Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !

Je n'ai jamais eu trop de sympathie pour le lundi, ce début de la semaine où l'on reprend la routine.

Lumière. Cette foutue lumière dans mon rêve. T’as rien à faire là. C’était ce que je voulais lui dire mais autant le crier à un mur. Parce que tenté de dissuadé le soleil de se lever… C’est impossible. Autant se plié à sa volonté. J’avais donc ouvert les yeux en découvrant à nouveau le monde. Ouais, celui remplie d’arbre ; de rochers … C’est un monde qui change chaque jour, chaque jour vous pouvez remarquer quelque chose de nouveau.

Le ciel était bleu parsemé de quelques nuages blanc comme la neige. La neige, j’adorais la neige tout comme les membres de ma meute. En pensant aux membres d’la meute : je les avais pas encore tous rencontré, nan ? En bref, le ciel était donc bleu avec quelques petits nuages blancs. La neige était molle autour de ma tanière, elle fondait. Ma fourrure blanche était illuminée par les rayons du soleil, ils couraient sur ma fourrure. De mes beaux yeux bleus j’apercevais un lapin, là vers le pin. Mon instinct et surtout mon estomac m’avaient fait lever en deux trois mouvements et partir à la chasse.

Ma patte avant droite s’était enfoncée dans la neige sans faire de bruits ainsi que mes autres pattes. Le lapin, lui ne se doutait de rien et continuait à sautillé. En un éclair, je lui avais sauté dessus et l’avait égorgée. Le sang chaud coulait entre mes dents, la chair : elle, je l’arrachait de la carcasse ; je la mâchais puis je l’avalais. Mon déjeuner terminé, j’étais partie faire mon tour de garde du territoire des Hivernaux.

Je prenais le même chemin que d’habitude, je croisais les même arbres ; les mêmes rochers, les mêmes ruisseaux… Mais ce jour-là, je ne croisai pas les êtres vivants. D’habitude, ce sont des chevreuils ou encore des lapins ou d’autres petits gibiers qui me tiennent compagnie ; mais aujourd’hui se fut une louve…

Je n'ai jamais eu trop de sympathie pour le lundi, ce début de la semaine où l'on reprend la routine.

La louve blanche s’était retournée vers moi, m’avait observée pendant une seconde puis s’était exclamée :

« Dyaaaaaa ! »

Elle m’avait sauté dessus : elle m’avait écrabouillée. J’avais eu à peine le temps d’entrevoir son pelage blanc qu’elle me parlait à nouveau. Attends là… Cette louve, elle ressemble comme deux gouttes d’eau à Angeals. Et des Ange’ y’en pas deux donc cette louve c’est Angeals ! L’ayant reconnue, je l’avais serrée contre moi comme si je craignais de la perdre.

« Si tu savais à quel point tu m'as manquée ! »

J’avais me sourire aux lèvres, les yeux qui pétillait et la queue qui remuait. J’étais si heureuse de la revoir et malgré tout si gênée. ‘Gêné ?’ Me direz-vous. Hélas, oui gênée. Sa faisait si longtemps qu’on ne s’était pas vues et tout cela à cause de ma promotion au rang de gamma. Depuis ce jour entretenir une amitié devient très compliqué d’autant plus qu’ils deviennent de plus en plus arrogants en vers moi. Moi, la louve gamma et ils me manquaient de respect. Souvent, je les avais prévenus de ne pas me parler comme cela et souvent on me disait : « Depuis que tu es devenue Gamma ; tu n’es plus la même… » Comme si obtenir ce poste allait changer quelque chose à ma façon de vivre. Enfin bref. Au moins, j’étais sûre que Angeals n’allait pas me manquée de respect.

« Et à moi donc Angie. Ca fait tellement longtemps que l’on ne s’est pas revue et j’avoue que je m’ennuie sans toi. »

Mon cœur s’était tout à coup réchauffer et une sensation de bien-être envahissait mon corps. Une sensation qui ne m’avait pas atteinte depuis plusieurs mois entre autre depuis son départ. Le premier mois était passé à une vitesse incroyable et mes responsabilités m’avaient submergé. Du coup, je n’avais même pas trop remarquée son absence mais aux fils des jours, je me sentais seule. Seule, puisque mes amis avaient foutus le camp parce que j’avais changée. Je montrais à tout le monde que cela ne m’affectais pas mais au fond de moi, c’était comme si quelqu’un avais arraché un morceau de moi-même.

A ses pensées mon visage s’était obscurcie et avait perdu son éclat. J’avais à nouveau ma tête de tous les jours : sans vie et sans joies.