Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !

Wood marchait depuis des jours à la recherche de sa famille. Des jours qu'il ne comptait plus. Ses blessures commençaient seulement à cicatriser, il n'était pas parti en quête d'un guérisseur et risquait une infection s'il ne se pressait pas. Mais c'était bien là le cadet de ses soucis. Le champs de coquelicots était à présent le dernier endroit ou il n'avait pas mis les pattes et espérait y trouver sa louve et ses petits. Sinon, il serait contraint de chercher sur d'autre terres qui ne seraient pas forcément conseillées pour un printanier mais il se forcerait. Le mâle n'avait ni manger ni but ou alors que très peu ce jour là et les précédent. Ça se voyait; ses poils étaient ternes, fourchus tant dis que ses côtes devenaient de plus en plus visibles au fil des jours. Il s'autorisa une pause au beau milieu de l'étendue de fleurs. Il se laissa tomber sur les plantes et poussa un long soupir exténué surement. Son chemin jusque là ne passait pas inaperçu. Le pré était comme fendu par un sillon et au bout de cette ligne de fleurs se trouvait Wood, gisant au sol. Il repensait à tout les moments qu'il avait passé avec sa louve et au peu de moments passer avec ses louveteaux. Pris par une rage folle de retrouver la vie qu'il avait il y a de cela quelque jours, le loup se leva et continua sa route.

Au bout de quelques minutes de marche, le brun crut rêver. L'odeur de sa progéniture se faisait ressentir. Mais...une autre odeur l'accompagnait. Une senteur qui lui était inconnu jusqu'à ce jour. Il leva la tête et huma l'air un bon coup. Il renifla et se dirigea vers la chose qui émettait cette fragrance. Un loup bien sûr ! Quelque pas et la Chasseur vit, niché dans les pavots, une louve bleu ciel avec une longue mèche blonde. Contre son ventre, les trois louveteaux de Aoi et Wood. Ce dernier ne sut pas quoi penser et restait bouche-bé devant ce spectacle. Devait il se mettre en colère pour protéger ses enfants ? Non, si cette louve leur voulait du mal, elle l'aurait fait bien avant... Mais, où était la femelle du brun ? Il tenta de reste calme, il y avait forcément une explication. Peut-être Aoi était parti chercher à manger et avait demander à cette louve de garder les petits ? Oui ! C'est ça ! Elle était nourrisse ! Il regarda ses bébés et demanda à l'inconnue qui les gardait :

- Où est Aoi ?

La voix de Wood était calme, il ne doutait pas vraiment de la réponse qu'on lui fournirait. "Elle est partie et devrait revenir" ou un truc du genre. Il continuait de fixait l'étrangère. Elle n'était autre que Myosotis, Bêta avant la mort des deux anciens Chef. Elle était devenu Alpha et ça, le canin l'ignorait. La louve n'avait pas l'air méchante ni très menaçante. Surtout que si elle bougeait, les trois louveteaux appuyés sur son ventre allaient tomber. En l'observant, on pouvait déduire qu'elle avait 2 ans à tout casser.

   Wood semblait avoir sorti son Alpha de son état second mais cela l'importait bien moins que la réponse qu'elle pouvait fournir à sa question précédente. Une réponse qui n'annonçait rien de bon; les oreilles de la louve ses baissèrent et que ses yeux verts se couvrirent d'un voilent de tristesse. Il n'y eu plus un bruit. Le silence qui régnait à présent parlait de lui même. Aoi ne reviendrait plus. Le vent souffla sur la champs de coquelicots, faisant ses décrocher les pétales des plantes qui décoraient la plaines. Un vent nouveau qui présageait une nouvelle vie. Le chasseur ressentit comme un coup de couteau dans son cœur. Un coup qu'il aurait aimé recevoir, mais ils lui restait ses enfants et ne pouvaient pas se résoudre à les laisser seul dans cette contré en guerre. Myosotis rompit le silence d'un voix basse :

- Wood ? Est-ce que ce sont tes enfants ?

   Ils regarda sa progéniture. A présent son unique raison de vivre. Le brun ne daignait pas répondre. Son regard sans pupilles était plus vide que jamais. Cela pouvait paraître irrespectueux, surtout devant son Alpha, mais la nouvelle l'avait anéantit.  

- Je les ai trouvés à la tanière principale. Je… Ma mère… Elle… Tes enfants doivent leur vie à ma mère. Essaie de t’en souvenir, je t’en prie, dans tes moments de doutes. Tâche que son sacrifice n’ait pas été vainc.

  Sa mère ? N'ayant jamais entendu parler de la nouvelle dirigeante printanière, elle connaissait encore moins sa mère. Mais malgré ça il lui devait tout et ne l'oublierait pas. A ce moment ses plaies s’avéraient comme inexistantes. Il ne les sentait plus le ronger petit à petit. L'infection qui naissait en elles ne lui parut plus rien. Après avoir pris une profonde inspiration, la printanière informa :

- Aoi a disparu. Sois un bon père pour eux. J’ai lancé des recherches pour la retrouver, cela n’a rien donné, on n’a trouvé aucun corps. Mais pour l’instant, Wood, ils… Ils n’ont plus de mère. Ils vont avoir besoin de deux fois plus d’amour de ta part. Aime-les comme Aoi aurait voulu que tu les aime.

   Il ne pouvait que les aimer, ils étaient tout ce qu'il lui restait.

- Tu comprends ce que ça veut dire ? Nous n’avons pas retrouvé de corps. Elle n’est pas morte, Wood, elle n’est pas morte, il doit simplement y avoir une bonne raison pour qu’elle ne vous est pas rejoints. Elle n’est pas morte…

   "Elle n'était pas morte." Le mâle n'en cru pas un mot. En pleine période de guerre, une louve disparue ne pouvait que périr, tuée par un autre d'un clan adverse. De plus elle était tueuse donc très mal vu. De toute façon, à cause d'Oxymore, les loups de la saison fleurie étaient tous mal vu par tout Four Seasons. Mais une questions restait en suspend; pourquoi Aoi avait quitté ses petits ? Pour allez où ? Malgré ça, le loup à la mèche verte n'arrivait à lui en vouloir d'avoir laissée seule sa porté. Il ne pouvait pas en vouloir à une défunte. Ses yeux bordeaux rivés sur ses louveteaux, ils se demandaient comment il allait pouvoir les gérer seul. Ses petits bébés remuant comme pas possible. Il regarda pendant quelques secondes le ciel bleu décoré par de grand nuage blanc. Il reflétait l'espoir qu'il restait à Wood. Il reflétait la joie qu'il avait de garder ses enfants auprès de lui et sa louve qui reposait en paix à présent. Elle même ne supportait pas le conflit qui résidait sur ses terres, et c'est ce pourquoi elle avait intégré la résistance.

- Je...je vois. Et... Il ne sut que dire. Qu'ajouter à l'annonce d'un mort ? Il reposa ses yeux sur sa progéniture en s'asseyant. Ils vont bien ?

   Malgré ça il portait en lui bien trop de fierté pour s'effondrer en sanglots. Maintenant il lui fallait être fort. La guerre l'avait changé. Ce que venait de lui apprendre Myosotis aussi.

   L'Alpha caressa la tête d'un des petits du Wood. Elle ne semblait pas remarquer de l'un des petits avaient, au lieu d'un mèche, une touffe de feuilles et des bois sur le haut de la tête. La seule femelle de la porté. Celle qui ressemblait à sa grand-mère paternelle. Son père avait, par le biais de son propre père, reçue une description de la louve qui lui avait donné la vie au prix de la sienne. Il décrocha un sourire en regardant sa descendance jouer. Jamais il n'avait pu jouer avec d'autres louveteaux, ce qui pourtant ne l'avait pas empêché d'être sociable. Néanmoins il ne voulait pas infliger la vie qu'il avait eu étant jeune à ses enfants. Son manque de présence maternelle l'avait toujours affecté, ce qui faisait son caractère joyeux et souriant en continue. Il refoulait ses émotions derrière un large sourire.

- Oui, ils sont en pleine forme. Mais je crois qu'ils vont commencer à avoir faim et soif. Tu m'aides à leur trouver à manger ?

   Malgré son rang de chasseur, on lui avait toujours apprit à servir des adultes. Les louveteaux ne buvaient que du lait, et les seules capables de leur en fournir était les nourrices. Même si il ne savait pas que faire, il ne répondit rien à la proposition de la blonde. Il ne ferrait que passer pour un mauvais père, incapable de combler les besoins de ses gosses. Et puis, une autre chose lui posa problème. Ces cicatrices. Elles qui peinaient à se refermer, elles qui le tiraillaient à chacun de ses mouvements. Encore une fois aucun mots ne sortit de sa gueule, toujours pour ne pas passer pour un faible. Un minable. Tant pis, le printanier partirait chasser quand même, pour prouver à la femelle qu'il était fort. Pour démontrer à son Alpha qu'il était digne de son clan, de son rang. Ces blessures ? Ils iraient voir un guérisseur plus tard. Puis la femelle demanda :

-  D'ailleurs, c'est stupide, mais... Comment s'appellent tes petits ?

   Un sourire balaya le tristesse qui voilait son visage. Un sourire que lui rendit Wood. Les prénoms il les avaient choisit seul. Aoi n'avait aucune idée à ce sujet.

- La femme c'est Israël et les deux autres ce sont Insanity et Dygital.

   Des noms bien compliquée pour les deux mâles. Insanity signifiait malsain, son père le savait. Il lui avait l'avait dénommé ainsi en le voyant mordre sa sœur et son frère. Pendant les quelques jours qu'il avait vécu avec eu -avant la guerre-, il s'était aperçut qu'il était assez grognon, violent, colérique. Malsain. Tout le contraire de son père chasseur quoi. Il ne savait pas d'où lui venait ce caractère. Peut-être de la famille d'Aoi ? Non. Elle qui était si pure et douce, elle ne pouvait avoir une si affreuse parenté. Le brun lui ne se doutait pas qu'il deviendrait une terreur plus tard. Personne ne pouvait le savoir.

   Le soleil fut, lors de quelques secondes, caché par un nuage blanc. Il n'annonçait pas la pluie et partirait très vite grâce au vent. La saison froide approchait et les hivernaux seraient plus puissants que jamais. De fins flocons tomberaient sur tout le territoire. Les bébés frissonnèrent et leur paternel se serra contre eux, évitant tout contacte avec sa supérieure. Il serait trop gêné de se rapprocher de son Alpha, surtout qu'il venait de se séparer de sa défunte femme. Le soleil revint et Wood se leva délicatement, en prenant garde de ne pas secouer ses petits. Il se força à sourire et ajouta :

- Qu'attendons nous ?

Spoiler:

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L'Alpha bougea la tête en signe de compréhension. Elle guettait les petits qui s'agitaient. Insanity qui jouait les troubles-fête tandis que son frère et sa sœur jappaient. Elle sursauta à la question de Wood, comme si perdue dans ses pensés. Le clan filait peut-être un mauvais coton ? Une énième bataille se préparait ? Une si jeune louve qui avait, à sa tête, un clan de cette envergure. Le clan le plus détesté de tout FourSeasons à cause des erreurs qu'avaient commis ses prédécesseurs. Il la plaignait, lui aurait dû mal à supporter un tel fardeau. Elle s'excusa de s'être perdu dans ses pensés :

- Excuse-moi. Tes petits ont-ils déjà mangé de la viande ? Je doute qu'on trouve une nourrice dans le coin, ce sera plus facile de leur attraper un lapin ou une souris. Et puis, je dois avouer que je commence aussi à avoir faim. Je les garde depuis plusieurs heures.

Il sourit, comme pour dire qu'elle n'avait pas à se faire pardonner. Puis il réfléchit au question de sa dirigeante. Peut-être que sa belle leur avait donner de la viande lorsqu'il était parti en guerre ?

- Non, il ne me semble pas qu'Aoi leur en ai donné. Où allons-nous chasser ?

Cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas tué de gibier, ses séquelles ne lui permettait pas. Il préférait chercher sa famille et maintenant qu'il l'avait en partie retrouvée, il pouvait se permettre cette fantaisie. Pour lui, chasser n'était pas vraiment fait pour se nourrir, c'était un plaisir. Sans attendre une réponse de la printanière, il tourna les talons et s'en alla. Il aurait une réponse à sa question sur le chemin du lieu de traque.

A archiver /!\