Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !

Je en savais pas trop pourquoi ni comment on avait eu l'idée de venir ici. Peut-être un peu la tentation d'explorer un nouveau monde ensemble. Voir tout ces paysages gelés me rappelais surtout la grande peur des terres hivernales pendant mon enfance. Quelque chose dans ces terres m'avait toujours effrayé. Mais cette fois, Aerin était à mes cotés et j'étais devenue assez mur pour penser que les hivernaux n'étaient pas si horribles qu'ils en avaient l'air. Bien sûr, si ont nous trouvaient là, on serait très mal, mais comme nous étions deux, autant mourir ensemble. Ahalala, la jeunesse nous poussait à pleins de choses ....

Nous marchions depuis Des heures, côte à côte. Finalement, pas si gênés par le froid que ça. Surtout qu'en cette saison il ne faisait pas -40... Et Le bruit de la neige s'enfonçant sous nos pattes était semblable à celui du sable, en moins granuleux. Je savais que ça ferait plaisir, puis que le le nouvel estival ne portait pas le sable au plus profond de son coeur. Nous étions entrain d'admirer une magnifique étendue de glace avec certaine partis fondu qui nous montraient que sous ce gros bloque se trouvait un lac. La brume qui s'élevait par condensation du soleil sur la glace fabriquait de sorte de minis arc-en-ciels. J'étais entrain de les regarder avec des étoiles dans les yeux quand une violente brise vint nous lever les poils. Je tressaillis et partis vite en compagnie d'Aerin vers une petite grotte que nous avions aperçut un peu avant. Nous nous sentîmes tout de suite une fois à l’intérieur. La température ambiante était bien meilleur qu'à l’extérieur. Je me serrais contre Aerin pour être sûr de ne pas attraper froids. Mais malheureusement le vent tournas.. fasse à la tanière. Décidément, je déteste ce pays...

× Je restais étonné. Marchant sur la glace avec Sheen -qui d'autre-, je n'en revenais toujours pas qu'elle affronte ainsi sa crainte du territoire hivernal. Il fallait dire que le paysage était plus que fabuleux. Je pouvais profiter de le regarder en même temps que de regarder la jolie estivale. Quoi ?! J'ai bien le droit, à présent qu'elle est devenue ma "compagne". Même si je j'aime pas ce mot, ça fait penser à un vieux couple qui ermite dans sa tanière. Or Sheen et moi, nous sommes jeunes et à mon avis, nous sommes loin de ce mode de vie. Elle est bien trop sentimentale pour me partager avec des petits, et moi bien trop jaloux pour voir toute la journée une bande bébés enquiquineurs s'approprier son corps sans que je puisse ne serait-ce que l'effleurer. Honnêtement, je ne vois comment on peut qualifier ça d'une vie de couple. Au contraire, si on veut se débarrasser de sa copine qui a pris du ventre, faîtes-lui des louveteaux, là c'est sûr vous aurez plus à la toucher. Enfin bref, nous marchions côte à côte, elle regardant principalement la glace qui devenait multicolore avec le soleil, moi fixant surtout la louve ailée. Chacun ses "priorités"... Il ne faisait pas froid, et la randonnée glaciaire était plutôt agréable. Jusqu'à ce moment. Une grande bourrasque souleva quelques copeaux de glace et leva sur nous un grand voile de poudreuse avant de s'abattre sur le sol même et de nous ébouriffer les poils. Je distinguai un soupir s'échappant de la bouche de Sheen, soupir accompagné de frissons qui lui firent dresser les poils du dos. Je n'ignorais pas que malgré ce qu'elle laissait apparaître elle avait toujours cette petite angoisse de l'Hiver, aussi je m'empressais de la serrer contre moi pour la rassurer. Sans doute avions-nous penser la même chose, car nous prîmes la même direction ; celle d'une "grotte" sûrement abandonnée que nous avions croisé un peu avant. Je souris à cette télépathie involontaire, sourire que la belle ne vit je pense pas, car la neige volante nous barrait la vue et recouvrait tout le paysage. Heureusement nous fûmes vite arrivés, l'endroit n'était pas loin. A l'intérieur, Sheen sembla plus rassurée bien qu'un peu anxieuse tout de même. Elle se blottit une nouvelle fois, attendant la fin de la tempête. Mais le vent décida de changer de trajectoire, et la neige nous arriva dans la figure. Un instant de stupéfaction, puis je soufflais pour chasser la poudre blanche posé sur ma tête. Je ne souhaitais pas rester plus longtemps découvert et facilement à portée d'une deuxième couche de neige dans la face, alors je préférais tirer Sheen par le cou -doucement hein, je ne suis pas brute non plus- pour lui dire de s'avancer dans la grotte, là où au moins on ne se ferait pas saucer à la poudreuse. Arrivés à cet endroit précis, je me secouais une bonne fois pour tout enlever et retournais à côté d'elle, au cas où elle aurait toujours un peu peur. Debout au milieu de la petite caverne, où le silence faisait grande place comme à l'extérieur le bruit de la tempête dominait. J'approchai ma tête de la sienne pour être truffe contre truffe, en laissant tomber mes épaules, maintenant qu'immobile je sentais les efforts de notre grande promenade me retomber dessus. Je fermai les yeux quelques instants avant de les rouvrir, préférant regarder ceux de Sheen.

Je fermais les yeux pour que les flocons ne rentrent pas dans mes yeux. Si bien qu'au moment où des dents attrapèrent ma queue pour me tirer en arrière je sursautais de surprise. Mais une fois retournée je sourit en découvrant Aerin - qui d'autre-. La cruche que j'étais n'avait pas remarquée la fond de la petite grotte qui nous abritait. L'air n'était pas si froid, pourtant des petits nuages de brume sortaient de nos truffes. Le loup approcha son visage du mien et je cessais momentanément de respirer tant les battements de mon cœur étaient rapide, il posa la sienne sur la mienne, museau à museau, je regardais ses yeux mis clos tendis que ses traits semblaient d'un incroyable bien être. J'étais heureuse de le rendre bien comme ça. Malgré le froid qui régnait dehors et la drôle d'atmosphère qui régnant dans le refuge souterrain, une bouffée de chaleur s'empara de moi, et même si j'avais chaud, je me mis contre Aerin en me frottant contre lui et ne faisais que le fixer le regard plein de tendresse. Soudain, quand son regard ne suffit plus, je me remis devant sa tête et l'embrassais tout doucement, en effleurant seulement ses lèvres, toujours les yeux plonger dans les siens. Puis me détachais de lui en souriant et me mis à lui tourner autour avec ma respiration toujours entrain de crée des petits nuages. Je détachais une seule fois mon regard de ses yeux pour les poser sur le décore de la grotte, et pendant une seconde seulement, je vis les belles stalactites brillantes malgré l'absence de soleil, avant d’immédiatement me replonger dans l'océan sans fond des iris d'Aerin. Sans crier gare, je sautais sur le bel estival qui vint rouler avec moi sur le sol frais de la caverne glacée, et toujours d'une grande vitesse, avec les ailes repliées bien entendue, je me plaçais au dessus de lui quand il était allongé et l'embrassais avec fougue. Fermant les yeux un instant en quittant les siens, pour mieux savourer et sentir le corps doux du beau loup couleur sable sous mes pattes. Le contacte rompus je m'allongeais complètement sûr Aerin tout en me frottant dans son cou et en serrant mes pattes autour de son cou,je voulais qu'il apprécie autant que j'appréciais le contacte de son pelage contre le mien et son odeur sucré et parfumé en un délice de fleur. Qu'il meurt de bonheur et qu'il croule sous mes caresses d'un tel désir et à la fois de peur. Car les conséquences pourraient être, ah bah non, c'étais plus les chaleurs... HEIN ? Mais à quoi je pense moi ?? Je me détachais d'Aerin presqu'en bondissant vers l'arrière .

- Pardon ! Pardon ! je me suis emportée ! je .. je voulais juste un câlin et...
Je laissai ma phrase en suspend.
Je baissais les oreilles en rabaissant les yeux sur mes deux pattes avants. J'avais l'impression d'en avoir trop fais.

× Sheen avait visiblement froid ; sans prévenir elle vint se blottir contre moi, se frottant comme pour se réchauffer. Elle me regardait amoureusement, et je dois dire que quand elle fait ça j'ai du mal à rengorger ma fierté d'avoir une si jolie louve pour moi seul. L'avoir contre moi me faisait frémir et me redonnait chaud. L'estivale décida soudainement de se remettre face à moi, et elle déposa quelques légers baisers sur mes lèvres, baisers qui me réchauffèrent davantage. Avec un sourire que j'avoue ne jamais avoir vu son visage, elle s'écarta de moi. Son regard alternait entre les stalactites brillants du fond de la grotte et mes yeux, tandis qu'elle tournait autour de moi comme si j'étais son prochain casse-croûte. La buée s'échappait de nos museaux pendant que l'on respirait, respirations qui avec le bruit des pattes de Sheen sur le sol était le seul bruit que l'on entendait. Et comme je portais mon attention sur ce détail, la belle louve en profita pour me bondir dessus . Étonné, je ne réagis pas tout de suite et me laissai emporter par elle sur le sol refroidie de notre abri de fortune. Elle nous fit rouler sur une petite distance et je pensais qu'elle voulait jouer pour passer le temps. Mais, moi surpris me retrouvant dos au sol et elle au-dessus avec ce même sourire, elle se pencha et se mit à m'embrasser fougueusement. Elle faisait durer son baiser passionné et je l'accompagnais bien volontiers, quand elle ferma les yeux je continuais à en profiter. Cependant je préférais la laisser mener et ne pas chercher ses lèvres de moi-même, quand elle se détacha. Je me mordis la lèvre pour garder le goût de son baiser, en baissant les paupières à mon tour. Soudain mes yeux se rouvrirent comme par automatisme, lorsque... Lorsque Sheen abaissa tout son corps pour s'allonger sur moi. Plusieurs bouffées de chaleur s'en suivirent, alors qu'elle se frottait dans mon cou et passa ses pattes près de celui-ci. La situation dans laquelle je me trouvais était fort agréable et l'amas de chaleur dans mon ventre qui commençait à descendre avait sans doute la même sensation. Pourtant je ne connaissais pas Sheen comme ça, et bien que particulièrement heureux en cet instant je n'en étais pas moins stupéfait. Je me demandais d'où venait ce changement, et elle dut de poser cette même question. Je frémissais de bonheur, quand elle se releva de sur moi et, les yeux écarquillés, se retira d'au-dessus de moi et se remit debout.

« - Pardon ! Pardon ! je me suis emportée ! je .. je voulais juste un câlin et... »

Je levais la tête en soulevant le cou. Pour voir Sheen penaude, oreilles baissées, regard sur ses pattes. Et bien moi ce genre de câlin me plaisait bien. Bien sûr, je me retins de lui faire part de ma remarque, je ne voulais pas la gêner plus qu'elle ne l'était. Je me rendis compte que quelque chose avait manifesté sa présence suite à l'intervention de la jolie louve, aussi je me relevais rapidement pour faire face à l'estivale. Seulement maintenant qu'elle avait attisé mon corps entier, ce dernier ne demandait que ça. Je me rapprochai d'elle pour l'embrasser langoureusement -peut-être involontairement plus langoureusement que je ne le prévoyais-, après quelques secondes silencieuses. J'hésitais, je mourrais d'envie de lui faire plus à présent, mais en m'interrogeant sur les véritables désirs de la magnifique louve ailée.

Quand il me regarda en tendant le coue pour me regarder, je ne lisais aucun reproche dans ses yeux. Finalement, lui aussi devais avoir apprécier ce rapprochement disons.. très rapprochée. Je l'observais un instant tendis qu'il était étalé sur le sol. Son ventre remontait et descendait à la même allure que moi, je descendais mes yeux plus bas mais le loup se releva presque aussi vite que quand j'étais bondis en arrière. Il s'avança ensuite comme si j'allais m'enfuir et partir en courant. J'avoue que ça aurait été un caractère digne de mon adolescence, mais maintenant, mon unique place était à ses cotés. Et puis, maintenant que nous étions compagnon, ce genre de fuite paraissait absurde. Mais venant de moi ça ne n'étonnerais personne. Mais mon corps et mon coeur refusaient de partir. Ils étaient beaucoup trop bien pour cela. Et puis de toute façon.. pour allez où ? La tempête de neige à l’extérieur n'était vraiment pas attirante par rapport à l'atmosphère dans la grotte. Où il n'y avait que nous deux... Arrêtes ma vieille tu fais peur là. Quoique.. rien ne nous empêchais.. stop.

Tellement entrain de m'éloigné de la situation en songeant à des propos disons... très plaisant, je me réveillais que quand les deux douces lèvres de mon loup touchèrent les miennes tendis que je relevais la tête. Je fus assez surprise du grand baiser langoureux qu'il m'offrit. Ce n'était pas le genre de baiser qu'il me faisait n'importe quand, Bientôt, une sorte de voix brouillait mon esprit. J'eu l'impression qu'il s'agissait de monstre qui sommeillait à l'intérieur de moi et je faillis encore bondir en arrière, mais me relâchais quand je constatais qu'il s'agissais que de la mienne. Je mourrais d'envie de me reblottire contre lui et d'encore lui attraper le cou avec mes pattes et de me laisser glisser entre ses bras protecteur et de lui sussurer à quel point je le désirais. Je répondais à son baiser langoureux par un autre qui n'avait d'égale que le premier. Mon coeur battait à toute vitesse tendis que je m'abandonnais encore une fois à l'emprise de l'envie qui me rongeait. Je continuais à l'embrasser tout en reculant la tête par son emprise jusqu'à ce que je tombe en arrière. Bien sûr la chute de me fit aucun mal. Je me retrouvais sous l'estival toujours hypnotisée par cette instant magique. Il devait surement rien comprendre Aerin, je lui avait sauté dessus avant de me renfrogner et me revoilà repartie pour un tour. J'étais trop attiré par ce magnifique loup pour résister. Je replaçais mes pattes sur son cou comme je l'avais fais un peu plus tôt pour encore l'attirer contre moi. Je l'aimais trop, beaucoup trop pour stopper cette instant si parfait.

× Pour mon plus grand plaisir, la louve me rendit le même baiser passionné, me faisant frémir. Mieux encore pour moi, elle se mit à reculer tout son corps en l'ondulant, arrivant ainsi sur le dos. Elle m'offrait ainsi le moyen d'assouvir mes envies. D'un certain côté, cette situation était assez incroyable, jamais je n'aurai cru Sheen capable de se faire autant aguichante, même avec moi. Elle se laissait faire et prenait une apparente satisfaction à se faire docile voire à accélérer les choses. Je continuais de l'embrasser avec fougue, un quelque chose commençant sérieusement à porter de l'intérêt à ma belle entre mes pattes. Les désirs de Sheen changeaient bien vite, dîtes-donc. Mais, je n'en plaignais pas plus que ça, l'envie me rongeant l'esprit, je ne réfléchissais plus vraiment. Mon envie s'accentua quand elle se servit de ses fines pattes pour attraper mon cou et l'approcher d'elle. Je l'embrassai de plus en plus fougueusement, quelques fois mordillant ses lèvres d'excitation. Je sentais la source de chaleur dans mon ventre s'amplifier avec les baisers que nous échangions, et cette sensation me poussait à l'embrasser toujours plus. L'envie grandissait en moi, sans qu'elle ne fasse rien, sa simple présence me réjouissait. Je voulais sentir son corps encore plus, c'est certainement cela qui me poussa à m'allonger sur elle, mêlant toujours nos deux bouches. Je m'appuyais sur elle dans brutalité et son contact si direct dispersa la chaleur de mon ventre partout en moi, me rendant à un point de désir que je ne me pensais pas capable d'atteindre. Et encore, cette chaleur ne demandait qu'à s'intensifier, et elle le faisait à chaque regard porté sur le corps de l'irrésistible louve. Je commençai à descendre la tête et à déposer de passionnés bisous dans son cou parfumé aux fleurs et au bonheur. Je ressentais chacune de ses respirations, ainsi posé sur elle, et il devait en être de même de son côté... Sachant qu'elle devait sentir autre chose venant de moi qui avait décidé de se manifester. Bref. Quel meilleur moyen de montrer que je l'aimais ? En tous cas qu'elle ait commencé tout à l'heure à venir se frotter à moi, je prends ça comme preuve de ses sentiments. Je me rapprochais, nos corps étaient maintenant collés l'un à l'autre et je sentais déjà du plaisir. Je n'attendais qu'un signe de sa part pour qu'elle puisse en avoir aussi...

Il continuait de m'embrasser. Moi sentant ses dents me mordiller gentillement les lèvres. Je les lui rendait avec toute la passion que je portais pour lui. Cette instant était ronger par l'envie et la passion que nous avons l'un pour l'autre. Tendis que ses baisers furent de plus en plus fougueux, je sentis tout son corps s'allonger délicatement sur moi. Je fus envahie d'une grande chaleur et d'un immense désire et je me sentais mieux que jamais. Son corps toujours appuyer sur moi finis par me déclencher un petit mal, mais rien de comparable à tout la fascination de ces découvertes de moi même et de Aerin dans un moment que l'on ne pensait inimaginable avant que nos âges soient plus avancés. Pourtant, je savais très bien que faire en savourant ce moment. Répondre à ses caresses, lui en offrir plus... c'était une sorte d'instinct. Quand j'étais en sa présence, je n'avais plus peur de montrer ma personnalité, pourtant, il était vrai que je la montrais vite au inconnu. Mais ici, je savais très bien que je ne ferais rien de travers, comme si j'étais protégée de toute cette maladroitesse naturel en moi Comme si il y avait quelque chose qui me retenais, qui me protégeais, si je tombais. Un désir intense s'empara de moi, s'augmentent de seconde en seconde. Frissonnant de plaisir que son museau vint dans mon cou pour me donner pleins de bisous. La timidité qu'avait enfant Aerin n'était plus. Ou alors c'était moi qui le rendait comme ça.Bien sûr, cela ne me gênait aucunement, j'en était même comblé. J'écoutais comme la plus fascinante et le plus obsédante des chansons le souffle de l'estival. Je sentais aussi autre chose sur le bas de mon ventre venant d'Aerin et ne sue pas trop quoi faire à son contacte. Je finis par parler, la voix tremblante, pourtant elle n'avait aucune raison de l'être.

- J'ai un peu peur... Mais je le ferais car j'en est envie. Et rien ne me satisferais plus que t'avoir contre moi. Aujourd'hui, ce matin, ce soir, je ne sais plus à quel moment de la journée nous sommes. Mais tout ce que je veux c'est toi tout entier.

Je gesticulais un peu tendis que Aerin était toujours appuyer sur moi. Je voulais lui faire comprendre que je voulais me relever... Non pas pour brusquer les chose ni l'abandonner, car j'eu un peu peur qu'il comprenne mal mes intentions. Je voulais juste me relever pour avancer plus loin dans la grotte. Dans le fond, car quelque chose me disait que le lieu serrait encore plus parfait dans le fond de la caverne de glace. Mais d'abord j'allais avoir besoin de me lever pour marcher jusqu'à là bas, et je me voyais très mal ramper avec Aerin toujours sur moi.

× « - J'ai un peu peur... Mais je le ferais car j'en est envie. Et rien ne me satisferais plus que t'avoir contre moi. Aujourd'hui, ce matin, ce soir, je ne sais plus à quel moment de la journée nous sommes. Mais tout ce que je veux c'est toi tout entier. »

Sheen avait la voix un tantinet tremblante, et je ne sus pas sur quoi mettre cette légère hésitation. Certainement parce que ce genre de situations nous entraînait dans le doute, nous, les deux réservés gênés pour un rien. Je ne me souvenais pas non plus du moment de la journée où nous étions, je ne me rappelais pas du temps durant lequel nous avions marché, j'avais oublié d'avoir 'un peu peur', comme le disait et l'avait la belle estivale. Je me laissais guider par un instinct inconnu qui ne m'inspirait pas totale confiance, et dont j'ignorais les futures répercussions s'il devait y en avoir. Peut-être qu'au fond c'était une erreur, que je devrais attendre avant de réagir et d'obéir aux pulsions dictées par cette intuition. Je ne pouvais pas faire ça à Sheen, encore moins si elle avait 'un peu peur'... Pourtant d'un autre côté elle l'avait dit elle-même ; rien ne la satisferait plus que de m'avoir contre elle, et tout entier. J'étais en proie à une indécision désagréable, quand l'estivale se mit à se tortiller sous moi. Les pattes au sol, pour se remettre debout. Et bien, ainsi, elle tranchait ; nous attendrions, un temps indécis également, mais si elle préférait alors ce serait comme ça. Son corps s'agitant en-dessous du mien me procurait des frissons, que je devais cependant chasser vite. Me relevant, je ne retenus pas un léger soupir, et la chaleur de mon ventre se transforma vite en boule d'anxiété. Nous étions bien jusqu'à maintenant, donc j'espérais que cet épisode ne changerait pas les choses. Je fis à la jolie louve un petit sourire timide, alors qu'elle se relevait, et m'éloignai pour lui laisser... Du temps, de l'espace, tout ce qu'elle voudrait. Je m'assis à l'arrière de notre grotte en me léchant la patte pour ne pas avoir à croiser son regard.

la cretine qui avait copier coller une page de da a finis par réparé sa bétise

Spoiler:

Après un court instant, il se releva, la mine abattu. Oups. Je l'avais sans doute vexé... Je me relevais en deux trois mouvements, cherchant désespérément les yeux d'Aerin, mais celui-ci en avait profité pour allez au fond de la grotte. Après m'être ébroué, après m'être fais une petite toilette, je partis dans la direction qu'avait pris le beau loup couleur de sable. Mon coeur battait à la chamade chaque fois que je m'avançais d'un pas. Pourtant je n'avais pas l'impression d'avoir peur, ni d'hésiter. Cette fois-ci, ça ressemblait plutôt à de l'impatience. D'une allure qui se voulait gracieuse, j'avançais vers l'estival. Une sensation étrange me gagnait. Une tel sensation, je ne pouvais que tenter de l'ignoré, pourtant beaucoup trop forte, s'y abandonner était un véritable plaisir. Comme une cascade qui cherchait son chemin, son désir enfin accomplit, celle-ci pouvait continuer sa route éternellement.

Tout comme nous, ensemble, éternellement. Sans plus attendre, quand sa silhouette se découpa dans l'ombre, je partis prés-qu’en courant dans sa direction. Arrivée à sa hauteur, je me jetais sur lui tout en me serrant très fort dans son cou, j'aurai voulu qu'on reste debout comme ça, mais la gravité était imbattable et nous fîmes tomber. Non, cette fois, ce n'était pas dos contre le sol, mais contre une grande stalactite où Aerin s'y retrouva le dos contre. Je le regardais un instant silencieusement. Ses deux yeux, aussi pure qu'une aigue marine, semblait surpris, oui, peut-être ne s'attendait-il pas à ce que je le rejoigne si rapidement. Pourtant, mon intention n'avait absolument pas eu pour but de le décourager où de stopper cet instant magique. Sans jamais ne cesser d'admirer, je rapprochais mon visage du sien, murmurais un " je t'aime tellement ..." avant de l'embrasser avec passion, En même pas cinq minutes, ses lèvres m'avaient terriblement manquer. Je l'avoue, c'était un peu nunuche de dire ça. Mais c'était vraiment des sentiments qui me venait du fond du coeur. Ahalala.. comme aimer c'était étrange. On était tout flagada, on était souvent entrain de s'en faire pour n'importe quoi. Mais aussi, tout et n'importe quoi venant de son élu, nous faisait plaisir. Tout ou plutôt rien ne pouvait qualifier ce que je ressentais à cette instant précis. Peut-être de l'adrénaline, de l'envie, une sorte de défis avec sois-même. Tout en embrassant le plus beau, le plus magnifique et le plus merveilleux loup à mes yeux, je laissais mes pattes longer son pelage et se placer sur ses épaule, ventre, dos, tout partout. Tout mon être ne demander qu'à être à ma place. Et ma place était là. Soit à être entre ses protectrices où lui dans les miennes. Peu importait. Quoi que j'avais une petite préférence quand c'était lui qui me prenait dans ses pattes. Mais j'aimais aussi énormément l'avoir dans mes pattes. Je relâchais ma pression sur ses lèvres pour placer les miennes partout dans son cou. Lui offrant pleins de baiser amoureux sur le poitrail. Alah.. ce que je l'aime mon bel estival.

× Quelques secondes passèrent durant lesquelles je ne cessai de me demander ce que pensait Sheen. Je pouvais m'attendre à tout, et qu'elle sorte pour retourner en été ne m'aurait pas étonné le moins du monde. J'avais fait foiré notre sortie, tout simplement. Au lieu de se précipiter dehors, comme je pouvais me l'imaginer, elle se contenta de se relever, de se faire une toilette -j'eus le plaisir de pouvoir contempler son corps tout entier- et... De venir dans ma direction. Si je n'avais pas rêvé de quelque petite aventure avec elle auparavant, j'aurai pu croire à ce que je voyais, soit la belle s'approchant d'un pas plutôt aguichant. Des frissons parcoururent mon dos, et je ne réussis pas à les retenir. Je les aurais gardé pour plus tard, si j'avais su ce qu'elle voulait faire. Une poignée de secondes plus tard, elle accourait avant de me bondir dessus. Mon corps se laissa aller à la pression de son poids et je me retrouvai dos à quelque chose de froid qui montait derrière moi. Un stalagmite, sans aucun doute. Pourtant le fait qu'il soit gelé ne me gelait pas à mon tour, et le froid ne m'atteignait pas vraiment directement. C'était comme si je venais de flamber et que j'avais assez de chaleur sur moi pour ne pas ressentir le froid autour. Cette chaleur monta en moi quand je croisais avec stupéfaction le regard de Sheen, qui ressemblait vaguement à celui de tout à l'heure. J'espérais qu'elle savait que cette fois-ci je ne pourrais pas arrêter mes pulsions, c'était trop en quelques minutes pour que je conserve tout mon self-control habituel. Ses yeux avaient des reflets différents qui traduisaient une expression inconnue chez elle. Je pensais savoir à peu près laquelle, et quelle envie elle ressentait, et je ne pus m'empêcher de rougir légèrement en la sentant autour de moi, m'enlaçant très près d'elle. Ses lèvres voletaient sur les miennes avec passion si bien que l'excitation de cette situation méconnue jusqu'à maintenant revint aussi vite qu'elle s'était éclipsée. Je sentis ses pattes s'éloigner de mon cou pour aller voguer partout ailleurs, le long de mon dos, près des miennes... A chaque effleurement la chaleur montait un peu plus alors que je l'embrassais comme elle le faisait. Ses lèvres partirent à son tour, et prirent la place de ses pattes, allant de part et d'autre de mon cou, de mon poitrail. Les frissons se renouvelaient toutes les secondes, ça en devenait insoutenable.

« - Je t'aime tellement »

Avait-elle murmuré juste avant. J'aurai aimé pouvoir lui répondre de même mais j'avais peur que les mots ne paraissent étranges en sortant de ma bouche. Je me sentais bien mais aussi très bizarrement. Comment réagir à de telles avances ? A part en l'aimant et en rendant chacune de ses caresses, ce que je m'employais à faire depuis qu'elle avait commencé. Le chaud-froid qui se jouait sur l'avant et l'arrière de mon corps devenait peu supportable, et -non, ce n'était pas un prétexte euh- je retournais notre position pour que nous nous retrouvions inversés de rôle, elle sous mon poids et moi profitant de son corps serré contre le mien. Un soupçon d'étonnement peut-être de son côté, mais si oui je ne lui laissai pas le temps de réfléchir et me précipitai sur sa bouche pour lui rendre ses précédents fougueux baisers. A mon tour je descendais mes lèvres dans son cou pour sentir et embrasser les doux poils qui s'y trouvaient. Déjà l'envie revenait, plus intense encore, et Sheen pour ce second essai ne s'opposait pas, mais alors pas du tout. L'irrésistible estivale. Si elle désirait vraiment cela, je le ferai ; pourvu qu'elle m'offre à jamais son amour. Ces mots résonnaient comme de belles ombres blanches dans ma tête. "Je t'aime tellement".

Au fur et à mesure que les secondes passaient, l'envie grimpait, la passion elle aussi. Tout était si parfait. Aerin me rendis des caresses si précieuses, autant que les baisers que nous échangions. Le bel estival ne semblait pas hésiter à me prouver l'amour qui le rongeait et le dévorait de plus en plus. C'était une sorte de virus, dangereux et à la fois porteur d'un bien être gigantesque.
En un simple élan de la part du beau loup beige et à la ligne brun chocolat sur le dos resserra son étreinte et me fis basculer. Moi, me retrouvant une fois de plus sous lui. le contacte de la roche glacée me fit frémir, à moins que ça ne soit autre chose.. ? Sans me soucier de savoir le comment du pourquoi mon corps réagissait à ses gestes, je me concentrais sur ses lèvres qu'il posa immédiatement sur les miennes, une nouvelle fois. Et à son tour, il longea mon cou pleins de petits baisers. Je souriais, tel une débile coquotte ( poule à poids rouges nij x) ). Un petit bruit s'échappa de mon ventre. Ou peut-être bien de ma gorge. Je ne savais pas vraiment d'où venait ce son, juste de moi. Cela ressemblait à une sorte de gazouillement. Je me laissais faire. Cette fois-ci, l'hésitation ne m’effleurait même pas l'esprit. Je n'avais qu'une envie. Aller plus loin. Je donnais des petits coups de langues sur une des oreilles d'Aerin tendis qu'il me câlinait tendrement. Je me sentais tellement désirée, autant que je désirais l'estival. Je me sentis glisser du stalagmite. Peut-être que je risquais de me râper le dos sur le sol dur de la grotte, ma l'idée de me détacher d'Aerin rien que pour éviter le contraste glace/roche était absurde. Quoi ! Je n'allais tout de même pas comparer le plus beau loup du monde à de vulgaires composés de molécules formant la roche !! Mais finalement le choc ne fut absolument rien comparé à la douceur de l'estival. A la douceur de ses gestes attentionné, comme à la douceur de son parfum qui avait garder un peut de celui des fleurs. Ainsi positionné, le corps du loup beige était encore plus sur le mien, si bien que je sentis toute la partie de son buste allons jusqu'à sa queue. J'en rougis tellement je me sentais étrange, mais la situation était loin d'être désagréable. Là.. dans une grotte, seuls, personne pour nous déranger. Raaah, mon beau Aerin, comme tu faisais battre mon coeur. Je crois bien que jamais il n'avait atteint une telle vitesse. Comme tu me regardais amoureusement, comme je te regardais tout autant.

× La belle louve distribuait des petits coups de langue sur mon oreille, et un étrange son sortit de sa gorge, comme un petit gazouillement de bonheur. Je souris en l'entendant et continuai d'embrasser son cou. Elle commença à glisser du stalagmite ; à l'aide de mes pattes, j'essayai de rendre la chute plus douce, en continuant de renifler dans ses poils sa douce odeur de soleil. et de chaleur. En tombant à plat dos sur le sol, je sentis le bas de mon corps se retrouver contre le sien, très serrés. Et j'émis une sorte de bruit pareil à celui qui était sorti de sa gorge juste avant. Au contact de la partie basse de mon ventre -n'est-ce paas-, l'estivale rougit et je perçus un léger frémissement. Mais pas un frémissement d'appréhension comme elle avait pu en avoir avant, cette fois il ressemblait plus à de l'adrénaline et peut-être bien de la hâte. A moins que ce ne soit moi qui ressente toutes ces choses et qui veuille lui attribuer aussi. Malgré que jusqu'à maintenant, elle n'ait pas eu l'air de s'inquiéter, je ne veux pas faire quelque chose qu'elle pourrait regretter... Même si ce serait sûrement plus agréable que regrettable. Surtout que l'on s'aimait, elle et moi. Et que pendant que je l'embrassais un peu partout, je gardais mon regard amoureux ; je ne voulais pas passer non plus pour un intéressé uniquement par ça. Je me relevais d'abord, pas complètement, juste un petit soulèvement de mon corps, pour nous laisser respirer quelques secondes, avant de retomber -en douceur, évidemment- sur le sien en l'embrassant. Un élan d'amour et surtout la réapparition soudaine de la chaleur dans le bas de mon ventre me prirent d'un coup. Et ces deux raisons me poussèrent à donner le premier coup de bassin qui en prédisait d'autres...

Je sentais cette chaleur m'engourdir et m’engouffrer d'une sensation de bien être chaque fois que ses lèvres franchissaient la barrière des miennes. Pourquoi tant de bonheur ? Pourtant le monde semblaient être de plus en plus cruel. Dans toute cette cruauté pouvait-on se donner le droit d'aimer ? L'amour est si égoïste... En même temps pourquoi se privée d'une tel drogue ? Mon coeur battait si fort... Pourtant aucun mal ne me rongeait, et le mal était bien sur la dernière chose qui pouvait m'atteindre en compagnie d'Aerin. Je perçut un mouvement de celui-ci. Il se levait. Surement pour nous permettre de respirer un peu. J'en profitais pour prendre une grande inspiration. L'air ... l'air était sans saveurs sans goût et particulièrement froid. Pourtant je ne ressentais pas de froid, au contraire j'avais plutôt chaud. C'était surement toute l'amour que je partageais avec l'estival qui devait crée toute cette chaleur. Mais assez vite, Aerin retomba en douceur sur mon corps. Je repris une autre inspiration, cette fois dans le doux poil de loup, profitant encore de pouvoir respirer son parfum si bon. Mes yeux plonger dans les siens, ses yeux qui disputaient l'azure le plus pur. Et à ma grande joie, il reposa ses lèvres sur les miennes et encore je pus sentir leur goût exquis. Son ventre continua de se poser sur le mien et dans un élan nos corps fusionnèrent. Beaucoup de personnes disent qu'à ce moment on voit sa vie défiler. Pourtant ce en fut pas mon cas. Tout ce que je voyais chaque fois que je fermais les yeux c'était Aerin. Aerin et seulement Aerin.

Spoiler:

× Nous étions allongés, chacun sur le dos, côtes à côtes. Surtout pour reprendre notre respiration, même si j'avais l'impression d'être couché ainsi près de Sheen depuis longtemps. J'étais en train de sourire, un peu niaisement à mon goût, mais incapable de cacher mon bonheur. D'un côté je n'en revenais pas ; j'avais non seulement réussi à amener la belle en Hiver, mais encore, elle avait choisi ce moment pour décider de laisser ses pulsions la mettre entre mes pattes... Ce qui n'était pas plus mal, on peut dire qu'elle venait de faire un beau pied-de-nez à sa peur panique du territoire gelé. J'étais fier, comme ça à côté de l'estivale, il s'agissait un peu d'une preuve d'amour que nous nous étions mutuellement offerte. Un cadeau plutôt agréable, je peux vous l'assurer. Je croyais bien que des deux parties nos présents respectifs avaient fait leur effet, et j'en frémissais encore. La glace du plafond de la grotte a commencé à goutter dans ma bouche à un moment, mais je ne me souviens plus quand. De toute façon ça ne m'a pas dérangé, au contraire mon visage s'est bien rafraîchi, j'en avais besoin à cause des bouffées de chaleur que j'avais pu avoir quelques minutes plus tôt. L'eau me tombait donc juste dans la bouche et j'en profitais pour en avaler un peu, pour humidifier ma gorge sèche à présent. Si je pouvais rester dans cette position idéale, heureux, sentant ma belle estivale contre moi... Mais non, il fallait qu'une sale pensée se dresse contre cet instant parfait. Et s'il y avait des louveteaux ? C'est cela qui me rongeait depuis quelques minutes, et je ne parvenais pas à me l'ôter de la tête. Oh, bien sûr, je me voyais bien papa ; dans un coin du mur à repousser ces espèces de mini-choses toujours gluantes d'on-ne-sait-où avec un bâton. Honnêtement mon point de vue n'avait jamais vraiment changé et je ne comptais pas dénombrer plus de têtes dans ma "famille" de sitôt. Seulement, maintenant que c'était fait, reculer était impossible, et si une ribambelle de mioches devait arriver je risquerais de m'en vouloir au point d'être paré à devenir moine pour loups. Une étincelle me traversa l'esprit. Je n'aurai qu'à les noyer, eh eh eh.. Je rigole hein, pas la peine de faire des grands yeux comme ça. Déjà, avec son petit coeur sensible Sheenouille me passerait un savon à chaque fois que je refuserais de jouer avec un des petits. Mon Dieu, Sheen, en plus elle deviendrait grosse ..! Je la préférais largement comme ça, avec sa taille de guêpe qui me facilite les choses quand je veux l'attraper entre mes pattes pour faire rawwr... Bref, si je m'étais souvenu de ce petit point concernant les louveteaux, à mon avis j'aurai su retenir mes envies de mâle. Un soupir sortit de ma bouche et je faillis m'étouffer en ne me souvenant pas de l'eau qui coulait directement dans ma gorge. Un toussotement retenu eut vite fait de me sauver la vie. Reprenant mon souffle, je me retournai vers ma Sheen avec un sourire un peu forcé sur les bords. Je lui passai un coup de langue sur la truffe avant de revenir dans ma position initiale. Pour lui souffler après une sorte de ronronnement :

- Je t'aime.

Je laisserais aller le temps et rapidement nous nous apercevrions, si il y avait quelque(s) habitant(s) logeant dans le ventre de ma belle estivale. Croisant les coussinets pour qu'il soit "vide"...

Allongée sur le sol. Je fixais le plafond, sans aucune raison spéciale. Je reprenais mon souffle en faîte, finalement, c'était peut-être cette raison là, qui nous avait poussé à s'allonger par terre et surtout, de nous laisser le temps de réaliser. L'atmosphère froid et glaciale de la grotte ne me dérangeait pas, ce qui était presque troublant, venant de la part de quelqu'un qui développe la trouille de l'hivers depuis sa tendre adolescence. Mais à présent que cette peur commençais à disparaître, mais souvenirs, eux, devenait moins trouble. Je me souvenais maintenant que c'était de la faute d'une louve hivernale. Aux yeux rouges , semblait-il. Mais ce n'était pas vraiment le moment de se relater de vieux souvenir, je pouvais très bien y repenser plus tard, c'est à dire en territoire estivale, sans la compagnie d'Aerin. C'était curieux, mais à chaque fois que je me trouvais avec lui, je m'interdisais de penser à autre chose qu'à ce qui pouvait nous rapprocher, à croire que c'était comme si il pouvait lire en moi, et que je ne voulais pas le décevoir. Pourtant, après toute ces choses embarrassante qu'il avait pu voir... le monstre, par exemple, cet être que j'avais toujours voulus cacher, même à après la mort de mes parents, je ne savais quelle force m'avait empêcher de voir cette abomination, bien sûr, ce fut à ma seconde transformation que tout m'étais venue. Mais le temps était passé, rien, absolument rien ne pouvait réparé ma faute, traverser dans le temps. Voilà un bon pouvoir, j'y aurais même échanger mes ailes !

Mais pour l'instant, c'était une bouffée de fatigue qui engourdissait chacun de mes muscles. Je me surpris à presque m'endormir dans les pattes de l'estival. Il manquait plus que cela. Heureusement celui-ci n'eu pas l'air de s'en rendre compte vue le drôle de toussotement que j'entendis et qui ne pu empêcher le sourire sur mon visage après un cou d'oeil vite fait dans sa direction
. A croire qu'il s'étouffait le malheureux. En matière de maladresse nous formions le meilleur couple, Il ni avait aucun doute. Deux pattes se posèrent dans mon dos avant qu'une langue vienne délicieusement sur mon visage, je fermais les yeux - faudrait pas se prendre de la bave dans l'oeil-
Avant qu'il se tourne pour reprendre sa position initiale. Un soupire de bien être, avant qu'une goutte me tombe sur le née, me forçant à loucher, puis à remonter les yeux le long du mur pour découvrir une drôle de pointe au plafond. Stalactite. A sa vue, le souvenir du stalagmite me reprit, si bien que mes joues s'empourprèrent, encore une fois. Et ce fut ce moment que choisit Aerin pour dire. " Je t'aimes" Qui vint encore accéléré mon rythme cardiaque, jusqu'à me faire rougir encore. Habitude qui revenait encore et encore, qui je pense même après 10 ans, serait encore présente. C'était pas de chance, mais bon, certains trouvaient ça mignon. Je me retournais pour observer à mon tour le belle estivale, et encore une fois m'émerveiller devant la beauté de ses formes, son poil pelucheux ses yeux remplies de tendresse. Pourtant quelque chose semblait troubler le nouvel estival, oui, quelque chose clochait, aller savoir quoi. Une once d'angoisse vint encore s'emparer de mon ventre, fallait dire, avec le temps, il aurait du s'y habituer. Et si Aerin n'avait pas apprécier ce moment ? Quelle était la raison de cette confusion ? Alors madame la pauvre cruche se leva pour s'assoire, avant de regarder le loup de long en large toujours étaler sur le sol et de bien gâcher ce moment en disant.

- Quelque chose cloche.

Sans même une fois douter de ce que mes paroles pouvaient crée dans la réaction de l'estival. C'était un acte purement égoïste, ma petite sheen, c'est pas bien.

× Sheen se leva soudainement et se planta devant moi en s'asseyant. Elle avait un air à la fois assuré et interrogateur, si bien que l'inquiétude ne tarda pas à pointer le bout de son nez.

« - Quelque chose cloche. »

Cette simple me phrase me mit le doute à l'esprit. Une.. Hmm... Quarantaine de millions de pensées me frappèrent à la tête comme si elles n'attendaient que ça. D'abord ahuri je me tournai vers Sheen en attendant qu'elle continue mais rien ne vint. Alors je regardai l'entrée de l'abri, la neige tomber en tentant de m'imaginer avec des mini-shtouilles dans les pattes. A tous les coups elle allait m'annoncer quelque chose du genre "on est en plein milieu des chaleurs" ou "j'ai oublié ma pilule qu'on était dans la mauvaise période"... Aerin, dans quoi tu t'es fourré ?! Ca y est, je m'y voyais, tentant en vain d'éloigner les petites choses bruyantes et baveuses qui essayaient de s'approcher en rampant sur le ventre, les pattes patinant dans le vide et la gueule mangeant l'herbe devant eux... Personnellement, ça me donne des frissons. Ne me traitez pas de sans-coeur, vous devez être habitués maintenant, je suis un associable. Bref, à ce moment j'étais totalement désespéré. Je l'aime, d'accord, mais après jeune + sublime + gentille + ma mienne elle passerait à maman + grosse + comportement hormonal + à partager avec les mini-machins. Non, vraiment, je le sentais très mal là... Aerin, mon pauvre, t'es fichu, tu vas finir maqué, vieux à rester dans une vieille tanière avec des fenêtres lumineuses, ta Sheenouille complètement déformée et des bébés insupportables à galoper partout. C'est pas dans ces cas-là que le père de famille tue tout le monde sous la pression ..?

Je plaaaaisante voyons.... Quoique... Bref, quoi qu'il en soit j'étais dans un caca monumental et j'espérais de tout mon être qu'elle allait se contenter de m'avouer qu'elle avait... Un sale rhume. Ou un truc dans le genre. Mais jamais je n'avais réellement cru aux miracles. Après tout, peut-être que la paternité c'est pas si mauvais que ça... Gna gna gna qu'est-ce que je raconte, c'est l'horreur total !! Je me rendis compte que j'étais toujours yeux écarquillés à fixer un point quelconque dans la tempête blanche qui régnait dehors. Pendant ce temps la zolie louve me dévisageait dans mon abrutissement total. Lentement je détournai la tête vers elle, toujours à moité assommé -hunhun- par ce que l'estivale s'apprêtait à me dire. Avec un ton qui trahissait parfaitement mon hébètement, je lui demandai :

- Oui... Quoi ...? Quuuuu....

Je devais ressembler à un poisson sorti trop longtemps de son bain. Ou à un shooté à la compote de pomme. A l'occasion je redemanderai tout ça à Sheen, je suis sûr qu'elle saurait décrire l'expression que j'affichais.

Aerin semblait bizarre, comme si il était prit d'un surplus de stress et que le malaise approchait, Je ne sais pas si cela est possible pour les loups, car je doute que les poils des loups puissent blanchir, mais l'estival était comme le dit l'expression " blanc comme un linge". Vraiment, n'importe qui verrait qu'il n'allait pas bien, que quelque chose le tracassait au point qu'il se mette à fixer on ne sait quoi derrière mon dos - et entre nous, j'étais jalouse de cette chose qu'il fixait-, je doute même que si j'étais partie à ce moment là, la tête de poêle qu'il était n'aurait même pas fait attention à ma disparition soudaine. C'est peut-être la tronche d'abrutie que faisait mon ami d'enfance et le long silence qui me poussèrent à réfléchir correctement. Ce qui était arrivé quelques instants plus tôt, les conséquences qui pouvait se produire après un tel acte. Ce fus à mon tour de devenir totalement immobile, mon coeur rattrapant le bruit que faisait celui d'un cerf en fuite, ma respiration qui se bloquait. Oui, les chaleurs, et si je me retrouvais avec des petits êtres vivant dans le ventre dans quelques temps ? Cette idée m’effrayait. Je ne me voyais pas du tout mère, Je ne savais même pas comment laver un louveteau ou si quoi faire en periode d'accouchement. D'autant plus que les responsabilités envers ces boules de poils étaient multiples.. les faire accepter dans le clan en sachant que leur père vient des printaniers et en connaissant la répugnance que portait l'alpha pour les étrangés, ainsi que de leur trouver ensuite un avenir, les intégrés avec les autres louveteaux. Tout cela me dépassais complètement. Mais heureusement pour une fois la voix de la raison me rappella en plein milieux de ma panique que ça ne pouvait être possible... Les dernières chaleurs dataient seulement du printemps, et normalement les prochaines devaient se trouver être en automne... Enfin éspèront le.


A présent je pensais connaître les tourmentes d'Aerin, lui aussi devait surement craindre l'arrivée imprévue des boules de poils. En tout mes cas je devais le rassurer, car le voir dans cet état me tourmentais presqu'autant que lui.. Après encore quelques secondes interminables, il dédaigna enfin reposer son regard sur moi, et c'est d'une voix trahissant bien son tracas, qu'il me répondit.

"- Oui... Quoi ...? Quuuuu...."

Mon pauvre Aerin ... voilà que tu te mets à bégayer...
J'expirais longuement pour faire évacuer ce trop d'air que j'avais ploquée trop longtemps dans mes poumons, avant de sourire d'un air proche de la mélancolie. Et en deux trois pas, d'une allure lente et appuyer, je m'avançais pour enfouir ma tête de le cou de l'estival. Sentant par la même occasion sa bonne odeur rassurante, tout en m'amusant à faire se soulever les poils du bas de sa nuque en soufflant dessus. Puis d'une voix basse, je me contentais de dire d'une voix un peu moqueuse.

- Relaxe, nous ne sommes pas en periode de chaleurs.

C'est ensuite que j'écartais ma tête de quelque centimètres de la sienne pour capturer ses lèvres, ce contacte m'ayant tant manqué que je les lui mordillais tendrement. Emportée dans mon élan j'avançais mes pattes de façon à ce que ses pattes avants se retrouver emprisonnées entre les miennes et que nos poitrails se touchent. Je ne savais pas trop si je le prenais en traître avec ce geste sans prévenir, mais ce qui comptais à ce moment c'était notre relation qui devenait de plus en plus soudée...

× Le fait qu'elle se mette à sourire d'un air presque triste n'était pas encore le pire ; ce fut quand elle s'approcha de moi lentement, si lentement, que mon anxiété s'amplifia x 1000. Le rythme cardiaque accéléré environ de la même façon, je respirais plus fort que ce que je souhaitais. A vrais dires je pense que j'aurai préféré m'évanouir ou faire une crise cardiaque que de rester ici, là, maintenant, alors que la louve de ma vie -envers et contre tous- allait m'annoncer qu'elle avait 99% de chances de sortir des bébés loups bleus et beiges dans quelques semaines. Héhé, adiiiiiiieeeeeu ! Soudain je sentis un pouffement dans mes poils, suivi de paroles moqueuses :

« - Relax, nous ne sommes pas en periode de chaleurs. »

Comment expliquer le soulagement que j'ai ressenti à ce moment... Non, il n'y avait pas de mot, c'était indescriptible, comme si on disait à un malade incurable qui se sait condamné qu'il ne l'est plus. Si, je vous assure, je hais les gosses à ce point-là. La jolie louve décida alors de jouer à nouveau avec moi. Reprenant soudainement possession de mes lèvres, elle se mit à les mordiller. Cette louve voulait ma mort. Elle commença à se mettre contre moi, et tellement serrée que j'aurai pu sentir les battements de son coeur, en me concentrant. Ah ben ça y était, je les sentais. Ses pattes se fixèrent autour des miennes, les nouant avec une étonnante vigueur. La sensation de chaleur qui m'avait quittée revint aussitôt, et je ne connaissais sa signfication que trop bien à présent... Et malgré l'attitude de l'estivale, qui ne me laissait pas indifférent, loiiiiin, très loin de là... Je me résoudai à écarter lentement la belle de mon poitrail. Ses yeux que j'avais vu si clairs et enfantins m'apparurent alors deux flammes dorées et pétillantes, incrustées de malice. Oh, Sheen, je t'aurai bien croquée... Hm... Naaaaon, stop. Je me redressai, et levai la tête, dominant celle de Sheen d'une dizaine de centimètres. Ma langue passa sur mes babines et je posai mes lèvres contre les siennes, avant de les retirer vivement, tout en restant à courte distance d'elles.

-Tu sais, on est peut-être pas en chaleurs, mais il vaudrait mieux ne pas jouer avec le feu.. Il faudrait éviter de l'attiser, vois-tu Sheen ?

Suite à ça j'haussai les sourcils avec un sourire "qui-disait-tout". J'étais devenu paranoïaque, c'était officiel.

Je perçue un grand soulagement de sa part quand je lui avais annoncer que je n'étais pas sur le point de porter des gosses. Avoirs des louveteaux avait l'air de l'éffrayer. J'avais entendue parlé de son frère, à ce qu'il parait, il avait trouvé une belle hivernale et s'en était aller vivre sa vie, il avait même eu deux loupiots d'après ce qu'on m'avait dit. Autant dire qu'il n'avait pas eu froid aux yeux !

Aerin, se laissa faire gentiment, mais finis par me pousser avec ses pattes avant. c'est dans ces moments là qu'on se dit que c'est nul que nous les femelles, on est foutues pour être moins fortes que les loups. Si j'avais pus être aussi forte qu'Aerin, je l'aurais empêcher de m'écarter. Malheureusement la nature est faites comme cela. Les louves qui souffres, les louves les plus faibles, les louves qui se tape 64 jours avec des gosses dans le bides, les louves qui accouchent... Et les mâles dans tout ça ? bah il se tape les bon moments, le plaisir et tout ce qui va avec, contrairement à nous, soumise à un destin d'êtres dits comme inférieurs. j'avais beau dire ça, je savais bien que Aerin ne me voyait pas de cette manière, mais c'était quand même ce que je pensais, au fond. On nous prenait toujours pour des êtres faibles ! grrr ça me fou en rage ! A cette pensée, je faillie grogner sur Aerin, voilà que je m'énervais toute seule maintenant...

"-Tu sais, on est peut-être pas en chaleurs, mais il vaudrait mieux ne pas jouer avec le feu.. Il faudrait éviter de l'attiser, vois-tu Sheen ?"

Et voilà ! c'était encore moi qui passais pour la pauvre cruche qui s'emportait toute seule. Comme si un autre monstre me possedait, mais qui éprouvait un tout autre désir que celui de vouloir tuer.
Je pris ma tête de linotte, faisant celle qui ne comprenait rien.

- Non je comprend pas. Et je m'en fou.

Puis fis une tête tristounette, en m'allongeant fasse à lui, baissant la tête, afin qu'il ne voit pas l'air que j'affichais sur mon visage, puis murmurais comme pour me parler à moi même.

- J'ai juste envie que tu ne me déteste pas...

Mais paroles n'avaient aucuns sens. En réalité je voulais lui dire " j'ai juste envie que tu m'aime à en perdre la tête". Oui, à en perdre la tête. Mais pas de cet instinc sauvage qui poussait n'importe quel loup en période de chaleur...

Je voulais, je le voulais, lui, ses défauts, ses caprices, ces manies, toutes ces choses qui le définissait. Même si il n'était pas parfait, il l'était pour moi, au point que je ne me trouve pas assez bien. Comme une pauvre débile que l'on osait mélanger avec la perfection. Bah oui, tout à fait ça même. Sauf qu'Aerin ne me voyait pas comme cela. Quand j'étais avec lui, je savais qu'il m'acceptait et m'aimait comme j'étais...




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[ c'est d'une qualité très très pourrite, à cette heure là je pond pas grand chose de potable ( 00h:50)]