Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !

Je venais de rencontrer Ambre, la jeune fille d’alpha estivale, et cette rencontre m’avait mit de bonne humeur. Mais je devais à pressent rentrer chez moi, sur le territoire hivernal. Car oui, la neige, la glace et tout ça me manquait.
Je ne savais pas pourquoi, mais j’avais décider de passé par les terres printanières. Je suis bizarre parfois. Bref. Je voyais des cerisiers ; j’aimais beaucoup ces arbres, mais le seul endroit où l’on peut en trouver est près de la tanière de Moune, l’alpha printanière... mais je suis bête ! Je me retrouvais tout près de la tanière de l’alpha d’un Clan adverse... Après avoir papoter, comme si de rien n’était, avec la fille de l’alpha estivale. Tout est normal. Je risque gros, et je le sais... Mais depuis ma rencontre avec la louve couleur soleil, je me sens pousser des ailes... Bizarre tout ça.
Bref, je me retrouvais parmi les grands cerisiers, quand j’entendis une voix de louve.

-Bonjoooooour !

La louve ria. Je me retourna et aperçu un louve semblable à une renarde, grise et blanche aux yeux bleus.

- Comment vas-tu ? Moi bien. Laisse moi me présenter. Je m'appelle Cinderella de la meute du printemps et je suis de la grade chasseuse et toi ?

Cette louve était bien sympathique, mas peu méfiante. j’aurais pus être un fou furieux dangereux avide de sang, mais heureusement pour elle, j’étais juste... Moi.

- Je suis Jason, bêta hivernal. Je vais bien, et toi?

J’avais adopté le tutoiement, fessant comme elle. Si c’était moi qui l’avait abordé, je l’aurais directement vouvoyée.

- Super ! J'aime faire pleins de connaissances. Moi je vais bien merci. Dites moi... mais vous faites quoi sur les terres printanières ?

J’en étais sure, la question que j’attendais arriva. Comment lui dire ? J’avais été « flirter » si je puis dire avec la fille de l’Alpha du Clan ennemi, et maintenant, je parlais comme si de rien n’était avec un chasseuse d’un Clan avec qui le mien n’était pas vraiment en paix, tout près de l’Alpha printanière. D’ailleurs, au fond de moi, je priais silencieusement pour que celle-ci ne passe pas par là. Je décida donc de dire la vérité, mais en cachant la partie la plus gênante.

- Je me promenais, et je n’ai pas fais attention aux frontières. Maintenant, je me retrouve comme une andouille sur les terres ennemis.

Je n’avais pas menti ; je n avais pas fais attention aux frontières et m’étais retrouver ici par hasard. Mais bizarrement, je ‘avais pas vraiment envi de partir ; j’avais bien envi de rester ici e de papoter tranquillement avec cette louve. Je sais, c’est limite suicidaire. Mais j’aime prendre des risques ; ça met du piment dans ma vie.

- Devrais-je te croire ? Tu es mon ennemis alors pourquoi te croirais-je ??Trouves moi une raison.

Je réfléchis à toute vitesse, mais mon esprit était emplit par des pensées qui n’avaient aucuns rapports. Notamment d'Ambre, je repensais à elle, encore et encore. Et bien sure, le pas doué que je suis ne trouvais même pas de raison valable.

- Je suis désoler, mais je ne peut vous croire !

La louve bicolore me sourit malicieusement. Je sortis d’un coup, sans m'en rendre compte :

- Attends ! Heu... Une raison valable... Je n’ai jamais menti ? Nan, tu ne me croira peut-être pas...

Je ne savais absolument pas pourquoi, mais je lança :

- Je suis un fantôôôôôme ! Crains moi!

Puis j’éclata de rire. Je ris tellement que je finis à terre, plié en deux à force de rigoler. Quand je finis par me calmer, je demanda :

- je ne suis pas crédible, c’est ça?

Comment ça la danse de la pluie ? Mais non voyons ! J’essaye d’imiter un spectre venu de l’au delà ! Bon, ok, mon imitation n’était pas terrible, mais elle aurait put au moins jouer le jeu... Tant pis. J’arrêtai d’imiter le fantôme, ça tombait dans le ridicule. D’ailleurs, elle ne ce gêna pas pour me le faire remarquer...

- Oui exactement sa !

Bon, la méthode du fantôme -que je trouvais d’ailleurs géniale- n’avait pas marché. Tant pis, je ferais autrement.

- Bon, tu veux que je fasse quoi pour te prouver que je ne mens pas ?

Je jouais là ma dernière carte. Peut-être que si je lui demandais comment lui prouver ma bonne foi, j’allais pouvoir... Lui prouver que je ne suis pas un menteur?

Elle devais sûrement penser que je suis un parfait imbécile, mais à vrai dire, je m’en fichais complètement de ce que pensaient les autres de moi. C’est d’ailleurs un grand pas dans ma lutte contre la timidité, je peux être fier de moi. Bref.

-Je ne veut pas que tu me le prouve ... point ! Mais tu peut toujours essayer...

Bon... Si elle ne voulait pas que je lui prouve, c’est parfait alors ! Plus besoins d’imiter les fantômes, ni de faire autre chose complètement débile. Mais du coup, je me retrouvais face à un problème...

- Heu... Donc je fais quoi ? Je m’en vais ?

Question assez inutile ; je pensais bien qu’elle voudrais que je parte, mais... Je sais pas, j’espère. j’avais bien envie de faire plus connaissance.

-Okay, mais il va falloir que tu m'explique le jeu. Je ne sais pas jouer je m'excuse.

Bon, et bien je vais lui expliquer.

- Bon, c’est simple ; je te dis « Action, vérité ou gage ? ». t’en choisis un des trois. Si tu choisis vérité, je te pose une question et tu dois répondre sans mentir. Si tu choisis action, tu dois faire quelque chose que je te dis. Et si tu choisis gage, je te donne trois propositions de choses à faire et tu dois en choisir une seule. Et la faire bien sure.

J’étais assez fier de mon explication ; moi qui n’étais pas vraiment doué pour communiquer avec les autres et qui me perdais souvent dans mes explications, la, tout était clair. Mal gré ça, j’avais oublié un petit détail.

- Et après, c’est à toi de me demander action, vérité ou gage.

Je commença, un sourire malicieux aux lèvres :

- Alors, action, vérité ou gage?

La louve me sourit à son tour, puis me lança :

-Voyons voir... Action tiens ! Vas-y pose moi une question sur sa je veut dire... une chose à faire !

Je réfléchis rapidement, regardant autour de moi. Qu’est ce qu’elle pourrait bien faire... je n’aillais pas commencer trop dur. Je leva les yeux, et une idée me vint.

- tu vois ce cerisier ? En disant ça, je pointa du bout de la patte un cerisier assez haut.
- Grimpes sur la troisième branche.

Je n’allais pas lui faire faire quelque chose de trop dur -du moins pas au début-, ni quelque chose de trop dangereux. Je n’aillais tout de même pas mettre sa vie en peril, je risquerais de gros problème.