Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !

J'arrivais sur les rives du lac Sherkaan. J'étais venue contempler ce magnifique spectacle. C'était devenue une habitude. J'aimais beaucoup cet endroit. Il me reposait et me berçait. Les couchés de soleil étant splendide, j'avais décidé de venir pour en admirer un. Je marchais depuis quelques minutes quand je déboucha sur les rives de ce lac. Même si une certaine légende disait qu'un esprit errait sur ses rives, je n'y croyais pas. C'était juste bon à effrayer les louveteaux. J'ai grandis. Mais je reste fragile. J'avais peur des autres mais pas des fantômes. C'était complétement débile de penser que ça existe. Je secouais ma tête pour retirer ma mèche blanche de mes yeux. J'avais passé un journée épuisante et ce lac me permettrait de bien me reposer. Une fois que mes pattes frôlèrent le sol caillouteux. Je me dirigea vers la surface limpide du lac. L'eau était vraiment sublime et invitait à la baignade, mais tout seul, ça n'avait pas grand intérêt. Je me contenta de laper quelques gorgées d'eau avant de retourner un peu plus en amont. Le soleil n'était pas très haut dans le ciel et le spectacle allait bientôt commencer. J'étais tout seul, j'étais bien.

Je m'allongea par terre pour être encore plus relaxé. La surface de l'eau était parfaitement lisse et ne bougeait pas. J'étirais mes pattes avant tout en baillant. J'avais très envie de dormir. C'est à ce demander pourquoi je suis sortis. Mais j'aime bien ce paysage. Il me donne de l'énergie. Je ferma les yeux tandis que le vent soufflait doucement sur ma mèche blanche. Un vent froid mais agréable. Le doux prit des vagues du lac venant s'écraser contre les rochers m'apaisais. Je mis ma tête sur mes pattes et regarda le soleil descendre doucement vers l'horizon. Personne ne me dérangeait. Mais se silence ne dura pas longtemps. Mes oreilles se pointèrent vers l'arrière toute seule. Un bruit de bruissement de feuille venait de derrière moi. Quelques secondes après, je me mis sur mes pattes, aux aguets. Je regarda à droite à gauche, et dis, timidement :

« Qui... Qui est là ? »

Je montrais les crocs, anxieux. J'huma l'air pour savoir qui était cette étranger qui venait me déranger. Un douce odeur de louve vint lécher ma truffe. Une louve printanière. Alors, je rentra mes crocs, je n'avais rien à craindre de quelqu'un de mon propre clan. J'agitais mes oreilles en attendant qu'elle sorte de sa cachette. Les feuillages s'ouvrirent doucement, laissant place à une superbe louve. Grise, avec plusieurs tâches blanches répartirent sur tout son corps. Elle tourna autour de moi, me reniflant pour savoir qui j'étais. Pendant qu'elle faisait ça, je ne bougeais pas d'un poil. J'étais toujours très gêné de rencontrer une louve. Surtout quand il s'agit d'une personne de mon clan. Elle me répondit, toute contente :

« -Je suis une louve printanniere... de la grade chasseuse et je m'appelle Cinderella et toi ? »

Elle sourit timidement avant de me pousser hors des buissons dans lesquels j'étais. Cinderella poussa un petit rire qui me fit rougir. Elle était bien gentil mais moi... J'étais plus que gêné. Mais je pris mon courage à deux pattes. La jeune louve bailla et remua la queue, sourire jusqu'aux oreilles. Contrairement à moi, elle semblait contente de rencontrer quelqu'un. J'eus un petit sourire gêné. En attendant ma réponse, elle s'assit devant moi et plongea son regard bleu turquoise dans mes yeux. Je ne savais pas que faire et je me mis à fixer mes pattes pour ne plus avoir à faire à son regard marin. Elle était très jolie, mais... Elle remuais sa queue et ses oreilles bougeaient dans tous les sens. Elle sortit sa langue, rigola, un rire mélodieux qui me berça... Mais j'étais toujours gêné. Cinderella éternua et s'excusa brièvement. Elle était vraiment contente de me rencontrer. Soudain, elle avala une mouche et se mit à tousser très. Je pointa mes oreilles dans sa direction, inquiet. Je m'approcha d'elle et me rendis vite compte qu'elle s'étouffait. Avec ma patte, je tapa sur son dos pour l'aider à re cracher ce qui l'étouffait. J'étais complétement rouge. Pas de honte, mais j'avais peur qu'elle me prenne pour un débile. Puis, une mouche sortit de sa bouche. J'arrêtais aussitôt de taper sur son dos et me rassis en face d'elle avant de lui répondre :

« Désolé... Si.. Si, je t'ai fait mal... Je suis Syrius... Je... Chasseur aussi dans le même clan que toi... »

J'eus un petit sourire timide. Je regarda le lac qui commençait à devenir orange. Le soleil se couchait. Mais je ne dis rien et regarda brièvement la jeune louve en attendant sa réponse. Elle n'avait pas l'air timide comme moi, bien au contraire. Elle souriait, et riait presque tout le temps. Sa belle fourrure gris était vraiment sublime... Je ne bougeais pas et fixais le sol avec mes yeux. Je ne pouvais pas m'en empêcher.