jeune automnale ne pouvait rien faire.

- Et que comptes-tu faire maintenant ?

Mon visage s'approcha légèrement du sien, gardant toujours ce même regard et ce même sourire. Maintenant, elle ne pouvait plus rien faire à part grogner et tenter de me faire partir avec ses paroles qui n'avait aucun impact sur moi.

- Pauvre petite louve qui se retrouve maintenant à la merci du vile printanier... J'eus de nouveau un léger rire sadique avant de continuer : Je me demande ce que je vais faire de toi à présent... J'ai tellement d'idée... mais je doute qu'elle te plaise autant qu'à moi...

Mon sourire sadique et pervers n'était pas du tout dissimuler et la jeune louve ne pouvait qu'en être effrayer. Je lui réservais un bien triste sort... Pauvre louve...

Il s'arrêta de tourner autour de moi. Il s'éloigna un peu. Il était si faible d'esprit? Il sourit. Je lui rendis la pareille, mais plus faiblement. Dans mes yeux, on pouvait apercevoir ma colère pourtant si rare.

- Ah oui ?

Il sauta sur moi, me tenant si fort au sol que bouger serait impossible... Impossible... Impossible de le laisser gagner! Il croirait surement avoir l'avantage, mais pourtant il avait surement oublié un point. Point qui me sauverais.

- Et que comptes-tu faire maintenant ?

-R-rien.

Sa tête s'approcha de moi, toujours accompagnée de son sourire pervers. Quel idiot si il croyait m'avoir avec ça!

- Pauvre petite louve qui se retrouve maintenant à la merci du vile printanier...  Je me demande ce que je vais faire de toi à présent... J'ai tellement d'idée... mais je doute qu'elle te plaise autant qu'à moi...

-Tu n'est pas le seul à en avoir, ici...

Je chuchotais. Je chuchotais si doucement que même un loup avec une ouïe extraordinaire n'aurait pu entendre. Je souris. Il ne devait pas me sous-estimer. Les loups qui se dissimulent plus sont plus forts quand leur tour est venu car ils accumulent, accumulent sans cesse jusqu'à avoir tout libéré... Ce qui serait à ce moment pour moi. Les feuilles commencèrent à voler. Elles commencèrent doucement pour ne pas tout lui dire dès le début, mais plus les secondes passaient plus les feuilles étaient fortes. Malheureusement, j'étais bien épuisée après avoir lacéré Darksky (Même si je ne savais pas son nom), même amoché, qu'il m'as fallu plusieurs jours de repos. Je m'attendais à ce que sa réaction soit de me faire plus de mal, mais il eut l'air bien surpris. Même un peu plus que bien surprit. J'en profita pour essayer de me libérer... Je m'attendais à soit me faire tuer soit à le faire fuir ou même à mener un combat... J'espérais la deuxième solution... J'eus le temps de me libérer. Il saignait un peu. Je ne voulais pas le combattre. Seulement le faire fuir. Je pris mon courage à deux pattes. Je ne pouvais pas me laisser faire par un loup comme lui, et surtout pas à ce moment là; Je serais morte sinon. Malgré tout, ce n'était pas son territoire. Faire ça à une louve sur le territoire de son clan?! Hors de question!

-J-je t'ai dis de partir!

HRP:

Hors RP:

La louve était loin de vouloir se laisser faire ; c'était assez étonnant venant d'elle mais je m'étais douté qu'elle ne serait pas aussi docile qu'elle pouvait en avoir l'air. Par contre, je ne m'attendais pas à ça... La jeune automnale avait un pouvoir... et un pouvoir assez intéressant. Elle venait de faire voler les feuilles mortes de la forêt afin de les diriger contre moi. Ces feuilles venaient de me lacérer violemment le visage avec une telle rapidité que je n'avais pas eu le temps de me défendre. Je ne m'y attendais vraiment pas. J'étais surpris et à la fois énerver : je m'étais fais avoir par une ruse minable... Comment avais-je pus négliger le fait qu'elle possède un pouvoir ? J'étais énervé contre moi... mais surtout contre elle et sa maudite diversion qui lui avait permis de me déconcentrer et de se libérer...

-J-je t'ai dis de partir!

Je me mis à grogner et à tourner à nouveau autour d'elle. Penses-tu vraiment que je vais obéir à une louve comme toi ? Personne n'a le droit de me dire ce que je dois faire... et surtout pas toi... Mes yeux la foudroyaient du regard. Je grognais de plus en plus fort et mon visage était de plus en plus menaçant.

- Comme tu es mignonne... dis-je sur un ton moqueur et effrayant. Penser pouvoir lutter contre moi avec un pouvoir aussi faible... c'est tout simplement ridicule...

J'aurais bien ricaner pour lui montrer qu'elle ne m'effrayait pas du tout mais je n'avais plus trop envie de rire à présent. J'avais des égratignures et coupures sur le visage qui m'irritaient et me rendait encore plus agressif. La jeune louve était loin d'être la seule à pouvoir utiliser un pouvoir et je comptais bien le lui montrer. Je me concentrais pour pouvoir utiliser son pouvoir, et rapidement, les feuilles se mirent à voler et je lui fis la même chose qu'elle m'avait fait. Les feuilles mortes de la forêt automnale lui lacérèrent violemment le visage jusqu'à ce que je puisse voir du sang couler le long de ses joues...

Une fois les feuilles retomber au sol, je bondis de nouveau sur la louve, l'immobilisant une fois de plus. Mais j'avais beaucoup moins d'énergie cette fois... son pouvoir avait consommer une bonne partie de ma force... mais elle non plus n'étais pas très en forme.

- Fais ce que tu veux avec tes pouvoirs, tes griffes ou même tes crocs, je te ferais la même chose en mille fois pire...

- Comme tu es mignonne... . Penser pouvoir lutter contre moi avec un pouvoir aussi faible... c'est tout simplement ridicule...

Moi, ridicule?! Pas à ce point! J'aurai tout vu... Il... QUOI?! Il utilisa mon pouvoir contre moi-même. Heureusement que j'étais en automne, malgré le sang qui coulait, les jours de vent, c'était une expérience plutôt semblable... Plutôt, car il ne se retint pas.

Quand il eut fini de me tenailler avec les feuilles, il me re-sauta dessus. Je n'essayais pas de me débattre, mais je ne le laisserais pas faire pour autant! Toutes ces égratignures au visage lui donnaient un air décrépi. J'allais peut être l'avoir, qui sait?

- Fais ce que tu veux avec tes pouvoirs, tes griffes ou même tes crocs, je te ferais la même chose en mille fois pire...

-Qui sait? Ce n'est pas un grand méchant loup qui va me tuer comme ça!

Je riais. Je me moquait de lui, de sa façon de faire. Il n'était rien d'autre qu'un prédateur handicapé. Handicapé oui, car il était si faible à l'intérieur, ça paraissait sur son visage. Je me débattais légèrement. J'attendais le moment, le moment d'inattention. Et là, gare à lui... Je lui aurais bien sauté dessus, mais j'attendis, attendis... Pff, attendre, ce n'est jamais été mon truc! Son soi-disant regard menaçant croisa le mien. À un moment, il finirait bien par déguerpir, non?!

- Qui sait? Ce n'est pas un grand méchant loup qui va me tuer comme ça!

Elle se mit à rire... Elle se moquait de moi... Quelle insouciance ! Oser faire cela devant moi alors que la colère pouvait se lire sur mon visage. Cette rage devenait de plus en plus incontrôlable. Je savais que ce n'était pas la meilleur attitude à adopter mais je ne pouvais la retenir... Il fallait qu'elle s'exprime d'une manière ou d'une autre. On pouvait presque me voir trembler... Je continuais de grogner encore et toujours même si je m'efforçais d'arrêter.

- Je connais mille choses qui sont pires que la mort... Voudrais-tu les essayer une à une...? J'ai tout mon temps et je suis prêt à être très patient...

Cette dernière phrase n'avait rien d'amicale. Mon sadisme et ma perversité ressortait très nettement au travers de ma voix toujours grave. Mon sombre regard bleu était plongé dans le sien. J'analysais chaque émotions que je pouvais voir dans ses yeux verts. Je ne perdais pas pour autant ma concentration sur le reste : je voulais absolument garder le contrôle... Les idées sur ce que j'allais lui faire endurer se multipliaient. Elle était loin de se douter de la violence que j'étais capable de lui faire subir.

- Laisse-moi te donner un avant-goût de ce que je te réserve...

Je murmurais à son oreille d'une voix malsaine et inquiétante :

- Tu n'imagines pas un seul instant toutes les choses horribles que j'ai pu faire... Tu n'es pas la première louve qui se retrouve entre mes griffes... Mais une chose m'a toujours amusé : aucune ne réagit de la même manière... Certaines tremblent tellement qu'elle ne peuvent même plus parler, d'autres tentent de me faire oublier ce que je veux... et certaines choisissent de me repousser et de me faire fuir avec leur pouvoir... Mais ce qui est le plus amusant c'est leur réaction quand je commence à m'en prendre réellement à elles... Je ricanai sadiquement avant de continuer : Sais-tu ce qui est amusant ? C'est entendre les couinement et gémissement de douleur et de désespoir... Mais il y a une chose que je préfère : le viol !

Je laissais la louve comprendre ce que j'allais lui faire. Je ne dis plus un mot. Je me contentai de rire de sadisme et de perversité. Après l'avoir laisser réfléchir, je repris :

- Sentir la louve abandonner toute envie de se débattre, sentir la honte l'envahir, la regarder souffrir alors qu'elle n'a rien demander... Ce doit-être horrible de voir que son corps ne nous appartient plus, que le loup qui est au dessus est en train de tout contrôler et qu'on ne peut rien faire pour se défendre... Mais c'est tellement plaisant de faire cela à une louve... de pourrir sa vie et de la marquer d'une empreinte indélébile...

Je ricanais une fois de plus... Pauvre louve...

HRP:

- Je connais mille choses qui sont pires que la mort... Voudrais-tu les essayer une à une...? J'ai tout mon temps et je suis prêt à être très patient...

Je le regardai droit dans les yeux, fermement. Il semblait encore plus méchant et sadique que quelques minutes auparavant. Ses yeux brillaient dans le noir. Il me proliféra une multitude de menaces, que je n'écoutais guère. Je me concentrais pour rassembler ma force restante au même endroit, au même moment. Concentre toi, concentre toi...

- Sentir la louve abandonner toute envie de se débattre, sentir la honte l'envahir, la regarder souffrir alors qu'elle n'a rien demander... Ce doit-être horrible de voir que son corps ne nous appartient plus, que le loup qui est au dessus est en train de tout contrôler et qu'on ne peut rien faire pour se défendre... Mais c'est tellement plaisant de faire cela à une louve... de pourrir sa vie et de la marquer d'une empreinte indélébile...

-T'es immonde! Sale printanier va!

Il cru surement que je rigolait, ou que je faisais des menaces en l'air, même si ce n'étais pas le cas... À un moment précis, je le mordis de mon plus fort à la patte avant gauche. Malheureusement, je n'étais pas assez forte pour handicaper, mais bien assez pour lui faire une sale blessure. Je libéra ma patte au dessous, ce qui faisait partie de mon plan, et le griffa légèrement en essayant de me remonter. Malheureusement, une de mes pattes resta prise. Je dus donc me débattre pendent que l'ignoble printanier essayait de me rattraper. Quand ma patte se libéra, j'avais les coussinets totalement égratignés, même coupés. La douleur était atroce. S'il ne partait pas de son plein gré, il aurait fallu utiliser la force. Mais sinon, quoi? Fuir? Solution de dernier recours.

-Va-t'en! Si tu fais ça et que ton Alpha l'apprend, tu mériterais ce que tu mériteras...

Je le regardai fixement de mes yeux verts, renvoyant encore une légère peur, mais, malgré tout, tenant fermement vers l'intrus. Mes griffes sorties, il devait choisir.

-Ta vie ou ta fierté? Tu dois en choisir un des deux. De toute façon, je sais que tu vas faire le mauvais choix.

Non, je ne comptais pas le tuer, mais c'était vrai. Si il exécutait ses menaces, il se ferait prendre et même Myosotis serait furieuse...

Hors RP:

La petite automnale ne lâchait rien. Elle restait ferme et elle gardait le contrôle d'elle même... Mais j'étais loin de vouloir abandonner... j'aurais ce que je voudrais quoiqu'elle fasse...

Un léger retournement de situation s'opéra. La jeune louve comptait bien se libérer et pour cela il fallu qu'elle m'attaque afin de se dégager de mon emprise. Elle me mordit la patte et je me mis à grogner. Je ne m'y attendais pas et cela m'énervait. Je retirais ma patte, je m'étais ainsi déconcentré afin de regarder les dégâts qu'elle avait pu causer sur ma patte. Sur ma patte, on pouvait voir l'empreinte de ses crocs et cela était loin de me ravir... Je grognai plus fort, relevant la tête vers elle et la foudroyant du regard. L'automnale profita de ma déconcentration pour se libérer.

-Va-t'en! Si tu fais ça et que ton Alpha l'apprend, tu mériterais ce que tu mériteras...

J'éclatai de rire. La jeune louve n'avait, à mes yeux, aucune crédibilité. Elle n'avait pas la carrure d'une battante... Et si jamais il lui apparaissait l'envie de se battre je me ferais un plaisir de la démolir...

-Ta vie ou ta fierté? Tu dois en choisir un des deux. De toute façon, je sais que tu vas faire le mauvais choix.

- Ma vie ou ma fierté ? Crois-tu sérieusement qu'il me faille faire un choix ? Je m'interrompis pour lâcher un rire moqueur. Penses-tu réellement réussir à me faire peur ?

J'avançais vers elle pour qu'elle recule. Je continuais de me faire plus imposant et plus effrayant en me redressant et en me parant de mon meilleur sourire sadique et pervers et à la fois menaçant.

- Tu ne m'effraies pas et je n'ai que faire de tes menaces.

J'avais arrêté de rire ou même de sourire. Mon visage se ferma subitement. La colère qui était en moi ressortais sur chacun des traits de mon visage. Je frôlai le pelage de la louve en passant à côté d'elle puis je vins me placer à côté d'elle, la menaçant toujours de mon regard plein de rage, de sadisme et de tout ce qui a de plus négatifs.

- Je déteste qu'on me morde...

Et en moins d'une seconde, j'enfonçai mes crocs dans le cou de la jeune louve. Transperçant sa peau et sa chair, je m'appliquais pour que ma morsure soit la plus douloureuse possible. Je faisais pression sur sa nuque pour la mettre à terre. J'étais bien plus forte qu'elle et il m'étais facile de l'immobiliser... Je comptais bien lui faire regretter son attaque et son comportement...

- Ma vie ou ma fierté ? Crois-tu sérieusement qu'il me faille faire un choix ?  Penses-tu réellement réussir à me faire peur ?

Écervelé, celui là. Il fallait vraiment lui faire prendre des cours de politesse! Sérieusement, il avança vers moi. Il crut me faire peur? Pas avec une grimace pareille, qui me faisait plus rire que de m'intimider. On aurait sérieusement dit un clown ayant perdu sa boite à maquillage! Pff... On pouvait lire ses mauvaises intentions dans ses yeux. Tel un livre ouvert je pouvais lire tout ce qui se passait dans sa caboche de printanier. En tout cas, il avait une forte rage. Je me raidis tout d'un coup.

- Tu ne m'effraies pas et je n'ai que faire de tes menaces.

-T-tu crois sérieusement me faire peur?

Il me fixa d'un regard des plus sadiques. Je ne pouvait pas faire face à ses yeux, mais à ses crocs... Je ne le lâchais pas une seconde du regard. Il n'était pas commode... En plus d'être de mauvais poil, la nouvelle espèce -que je nomma le Prétentious Écervelous- était-elle sauvage? Le printanier fit partir son sourire incommodant de son horrible visage. Il... Je ne voulais point me laisser porter à lui sauter dessus, mais je résista encore un peu. Le requiem qui m'attendait, m'appelait, allait bientôt être servi. Oui, servi.

- Je déteste qu'on me morde...

Une seconde de plus passa, puis il me sauta dessus à nouveau, me mordit de son plus fort possible et essaya de m'immobiliser. Je passa dangereusement mes griffes à son cou et les enfonça le plus profond possible, plusieurs centimètres dans sa chair.    Je n'hésita pas une seconde à remuer mes griffes dans son cou, quasiment jusqu'au visage. Si il n'arrêtait pas tout de suite, il aurait pu avoir une sacré blessure et surement mourir d'une hémorragie avant d'arriver en territoire printanier.

-S....Sérieusement, attention à ta peau...

Sa réaction m'étonna. Il me lâcha, me laissant désormais libre de mes mouvements. Oh joie, oh bonheur! Pourtant, je n'en avais pas fini avec lui. Le loup sauvage grogna. Il ne semblait pas apprécier le fait que sa nouvelle blessure dégoulinait de sang. Je n'aimais pas faire souffrir les autres, mais pourtant c'était nécessaire. Sinon, je serais surement morte à l'heure qu'il est. Son regard légèrement énervé me fixait, et pourtant il ne semblait pas vouloir abandonner. Pourtant, il aurait peut être du. Quand même, mourir contre une si petite louve, c'est pas une mort honteuse? Non, je ne comptais pas le tuer. Mais le temps, peut être bien. il se tourna de dos à moi, essayant surement se rétablir. Malgré tout, l'avantage n'était pas de son côté à ce moment là. Il ne devrait pas se relâcher comme ça, c'est dans les bases du combat, non? De toute façon, il devrait apprendre la leçon un jour ou l'autre! Le gros pervers!!!

-Alors, tu es contente... tu as réussi à me faire lâcher prise...

Je le regardai intensément. Il voulait se reprendre pour m'avoir après, c'est ça? Qu'il laisse tomber le gros pervers... Il n'avait plus vraiment d'avantage. Une louve petite, frêle et quasiment faible contre un loup agressif mais blessé... Quel suspense! C'était digne de grand classiques du cinéma. Même si ce n'est qu'une expression humaine, bien sur.

- N-non. Tu es encore là, et je ne le serais pas tant que tu y reste!

Je pestai contre lui, mais pourtant il ne semblais pas être atteint. Prendra-t-il la bonne décision?

Cela ne faisait pas parti de mes habitudes d'abandonner aussi facilement... mais peut-être y avait-il un plus grand enjeu derrière tout ça... peut-être n'ai-je pas fait cela sans avoir une brillante idée derrière la tête, une de ces idées sadique et malveillante qui m'emplisse l'esprit...

Par contre, je n'avais réellement pas apprécier sa griffure. Pour qui se prenait-elle pour me faire cela... ce n'était qu'une simple louve, rien de plus ! J'essuyais le sang qui coulait dans mon cou, sur ma fourrure. Même si j'étais habitué à être blessé et à avoir des cicatrices, je ne pouvais m'empêcher de retenir ma colère quand on m'attaquait et surtout si c'était une femelle qui le faisait.

- N-non. Tu es encore là, et je ne le serais pas tant que tu y reste!

Je grognais de rage, me retournant brusquement dans sa direction et lui lançant mon regard le plus sombre et le plus glacial. Je m'approchais d'elle, le pas lourd et l'attitude agressive. Pour qui se prenait-elle ?! Elle me donnait presque des ordres... et je déteste ça !

- Oh mais je ne compte pas m'en aller... Ma voix était bien plus agressive et menaçante que tout à l'heure. Je viens tout juste d'arriver. Et je ne compte pas partir sur une défaite...

J'étais bien plus menaçant que tout à l'heure. Toute mes pensées malsaines et perverses avait été remplacé par de la colère, beaucoup de colère. Et celle-ci avait été déclenché par la griffure de la petite louve... la misérable petite louve. Je devais me calmer et garder le contrôle de moi-même parce que sinon, cela ne mènerait à rien. Je tournais autour de la jeune louve en grognant et en la fixant de mon regard glacial... Je voulais lui faire regretter son attaque. Je ne comptais pas me laisser faire...

- Allons, ma grande... Je ne comprends pas d'où te viens autant d'agressivité...

Mes mots étaient de plus en plus énervant, méprisant et condescendant... Je n'avais pas envie qu'elle parte sans un "petit souvenir" de moi...

Le loup... Il grognait et se retourna brusquement vers moi. Son regard sombre , c'est comme si je pouvais lire dedans comme dans un livre ouvert. Il n'était pas très content, si on peut dire ça comme ça... La haine dans son regard, j'avais envie de lui renvoyer. Je n'en veut pas, de ça! Les sales printaniers, chez eux! Pfff... Il essuya le sang sur lui. Ça coulait à flot, et il ne pouvait pas rester encore très longtemps avant de souffrir d'hémorragies graves. Bien fait pour lui!

- Oh mais je ne compte pas m'en aller...  Je viens tout juste d'arriver. Et je ne compte pas partir sur une défaite...

Ah! Il est énervant! On aurait dit un chien qui tourne autour d'un pot de viande! Ah... Il me semblait bien plus menaçant que quelques secondes plus tôt, mais pourtant, je ne pris pas peur. Au contraire, malgré ce que je ressentais, je voulais du plus profond de moi rester forte. Non, pas pour son plaisir, mais pour lui faire regretter amèrement de s'être mesuré à moi. Il semblait confiant et... En colère. Très en colère. Ma colère et mon amertume prirent le dessus, pendant quelques secondes. Je grognai contre lui. Par contre, il ne semblait pas s'en préoccuper, peut être n'a t'il même pas entendu.

- Allons, ma grande... Je ne comprends pas d'où te viens autant d'agressivité...

Je... Argh. J'en perdit mes mots. Voyons, il osait me parler comme ça? C'est comme si il était si supérieur, le roi... Pourtant, c'était lui qui était en désavantage. Le sang ne cessait de couler, et je manquai de peu je renfoncer mes griffes en plein dedans. En remuant un peu plus, cette fois là. Malgré tout, je me retins. Si je le tuais et que les printaniers l'apprenaient, ça serait mal pour nous. Très mal.

- V-voyons, pourquoi poser cette question? T-tu crois vraiment qu'c'est l'arbre, là-bas?

Je tourna le dos au printanier. Il ne semblait pas vouloir s’arrêter là, pourtant... Je prévoyais l'attaque surprise. J'avais toujours mes plans de dernier recours, voyez-vous?

La petite automnale ne s'arrêta pas là. Elle aussi était déterminée à me faire partir. Mais il était hors de question que je la laisse me chasser. Je ne suis pas du genre à me laisser faire, loin de là. La louve enfonça à nouveau ses griffes dans ma blessure. Je poussai un rugissement de colère et de douleur avant de repousser violemment la patte de la jeune louve. Cette fois s'en était trop...

Tu vas le regretter...

Je bondis sur la jeune louve en y mettant toute la force que j'étais capable de donner. Le coup était tellement puissant que j'avais rouler avec elle avant de l'immobiliser fermement et brutalement au sol. J'étais au dessus d'elle et elle n'avait aucun moyen de se relever. De plus, j'avais anticipé, j'avais bloquer ses pattes - aussi bien ses pattes avants que ses pattes arrières - en m'appuyant sur elles et en lui tordant les poignets. Le sang qui coulait à cause d'elle dégoulinait et gouttait sur le visage de la jeune louve. Mes grognements se faisait de plus en plus bruyant. Je m'approchais du visage de ma prisonnière. Mes yeux brûlant de colère reflétait pourtant la froideur de mon âme... Je plongeais mon regard dans le sien et je prononçais d'une voix empli de haine, de ma voix grave et froide :

- Je ne t'autorise pas à me parler avec autant d'effronterie... Je ne te permet pas de me donner des ordres...

Je fis un mouvement brusque pour tenter de lui casser les poignet ; un violent craquement se fis entendre. Si elle avait cru s'en tirer sans une seule égratignure, elle s'était tromper. Qu'elle soit une femelle ou non, j'allais m'en prendre à elle avec autant de violence que si se fût un mâle.

- Tant que je ne t'aurais pas entendu prononcer des excuses, je ne te lâcherai pas et je continuerais de te faire mal...

Je maintenait toujours la louve au sol avec fermeté. Je l'avais complètement immobiliser et il lui était impossible de me griffer ou même de me mordre. Tous mes sens étaient à l'affût du moindre mouvement de résistance.

Après avoir tordu les poignet de la jeune louve, je saisis une de ses ailes dans ma gueule avant de tirer brusquement et brutalement dessus. Je n'hésiterais pas à la lui arracher, à déchirer sa peau de la manière la plus barbare qui soit. J'ai déjà fait bien pire que cela... tout ça n'était qu'une routine pour moi... mais ça le sera beaucoup moins pour elle et j'allais m'appliquer à lui faire le plus mal possible...

Je savais que, pour l'instant, la jeune louve n'allait pas s'excuser et qu'elle allait continuer de se défendre mais c'était tant mieux pour moi... Le plaisir que je prendrai à lui faire mal sera grandissant à mesure que le temps passera...

- Tu vas le regretter...

J'en avait de plus en plus marre d'être avec une abomination de la nature. C'était comme un déchet, un truc incongru. Un truc qu'on ne veut pas voir. Le loup semblait de plus en plus en colère. Il bondit sur moi, me tenant fermement les quatre pattes. Paniquée, je n'eus pas le temps de réagir. Le sang qui coulait de sa blessure me tombais sur le visage.

- Je ne t'autorise pas à me parler avec autant d'effronterie... Je ne te permet pas de me donner des ordres...

Attend, c'est qui qui dit ça?! Il s'est permit de traverser les frontières de l'automne, et puis lui il veut pas qu'on lui donne des ordres?! Quel culot de la part d'un printanier crasseux! Je ne pouvait pas me permettre de lui cracher au visage, du moins pas pour le moment... D'un coup, je sentis mes os craquer. Une douleur atroce me parcouru les pattes. Une telle douleur ne devrait pas être autorisée!

- Tant que je ne t'aurais pas entendu prononcer des excuses, je ne te lâcherai pas et je continuerais de te faire mal...

D'un coup, il pris une de mes ailes dans sa mâchoire et tenta de l'arracher... QUOI??!! La douleur était si atroce que je crus que c'était la fin. Mais non, pourtant, je suis là hein. Sinon il y aurait qui pour vous parler?! Quand même pas une feuille! Bon. Pendant les quelques secondes que j'avais de libre pour établir un plan, une seule idée me vint à l'esprit. Oui, il fallait que j'essaie. C'était ma vie qui était en jeu. Par contre, si ça échouait, j'étais foutue.

Je souleva légèrement mon corps pour laisser passer mon autre aile. Avec elle, je donnai un bon coup dans le visage du loup printanier. Pendant ce temps, j'utilisai mon second pouvoir. Utiliser, un bien grand mot hein. Je fis plutôt pousser une très petite pousse qui enroulait sa patte arrière gauche. Avec le coup que je lui avait donné au visage, il eut l'air trèèès fâché. La douleur sur mon aile gauche augmenta. Je lui donna encore une bonne claque dans le visage, puis il était forcé de faire une des deux choses: Soit tomber et me lâcher, ou au moins lâcher mon aile gauche. Je perdit à moitié conscience avant de voir le résultat de mon plan. La fatigue avait pris le dessus, et la douleur aussi. Je savais que j'allais pouvoir apercevoir le loup quelques secondes plus tard, mais pourtant je ne voulait pas le voir gagner. Je ne voulait pas. La douleur, la fatigue le désespoir... Il faudrait bien qu'il ressente ça un jour, lui. Ça lui apprendrait.

La jeune louve était bloquée par la force que j'appliquais sur elle. Sauf que tout ce que je faisais était loin de la décourager. Elle eut mal lorsque je lui eus cassé la patte et quand j'eus tiré sur son aile mais cela n'entama pas sa volonté de se battre et de me faire partir. Elle était bien plus tenace que ce que j'avais pu penser. Mais je comptais bien la faire abandonner. La douleur accompagnée d'un manque de force était en mesure de mettre fin à la volonté de la jeune louve. De plus, elle ne semblait pas très endurante...

Encore loin d'envisager la possibilité de renoncer, la jeune automnale tenta de se libérer. Elle me donna un coup d'aile dans le visage : cela était nettement équivalent à une grande gifle... Mais je ne la lâchai pas pour autant même si j'avais été déséquilibré, je relâchai uniquement son aile. Je grognais encore plus fort. Mais la petite automnale ne s'arrêta pas là : je sentis quelque chose enrouler ma patte arrière gauche. Je m'empressai de m'en libérer en tirant un coup sec dessus. La plante se cassa facilement. La louve me donna un deuxième coup d'aile dans le visage. Je ne perdis pas l'équilibre mais je m'énervai et je retournai une fois de plus le poignet déjà douloureux de la louve.

Je la voyais à présent abandonner ses forces. Je la sentais se vider de tout. Elle était en train de s'évanouir. Je ne baissai pourtant pas ma garde ; je maintenais toujours la jeune louve aussi fermement et je relâchai doucement la pression sur son poignet tout en gardant une patte dessus. Je repris mon souffle... j'étais également épuisé. Je regardais la louve et son regard vacillant.

- J'admire ta persévérance, jeune louve... Mais tu es obligée d'admettre que te débarrasser de moi est bien plus compliqué que ce que tu avais pu le penser. Je m'arrêtai un instant pour voir si elle était toujours éveillée avant d'ajouter : je ne t'ai toujours pas entendu prononcer ce que je t'avais demandé...