Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !
A très bientôt !
Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !
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Mar 8 Mai 2012 - 18:50
Tsume avait ramené Melda dans la salle du Conseil. Il n'avait pas de raisons précises de vouloir revenir ici. Simplement il voulait sentir qu'il pouvait concilier ses deux vies. Celle en temps que compagnon d'une magnifique automnale mais aussi celle de LibreLune qu'il vivait depuis si longtemps. Il ne pouvait pas imaginer vivre sans l'une de ces deux facettes de lui même. Pourquoi aurait-il du s'en débarrasser ? Melda l'avait accepté avec son passé, avec cette connaissance des risques de la guilde. Mais, pour l'instant, il ne voulait pas y penser. Il voulait tout simplement profiter de ce tout nouveau bonheur. Ils n'étaient pas restés très longtemps dans la grande salle. Préférant l'une des plus petites, une desquelles sourdait cette lumière lunaire. Tsume s'était couché à même le sol, sa douce tout contre lui. C'était le soir. Ils avaient passé la journée à se promener pour arriver jusqu'ici. Parfaitement heureux d'être simplement ensembles. Nul besoin de paroles pour qu'ils se transmettent ce sentiment de plénitude. Le loup gris poussa un petit soupir. Il n'était nullement fatigué mais aimait tant la sentir contre lui qu'il n'avait pas le courage de se relever. Il ne voulait pas la déranger. Elle qui était devenu sa vie, son bonheur passait maintenant bien avant le sien. Elle était devenue sa principale raison de vivre. Il se trouvait un peu niais et bêtement amoureux mais, après tout amoureux, c'était ce qu'il était. Alors il se comportait comme tout loup normal : il devenait bêtement niais, riait un peu pour rien et s'amusait à embrasser et à frôler sa compagne à tout bout de chant.
- On est plutôt bien ici. Dommage qu'on ne puisse pas y installer notre tanière. Les autres de la guilde ne serait probablement pas d'accord et puis, je ne voudrai pas que tu aies sans cesse à t'entailler les pattes pour venir jusqu'ici.
Il fourra son nez dans la fourrure de sa compagne. Son odeur et la sienne commençaient à se mêler d'une étrange manière. Il n'aurait su dire s'il appréciait ou non ce changement. Malgré tout ce bonheur, il sentait une pointe d'inquiétude monter en lui petit à petit. Il allait bien falloir qu'elle s'en retourne chez elle un jour ou l'autre. Et, ce jour là, il n'était pas certain de pouvoir la suivre et de rester avec elle. Il décida de n'y repenser que plus tard. Quand il serait temps d'y songer. Lorsque cette situation se présenterait.
Melda
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Jeu 9 Aoû 2012 - 18:16
Il n'est pas question de la laissé mourir, ma fille ne doit pas mourir après tout les sacrifices qu'elle a du faire, elle a dû comprendre et accepter tellement de chose depuis sa naissance, je ne peux lui permettre de partir maintenant. Il lui reste tant de chose à vivre, elle qui a trouvé l'amour, un amour interdit comme le mien, si seulement celui-ci se passait mieux que mon histoire avec son père. J'ai pardonné à l'automnale ayant trahi notre secret, je lui ai même confié mon unique fille en espérant qu'elle comprenne mes sentiments envers elle, un ultime geste de compassion pour l'âme de cette louve de ma part. J'ai suivit chaque jour la vie de mes petits dans haut, j'ai eu mal quand ma chère Canaan est décédée, j'ai eu mal quand mes fils ont cessés de se parler, mais j'ai toujours été fière de ce qu'ils sont devenus. S'il ne me reste qu'une seule chose à faire dans cette vie après la mort, je souhaiterais que ce soit de sauver la vie de ma fille. Mon dernier sacrifice pour elle sera de pleurer pour sa vie, mon don à toujours résidé dans mes larmes et j'ai espoir qu'il se rende jusqu'à elle qui m'est si précieuse. L'eau sera mon allié dans cette difficile tâche, jusqu'à fois qu'une vague vient toucher le corps de ma fille on peut voir les blessures se refermer peu à peu. Le loup qui a conquis son coeur l'a finalement amené avec lui et je savais que ma fille allait s'en sortir, je n'avais plus rien à faire sauf lui laisser le temps.
~ Sheyla
Tout était arrivé si rapidement, j'avais encore bien du mal à saisir les évènements des derniers temps. Il m'arrivait d'avoir des flashs de ce qui m'était arrivé le jour du combat contre les démons glacés en territoire estival, mais rien de très précis, j'étais incapable d'expliquer ma guérison, ni le fait que je sois toujours en vie après tout cela. Je me souviens uniquement m'être réveillé sur le sol froid de la salle des LibreLunes avec Tsume à mes côtés. C'était si étrange, j'avais l'impression d'avoir fait un rêve d'une éternité entière. Je croyais ne plus le revoir et voilà que je me retrouvais avec lui, mon premier mouvement fut de l'embrasser avec toute la douceur que je pouvais lui offrir. Je me sentais si impuissance sans lui que j'ai ressenti le besoin immédiat de me blottir contre lui pour sentir la chaleur de son corps. Il m'a rendu mon étreinte et nous nous sommes aimés, en douceur sans brusquer les choses, une union lyrique de nos corps et nos âmes pour ne faire plus qu'un. C'était il y a quelques mois, depuis je n'ai plus vraiment quitté Tsume, j'étais et je suis toujours bêtement amoureuse.
Nous sommes sorti nous balader aujourd'hui, j'ai d'ailleurs pu voir du muguet que j'ai trouvé si joli, et c'était si agréable, je ne voudrais jamais que tout cela cesse, mais je sais que tôt ou tard je devrais retourner sur mon territoire et lui à ses occupations de la guilde. J'ai de nouveau grimacé quand mon compagnon c'est entaillé la patte pour entrer dans la salle du conseil, je déteste cette obligation. Le sang de Tsume ne devrait pas couler, jamais il ne devrait tâcher de rouge le monde dans lequel nous vivons. Étendu l'un contre l'autre, j'écoutais les battements du coeur de Tsume et accordais ma respiration à la sienne.
- On est plutôt bien ici. Dommage qu'on ne puisse pas y installer notre tanière. Les autres de la guilde ne serait probablement pas d'accord et puis, je ne voudrai pas que tu aies sans cesse à t'entailler les pattes pour venir jusqu'ici.
Le nez de mon LibreLune vient se blottir dans mon cou et je fermais les yeux de bonheur, si cela tout cela pouvait durer éternellement. Mes inquiétudes du moment m'empêchaient d'être concentrée sur ce que Tsume me disais, j'ai compris, mais je ne prenais pas tellement le temps d'y penser. Après ce que lui et moi avions fait depuis un moment déjà, mon ventre aurait dû s'arrondir, mais rien, calme plat de ce côté. J'étais inquiète et surtout j'étais distraite, je m'efforçais de chasser les mauvaises ondes de mon esprit, plus tard je trouverais une solution.
- Tu pourrais revenir en automne avec moi...
Tsume
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Jeu 9 Aoû 2012 - 21:44
- Tu pourrais revenir en automne avec moi...
Et voilà ... Voilà que ce qu'il redoutait tant était en train d'arriver. Ils n'étaient pas du même monde. Les paroles de sa compagne lui fendaient le coeur. Il ne pouvait abandonner la guide. Ils étaient déjà trop peu nombreux à assurer la cohésion des clans. Il ne pouvait pas se permettre de s'en aller. Maintenant moins qu'à tout moment. Quelque chose se tramait en territoire printanier et il avait été chargé d'aller voir. Il n'avait rien dit à Melda. Il ne voulait pas l'inquiéter pour une simple opération de routine. Bien peu de choses échappaient aux investigations de la guilde. Il ne répondit pas immédiatemment. Il préféra laisser ses yeux voguer dans la lueur blanchâtre de leur alcôve. Il ferma les yeux. Il avait soudainement comme un poids posé sur le cœur. Ils étaient passés si prêts de la catastrophe. Il s'était leurré. Il n'aurait pas du laisser ce fol espoir se développer. Elle était restée si longtemps auprès de lui sans reparler de son clan. Il avait cru naïvement qu'elle n'y retournerait pas. Qu'elle resterait à jamais auprès de lui. Il n'était qu'un idiot. Qu'un idiot égoïste. Il sentit son coeur battre un peu plus vite. Il ne voulait pas la perdre mais ne pouvait renier la guilde. On en fait partie ou non. Il n'y a pas de demi-mesure. Seule la mort pourrait séparer son destin de cette entité tentaculaire.
- Tu sais bien que je ne peux pas.
Il laissa de nouveau le silence se resserrer sur eux. Il ne voulait pas la perdre. Il ne laisserait pas cela arriver. Mais il avait peur. Il avait peur que leurs différences l'emportent sur tout le reste. Il l'aimait tant. Il ne se doutait pas qu'il put abriter en lui autant d'affection pour une seule et même personne. Mais apparemment si. Sa gorge était nouée. Lorsqu'il reprit la parole on sentait qu'il devait prendre sur lui pour garder son habituel ton posé.
- On ne peut pas abandonner la guilde. Intégrer un clan c'est prendre parti. Prendre parti c'est les abandonner. Ils me tueraient. Et je ne veux pas te laisser seule.
Cette dernière phrase était empreinte de tout son amour. Oui, il l'aimait trop pour même continuer à songer à la mort avec le même détachement qu'auparavant. Parce que, maintenant, il avait quelque chose à perdre. Il avait quelqu'un à protéger. Peut-être même plus d'une personne. Il s'efforçait de ne pas songer au ventre de sa compagne qui aurait du s'arrondir. Ils s'étaient mêlés l'un à l'autre il y avait déjà quelques temps. Et, pourtant, rien. Melda ne semblait pas attendre l'heureux évènement qu'il appelait de ses vœux. Il se força bravement à sourire en ajoutant un commentaire à ce sujet.
- Et d'ailleurs, peut-être que j'aurai bientôt plus que toi seule à protéger.
Melda
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Jeu 9 Aoû 2012 - 23:09
- Tu sais bien que je ne peux pas.
Le silence, mon ennemi quand il s'agit de ma relation avec Tsume, il y a déjà trop de non-dit entre nous, pourquoi doit-il laisser ainsi s'installer le doute dans mon esprit. La raison de son refus, je la connais trop bien, il va s'en doute me dire qu'il n'a pas le droit de renier la guilde et toutes ses responsabilités, encore une fois je baisserais la tête en fermant les yeux me disant qu'un jour peut-être il comprendra que je ne lui demandes pas de tout abandonner pour moi, mais seulement de venir vivre avec moi sur le territoire automnal.
- On ne peut pas abandonner la guilde. Intégrer un clan c'est prendre parti. Prendre parti c'est les abandonner. Ils me tueraient. Et je ne veux pas te laisser seule.
Si seulement tu savais à quel point je sais tout cela Tsume, si seulement tu pouvais lire dans mon esprit et y comprendre mes inquiétudes de retourner seule sur le territoire de mon clan. Je voudrais tant pouvoir rester avec toi, ici à tout jamais, mais même mon souhait le plus cher ne peut répondre à l'appel de mon coeur et si nous étions voués à être séparés, je n'ose même pas y penser tant cette idée me rebute. Jamais je ne te demanderai de choisir entre ta guilde et moi, j'aurais bien trop peur de te perdre, soit parce que tu choisirais ta guilde, soit pour ce qu'ils pourraient de faire dans le cas contraire.
- Et d'ailleurs, peut-être que j'aurai bientôt plus que toi seule à protéger.
Non, s'il te plait Tsume, n'aborde pas ce sujet, comment pourrais-je te dire la vérité, comment pourrais-je te dire une chose si horrible pour laquelle tu risques de me sortir de ta vie. Ce sujet si tabou pour moi, il fallait vraiment que tu le ramènes sur le tapis comme si de rien n'était, ne pouvais-tu pas remarquer que je ne montre aucun signe qui pourrait laisser trahir une quelque possibilité que nous ne soyons plus que nous deux. Je me suis quelque peu éloigné de Tsume tout en restant tout de même près de lui, la tête basse et les yeux fermés je me suis mise à pleurer. Ton coeur sera brisé après ce que je vais te dire, ne crois pas que je n'ai pas remarqué les étoiles dans tes yeux quand tu parles de la possibilités de fonder notre famille à deux et si je ne le pouvais pas Tsume, que ferrais-tu ? Resterais-tu auprès de moi pour m'aimer malgré tout ou irais-tu voir ailleurs si une louve pourrait te combler plus que moi, je penche pour la seconde option, mais comment en être sure. Le doute est si grand dans mon esprit, je voudrais pouvoir tout oublier, tout sauf toi et ton pelage de lune.
- Je ne t'ai pas dit de choisir un clan pour moi, je sais que tu ne le ferrais pas, ta guilde aura toujours le plus de point sur tes choix. Je te disais seulement de venir vivre avec moi sur mon territoire, rien ne t'oblige à faire partie du clan. Tu ne comprends jamais...
La brutalité de mes paroles étaient évidente, mon ton plutôt bête, je regrettais dès que je les avais dites, comment me permettais-je de lui parler comme cela. Oh Tsume, pardonne moi, si tu savais tout le doute qui habite mon esprit, peut-être comprendrais-tu mes réactions. Je me suis relevée en souplesse pour me décoller de sur mon compagnon.
- Pour ce qui est des petits... tu vois bien comme moi qu'il n'y en a pas, ne me dit pas le contraire. J'aurais aimé qu'ils se manifestent, mais depuis cette blessure au ventre j'ignore si je pourrais même porter la vie un jour.
Tsume
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Jeu 9 Aoû 2012 - 23:43
- Je ne t'ai pas dit de choisir un clan pour moi, je sais que tu ne le ferrais pas, ta guilde aura toujours le plus de point sur tes choix. Je te disais seulement de venir vivre avec moi sur mon territoire, rien ne t'oblige à faire partie du clan.
Tsume se dit que tout serait parfait si cela avait été aussi simple. Mais Ypso accepterait-il réellement de le laisser vivre ainsi sur son territoire ? L'Apha savait ce qu'il était. Il le lui avait dit. Il le lui avait dit lorsqu'il lui avait demandé d'envoyer des loups de son clan se battre contre les Monstres. Il ne savait si ça avait été ou non une bonne chose. Il n'aurait su le dire.
- Tu ne comprends jamais...
Ces paroles acides et pleines de ressentiments le blessèrent. Comment pouvait-elle l'accuser ainsi ? Il faisait ce qu'il pouvait ... Il ne pouvait faire mieux. La guilde et ses règles n'avaient jamais pesé aussi lourds qu'aujourd'hui sur les épaules du fils de la Lune. Mais ce qui le faisait bien plus souffrir que ses paroles c'était cette distance qu'elle venait de mettre entre eux. Oh, ce n'était que l'affaire de quelques centimètres. Quelques centimètres qui en disaient bien trop. Elle souffrait. Elle souffrait et il ne pouvait rien y faire. Elle souffrait et c'était entièrement de sa faute. Il voulait avoir quelque chose ou quelqu'un à frapper. Extérioriser tous ces sentiments qui dansaient en lui. Il se dégoutait. Il n'était qu'un être lâche. On l'avait dit sage et clairvoyant. Il ne voyait qu'un loup ne comprenant pas assez bien sa compagne. Il n'était ni sage ni clairvoyant. Il était incapable de trouver une solution à leurs problèmes. Il était incapable de faire le bon choix. Il était incapable de choisir ... Il aurait voulu lui parler. La rassurer. Mais il ne fit pas un geste. Ses yeux gris se posant sur les parois sans les voir. Il sentit son cœur se briser en un millier d'éclats lorsqu'elle se releva. Brisant ton contact entre eux. Il la regarda sans vraiment la voir. Ses paroles filèrent encore une fois en direction de son cœur.
- Pour ce qui est des petits... tu vois bien comme moi qu'il n'y en a pas, ne me dit pas le contraire. J'aurais aimé qu'ils se manifestent, mais depuis cette blessure au ventre j'ignore si je pourrais même porter la vie un jour.
C'était donc ça. Ses interminables silences. Cet air distant. C'était donc ça. Il mit de côté son cœur foulé aux pieds. Rangea son ego au plus profond de son être. Enfouis tout aussi profondément ses propres sentiments et espérances. Relégua sa fierté écornée plus loin encore. Il n'avait pas sa place ici. Il n'était rien. Il n'était qu'une ombre face à elle. Il se releva avec une lenteur calculée et s'approcha doucement de sa compagne. Il pencha la tête sur le côté, tenta de happer son regard si bleu dans lequel il aimait tant se perdre. Mais, cette fois-ci, il ne s'y perdrait pas. Sa voix était basse. Il parlait tout bas sans vraiment savoir pourquoi.
- Oui, je sais que ça n'a pas fonctionné. Et puis alors ? Nous verrons bien. Nous avons des années devant nous. Des années pour s'aimer. Des années à passer ensemble. Tu me crois lorsque je dis que je ne te quitterai pas n'est-ce pas ? Elle ne le regardait toujours pas, il insista : N'est-ce pas ?
Il voulait s'approcher d'elle. Presser son corps contre le sien en un silencieux réconfort. Mais il n'osait pas faire un pas de plus. Il fit un demi pas, toujours indécis. Elle était partie. Elle l'avait rejeté. Il ne voulait pas s'approcher de peur qu'elle ne fuit. Qu'elle ne s'enfuit pour de bon. Qu'elle parte par la trappe et qu'elle ne revienne jamais. Qu'elle ne veuille plus de lui. De lui et de ses paroles maladroites. Il aurait voulu lui cacher tout ça mais il savait que sa souffrance se reflétait dans ses yeux sans qu'il le veuille. Aussi détourna-t-il le regard. Il était lâche. Il était capable d'affronter une bataille, un conflit entre deux clans mais pas elle. Pas sa détresse.
- Pourquoi tout est si compliqué ...
Ce n'était qu'un murmure. Quasi inaudible. Il toussota pour s'empêcher de pleurer. Il n'allait pas se mettre à fondre en larmes comme un gosse. Il était faible mais pas faible à ce point. Il poursuivit, plus fort. Pour être certain qu'elle l'entende :
- Je t'aime Melda. Je t'aime quoi que tu puisses penser.
Melda
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Ven 10 Aoû 2012 - 1:30
Un mouvement derrière mon dos. Tu t'es levé je le sens et lentement tu vas t'approcher de moi. C'est chaque fois le même schéma pour me réconforter. Pas cette fois. Je détourne le regard en tournant la tête. Mes larmes doivent te demeurer inconnue, elles sont la preuve de ma faiblesse. Tu ne voudras plus de moi si tu vois à quel point je suis faible. S'il te plait ne cherche pas mon regard. Si je me perds dans tes yeux gris mon trouble n'en serra que plus grand. Ta voix est si basse quand tu prends enfin la parole, ce n'est pas dans tes habitudes.
- Oui, je sais que ça n'a pas fonctionné. Et puis alors ? Nous verrons bien. Nous avons des années devant nous. Des années pour s'aimer. Des années à passer ensemble. Tu me crois lorsque je dis que je ne te quitterai pas n'est-ce pas ?
La tête toujours basse j'évite ton regard, il me fait trop souffrir. Je doute tellement Tsume. Si seulement tu voyais ma douleur et la comprenait, mais tu n'est pas dans mon esprit. Il t'est impossible de saisir le moindre de mes doutes.
- N'est-ce pas ?
N'insiste pas. Tu ne fais qu'aggraver ma peine. Mon coeur est lourd, tant que j'en ai mal à force de le porter. J'aimerais tant croire que tu resteras auprès de toi, mais comment en être certaine? Je l'ignore. Totalement. Tu as détourné le regard. Alors que moi je tournais la tête vers toi. Ta voix n'est plus qu'un murmure à présent.
- Pourquoi tout est si compliqué ...
La même question me trotte dans la tête. Elle se répète inlassablement en ne me laissant aucun répit. Crois moi. Si je possédais la réponse je te l'a dirais. Tout serait ainsi plus simple, mais je ne l'ai pas. Pas encore. Un jour, je trouverais la solution. Pour nous deux. Afin que tout cesse d'être si compliqué.
- Je t'aime Melda. Je t'aime quoi que tu puisses penser.
Tais toi. S'il te plait. Ne dis plus rien. Je pose mes fesses sur le sol froid. Je n'ai plus la force de me battre avec toi. Pourquoi tant de différences nous sépares? Je m'efforces de calmer mon esprit avant de penser à te répondre. Tu ne dois pas voir les tremblements dans ma voix. Je me dois de rester forte. Pour être digne de toi.
- Pourquoi voudrais-tu rester avec moi? Je ne peux t'offrir aucun avenir. Je sais que tu voudras une descendance. Je ne peux te l'offrir. Tu iras voir ailleurs, voir si une autre peut te donner ce que je suis incapable de faire.
Ma voix se brise. Je ne pourrais retenir le surplus de larmes bien longtemps. Je respire lentement pour apaiser mon corps et mon esprit. L'air qui entre dans mes poumons est frais. C'est agréable comme sensation. Je me sens un peu mieux, mais mon esprit n'arrive pas à chasser le doute si profond qui m'habite.
Tsume
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Ven 10 Aoû 2012 - 12:04
Melda s'assit. Elle ne le regardait toujours pas, détournant obstinément le regard. Tsume ne savait que faire. Il était perdu. Que faire pour l'aider ? Pour qu'elle croit en ce qu'il pouvait lui dire ? Qu'elle cesse de penser qu'il lui mentait simplement pour lui faire plaisir ? Il n'avait pas la réponse. Pas même le début d'une piste. Il retint le soupir de désespoir qui montait dans sa gorge.
- Pourquoi voudrais-tu rester avec moi? Je ne peux t'offrir aucun avenir. Je sais que tu voudras une descendance. Je ne peux te l'offrir.
Il avait envie de hurler. De lui hurler que c'était elle qui ne comprenait pas. Qui ne voulait pas comprendre que ce n'était pas important. Qu'il se passerait d'enfants tant qu'elle restait près de lui. Pourquoi ne voulait-elle le croire ? Il aurait voulu lui crier ces paroles, espérant qu'elle réagisse enfin face à une de ses rares colères. Mais, finalement, il resta silencieux. Il restait silencieux bien trop souvent ces derniers temps. Il enfouit sa détresse, cette détresse qui lui déchirait le coeur et lui vrillait les entrailles. Il ne devait pas laisser son propre doute s'insinuer vers sa compagne.
- Tu iras voir ailleurs, voir si une autre peut te donner ce que je suis incapable de faire.
Il écarquilla les yeux, incapable de faire mieux. Que disait-elle ? Tout ce qu'il avait fait pour elle, subit, combattu, n'avait donc aucune valeur ? Toutes ses paroles n'avaient-elles donc aucun poids ? Il se détourna à son tour. Elle piétinait son âme, souillait son cœur. Il souffrait. Il souffrait mais ne lui en disait rien. Il avait toujours dissimulé ses peines à ceux qu'il aimait. Et elle était celle qu'il aimait le plus au monde. Il ne chercha pas à s'approcher plus. Sa voix n'était qu'un souffle lorsqu'il reprit la parole. Il savait qu'il s'il parlait tout haut il finirait pas crier. Il savait aussi que ce n'était pas la méthode à adopter avec sa belle. Il ne voulait pas la perdre. Il ne voulait pas qu'elle sorte de la Salle du Conseil pour ne plus jamais s'y présenter. Alors il se contentait de murmurer, sachant qu'elle l'entendrait tout de même.
- Tu n'as pas le droit de dire ça. J'ai tout fait pour toi. Je défie la guilde, je me bas contre un Monstre glacé faisant vingt cinq fois ma taille. Je suis prêt à tout sacrifier et tu me dis que j'irai voir une autre ?
Il se tut avant que sa voix ne se brise. Elle était devenue sa vie, la moitié de lui même. Si elle partait qu'allait-il devenir ? En cet instant il était même prêt à aller embrasser le sol devant les pattes d'Ypso et à affronter le courroux de la guilde. Ce n'était pas la solution. Il le savait et elle le savait aussi. Mais il voulait tout plutôt que de la voir s'éloigner à jamais.
- Tant que tu restes à mes côtés peu importe les enfants. Pourquoi est-ce que tu ne me crois pas ? Qu'est-ce que j'ai fait Melda ? Qu'est-ce que j'ai bien pu faire ou dire pour que tu me penses si lâche et si mesquin ?
Sa question avait des accents de suppliques. Il voulait tenter de comprendre ce qu'il ne parvenait pas à appréhender. Il voulait savoir ce qu'il avait bien pu faire pour mériter de telles paroles. Il avait de nouveau posé ses prunelles grises sur elle. Elle qui s'obstinait à ne pas croiser son regard.
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Ven 10 Aoû 2012 - 17:03
- Tu n'as pas le droit de dire ça. J'ai tout fait pour toi. Je défie la guilde, je me bas contre un Monstre glacé faisant vingt cinq fois ma taille. Je suis prêt à tout sacrifier et tu me dis que j'irai voir une autre ?
Je sais tout ça, je ne le sais que trop bien, tu prends tant de risques pour moi alors que je n'en vaut pas la peine. Je ne vaut pas tout les efforts que tu fais pour moi, je ne te mérites pas, tu es trop bien pour la faible que je suis. Je suis faible et inutile alors que tu inspires le respect et la force, nous sommes si différents, nous nous complétons si bien. Jamais je ne me le pardonnerais si je devais te perdre parce que tu as voulu me protéger, les faibles comme moi ne mérite pas tout l'attention qu'on leur donne.
- Tant que tu restes à mes côtés peu importe les enfants. Pourquoi est-ce que tu ne me crois pas ? Qu'est-ce que j'ai fait Melda ? Qu'est-ce que j'ai bien pu faire ou dire pour que tu me penses si lâche et si mesquin ?
Je t'écoute en silence tout en continuant d'éviter ton regard qui fait tant chavirer mon coeur, je ne dois pas te montrer mon visage et les larmes qui tracent des sillons humides sur mon pelage clair, tu ne dois pas voir ma faiblesse. Tes paroles me font mal, elles abîment mon coeur meurtri, je sais que je t'ai fait mal, mais s'il te plait ne me fait pas souffrir, c'est si compliqué dans mon esprit que chacune de tes paroles résonnent en moi en causant des dommages.
- Tu n'es ni lâche, ni mesquin Tsume, tu n'es pas responsable, je suis l'unique coupable. C'est moi qui suis faible et inutile, je ne mérite même pas ton amour, je ne mérite pas tout les risques que tu prends pour moi. Je ne veux pas te perdre parce que tu aura voulu me protéger.
Je me suis relevée en un mouvement rapide pour me retourner et te faire face, je ne te cacherais plus mes larmes, tu sais que je suis faible de toute façon. Un pas à la fois pour me rapprocher de toi et diminuer la distance entre nous, je n'éviterai plus ton regard, plus maintenant. Ma voix est basse et tremblante quand je reprends la parole.
- Je perds tout ceux que j'aime, j'ai perdu mes deux mères et maintenant je suis incapable de donner la vie, alors à quoi bon s'acharner sur mon cas. Je sais que tu m'aimes, je t'aime tant en retour, mais je ne crois pas que je sois digne de toi.
Tsume
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Sam 11 Aoû 2012 - 14:20
- Tu n'es ni lâche, ni mesquin Tsume, tu n'es pas responsable, je suis l'unique coupable. C'est moi qui suis faible et inutile, je ne mérite même pas ton amour, je ne mérite pas tout les risques que tu prends pour moi. Je ne veux pas te perdre parce que tu aura voulu me protéger.
Elle se retourne enfin vers lui. Il se demanda quelques secondes s'il n'aurait pas préféré qu'elle n'en fasse rien. Il ne supportait pas de la voir ainsi. Chacune de ses larmes était une lame plongée dans son cœur. Il ne supportait pas de voir cette détresse. Cette détresse contre laquelle il ne pouvait rien. Que pouvait-il lui répondre ? Cette conversation n'était que le reflet d'autres qui avaient déjà eu lieu. Elle était pire, mais rien n'était vraiment nouveau. Ils ne s'étaient jamais fait aussi mal mais ces mots ne leurs étaient pas inconnus. Elle s'avance doucement. Ce geste met un peu de baume au cœur meurtri de Tsume. Mais il ne sait gérer ce genre de crises. Il sait quoi faire contre un monstre ou tout autre ennemi mais il ne sait pas que faire lorsque sa belle avait une crise de larme.
- Je perds tout ceux que j'aime, j'ai perdu mes deux mères et maintenant je suis incapable de donner la vie, alors à quoi bon s'acharner sur mon cas. Je sais que tu m'aimes, je t'aime tant en retour, mais je ne crois pas que je sois digne de toi.
Le LibreLune franchit d'un pas souple la petite distance qui les séparaient encore. Il l'attira vers elle.Il sentait les sanglots de sa compagne mouiller son pelage gris fer. Il ravala ses propres larmes. Il devait savoir se montrer fort pour elle. S'il lui montrait ses propres doutes cela ne ferait qu'exacerber les siens. Ses yeux étaient cependant trop brillant pour qu'on puisse ignorer qu'il était sur le point de perdre le contrôle de ses émotions. Il parla doucement à l'oreille de Melda. Il ne voulait pas qu'elle ait à contempler ses yeux si humides.
- Si je te dis que, moi, je pense que l'amour n'est pas une question de dignité. On ne choisit pas ceux qu'on aime. On les aime voilà tout. Et moi je t'aime tant. D'une manière inconditionnelle, peut-être même excessive mais qu'importe.
Sa voix tremblait un peu sur la fin aussi se tut-il. Les larmes menaçaient de briser ses défenses. Il ferma un instant les yeux. La journée avait si bien commencé ... Il aurait mieux fait de se taire. S'il s'était tu rien de tout cela ne serait pas en train de se passer. Il déglutit difficilement et reprit tant bien que mal la parole. Il ne savait pas vraiment quoi dire pour la rassurer. Les mots, il savait les utiliser habituellement pourtant. Mais pas là, pas maintenant. Pas alors qu'il s'agissait de son propre couple, de son propre avenir.
- Et je ne crois pas au destin. Si je devais croire à la fatalité je dis que je serait mort. Kaede ne m'aurait jamais trouvé et ne m'aurai jamais éduqué. Elle aussi a bravé les interdits de la guide. Rien n'est immobile, graver dans le temps. Nous pouvons tout changer.
Melda
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Mer 15 Aoû 2012 - 17:12
Quelques centimètres à peine, voilà la faible distance qui nous séparait encore avant que tu t'avances vers moi et m'attires tout contre toi. Si tu savais seulement à quelle point cette proximité avec toi réussi à apaiser quelque peu mon âme, tu devrais pourtant m'en vouloir, je sais que je t'ai blessé avec mes mots et pourtant tu me sers contre toi.
- Si je te dis que, moi, je pense que l'amour n'est pas une question de dignité. On ne choisit pas ceux qu'on aime. On les aime voilà tout. Et moi je t'aime tant. D'une manière inconditionnelle, peut-être même excessive mais qu'importe.
J'ai le coeur tout à l'envers, je ne sais plus quoi dire, ni quoi faire, tu es tellement tout pour moi, mais j'ai toujours si peur de te perdre à la moindre erreur. J'ai failli te perdre une fois, je ne veux pas que cela se reproduise. Si seulement l'amour que tu me portes et que je te porte en retour pouvait me garantir de rester pour toujours à tes côtés. Tu es un être si exceptionnel Tsume et parfois j'ai peine à croire que tu peux aimer un être aussi inutile que moi, que tu puisses vouloir me garder auprès de toi.
-Et je ne crois pas au destin. Si je devais croire à la fatalité je dis que je serait mort. Kaede ne m'aurait jamais trouvé et ne m'aurai jamais éduqué. Elle aussi a bravé les interdits de la guide. Rien n'est immobile, graver dans le temps. Nous pouvons tout changer.
Je me recule d'un pas en entendant tes dernières paroles, je veux te fixer dans les yeux, je veux que tu vois mes doutes, je veux que tu vois mon amour dans mon regard, je veux que tu comprennes que ce n'est pas toi la raison de ma haine soudaine que je suis la seule coupable. Tu devrais croire au destin, le destin a mis Kaede sur ta route, qui l'aurait fait sinon ? Le destin a fait que je suis née d'une trahison, que j'ai perdu les êtres chers à mon coeur et que maintenant je risque de te perdre. Le destin et la fatalité existent bel et bien quoique tu puisses en penser.
- Si elle a bravé les interdits pour toi, pourquoi en es-tu incapable pour moi? Tu me dis que tu m'aimes, mais tu ne t’opposerais pas à ta guilde pour moi. Tu aimes plus ta guilde que tu ne m'aimes, je ne suis qu'un pantin tu joues avec mon coeur, je ne veux plus souffrir Tsume, j'ai eu plus que ma dose de souffrance dans la vie.
Je ne peux plus retenir les larmes, elles coulent à présent par centaines sur mes joues, c'est trop dur. Je ne peux plus supporter ton regard, il me fait si mal, je ne veux pas te blesser avec mes mots, mais tu dois savoir ce que je pense au fond de moi. Je baisse la tête et fixe le sol, ma voix n'est qu'un murmure quand je reprend la parole.
- Je voudrais seulement que tu m'aimes comme je t'aime...
Tsume
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Mer 15 Aoû 2012 - 23:41
- Si elle a bravé les interdits pour toi, pourquoi en es-tu incapable pour moi ? Tu me dis que tu m'aimes, mais tu ne t’opposerais pas à ta guilde pour moi. Tu aimes plus ta guilde que tu ne m'aimes, je ne suis qu'un pantin tu joues avec mon coeur, je ne veux plus souffrir Tsume, j'ai eu plus que ma dose de souffrances dans la vie.
Ses paroles et ses yeux embués de larmes creusaient de profonds sillons dans le cœur du LibreLune. Des sillons de douleurs et de regrets. Elle ne comprenait pas ... Elle ne pouvait pas comprendre. Elle ne savait pas. Elle ne savait pas ce que la guilde pouvait être. Lui avait-il demandé à choisir entre lui et sa famille ? Entre lui et son clan ? Elle ne pouvait lui demander un sacrifice qu'elle ne serait elle même pas capable de faire. Il ne pouvait se séparer de la guilde. Il craignait pour sa vie s'il reniait toutes ses responsabilités mais, surtout, il craignait de décevoir tous ses compagnons. Ils étaient trop peu nombreux. Ils ne pouvaient survivre ainsi. Il retenait encore vaillamment ses larmes sachant cependant qu'il approchait du point de rupture. Pourquoi ne savait-il pas trouver les bons mots ? Il savait le faire lorsqu'il s'agissait de mener une mission diplomatique mais avec Melda ... Avec Melda tout était plus compliqué. Tout se mélangeait dans son esprit. La distance entre eux semblait s'étendre. Devenir un gouffre dévorant. Dévorant les espérances et les envies. Dévorant leur couple. Il avait peur. Si peur de la perdre.
- Je voudrais seulement que tu m'aimes comme je t'aime...
Il recule d'un pas. Elle lui aurait arraché la figure d'un coup de patte qu'il aurait eu moins mal. Il laissa une larme filer le long de sa mâchoire. Mâchoire qu'il gardait crispée pour ne pas hurler. Il baissa les yeux. Et si elle avait raison ? Et s'il pouvait résister à la guilde ? Il eut un rictus de haine. Non, il ne pouvait pas. Un ancien serment l'enchaînait à cette guilde. Il mourrait s'il la quittait ou deviendrait fou petit à petit en perdant un par un ses souvenirs. C'était donc de cela qu'elle voulait ? D'un loup à moitié dément et perdant la mémoire petit à petit ? Il ne pouvait se résoudre à lui en parler. Il ne pouvait dévoiler l'un des plus grands secrets de la guilde. Si on apprenait cela plus personne ne voudrait rejoindre leurs rangs. Il ouvrit la bouche mais se rétracta. Il releva les yeux. Des yeux baignés de douleur mal contenue.
- Je viendrais avec toi. Je te suivrais en automne mais ne me demande pas de ne pas repartir de temps à autre lors des assemblés. Nous le regretterions tous les deux ...
Il avait capitulé. Il voulait la garder auprès de lui. Toujours. Cependant une peur sans nom commençait à le ronger de l'intérieur. Allait-il payer ce simple établissement dans un territoire et non pas ici ou en terres neutres ? Allait-il perdre la tête ? Il espérait que non. Il avait peur. Peur de la guilde. Peur de perdre Melda. Il était aussi terrifié qu'un louveteau. °Kaede, pourquoi ne peux-tu plus me conseiller ...° La louve blanche aurait su quoi faire. Elle savait toujours ce qu'il fallait faire. Jamais elle ne s'était trompée. Elle avait pu le garder lui, fils de personne, et l'élever grâce à sa promesse qu'il rejoindrait leurs rangs. Elle avait eu raison. Là non plus elle ne s'était pas trompée. Il était indigne d'être appelé son fils.
- Je ne veux pas que mes enfants soient comme moi, des fils de personne ... c'est ce qu'il arrivera si je transgresse trop les règles.
Il ne pouvait en dire plus. Il savait que cela allait intriguer Melda, la plonger encore plus profondément dans le doute mais il ne pouvait rien dire de plus. Vraiment rien.
Melda
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Jeu 16 Aoû 2012 - 23:11
Pourquoi recules-tu? Reviens, reste avec moi, ne m'abandonne pas ici toute seule avec les angoisses qui me ronge de l'intérieur. Si seulement il y avait une solution à tout cela, si seulement tout n'était pas si compliqué, mais si c'était le cas, t'aimerais-je autant que maintenant? Oh si je t'aimerais, je t'aimerais toujours autant, sinon même plus qu'un premier jour, qu'à notre premier baiser, qu'à ton premier "je t'aime" murmurer à mon oreille. Où sont passés tout nos moments tendres, tout nos silences amoureux, le silence me fait mal désormais... l'absence me fait mal, c'est comme si toute les particules de mon être criaient pour ramener ce qui aurait dû plutôt que ce qui est.
- Je viendrais avec toi. Je te suivrais en automne mais ne me demande pas de ne pas repartir de temps à autre lors des assemblés. Nous le regretterions tous les deux ...
Je ne veux pas que tu capitules, je ne veux pas te perdre parce que tu auras choisi de te me suivre. Il y a surement une autre solution, une solution préférable pour nous deux. Je ne veux pas passer pour celle qui ne se soucie pas de l'autre dans notre histoire. Nous sommes deux là-dedans et dit toi que je finirais par accepter ton choix même s'il me faut du temps. Le temps, peut-être que c'est notre problème, peut-être que l'on devrait accepter de prendre du temps, d'y aller tranquillement avant de prendre de telles décisions.
- Je ne veux pas que mes enfants soient comme moi, des fils de personne ... c'est ce qu'il arrivera si je transgresse trop les règles.
Je n'ai pu me retenir de m'effondrer sur le sol en remmenant mes pattes sur mon ventre pour me rouler en boule, comme si ma fourrure pouvait me protéger des sentiments qui me dévorent de l'intérieur. Les larmes coulent à flots sur mon visage, tu fais si mal à mon coeur Tsume. Tu n'es pas le fils de personne, tu es le fils de la lune, tu es mon compagnon, tu es l'être le plus précieux à mes yeux, la seule personne pour qui j'accepte de rester en vie malgré mon inutilité flagrante sur cette terre.
Tsume
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Ven 17 Aoû 2012 - 18:11
Tsume tremblait. Il ne savait pas exactement pourquoi mais il tremblait. De peur ? De désespoir ? Il ne savait pas. Il tenta de relâcher les muscles qu'il tenait contractés pour ne pas craquer. Les tremblements cessèrent quelques temps mais reprirent dès qu'il cessa de s'ordonner de se détendre. Le silence de sa belle se prolongea pendant de longues secondes. D'interminables secondes qui semblaient ne jamais vouloir cesser de s'écouler. Son coeur saignait sans qu'il ne sut quoi faire devant la détresse de sa compagne. Pourquoi ne répondait-elle pas ?! Qu'avait-il encore dit de travers ? Il ne savait pas. Il ne savait plus. Pourquoi était-ce si compliqué ?! Encore cette question. Elle revenait inlassablement jusqu'à sa conscience. Tel le sac et le ressac de la mer. Il la vit s'effondrer sur le sol et se précipita vers elle. Il ne savait quoi dire mais savait quoi faire. Ses pattes avancèrent d'elles mêmes presque avant qu'il n'ait pu penser ce qu'il allait faire. Elle avait besoin de lui et lui si prenait si mal. Il se coucha aux côtés de sa compagne, passant une patte au dessus de son épaule il l'attira doucement à lui. Il ne dit rien, se contentant de chantonner une mélodie qu'elle connaissait. Qu'ils connaissaient. Il lui avait raconté son histoire et l'histoire de cette chanson. Tout du moins, ce qu'il en savait : à savoir que c'était ce que chantait Kaede pour apaiser ses craintes. Une chanson sans paroles mais qu'il avait toujours connue. Il se tut quelque instant.
- Je t'aime Melda.
Et on pouvait sentir à quel point s'était vrai. Il l'aimait de toutes les fibres de son être. Il lécha doucement ses larmes. Il n'aimait pas la voir pleurer. Il détestait la voir souffrir. Il se honnissait pour ce qu'il lui faisait endurer. Il était le pire être qui puisse exister. Cependant, comme toujours, le chant de la Lune comme disait Kaede, l'avait aidé à avoir l'esprit un peu plus clair. Il avait fait une erreur en reparlant d'enfants. Il s'en rendait maintenant compte.
- Lorsque tu seras prête nous partirons. Tu voudrais passer voir quelqu'un en chemin ? Ou que je fasse quelque chose pour toi ? Je connais des choses inconnues à bien des loups. Les miracles existent. Et, pour toi, j'invoquerai tous les miracles du monde.
Sa voix était de nouveau douce et posée. Il ferait n'importe quoi pour elle. Vraiment n'importe quoi. L'amener ici était déjà une folie en soit. Mais elle était tellement ... tellement .... tout. On ne sépare pas de ce qui fait notre univers. On ne laisse pas pleuvoir sur son univers indéfiniment et les pleurs du coeur de Melda étaient celles de son monde à lui.
Melda
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Jeu 6 Sep 2012 - 17:46
Le chant si doux dans mes oreilles, ton corps allongé contre le mien, ta patte passée sur mon épaule en une douce étreinte amoureuse, je ne peux pas cesser mes larmes malgré toutes tes attentions, je sais que tu détestes me voir pleurer, je te blesse sans le vouloir par ce fait, tu me l'as déjà dit tant de fois. Je voudrais bien refouler mes pleurs, je voudrais te croire complètement, mais il y a toujours cette partie si insécure en moi qui me fait douter, si seulement tu pouvais voir tout ce qui se passe dans ma tête, alors peut-être pourrais-tu comprendre l'origine de mes larmes. Les notes claires de ta mélodie m'apaise, j'ignore toujours quel est ce chant, mais il est si beau à mes oreilles, il chasse mes peurs et calme mes angoisses, j'aimerais que tu chantes pour toujours, jusqu'à ce que mes craintes s'éloignent et me laissent en paix. - Je t'aime Melda.
Non, ne sèche pas mes larmes, elles sont l'expression la plus simple de ma douleur, je ne mérite pas que tu les apaises. Tes mots me font du bien, ils me réconfortent concernant tes sentiments à mon égard, mais ils me font tout de même un pincement au coeur puisque je n'ai pas l'impression de mériter tout l'amour que tu me portes. Je ne dis rien, me contentant de me blottir tout contre toi, mon coeur désire que tu l'apaises, il te désire plus que tout, c'est ma tête le problème, elle qui me fait autant hésiter à chaque seconde.
- Lorsque tu seras prête nous partirons. Tu voudrais passer voir quelqu'un en chemin ? Ou que je fasse quelque chose pour toi ? Je connais des choses inconnues à bien des loups. Les miracles existent. Et, pour toi, j'invoquerai tous les miracles du monde.
Tu as beau vouloir que mon bonheur, je ne peux accepter que tu laisses tout tomber comme cela pour moi. Je ne crois pas aux miracles, le seul miracle de mon existence c'est de t'avoir trouver, sans cela je ne saurais toujours pas au me mènent mes pas. Chaque fois que je ferme les yeux tu te dessines derrière mes paupières closes, dans le silence j'entend les battements de ton coeur et ta voix chantonne constamment dans mes oreilles, ta présence à elle seule m'est bénéfique. Sauf qu'en cet instant, j'ai l'impression d'être inutile, mais tu as raison, tu as chaque fois raison, je suis utile aux autres. Je n'ai qu'à repenser à tout ceux que j'ai soigné, à tout ceux dont j'ai apaisé la douleur, sans moi peut-être seraient-ils encore souffrant, je leur suis venu en aide. Toi tu es celui qui me sauve moi, j'ai tant besoin de toi mon ange.
Je me retourne souplement pour me retrouver face à toi, ta patte toujours posé en travers de mon épaule, je me laisse porter par la profondeur de ton regard, si tu pouvais tout comprendre. Peut-être suffirait-il que je t'explique après tout, qui sait tu pourrais surement être celui qui sauve mon âme comme je sauve le corps des autres. Je pose doucement mes lèvres sur les tiennes en un baiser fugace, mais mon coeur en veut plus et je ne peux m'empêcher de t'en donner un second. Un vrai baiser amoureux, je ne veux pas te perdre, je ne veux pas te quitter, mais je ne veux surtout pas te forcer à choisir. Ma tête prend naturellement place dans ton coup et je ferme les yeux, je suis si bien avec toi.
- Je ne souhaite pas que tu abandonnes tout pour moi, promet moi seulement de toujours être mien dans ton coeur, promet moi de venir me voir aussi souvent que tu le pourras. Je sais que tu as des responsabilités auprès de ta guilde et je ne veux pas être la cause de tes soucis. Reste, je rejoindrais mon clan, mais promet moi de me retrouver chaque nuit peu importe où je serais, j'en ferrai de même.
Je relève la tête quelques secondes pour plonger dans ton regard gris, tes yeux m'ont toujours fait fondre et ce sera toujours le cas. J'appuie mon museau contre le tien.
- Tsume, promet moi de toujours m'aimer.... puisque ne cesserai jamais de le faire pour toi.
Tsume
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Ven 7 Sep 2012 - 17:20
Sa belle se retourna vers lui dans un mouvement souple. Elle planta ses yeux bleus dans les siens. Elle était si belle et, cependant, dans ses yeux planait sans cesse le doute. Que craignait-elle donc tant ? Il ne comprenait pas. Il ne parvenait pas à lire dans son coeur. Alors qu'il contemplait toujours son regard elle happa ses lèvres en un furtif baiser. Non, vraiment, il ne comprenait pas ce qui pouvait clocher. Ils échangèrent un nouveau baiser. Ils mêlaient leurs peurs, leurs peines, leurs joies mais surtout leur amour. Ils étaient si forts à deux. Alors pourquoi se séparer ? Il ne voulait pas la perdre. Ne jamais la quitter. A jamais ne faire qu'un. Ce moment aurait pu durer toujours que cela ne l'eut pas dérangé. Mais Melda se détacha doucement de lui, sa voix émettant comme un son étrange après ce silence qu'il venaient de partager.
- Je ne souhaite pas que tu abandonnes tout pour moi, promet moi seulement de toujours être mien dans ton cœur, promet moi de venir me voir aussi souvent que tu le pourras. Je sais que tu as des responsabilités auprès de ta guilde et je ne veux pas être la cause de tes soucis. Reste, je rejoindrais mon clan, mais promet moi de me retrouver chaque nuit peu importe où je serais, j'en ferrai de même.
Son cœur fait un bond dans sa poitrine. Il l'aimait tant. Elle était maintenant sa vie. Il ne savait pas comment il avait pu faire sans elle. Ces pensées étaient peut-être un peu niaises mais n'était-on pas tous plus ou moins niais lorsqu'on était amoureux ? Et il ne voulait pas la quitter. La guilde leur laissait plus ou moins le droit de s'établir où bon leur semblait. Il l'aimait. Il la suivrait au bout du monde. Et le territoire de l'Automne n'était pas à proprement parle le bout du monde. Bien sûr qu'il irait la voir ! Mais elle n'avait pas fini. Elle releva la tête. Il aurait aimé qu'elle garde sa tête au creux de son cou. Qu'il sente son souffle chaud tout contre son corps. Qu'il la sente tout près de lui.
- Tsume, promet moi de toujours m'aimer.... puisque ne cesserai jamais de le faire pour toi.
Il lui sourit et ses yeux gris fer pétillèrent de joie et d'amour. Il l'aimait tant ! Il l'embrassa à son tour, renforçant le contact qu'il avait avec elle. Il l'attira contre lui. Elle était devenu ce qui lui permettait d'avancer, son oxygène, celle sans qui sa vie n'aurait plus le moindre sens. Tsume ne rompit pas le contact qu'il avait avec sa compagne. Il avait besoin de la sentir près de lui. Pour qu'elle ne s'en aille pas. Qu'elle ne disparaisse pas aussi vite qu'elle était apparue dans sa vie. Il ne lui permettrait pas de s'en aller ainsi.
- Je viendrais te voir si souvent que tu n'auras qu'une envie : me mettre dehors.
Il rit doucement, certain que sa belle serait outrée en entendant ses mots. Il l'embrassa doucement sur la joue. Il voulait que cette ambiance si tendue disparaisse qu'il ne reste que leur amour et leur habituelle connivence.
- Je rigole. Mais je viendrai avec toi. Je ne resterai pas ici sans toi. Ne crois pas que je me sacrifie. J'aime cet endroit mais toi beaucoup plus. Toi tu es ma vie.
Il l'embrassa de nouveau, déviant un peu. Il l'embrassa doucement. Il n'y avait pas de fougue mais il l'aimait. C'était tout ce que ce doux baiser voulait dire. Il lui transmettait tout l'amour qu'il ressentait pour elle, espérant qu'elle le comprenne. Il ne voulait pas la voir si triste. Il l'aimait trop pour accepter de la voir ainsi.
Azamie
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