Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !

   Israël avait fuit la tanière de sa nourrice, comme presque chaque fois que son père l'y déposait elle et ses frères, mais aujourd'hui elle ne gambaderait pas seulement sur les terres de Myosotis, elle irait visiter les autres saisons même si ce n'était pas son objectif premier. Avec sa lanterne elle imaginais que rien ne pouvait lui arriver, c'était pour elle comme une peluche. En fuguant elle attirerait surement de gros problèmes à a gardienne, Wood, son père, ragerait à l'idée de ne pas savoir o se balade sa fille adorée. Il fallait dire que chez "nounou" soit elle s'ennuyait, soit elle se battait avec ses frères. Bref, notre amie arriva dans un lieu où trônaient une multitude de cerisiers. En cette fin d'automne, les feuilles des arbres rejoignaient les fleurs de cerisiers tombées à terre après avoir donné naissance à leurs fruits. La petite louve tambourinait le sol avec ses pattes faisant voler les pétales roses quelque peu collés entre eux quand soudain elle eu la merveilleuse idée de former un tas de fleur et de s'y cacher. Ni une ni deux, elle rassembla des fleurs et plongea dedans. Sa petite touffe de feuille sur la tête passait inaperçue, seul bout de ses petits bois et sa lumière dépassaient de la masse. Elle restait roulé en boule, la chaleur que lui procurait les plantes lui suffisait pour somnoler jusqu'à ce que des bruit la tire de son sommeil. Il bondit et, dans une explosion de fleur, se redressa. Elle chopa la anse de ficelle accrochée à sa chandelle qui brillait. Avant de s'échapper de  la tanière de sa nourrice, elle lui avait demander d'allumer sa lanterne mais la flamme commençait à s'éteindre. Son paternelle lui avait appris à "faire briller sa lanterne" comme disait la louvette. Il lui suffisait entrer des brindilles dans la petit cabine qui emprisonnait la flamme. Animée par l'envie de voir sa torche allumée, elle s'empressa de gratter les fleurs sous un arbre pour y trouver un petit bout de bois. Elle l'extirpa des plantes au sol et l’enfila dans le compartiment où résidait la petite flamme. Le morceau de bois brûlait à petit feu -sans mauvais jeu de mot-, ce qui enchantait la petite effrontée. Sa deuxième merveilleuse idée fut de trouver un nom à sa lanterne.

- Yvette...Joséphine...Colyne...

   Elle marmonnait des noms tous plus stupides les uns des autres et ça l'amusait à point inimaginable. Pendant qu'elle sortait des noms à tout va, des buissons bougeait non loin de là.

Qu'est-ce qui s'y cachait ...?

Pour Woody et autres, titre de la chanson :

   BADABOUM !

   Un bruit fracassant puis plus rien. Quelque chose venait de choir d'une falaise pour atterrir dans les fourrés qui entouraient la petite printanière. A l'entende de la secousse, elle sursauta en un un petit cri strident avant de se réfugier dans un tas de feuilles où seuls ses petits bois dépassaient. Impossible de se tenir plus de cinq secondes dans sa cachette, elle en ressorti en vitesse. Ventre à terre, elle se dirigea vers les bosquets agités, prête à bondir.

   Silencieuse comme le serpent.

  Tout en avançant vers sa proie, elle se rappela de ce que lui avait enseigné son père.

   «On dit...Uuuuunnnnn, deeeuuuux, quaaaaaaaaaaaaaaaatre !!»

   Rapide comme l'aigle.

   Elle s'éleva jusqu'au buisson et donna des petits coups de crocs dans les air. De sa petite voix s'échappaient des grognements qui, bien qu’enragés, ne ferrait pas peur à un simple lapin. Même les coups de mâchoire qu'elle envoyait dans le vide ne ferraient guère de dégâts si quelqu'un passait en dessous.

   Après s'être rendue compte que ces gestes affolés ne servaient à rien, Israël sortit des broussailles. Elle observait la louve qui s'y trouvait. Une jeune adulte bleu marine qui sentait la fleur à pleine truffe. De grandes ailes étaient plaquées sur son dos. La petit n'en avait jamais vu et elle ne les lâcha pas des yeux. Émerveillée, elle se pausait mille-et-une questions sur cette anomalie physique.

- Waaaaaaaaaaah. S'extasia-t-elle en tournant autour de Klya. Elle tira son aile gauche. Ça fait mal quand je fais ça ? Elle déplia l'aile. C'eeeeeeesssst graaaaaaannnnnnd !