Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !
Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

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Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
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Source chaude ... Rien de tel après une dure journée. [PV Tayla]
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Sam 19 Avr 2014 - 13:44


Lucian avait trainé toute la journée sur le territoire Estival. Il avait surveillé et erré dans tous les lieux, vérifiant sans cesse si il n'y avait pas un seul intrus en ces temps troublés par la guerre qui grondait en aval. Il avait les pattes en compote et le soleil brulant le désert, avait causé une montée de chaleur sur les galets de ce dernier, ce qui avait brulé les coussinets du canidé. Pourtant, il ne se plaignait pas. Il avait l'habitude d'avoir les coussinets dans un tel état, après tout, il venait de terres désertiques où le soleil engendra le réchauffement des pierres qui ne n'hésitaient pas à bruler ceux qui osaient posé leurs pattes dessus.

Le loup venait pour se reposer et se relaxer dans les eaux chaudes, enfin, c'était Reron qui en avait décidé ainsi et pas autrement. Le loup beige s'approchait du volcan de Nestariel, franchissant le Pic du Soleil, et en continuant son chemin. Il ne lui fallut que quelques minutes qui pourraient paraitre des heures lorsque l'on ne supportait pas la douleur, mais pour lui, cela n'était rien que du temps, heures ou minutes ou secondes, cela revenait au même et ses pattes le mèneraient où il voudrait. La douleur ne l'atteignait pas, il la sentait mais n'y bronchait pas, elle n'occupait pas une part importante de son esprit vide. Il s'ébroua puis, arriva enfin à destination.

« On y est ! »

Reron était content, la chaleur émise par les sources se faisaient davantage ressentir à leur approche. La créature orangée gigotait comme si le diable habitait son corps. Elle était excitée bien qu'elle ne soit qu'une peluche. Lucian franchit les quelques mètres qui les séparaient de la première crevasse remplie d'eau. Il regarda autour d'eux, personne. I gardait son sourire neutre sur les babines puis se décida dans un hochement de tête, à s'aventurer dans l'eau. Il entra petit à petit en elle, sentant ses douces caresses chaudes sur son corps. Son pelage se mettait à peser mais, une fois entièrement dans l'eau, ce qui était lourd devenait léger, tel était une des propriétés de l'eau. Reron s'amusait, il était dans l'eau et feignait le mouvement de nage, il sentait sa mousse gonfler et ce n'était pas qu'un impression. Il ne lui fallut que peu de temps pour paraitre plus gros.

« J'espère que le volcan n'entrera pas en éruption, sinon, va falloir courir ! Huhu ~ »
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Sam 19 Avr 2014 - 17:50


Source chaude ... Rien de tel après une dure journée.

Tu avais quitté Aglaée au même endroit où tu l'avais rencontré. Rien de plus, rien de moins... A part des poils et du sang. L'ours vous avait bien embêtées, mais tu t'en étais assez bien sortie. Ta folie te soufflait encore quelques mots indiscrets, pour te forcer à reprendre l'Appel. Tu secouais la tête machinalement en avant, je ne sais où. Tes pattes semblaient de demander jusqu'où tu irais comme ça, combien de temps tu comptais avancer et, où ton regard voulait t'emmener. Ton regard... Il avait retrouvé ses couleurs originelles, mais il était vide ; et pour cause ! Tu étais fatiguée et vidée de tes forces vitales. Tu avançais donc, sans but. Soudain, tu sentis, pensais-tu, une chaleur sous tes pattes. Le climat avait doucement changé, sans t'en rendre compte. C'était plutôt agréable, vu que tu ne sentais plus la douleur grâce au peu de folie qui te restais. Tu titubais de plus en plus en agitant ta tête, ta queue et, finalement, en fin de compte... Tu te rendis compte que c'était inutile. Ta folie s'en allait doucement et déjà, tu sentis des tiraillements dans les pattes, des douleurs un peu partout. Tu murmurais quelques implorations, commençant à lâcher une larme :

- 'Me lâche pas maintenant, je t'en supplie... Laisse-moi au moins trouver un coin... S'il te plait... J'ai... Mal... Allez... Encore un peu... Quelques mètres... Juste quelques mètres...

Trop tard. Ta folie s'était complètement éteinte et tu tombas au sol. Tu te laissais tomber, pour être précise. Tu tentais tant bien que mal de te relever, d'avancer mais sans grands succès. Mais voilà, tu en avais encore la force, juste un instant... Ou ta folie t'avais permis ce petit supplice, celui de t'accorder un peu plus de temps car tu ne sentis pas la douleur pendant un court instant. Et, au dernier moment, tu tombas, d'un coup, sans prévenir. Tu ne tombas pas sur le sol chaud, mais bien dans quelque chose de liquide, d'apaisant, mais de profond. C'était une source chaude. Tu n'avais plus de force, cette fois, pour nager, ou tenir hors de l'eau. Ta folie, cette fois, était parti, en te soufflant un "A très bientôt"... Ou du moins, tu avais cru entendre ça dans ta tête. Ta vue se brouilla, tu fermais les yeux en laissant ton corps être engloutit par cette eau apaisante. Sans prendre garde... Tu commenças à te noyer.
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Sam 19 Avr 2014 - 18:18




Lucian nageait un peu dans cette crevasse qui était plus grande qu'il ne le pensait. Il ne voyait pas bien loin, la vapeur d'eau était épaisse et empêchait de voir plus loin qu'à un mètre devant soi. Mais le loup beige s'en fichait, il se délectait d'un bon petit bain, il se relaxait et ses membres ne le lançaient plus. Reron était content, il riait aux éclats, nageant encore et encore depuis le haut de la queue de son ami. Tout était si paisible puis du bruit leur vint. Lucian dressa ses oreilles sur sa tête et se tourna vers la source. Ils ne bougeaient plus, attendant. Une silhouette se discernait à peine dans la vapeur d'eau.

- 'Me lâche pas maintenant, je t'en supplie... Laisse-moi au moins trouver un coin... S'il te plait... J'ai... Mal... Allez... Encore un peu... Quelques mètres... Juste quelques mètres...


Il y avait bel et bien une personne. Lucian regarda Reron. C'était une louve et qui avait mal. Il s'approchait en silence que dans un bond de surprise, il se fit arroser entièrement. Il comprit pas tout de suite jusqu'à ce que Reron lui hurle aux oreilles :

- Lucian !! Elle va se noyer !

Sans réfléchir davantage, le loup beige plongea avec facilité. Il se fia à son instinct et attrapa l'inconnue qui se noyait par la peau du coup. Il l'extirpa de l'eau, après s'être projeté hors de celle-ci en poussant avec ses pattes arrières qu'il avait placé sur un rocher. Il posa la louve sur la berge chaude. Il la regarda et lui lécha le cou, essayant de la réveiller. Que pouvait-il faire ? Il n'en savait rien.

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Sam 19 Avr 2014 - 18:58


Source chaude ... Rien de tel après une dure journée.

Tu avais tout abandonné. Mais réellement... Pouvais-tu mourir ainsi ? Sérieusement. Qu'est-ce qu'elle en aurait penser...?

(Je met en italique car c'est le rêve de Tayla, ce qui n'est pas en italique, c'est la réalité et... Enfin voilà quoi XD)
Tu marchais depuis un bon moment dans un désert, sans rien voir de plus que cette étendue. Soudain, tu vis, au loin, ce qui semblait être un loup allongé. Tu courus vers cette masse, puis tu reconnus l'Alpha de ton clan ; prise de panique, tu regardas aux alentours, et tu vis un autre cadavre, puis encore un... Tous en lambeaux... Tu passas devant chacun en courant, paniquée... Celui-ci, et celui-là, tu les avaient vus... Et, là, un peu plus loin, un loup noir, allongé, vu de dos, avec des marques... Aglaée ! Tu entrepris de courir vers le corps qui venait de s'effondrer, un loup noir, aux yeux brillants d'un bleu turquoise intense venant de lui infliger un coup fatal. Plus tu tentais de t'approchais, plus le décor s'allongeait... Tu ne pouvais la rejoindre. Tout s'assombrit, tu eus, comme au premier jour, cette sensation de flotter dans le vide, le noir... Humide et froid. Une voix s'éleva dans le vide, puis une faible sphère lumineuse apparut devant toi, pendant le discours :

- Ta folie te réserve bien d'autres surprises. Tu vas souffrir à petit feu, tu vas t'infliger des douleurs atroces. Je sais que tu ne veux pas vivre ça. J'ai une solution... Sombre au plus bas. Le plus bas que tu peux de ta folie et... Ne remonte plus. Laisse ton illusion et ton mensonge te mener, effacer tes craintes et tes douleurs. Donne-moi la patte, chère soeur.

L'orbe prit la silhouette d'un loup assis, te tendant la patte. Doucement, tu levais la tienne, hésitante. Fermant les yeux, l'image de la mort d'Aglaée te hantant, tu posas ta patte dans celle de cette lueur. Tu commenças à sombrer dans un silence atroce, mais toutes tes douleurs s'envolèrent. Ouvrant doucement les yeux, tu fus spectatrice de ton propre corps, et donc, tu vis... La source et un autre loup... Estival. Ce n'était plus toi, tu te fichais de ce qui allait se passer ensuite. Folie ou pas, mort ou pas.


Tu ouvris les yeux, fixant de tes yeux ténébreux (yeux bleu turquoise avec la pupille légèrement plus foncée que l'iris -très léger- et sans reflets -regard vide-) le loup près de toi. Tu te levas, te mis assise comme si de rien était. Tu fixas longtemps le mâle sans une seule réaction, juste pour observer. Tu étais à la source chaude, tu avais été sur le point de te noyer. Ce qui veut dire que cet individu... T'avais sauvé ? Oui. Pendant un instant tu avais cru que... Tu passas ta patte sur la fourrure de ton cou... Non, il l'avait vraiment fait. Il t'avait léché le cou ! Tu retint tant bien que mal un grognement furax ; tu n'aimais pas ça. Tu décidas de te lever, t'approchant du mâle et, à quelques centimètres de son museau, tu souris, posas tes pattes avant sur ses épaules et le fis basculer en arrière en rigolant. Cela te semblait être un jeu d'enfants mais tu t'y pliais sans problèmes... Tu voulais juste te dégourdir les pattes avec ton nouveau corps... N'est-ce pas Hikari ?

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Sam 19 Avr 2014 - 20:31




Le jeune loup attendait patiemment qu'elle se réveille, Reron espérait qu'elle se réveille. Ils étaient tiraillés entre la patience et l'impatience, l'espoir e la peur qu'elle n'ouvre plus les yeux. Elle respirait, c'était sur, son ventre se soulevait légèrement, à la cadence de sa respiration qui était un peu difficile, sans doute à cause de l'eau qu'elle avait avalé. Le moment crucial se produit alors. Doucement, l'inconnue ouvrit les yeux et, s'asseyant, elle les fixa. Lucian ne disait rien, comme toujours mais, il en était de même pour son compagnon orangé. Ils attendaient qu'elle retrouve totalement ses esprits. Soudainement, elle sembla comprendre que le loup beige lui avait lécher le cou car, elle semblait se mettre légèrement en colère, ce qui fit baisser un peu ses oreilles.

Elle se leva doucement et s'approcha de lui. Le jeune mâle s'attendait à se prendre un coup, une gifle ou il ne savait quoi d'autre, pour avoir commis cet acte mais, rien de tel eut lieu. Elle s'était approchée de son visage et un beau sourire avait fendu son visage. Elle était étrange, ce qui retenait la curiosité du loup. Il la sentit poser ses pattes sur ses épaules et sans qu'il n'eut le temps de pencher la tête pour l'interroger du regard, il se retrouvait les quatre pattes en l'air, couché sur le dos. Elle riait face à son action que ni Lucian ni Reron ne comprit.

- Tu es bien étrange ... A qui avons-nous l'honneur ?

Reron commençait à être sur ses gardes, la louve ne lui inspirait rien de bon mais, son ami ne semblait pas s'ne rendre compte ou alors, il feignait de l'ignorer, après tout, il était extrêmement curieux !
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Dim 20 Avr 2014 - 9:15


Source chaude ... Rien de tel après une dure journée.

Le loup ne semblait pas si dérangé par ton action, il te posa juste une question ; tu ne répondis qu'après un petit rire discret et quelques minutes de silence, pour faire durer le plaisir de l'ignorance. Ensuite, tu répondis, d'une voix clair et d'un air souriant :

- Moi, c'est Hikari ! Ravie de te rencontrer ! Et toi, c'est quoi ton petit nom ?

Tu restais sur le mâle, lâchant un ronronnement au passage. Mais ce petit jeu cessa vite lorsqu'un tiraillement dans tout ton côté gauche recommença. A ce moment, tes pattes gauches ne te répondaient plus, et tu tombas sur le côté, lâchant ton étreinte. Maintenant allongée sur le côté, tu soupiras, essayant de te relever en vain. Sans aucune réponse de la part de ta partie gauche, tu ne pouvais plus rien faire. Quel pitoyable scène... Et quel pitoyable état ! Quelque chose, Hikari, te semblait étrange... Non ? Après l'attaque de l'ours, ton diagnostic post-folie n'avait pas révélé de folie, alors, comment se faisait-il que... Tu le savais, n'est-ce pas ? Tayla essayait de reprendre son corps. Tu ne l'entendais pas encore mais tu ne voulais pas qu'elle s'amuse à ta place, surtout maintenant. Tu te contantas d'ignorer ton double intérieur et, souriant à l'autre loup, tu déclaras :

- Je suis une petite idiote... J'ai attaqué un ours et... Enfin... Pour l'instant, je ne peux plus bouger... Tu sais, ça me gêne beaucoup. Si je peux me permettre, prends soin de moi pendant ce laps de temps, d'accord ?

Ce n'était pas ton corps, tu t'amusais avec en conséquence. Tu jouais, tu faisais la comédie, mais tu voulais, au fond, te sentir vivante, non ? Tu avais dit ton dernier mot sur une voix un peu plus aiguë et mielleuse. Pourquoi ? Tu ne savais, ça sonnait bien dans ton esprit.
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Dim 20 Avr 2014 - 14:08


Un long silence s'installa. il dura pendant quelques minutes. Le loup beige ne paraissait pas troublé par ce dernier tandis que Reron s'agitait, n'aimant pas qu'on ne réponde pas dans l'instant à ses questions, qu'il jugeait sacrées. C'était un blasphème que la louve lui faisait, et ça, ça l'énervait au plus au point. Puis, le silence se brisa, d'une voix claire, la réponse sortit d'entre le sourire des babines de l'inconnue. Hikari ... Ils n'avaient jamais entendu ce prénom dans la bouche des autres estivaux. Ils en déduisaient que c'était une nouvelle, ignorant que derrière se visage et ce corps, se cachait une personnalité un plus connu, Tayla.

- Voici Lucian, articula bien Reron, en désignant le loup beige de sa patte mousseuse. Et moi, je suis Reron.

Il se désigna. Soudainement, la jeune Hikari s'effondra au sol. Lucian dressa les oreilles et se hâta de venir près d'elle. Il ne lui fit aucune lèche rassurante, ayant remarqué qu'elles n'étaient pas les bienvenues pour la louve. Il la regarda donc et se mit près d'elle. L'écoutant, il comprit pourquoi elle se retrouvait ainsi. Se battre contre un ours n'était pas une chose aisée et peu de canidés l'osaient. Reron était en admiration face à la louve, elle s'était battue contre un ours !

- Nous veillerons sur toi, Hikari. De plus, Lucian dit que tu as un beau prénom.

Reron rit après avoir fini de parler. Il admirait la louve pour son acte de bravoure mais là, elle était complètement pitoyable, couchée et bloquée au sol. Les sombres envies de la peluche refaisaient surface mais, le loup beige ne le laisserait jamais faire la peau à cette petite, deplus, ils étaient du même Clan ... Pff, dommage, ça aurait été marrant, songea la créature orangée.
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Dim 20 Avr 2014 - 16:04


Source chaude ... Rien de tel après une dure journée.

La peluche vivante semblait avoir finalement accepté ta présence. Lucian et Reron, c'était retenu. Lucian, c'était un beau nom... La peluche te répondis, comme si le loup n'avais pas envie de parler... C'était embêtant, non ? Tu soupiras en essayant tant bien que mal de t'allonger sur le ventre, sans aide de tes pattes de gauche. Tu pouvais, de temps en temps, les bouger légèrement, mais les douleurs reprenaient presque aussi tôt, avant que, de nouveau, elles refusent de répondre. Finalement, tu posas ta tête sur le sol en soupirant ; c'était vraiment pitoyable comme état. D'ailleurs, quand tu y pensais franchement, il semblait que le loup t'admirait pour ton acte mais bon... Tu soupiras encore une fois, te laissant tomber sur le côté droit. Tu étais à la fois fatiguée et tu t'ennuyais... Une démangeaison t'alerta sur ton flanc gauche justement et lorsque tu y passa ta patte, tu remarquas que le fluide qui animais ton propre corps se permettait de sortir... Tu perdis ton petit sourire de tout à l'heure en observant ta patte, celle qui avait frotté la plaie sur ton flanc ; tu ne pouvais t'empêcher de souffler :

- Et merde... J'avais pas fais gaffe...

Tu ne ressentais presque pas la douleur, les douleurs aiguë se résumaient à des picotements plus ou moins intenses et, les seules vraies douleurs étaient celle provenant de ton esprit, lorsque Tayla tentait de reprendre ses droits sur son corps. Pour le moment, elle s'était calmée... Au fond, tu en étais assez heureuse, car tu pouvais prendre une pause toi aussi... Tu t'étais étendue au sol, le flanc gauche en l'air, espérant que cette satanée blessure ne soit pas infectée ou autre... Tu ne pouvais pas rester calme, tu n'arrêtais pas de te poser une seule question : Comment ne t'en étais-tu pas rendu compte ? Une douleur qui, sans ta folie qui endormait tes nerfs, aurait été plus qu'aiguë, presque en te paralysant sous la souffrance... Tu ne comprenais pas... Et finalement, tu jetais un regard sur Reron, en lui souriant, avant de regarder Lucian.
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Dim 20 Avr 2014 - 18:04



Les deux compère suivirent les moindres faits et gestes de la louve au pelage de jais. Ils étaient intrigués par elle. Elle semblait fatiguée et pourtant, quelque chose sonnait faux ou plutôt, quelque chose de bizarre émanait d'elle. Hikari, puisqu'elle se nomme ainsi, dégageait une aura qui n'inspire que peu de confiance aux deux amis et pourtant, ils restaient là, à la regarder. Ils remarquèrent la blessure de la louve lorsqu'elle se bougea avec lenteur pour se mettre sur l'autre flanc, couchée. La plaie n'était pas belle à voir et la louve ne semblait pas être en mesure de s'en occuper.

Lucian se releva. Il s'éloigna et arracha une feuille d'une plante qui avait poussé là, adorant la chaleur et ayant de l'eau à volonté. Il la regarda, comme si il s'excusait de son acte par un hochement de tête. Il s'en éloigna et retourna près de l'eau, il trempa la feuille dedans. Il revint aux côtés de la louve. il n'était pas guérisseur mais, il avait déjà soigné ses plaies autrefois. Il donna la feuille humide à Reron qui la tenait tant bien que mal entre ses pattes de tissus et de mousses. Le loup posa son regard sur Kikari. Elle n'allait sans doute pas aimer, mais tant pis. Il pencha la tête et lapa doucement la sang qui s'échappait de la plaie. Il la nettoya ainsi, enfin, autour. Il reprit la feuille des pattes de la peluche orangée et doucement, il la déposa sur la blessure. Il s'asseyait et levait une patte avant. Il la posa sur la feuille et appuya légèrement, essayant de stopper l'écoulement sanguin par sa pression et en même temps, il nettoyait la plaie avec l'eau contenue dans le végétal.

- Une si jolie femelle ne devrait pas dire de tels mots.

Reron ricana à ses paroles. Il plongea son regard, fait d'un morceau brillant de satin noir et d'un bouton émeraude, dans celui bleuté de la louve.
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Dim 20 Avr 2014 - 20:43


Source chaude ... Rien de tel après une dure journée.

Lucian s'éloigna un instant pou aller chercher une feuille... Que comptait-il faire ? Tu ne savais pas, et tu essayais, pour l'instant, de contenir ta douleur. Tu ne pouvais pas te permettre de calmer en main propre l'esprit de Tayla, c'était trop dangereux pour ton petit jeu et pour toi-même... Surtout avec le corps dans un tel état. Mais voilà, Lucian revint vite. Reron aida le loup car la peluche venait de prendre la feuille visiblement mouiller entre ses pattes moussues. Le mâle se pencha près de toi et entreprit de désinfecter la plaie à coups de langue. La première fois qu'il y eut un contact, tu te crispas légèrement : tu n'aimais pas ce genre de chose et, en plus, à cause de la plaie, ça piquait. Ensuite, il appliqua la feuille. Derrière, Reron te parla ; tu le fixas comme il te fixait, mais tu pris un instant pour répondre.

- J't'emmerde sale peluche. Je parle comme je veux surtout en... Aïe... Souffrant.

Tu soupiras un long moment, la douleur te faisais vraiment dire n'importe quoi. Tu n'étais aps spécialement vexée ou énervée. C'est juste que la douleur de ta plaie était toujours plus forte, comme si tu abandonnais peu à peu ton pouvoir pour sombrer dans le royaume de la douleur... Un royaume que Tayla connaissait mieux que toi et, du coup, tu allais perdre ce corps, et devoir retourner sombrer dans le vide de l'arrière-pensée de Tayla... Tu soufflais, doucement, pour essayer d'évacuer la souffrance, sans grands succès ; enfin, quelques mots sortirent de ta bouche, sans que tu t'en rende compte : "Je... Ne veux... pas.". Tu grattais doucement le sol avec ta patte avant droite, comme pour essayer de te battre contre la douleur et ton propre double qui cherchait à reprendre sa place. Tu ne voulais pas abandonner ce petit jeu amusant... Mais c'était plus qu'un jeu, après tout ? Tu commençais à t'attacher à Lucian, et tu le savais, tu en avais peur. Tu avais peur qu'il découvre tout.
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Lun 21 Avr 2014 - 12:17


Etrange créature fébrile sur laquelle ils venaient de tomber. Reron grogna un peu face aux paroles quelques peu méchante à son égard " J't'emmerde sale peluche ". Mais pour qui elle se prenait ?! La peluche orangée pourrait la détruire en un rien de temps en prenant sa forme originelle plutôt que ce corps fait de tissus et de mousse. Oui, il pourrait la détruire complètement, la faire sombrer dans une souffrance des plus atroces ... La voir japper et pleurer, le suppliant pour qu'il l'achève ! Huhu ~ C'était une idée qui plaignait particulièrement au compère orangé. Il pourrait mettre son plan a exécution, là, tout de suite, après tout, elle était à porter de ses pattes. Mais, Lucian lui lança un sombre regard, ce qui venait tout dire : il n'avait pas le droit de lever la moindre griffe sur la louve au pelage de jais. tss, c'était pas lui qui venait de se faire insulter ! Reron leur tourna le dos, grommelant sa rage. Il lui ferait la peau, un jour ... Loin de regards incertains et curieux.

Le loup beige fixa un instant son ami qui boudait dans son coin. Il haussa un peu les épaules et se concentra sur la louve qui semblait souffrir le martyr. Elle était étrange, elle semblait se battre contre la douleur mais pas seulement ... Contre quoi, contre qui pouvait-elle se battre en plus de ces lancements atroces ? Il ne pouvait le deviner et puis, il ne pouvait poser la question. Premièrement, parce que ce serait indiscret de sa part, deuxièmement, il fallait parler et ça, il ne le pouvait pas, pas maintenant en tout cas, peut-être un jour mais pas maintenant, le moment n'était pas venu, pas propice à ce que sa voix se laisse entendre. Lucian appuya un peu plus sur la plaie avec la feuille. Il relâcha le tout, le végétal restant sur la blessure. Il posa son regard bleuté violacé sur la patte droite de la louve qui grattait le sol depuis un moment, symbole de son combat. Il n'aimait pas ce bruit entêtant contre la roche et il vint s'assoir en face d'elle. Il la détailla, s'attardant sur son visage. Il devait retenir tous ses traits, son odeur ... Il devait être capable de se souvenir d'elle, par politesse et parce qu'il aimait se souvenir des autres canidés. Et puis, il était curieux à son égard. Il laissa ses pattes avant glisser sur le sol et se retrouva couché en face d'elle, il pencha la tête sur le côté, son air innocent présent sur son visage, de cause par sa neutralité qui s'exprimait toujours.
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Lun 21 Avr 2014 - 16:20


Source chaude ... Rien de tel après une dure journée.

Tu avais l'air d'avoir contrarié la peluche, car celle-ci partit bouder dans son coin. Lucian n'avait pas l'air de faire guère attention à lui car, après un simple regard, il reprit son travail. Lorsque la pression augmenta, alors qu'il appuyait sur la plaie, tu ne pus te retenir de lâcher un grognement, signe de l'importance de la douleur. Tu fermas les yeux juste un instant, quand quelque chose d'humide vint appuyer sur ta patte droite. Tu entrouvris les yeux, tu fus surprise de voir le loup en face de toi. Bizarrement, ta patte arrêta de gratter le sol... Pourquoi ? Une simple intuition. Seulement, une question sortit de ta bouche, sans que tu le veuilles :

- Dis, Lucian... Pourquoi tu ne parle pas...? Tu baissas soudain les yeux, essayant de te faire toute petite, espérant pour que le mâle oublie ta question idiote... Pour en être sûr, tu ajouta ; Ou...Oublie ce que je viens de dire... C'était idiot... Tu ne répondras pas... Vu que tu n'as pas encore parlé... Je... J'aurais dû réfléchir... E... Excuse-moi.

Qu'était-ce que ce bafouillement dans ta tentative désespérée qu'il oublie ta question ? Jamais tu n'avais loupé une seule phrase de toi vie... Tu entendis, dans ton esprit, Tayla rire. Elle riait, elle se moquait de toi, comme si tu n'était qu'une idiote maladroite. Tu posas ta patte droite sur ton visage, essayant de cacher les larmes. Pas pour Tayla, mais pour Lucian. Tu ne voulais pas qu'il pense que tu étais folle, ou schizophrène. Tu avais peur d'une quelconque réaction... Alors que tu savais qu'il y en aurait une, parce que tu venais déjà de changer après toutes ces années... Si tu continuais ainsi, tu allais perdre à jamais ce corps et donc, ton existence. L'oeil gauche caché par le sol, l'oeil droit sous ta patte, tu ne vis donc pas que Lucian s'était allongé en face de toi...
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Lun 21 Avr 2014 - 21:34


Le loup beige baissa un peu les oreilles à la question de la louve. C'est vrai ... Pourquoi s'était-il tue jusqu'à présent ? Il l'avait fait pour se préserver mais aujourd'hui, il n'y avait plus lieu d'être, il pouvait s'exprimer en toute liberté et pourtant, la fleur du silence qu'il avait laissé germer persistait. les saisons passaient et nul ne réussi à la faner. C'était un fait, Lucian ne parlerait pas de sitôt.

- Parfois les blessures du passé engendre le silence.

Reron venait de parler, d'un air grincheux, toujours positionné dos à eux. Il se fichait qu'on prenne conscience de sa remarque, après tout, elle n'était là que pour un peu éclairer la louve et si elle le voulait, elle pouvait nier ce fait, ce qu'elle avait entendu, ce n'était pas le problème de la peluche orangée qui croisa ses pattes devant lui. Le loup beige s'agita un peu, regarda la drôle de posture qu'avait pris Hikari. Elle se cachait pour sa question "stupide" qu'il devait "oublier" mais pourquoi ? Il pencha la tête et donna un petit coup de museau sur la patte de la louve au pelage de jais. Il risquait de se prendre un coup car, elle ne semblait pas aimer les contacts physiques, mais ça ne faisait rien, il voulait lui montrer que sa question ne le gênait absolument pas mais, il ne pouvais y répondre.

- Lucian dit que ce n'était pas une question idiote. Il n'y en a jamais eut mais, il ne peut y répondre. En tout cas pas pour le moment.

Le loup beige remercia la créature boudeuse d'un regard. Elle était son porte-parole dans ces moments là.
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Mar 22 Avr 2014 - 19:22


Source chaude ... Rien de tel après une dure journée.

Ce fut Reron, qui répondit à ta question. Tu ne pouvais t'empêcher de penser à ce qu'il venait de dire... Tu sentis, une fois de plus, un contact sur ta patte. Tu séchas vite une larme avant de tendre légèrement ta patte, pour lui donner un petit coup amical sur le museau, tout en gardant ce contact. Tu le fixas, à ce moment, dans les yeux.... Quelques secondes. C'est le temps qu'il suffit pour que tu recommence à verser une larme en baissant les yeux, et ta patte. Tu te relevas péniblement à ce moment, te retournas, dos à Lucian et à la peluche... Tu tournas seulement ta tête, affichant un sourire triste, toujours les larmes aux yeux. Tayla avait lâché l'étreinte spirituelle sur ta patte, tu avais réussi à lui proposer un marché... Bref, tu regardas Lucian, en lui soufflant un :

- Pardon... A.... Adieu...

Tu savais qu'il ne comprendrais pas, mais il valait mieux qu'il reste dans l'ignorance. Tu fis quelques pas pour t'allonger sur le ventre, à l'écart, toujours dos au loup. A cet instant, tu fermas les yeux, puis lâcha ton emprise sur le corps de Tayla, pour qu'elle puisse reprendre sa place. Tu rouvris donc les yeux, profitant pleinement de ton propre corps, fixant au ras du sol, la tête sur tes pattes.Ta pupille avait retrouvé son noir intense,t out à fait normal pour un loup normal. Tu n'aimais pas ce qu'avait fait Hikari mais personne ne devait savoir que tu avais ton propre double intérieur... Personne au sein des Estivaux. Et surtout pas Lucian... Pourquoi ? Chacun son secret. Déjà, dans ton esprit, Hikari commençait à chanter joyeusement en flottant dans le vide, sous forme d'une orbe bleutée mais, comme toujours, tu ne fis pas attention à ce qu'elle marmonnait dans son coin.
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Mer 23 Avr 2014 - 19:59



- Pardon... A.... Adieu...


La louve semblait si triste face à ses derniers mots. Elle tournait le dos à cet instant, un sourire triste sur les babines, puis, elle les prononça avant de s'éloigner. Le loup ne comprenait pas, surtout qu'elle alla se coucher sur le ventre un peu plus loin mais, ce n'était plus la même. L'estival le sentait, il n'y avait plus la même aura qui l'entourait et, il avait vu ses yeux devenir plus noirs, plus intenses. Il ne comprenait pas mais, il découvrirait la vérité, car, il ne pouvait s'accorder de voir encore une fois Hikari pleine de tristesse. Se relevant, il s'avança vers celle au corps et traits de la précédente louve. ses griffes faisaient un léger bruit sur le sol rocailleux et chaud.

Lucian se positionna devant elle. Il la regardait, toujours aussi silencieux, mais, il ouvrit un peu la gueule. Allait-il parler ? Ce n'était qu'une chimère d'illusion, aucun mot ne sortit de cette gueule entrouverte. Ses babines avaient légèrement remuer mais, aucun son n'en était sorti. S'en rendant compte, il referma la gueule, il paru légèrement triste mais une chose venait de se produire : il avait essayer de parler. Rien n'était sorti et il s'en retournait dans son silence. Reron lui tapota la tête et posa son regard sur l'estivale. Il se gratta un peu la gorge.

- Qui es-tu ? Tu n'es guère Hikari, alors qui es-tu ?

Cette question brulait sur les lèvres des deux au moment même où le changement eut lieu. Ils ne s'attendaient pas à une quelconque venant de l'inconnue, mais, qui ne tentait rien à rien.
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Mer 23 Avr 2014 - 21:04


Source chaude ... Rien de tel après une dure journée.

Tu ne bougeais plus, concentrée sur tes propres pensées, entendant comme bruit de fond la chanson d'Hkari que tu ignoras et des bruits de griffes... Lucian approchait hein..? Tu soupiras en déplaçant ta tête pour l'éviter. Il y eut un silence puis, ce fut Reron qui parla. Pas Hikari ? forcément, à voir une louve totalement folle hystérique et blessée par sa propre folie mais qui se crèves à tenter de créer un lien qu'elle savait que tu briserais le plus vite possible voir... Un loup que tu tuerais pour détruire Hikari. Alors non, tu étais juste...

- Son contraire... Tayla... Et le seule propriétaire de ce corps. Alors cette fois, Lucian, vu que tu as le véritable esprit dans le corps de cette louve, que tu vois devant toi, fais attention à ce que tu fais ! Je supporte encore moins les contacts physique que Hikari, et je déteste au plus haut point les peluches !

Tu avais criée. Tu grognas en te relevant avec mal, faisant demi-tour, sans un regard pour Lucian ou même Reron, avant de t'asseoir plus loin, dos à eux. Tu venais de mentir... Tu voulais juste te penser différente de Hikari et, tu avais dévoilé ton secret. Eh bah génial ! Tu te contredisais, tu essayais de te faire voir différente de Hikari alors que dans ta propre voix, il y avait de l'hésitation et de la peine. Si tu devais rectifier cette erreur... Tu aurais dit que tu avais besoins d'un contact physique pour te sentir réellement toi. Tu remarquas qu'avec Aglaée, tu t'étais battue pour ne pas perdre le contrôle. Au fond, Hikari t'avait montré une manière de faire, mais elle t'avait rendu la situation plus délicate, surtout pour tes mensonges. Soudain, tu te retournas, pour voir ce que faisait Lucian, encore des larmes roulant sur ton visage, sous tes yeux, plus expressives que celles de Hikari.
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Jeu 24 Avr 2014 - 17:54



- Son contraire... Tayla... Et le seule propriétaire de ce corps. Alors cette fois, Lucian, vu que tu as le véritable esprit dans le corps de cette louve, que tu vois devant toi, fais attention à ce que tu fais ! Je supporte encore moins les contacts physique que Hikari, et je déteste au plus haut point les peluches !

C'était donc cela. Hikari n'était pas celle de ce corps. Le loup beige la regarda un long moment. Elle se levait et s'éloigna de lui, s'asseyant, de manière à être dos à lui. Il laissa tomber ses oreilles, la fixant un moment, puis reporta son regard sans la moindre émotion, sur son compagnon. Ce dernier faisait une drôle de mine, et ne cessait de murmure :

- Elle n'aime pas les peluches ... Elle n'aime pas les peluches ...

Reron prononçait ses paroles sur un ton cassé, brisé. c'était la première fois que on lui disait ça, et cela faisait particulièrement mal. Il grogna alors, il voulait la tuer. Oui, il s'énervait pour pas grand chose et oui, il était près à la tuer juste pour cela. Lucian lâcha un jappement, ce qui fit taire soudainement les sombres pensées de son compagnon orangé qui le regarda. Affrontant son regard, il attendit que Reron le détourne, signe de soumission face au loup, pour le reposer sur la louve. Il s'asseyait sur le sol chaud, attendant.

Un petit moment et la louve se retourna. Des larmes dévalaient ses joues sombres. Le loup beige baissa davantage les oreilles et, il se releva. Il s'approcha d'elle. Devait-il la toucher ? En avait-il le droit ? Il ne savait pas mais, il décida d'oser la toucher. Il se colla à elle, cherchant à la réconforter, bien qu'ignorant son mal. Lucian était prêt à se recevoir un coup, il payerait son insolence occasionnée par ce contact.
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Jeu 24 Avr 2014 - 20:23


Source chaude ... Rien de tel après une dure journée.

Tu y étais allé trop fort, te blessant toi-même en espérant blesser le parasite de ton esprit. Pourtant, le pacte de la contrainte t'empêcher d'en faire plus. Ta promesse à Hikari t'empêchais de fuir loin, de ne plus croiser le regard de Lucian. Alors, lorsqu'il s'approcha de toi, tu eus un peu peur... Peur que tu l'ai vexé. Finalement, lorsqu’il se colla à toi, tu baissas les yeux, consciente que ce contact physique n'était pas aussi horrible et désagréable que tu aurais voulu y croire de ton tout corps et ton esprit. Tu te retournas doucement, tête baissée, puis tu logeas ton museau dans son pelage, au niveau de la cage thoracique, plus vers le cou. Tu enfuis finalement ton visage entier, marmonnant un "Pardon..." pour Lucian et sa peluche. En faite, tu appréciais beaucoup la présence de Reron, mais tu refusais de l'admettre, réfrénant une quelconque réaction de Hikari. En tentant de savoir ce qu'elle préparait encore, tu entendis un morceau de sa chansonnette, qui te fis loger ta tête un peu plus dans le pelage de Lucian, les larmes toujours aux yeux. Un bon moment, ton esprit ne comprenait pas ce que tu faisais, il te lançait presque des "Hey, tu fais quoi ? Tu ne voulais pas l'éviter, le frapper, le faire fuir à jamais et juste détruire Hikari ? Depuis quand tu accepte ses pactes à la noix, hein ?!". Sauf que ton corps lui refusait de bouger, car un moment de faiblesse peut en engendrer un autre... Et donc, t'affaiblir encore plus. Et Hikari n'avait pas l'air si dérangée que ça à cet instant, presque contente de ce qu'il se passait. Tu te contredisais, tes actions étaient le contraire de ta propre parole... Alors, continuant sur cette voix, tu soufflais, ta voix étouffée par le pelage du loup :

- Je... J'aime beaucoup les peluches... Je... Je ne sais plus ce que je dis... Je... Je suis perdue...

Soudain, dans ton esprit, un gloussement fut retenue de la part de Hikari ; elle avait gagné, tu avais perdu ton premier pari de la semaine avec elle. C'était génial, vraiment... Tu te sentais encore plus faible. Mais bizarrement, elle se tut, observant la scène, tes moindres gestes, comme dans un film qu'elle appréciait. Tu n'aimais vraiment pas ça, parce que tu savais qu'elle avait toujours quelque chose derrière la tête... A part si elle avait changée. Finalement, tu te collas un peu plus contre Lucian, alors que tu avais dit détester le contact.
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Dim 27 Avr 2014 - 16:20

HS : Pardon pour cette longue attente et, aussi pour cette réponse courte ! ><




La louve se colla à Lucian. Doucement, elle enfouit son museau dans son pelage beige avant de complètement venir y coller son visage. Le loup sentait ses larmes couler, humidifiant ses poils. Il ne disait rien, comme à son habitude. Elle s'excusa, chose à peine audible mais, les deux compères l'avaient entendu. reron se taisait, laissant faire son ami canin qui, chose étrange, semblait avoir un don pour réconforter les louves en détresse avec de petits coups de langue. L'estival la gardait contre lui, et il lui lécha le haut de la tête pour le cou. Il essayait de la réconforter malgré son coeur gelé qui ne savait comment si prendre comme à chaque fois, à chaque nouvelle rencontre.

- Je... J'aime beaucoup les peluches... Je... Je ne sais plus ce que je dis... Je... Je suis perdue...

- Haaa ... Heureusement que tu aimes les peluches sinon je t'aurais ... commença Reron.

Il ne put finir sa phrase de menace que le loup beige le regardait, lui intimant de se taire, chose qu'il fit. l'estival continuait d'essayer de consoler la louve. Elle était perdue ... Il ne pouvait réellement l(aider, après tout, n'était-il pas lui-même perdu dans son passé ? Ses rêves étaient rongés par des regrets, des souvenirs. Il ne vivait plus que dans le passé et, son silence en était la preuve d'une certaine manière. Il s'asseyait sur le sol rocailleux. Il attira un peu la louve noire vers lui et lui fit un câlin, chose étonnante, surtout qu'il en ignorait la signification même ! Mais, il le lui faisait quand même.



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Dim 27 Avr 2014 - 16:41


Source chaude ... Rien de tel après une dure journée.

Lucian ne te repoussa pas, il avait même l'air de comprendre. A cet instant, tu réfléchis à ce qui se passait là, et, doucement, une pensée arriva jusqu'à Hikari, qui semblait te répondre, pour appuyer ta réflexion... Etait-ce là la signification d'un ami...? Oui. Malgré le fait que ton parasite d'esprit ai gagné son pari, il semblait te comprendre et être heureux de l'actuel situation, qui affaiblissait son esprit. Déjà, d'ailleurs, Hikari en profita pour te parasiter. S'installant dans ton esprit, pleinement, elle gloussa, d'une voix à la fois douce et résonnante, dans ton esprit, mais aussi celui de Lucian, sans vraiment le vouloir :

- Brave petite... Tu as perdu ton propre pari, et pourtant, je te laisse tranquille... Etrange non ? Tu avais pourtant voulu le tuer, alors qu'il t'avais approché tout à l'heure, pourquoi ne pas l'avoir fait ? Tu avais peur ? Allez, dis-moi Tayla, j'ai envie de savoir à quel petit jeu tu joue avec moi...

Sans hésiter, tu répondis, ta voix s'éleva légèrement, étouffée par le pelage de Lucian, tu n'avais pas voulu parler, juste penser... Mais Hikari t'en empêchait :

- Ferme-la...

Hikari rigolait toujours, elle savait qu'elle avait transmis le message à Lucian aussi, et Reron. Elle s'en fichait, même si elle savait que tu ignorais que le loup et sa peluche avaient entendu. Elle te provoquait, tu répondais, comme à ton habitude, en essayant de l'ignorer, mais as-tu seulement pensé que, avec une telle blessure au coeur, une telle rage dans ton esprit et une telle faiblesse réciproque être Hikari et toi, c'était la plus rusée et la plus provocatrice qui allait gagner ? Non bien sûr, tu t'en rendrais compte une fois cette bataille finie, peut-être trop tard, le sang sur le sol, sur tes pattes, sur ton pelage et... Dans ton esprit. Tu ne savais même pas qu'avec elle, et avec toi, tout finissait en bain de sang, comme avec cette louve blanche comme la neige, tuée par des corbeaux ténébreux... Tu ne savais pas encore, mais peut-être que Hikari allait t'expliquer ? Pour l'instant, après avoir ordonner à Hikari de se faire, tu ne pouvais pas lever les yeux vers Lucian, essayant de te concentrer sur ton esprit pour faire taire cette ignoble voix... Mais, donc, tu ne pensais pas à la réaction de Lucian...
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Sam 3 Mai 2014 - 16:35



Des mots ... Des paroles d'une voix familière retentirent dans l'esprit des deux compères. Hikari. Le loup beige dressa les oreilles et, ne voyant aucune autre forme de vie autour d'eux, comprit que cette voix était bel et bien entendu dans son propre cerveau et non par son ouïe. Reron ne semblait pas être étonné, c'était comme si il s'y attendait, comme si c'était normal. Après tout, il était un esprit incarné dans une peluche, alors peut-être était-ce tout à fait normal pour lui. Le canin posa son regard sur le corps à demi-caché contre lui de Tayla. Elle semblait être si fragile, si frêle mais, il savait qu'elle était forte, de plus, elle possédait une autre personne en elle et Hikari était forte. Enfin, c'est ce qu'il avait ressentit à son contact, bien que rapide.

- Tayla peut nous tuer si elle le désire. Nous ne lui en tiendrons pas rigueur, après tout, mourir de la patte d'une amie est préférable à celle d'un inconnu pouilleux et galeux, prononça Reron sur un ton lent et détaché.

Pour lui, la mort était déjà un cap qu'il avait passé auparavant. Et pour Lucian, il n'avait guère peur de cette figure qu'elle représentait, et, périr de la patte d'une amie ne le gênait pas. Le canin posa son regard sur la louve. Il lui fit une lèche sur la tête, puis, se décalant un peu, il la regarda dans les yeux. Il vint frôler son museau contre le sien. Reron tapota la tête de la louve.

- Tu sais Tayla ... Nous veillerons à ce que tu ne blesses plus personne. Et Hikari, ne fait pas mourir Tayla. Nous vous aimons toute les deux, enfin, Lucian. Moi, je sais pas aimer !

Les deux esquivèrent un sourire, celui de l'estival dénudé de chaleur mais rassurant. Oui, il les aimait toutes les deux, elles étaient des amies, il les aimait comme telle et, espérait pouvoir le rester à jamais, bien que cette notion ne puisse exister. Lucian attrapa la louve et l'attira contre lui, lui faisant un câlin.

- Vous avez du beaucoup souffrir, nous le sentons mais, sachez que Lucian est comme vous. C'est une âme en peine, il peut comprendre certaines choses bien que son coeur soit gelé.

Reron se détourna alors. Ça n'allait pas, il commençait à être trop gentil là, ça n'allait vraiment pas. Il se rattraperait plus tard, lorsqu'elles iraient mieux, il les blessera de nouveau ... Oui, il fera ça. Mais, il se ravisa rapidement en sentant le regard plein de neutralité de l'estival ... Il avait senti ce que voulait faire la peluche qui stoppa ses pensées sournoises.
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Jeu 10 Juil 2014 - 14:22

Premier et dernier up avant archivage !
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Jeu 10 Juil 2014 - 15:05


Source chaude ... Rien de tel après une dure journée.

Tu soupiras, Hikari s'était calmée, elle était silencieuse à présent. Tu en profitas pour reprendre tes esprits, tu reculas en silence avant de regarder Lucian et sa peluche. Tu baissas les yeux, avant de souffler :

- Ne m'invitez pas à le faire... C'est un jeu dangereux vous savez...

Très vite, les murmures dans ta tête reprirent mais, étrangement, ils ressemblèrent plus à des susurres apaisants qu'à des tentatives désespérées de te contrôler. Tu restas immobile à les écouter, bougeant tes oreilles de temps en temps, le regard perdu dans le vide. Tes pupilles se dilatèrent avant de se rétracter, tu finis par te mettre assise. Au bout d'un long moment sans bouger, une larme vint rouler sur ta joue. A cet instant, tu passas ta patte sur ta joue, avec un large sourire avant de souffler :

- Ah la la... Pourquoi je pleurs...? On va dire que c'est cette idiote de Tayla qui m'a cru. Où en étions nous très cher Lucian... Et Reron ?

Tu avais, une fois de plus, laissé ton corps à Hikari, mais de plein gré. Elle avait réussi à te convaincre de te laisser une fois de plus. Ce qu'elle t'avais dit trottait dans ta tête en boucle, tu cherchais une réponse que Hikari avait promis de te donner.
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Sam 23 Aoû 2014 - 19:09


Le canin au pelage beige regardait avec une certaine tendresse le spectacle quelque peu déchirant qui se déroulait devant lui. Tayla semblait être prise dans une bataille des plus sinistres et des plus douloureuses, mais, le mâle ne pouvait rien faire pour l'aider.

- Jeu dangereux ou pas, nous te faisons confiance. Tues-nous si tu le désires ou laisses nous la vie sauve. Notre destin est entre tes pattes.

Reron parlait d'une voix calme, posée. Il semblait différent de son habitude, mais, il apaisait malgré son affreuse apparence.

Soudainement, la louve prise dans la bataille se stoppa et une larme vint s'échouer sur son beau pelage. Cette vision fit baisser les longues oreilles de Lucian. Puis, se passant la patte sur le visage, elle sembla redevenir heureuse du fait qu'un large sourire avait fleuri sur ses babines. Hikari était de retour.

- Ce n'est guère bien de jouer avec les sentiments des autres, Hikari, la réprimanda Reron qui, lui, ne se gênait pas pour le faire.

Les deux compères fixèrent la louve, ne se souvenant non plus de là où ils en étaient pour cause qu'un affrontement les avait quelque peu dérangé ...
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Dim 24 Aoû 2014 - 9:34


Source chaude ... Rien de tel après une dure journée.

Reron et Lucian n'avaient pas l'air d'apprécier ton retour. La peluche te fit une remarque qui déclencha un rire court, quis e stoppa net lorsque tu répondis :

- Je ne joue pas avec ses sentiments. Et puis...

Tu soupiras un instant en t'étirant, réfléchissant, choisissant tes mots. Enfin, un autre rire sortit de ta bouche, entamé par un soupir réprimandé. Tu avais une "mission" en quelques sortes, mais tu voulais en profiter un peu. Tu pris donc un air neutre, fixant Lucian, toujours en cherchant les bons mots. Enfin, un nouveau sourire se dessina et, peu après, tu parlas à nouveau :

- Elle m'a laissé volontairement son corps. Pour une certaine chose. Donc, où en étions-nous...?

Tu laissas peser un silence, espérant une réponse de la part de la peluche, au moins. Tu tapotas ta patte avant droite au sol, quelques secondes, puis tu grattas le sol, doucement, pour passer le temps. Tu te retenais de déballer toute l'histoire pour laquelle tu était là à Lucian et Reron... Tu n'avais pas envie de parler de cette "Tayla" qui s'empoisonnait la vie, bien que ce soit toi le parasite. Mais si Lucian, ou peut-être cette peluche, soulevait la question, tu savais que tu ne résisterais pas à l'envie de tout raconter, de briser ce léger secret qu'elle t'avait dit...
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