Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !

Le dernier baiser échanger avec Orage avait été très agréable, c'était le premier que nous échangions vraiment amoureusement. Je lui ais demandé de m'accompagner et il a accepter, je devais lui montrer quelque chose. Il me suivait à quelques pas derrière moi et je me forçais à marcher à un rythme normal, ma tendance à aller vite n'allait pas lui permettre de me suivre sinon. Le paysage automnal nous avait accueillit avec toutes ses couleurs flamboyantes et je mis sentais étonnamment bien. Il ne nous fallut pas longtemps pour arriver à destination, l'étang était exactement identique à celui de mes souvenirs. Avec les feuilles colorées flottant à la surface. Je m'assis tout près de l'étang et commençais à jouer dans l'eau.

- C'était mon endroit préféré étant plus jeune, je venais souvent ici pour trempé mes pattes dans l'eau claire.

Je laissais aller quelques décharges électriques dans l'eau, l'électricité passa facilement de mon corps à l'eau en laissant de courts filaments colorés sur l'eau. J'étais bien plus calme que ce matin avant de rencontrer Orage, mon.... amoureux.... avait un effet apaisant sur moi.

- Tu es le premier à qui je montre cet endroit.

Notre dernier avait été un véritable baiser d'amour. Et que j'avais ressenti à ce moment là était indescriptible. Peu de temps après, Ita m'avait demandée de l'accompagner quelque part, j'avais accepté sans hésitations, j'irais partout où ma belle me demandera d'aller. Elle avait visiblement besoin de me montrer quelque chose, quelque chose de très important à ses yeux. Je l'aurais suivie les yeux fermés jusqu'au bout du monde si nécessaire...
Nous n'avions pas reparlé de ma "chute" depuis tout à l'heure. Je la suivais donc sur un petit chemin de terre, et le paysage automnal faisait éclater mille couleurs flamboyantes sur la forêt. Le trajet ne fut pas long, Ita semblait détendue et seuls les piaillements des oiseaux venaient troubler le silence paisible. J'étais, moi aussi, totalement détendu. La présence d'Ita m'était bénéfique, avec elle, j'étais plus heureux, optimiste, et la situation la plus dangereuse aurait, à ses côtés, été beaucoup plus facile à franchir.
Nous arrivâmes rapidement près d'un petit étang où des feuilles colorées de rouge et de jaune flottaient à sa surface. Ita s'assis près de la rive et commença à jouer
Elle prit doucement la parole :

- C'était mon endroit préféré étant plus jeune, je venais souvent ici pour trempé mes pattes dans l'eau claire. Tu es le premier à qui je montre cet endroit.

Je fus touché par ses paroles. Personne ne s'était jamais ainsi confié à moi. Dans un élan de gratitude, je me rapprochais d'elle. Je ne savais pas si elle apprécierai, vu que c'était "son endroit" et qu'elle voudrait peut être être seule, mais j'avais besoin de lui dire.

– Pour tout à l'heure... quand je t'ai dit que tu étais le seul lien qui me rattachai à un passé perdu...

Elle me regarda attentivement. Cela m'encouragea : si elle me prêtait attention c'est qu'elle voulait la suite.

– Je suis amnésique. Je ne me souviens de rien datant d'il y a plus de 6 mois. Quand je suis...tombé, c'est que j'ai eu une sorte de flash. Et grâce à ce flash j'ai compris que j'avais appartenu à l'automne. Et puisque tu es automnale, tu es la seule en qui j'ai confiance et qui puisse m'aider.

Je regardais mes pieds, j'avais peur de sa réaction. Que penserait elle ? que je l'avais manipulée pour qu'elle m'aide à retrouver mon passé ?

Orage se rapprocha de moi, étrangement sa présence si près de moi ne me dérangeais pas, n'importe quel autre loup se serait ramassé sur le sol pour avoir fait une telle chose. Avant, j'aurai fait confiance à n'importe qui, mais depuis que j'étais allé là-bas cela s'avérait plus difficile. Il était d'ailleurs étonnant que je réussise à faire confiance à Orage, peut-être était ce à cause des papillons dans mon ventre.

"Pour tout à l'heure... quand je t'ai dit que tu étais le seul lien qui me rattachai à un passé perdu..."

Je regardais attentivement Orage, je voulais savoir, mais je n'avais pas osé lui demander tout comme lui ne m'avait rien demander sur mon passé. Je le laissais parler, prête à pratiquement tout entendre.

"Je suis amnésique. Je ne me souviens de rien datant d'il y a plus de 6 mois. Quand je suis...tombé, c'est que j'ai eu une sorte de flash. Et grâce à ce flash j'ai compris que j'avais appartenu à l'automne. Et puisque tu es automnale, tu es la seule en qui j'ai confiance et qui puisse m'aider."

Alors, c'était ca... m'avait-il manipulé juste pour que je l'amene chez les automnaux et que je l'aide à retrouver son passé? Est-ce que tout cela était vrai? L'Ita d'avant n'aurai dit, elle l'aurai cru tout bêtement, elle lui aurait fait confiance, mais celle que j'étais devenu avait du mal à faire croire en ce que lui disent les autres. Je fermais les yeux un instant et je bondis ensuite sur Orage en le plaquant au sol. Une faible décharge électrique passa de mon corps au sien, j'avais encore du mal à contrôler mon don quand les émotions se bousculaient dans ma tête.

- M'as tu utiliser juste pour que je m'aide à trouver les réponses? ou est-ce que tout ce que tu m'as dit en vrai? Allez réponds.

Je lui hurlais littérallement dessus tandis que les larmes coulaient sur mes joues.

après mes paroles, ita me plaqua au sol et je fus électrocuté. Elle me hurla dessus :

- M'as tu utiliser juste pour que je m'aide à trouver les réponses? ou est-ce que tout ce que tu m'as dit en vrai? Allez réponds.

Je fus frappé par les paroles d'Ita. Si elle me disais cela, c'est qu'elle ne me faisais pas confiance. Moi qui avait cru que j'avais enfin trouvé quelqu'un avec qui je pourrai parler de la peur que je ressentais continuellement, de la pression, du stress de ne pas savoir qui j'étais. Je ressentis une grande colère tout à coup. Comment... comment avais je pu aimer quelqu'un pareil ? Comment ?
Des larmes se mirent à couler sur mes joues sans que je puisse m'en empêcher. Je fis gronder le tonnerre et un éclair tomba, tout proche d'Ita qui sursauta. Elle s'écarta ce qui me permis de me relever et de m'éloigner. Toute la frustration que je ressentais se déversa tout à coup :

– Comment peux tu croire une chose pareille ? Comment ? Je croyais... je croyais que tu m'aimais ! Que nous nous aimions ! Tu ne sais même pas ce que je vis, dans quel enfer je suis continuellement ! Je... Je... Je ne veux plus te voir ! Tu t'énerves pour un rien à chaque fois !

La tirade, prononcée d'une seule traite, fis pâlir Ita. Elle recula de quelques pas en trébuchant. Et moi, je continuais :

– De toutes façons, les tueurs sont toujours ainsi ! Comment ai-je pu être aussi... stupide... et me perdre dans ton jeu !

Alors, je me détournais et partais en courant dans la direction opposée à Ita. Je ne voulais plus la voir, plus lui parler. Elle m'avais fait trop mal. Je ne voulais pas qu'elle me rattrape, et si elle me rattrapai, alors je combattrai. Je ne voulais vraiment plus entendre parler d'Elle.

Un éclair tomba tout près de moi tandis que les larmes coulaient sur les joues d'Orage, je fus surpris par la décharge venant du ciel. Je reculais, encore surprise par l'éclair et Orage en profita pour se relever.

"Comment peux tu croire une chose pareille ? Comment ? Je croyais... je croyais que tu m'aimais ! Que nous nous aimions ! Tu ne sais même pas ce que je vis, dans quel enfer je suis continuellement ! Je... Je... Je ne veux plus te voir ! Tu t'énerves pour un rien à chaque fois ! "

Je reculais en titubant, comment pouvait-il dire cela.

"De toutes façons, les tueurs sont toujours ainsi ! Comment ai-je pu être aussi... stupide... et me perdre dans ton jeu !"

Orage se retourna et parti en courant. Je restais là un instant, comment avais-je pu être idiot à ce point, il ne m'avait pas manipulé c'était bien évident, du moins j'arrivais à le croire maintenant. Il avait raison sur un point, je m'énervais souvent pour rien, mais j'étais faite comme ca, j'avais constament besoin d'être rasurée. L'attaque était ma seule défense, mon dernier rempart contre mes sentiments, mais comment aurait-il pu comprendre que mon pire ennemi est moi-même si je ne lui dis pas. Je n'étais pas un tueur comme les autres, j'avais des sentiments, même s'ils me terrorisent.

Je laissais échapper un grognement avant de partir à sa poursuite. J'utilisais abondamment mon don pour accélèrer ma vitesse, Orage était moins rapide que moi, mais il avait tout de même une bonne avance. Je finis par le voir, j'accélèrai encore pour bondir devant lui et le forcer à arrêter. Je sentais mon coeur qui battait à un rythme affolé dans ma poitrine et je m'efforcais de me calmer.

- Comment peux-tu croire que je ne t'aime pas? Que je ne te fais pas confiance? Tu crois que je t'aurai amener ici si ca avait été le cas? Oui, je m'énerves facilement, j'en suis consciente... après tout ce que j'ai vécu il m'est difficile de faire confiance aux autres et l'attaque reste ma seule défense.

Ita me rattrapa au boit de quelques instants, elle bondit devant moi pour me barrer le passage et me forcer à l'écouter. Je profitais de ce bref répit pour récupérer quelques forces, elles ne seraient pas de trop si je voulais la combattre. Je ne comprenais pas mon rapide changement de comportement, habituellement j'étais plus calme, je prenais mon temps, j'étais posé. Là je m'étais emporté sans hésitation, je lui avait craché ses quatre vérités et je n'en ressentais aucuns remords. Comme si je n'avais jamais éprouvé de sentiments envers Ita. "Les coups de foudre n'existent pas" songeais-je avec amertume. "C'est juste une brève amourette d'ado. Jamais je ne pourrai l'aimer..."

- Comment peux-tu croire que je ne t'aime pas? lança Ita. Que je ne te fais pas confiance? Tu crois que je t'aurai amener ici si ca avait été le cas? Oui, je m'énerves facilement, j'en suis consciente... après tout ce que j'ai vécu il m'est difficile de faire confiance aux autres et l'attaque reste ma seule défense.

Je la contemplais avec mépris. Si elle croyais que j'allais la croire... C'était facile de dire ça, oh oui, si facile ! Comment la croirais-je après ce qu'elle m'avait déclaré ? Ce qu'elle m'avait hurlé ? Cela m'avait blessé, oh oui, profondément blessé. Je ne pris même pas la peine de lui répondre. J'attaquais directement. Je fis tomber la fondre devant elle et le tonnerre retenti 1 millième de seconde plus tard. Je m'enfuyais sur le chemin. J’espérais qu'Ita comprenne que je ne voulais pas qu'elle me rattrape. À mon avis, c'était peine perdue...

La foudre tomba juste devant et Orage reparti encore une fois, je n'arrivais pas à croire ce qui arrivait. Le loup auquel je fessai confiance depuis des mois allait tout bonnement me filer entre les pattes, il allait me détester à tout jamais et ça jamais je ne me le pardonnerai. J'avais besoin de lui, il n'y a quand sa présence que j'arrive à être encore un peu celle d'avant.

Je reparti encore à la suite d'Orage, chaque décharges que je m'envoyais pour accélèrer commençait à penser de plus en plus lourd dans la balance. Je n'allais pas pouvoir tenir à ce jeu encore bien longtemps, je me devais de trouver les bons mots pour une fois et si cela ne fonctionnait pas je le suivrai encore même si cela me coûtait affreusement. Le revoilà, la même séquence se répète : un bond, un regard de mépris, l'immobilité,...

- Tu crois que je te suivrais comme ca, quitte à en perdre la vie, si je ne tenais pas à toi?

Je le regardais avec sérieux, mais mon regard se voulait tendre en même temps. Je fis un pas vers lui, qu'il me l'envoie son éclair et en pleine tronche cette fois là, au moins il aura fini de me voir comme ca. Je baissais la tête et me mis bêtement à pleurer, ce que je pouvais être minable, je n'étais pas très douée sur le plan sentimental et voilà que les fichu chaleur me mettait encore plus les nerfs en pelottent.

- Je t'aime

Voilà, c'était dit, les deux mots les plus effrayat pour moi. Jamais je ne les avait prononcé comme cela, jamais il n'avait eu autant de sens.

Ita me rattrapa encore une fois. Nan mais elle croyais quoi là, qu'elle allait finir par me convaincre ? Après tout ce que je lui avais dit de doux, de gentil, le nombre de "je t'aime" prononcés... D'ailleurs, elle ne m'avait jamais dit "je t'aime". Elle avait dit "moi aussi", "très fort", mais jamais "je t'aime". Cette prise de conscience me glaça un peu plus. Je vis Ita me regarder sérieusement mais aussi tendrement ; elle baissa la tête et se mit à pleurer. Ce qu'elle était jolie quand elle pleurait ainsi... Je refoulais cette pensée. Je n'avais pas le droit de penser ça après ce qu'elle m'avait fait. Ita chuchota :

- Tu crois que je te suivrais comme ca, quitte à en perdre la vie, si je ne tenais pas à toi?

Je fronçai les sourcils. Effectivement, je n'avais pas pensé à ça. Je me sentis bête tout à coup. Puis je vis Ita me regarder sérieusement mais aussi tendrement ; elle baissa la tête et se mit à pleurer. Ce qu'elle était jolie quand elle pleurait ainsi... Je refoulais cette pensée. Je n'avais pas le droit de penser ça après ce qu'elle m'avait fait.

- Je t'aime...

Elle avait murmuré ces mots, si bien que j'aurais pu ne pas les entendre. Sauf que voilà : je les avais entendus. Je reculais, j'étais déstabilisé. Elle m'avait dit "je t'aime" ! Cela me faisais des bulles dans le cerveau et des papillons dans l'estomac. Puis je baissai le regard et mes épaules s'affaissèrent. J'en avais assez de tout ça. C'était tellement compliqué...
Je m'approchais d'Ita et posais ma tête sur son épaule. Elle ne bougea pas. Je laissais quelques larmes couler. Je me rendis compte que j'avais horriblement envie de vivre heureux avec elle. De fonder une famille. D'avoir des louveteaux avec elle. Oui, définitivement, elle était faite pour moi. Je lui chuchotais :

– J'aimerais vivre avec toi. Pour toujours. Fonder une famille, avoir des louveteaux. Parce que je t'aime et que jamais je ne t'abandonnerais. Tant pis pour mon passé. Je resterais avec toi tout ma vie, quitte à négliger ma recherche sur mon passé...

Orage recula, voilà il allait encore partir, j'avais joué mon dernier espoir, la dernière carte qu'il me restait pour espèrer qu'il reste et le voilà prêt à partir encore une fois. Soit, je le pourchasserai encore s'il le faut. Orage baissa la tête et s'approcha de moi, il posa la tête sur mon épaule tandis que je restais immobile. L'instant devant le loup semblait prêt à partir et le voilà qui revenait vers moi. Je ne savais plus quoi penser, j'étais mêler, mais tellement heureuse.

"J'aimerais vivre avec toi. Pour toujours. Fonder une famille, avoir des louveteaux. Parce que je t'aime et que jamais je ne t'abandonnerais. Tant pis pour mon passé. Je resterais avec toi tout ma vie, quitte à négliger ma recherche sur mon passé..."

Pour toujours, sur ce point j'étais entièrement d'accord. Une famille, des louveteaux? Là j'étais plus septique, pas que j'en avais pas envie, mais je me demandais qui voudrais d'une mère comme moi, pas grand monde ca c'était sur. Il voulait négliger ses recherches pour moi? Alors là non pas question, ce n'était pas parce que moi je voulais fuir mon passé que lui devait faire de même.

-Je... je t'aime... pour l'éternité, mais jamais je ne te laisserai abandonné tes recherches pour moi. C'est moi qui veut fuir mon passé pas toi. Pour moi il n'y a que le présent et le futur désormais. Pour l'idée des louveteaux... on en reparlera parce que je crois pas que quelqu'un de censé me voudrait comme...mère...

plop:

Ita prit un air sceptique.

-Je... je t'aime... pour l'éternité, mais jamais je ne te laisserai abandonné tes recherches pour moi. C'est moi qui veut fuir mon passé pas toi. Pour moi il n'y a que le présent et le futur désormais. Pour l'idée des louveteaux... on en reparlera parce que je crois pas que quelqu'un de censé me voudrait comme...mère...

Je retins un petit rire. Je la trouvais tellement parfaite que son idée d'elle était presque... comique ! Je m'approchais d'elle encore plus, et je me frottais contre elle en lui murmurant :

– Ne t'inquiète pas. Je t'aime tellement que je ferais tout pour toi. Quand à mon passée, qu'importe-t-il à présent ? Je ne regarde que devant moi désormais. Et devant moi, il y a toi ! Viens avec moi et éloignons nous des douleurs du monde, fuyons les pleurs et les malheurs. Me suivras-tu, belle Ita, à la recherche d'un monde meilleur ?

Ma déclaration était un peu mélodramatique, c'est vrai. Mais je détestais l'idée de nouvelles douleurs, surtout si cela concernait Ita. Alors je croyais vraiment à l'idée de partir.

– Ne t'inquiète pas. Je t'aime tellement que je ferais tout pour toi. Quand à mon passée, qu'importe-t-il à présent ? Je ne regarde que devant moi désormais. Et devant moi, il y a toi ! Viens avec moi et éloignons nous des douleurs du monde, fuyons les pleurs et les malheurs. Me suivras-tu, belle Ita, à la recherche d'un monde meilleur ?

Je sentais la chaleur d'Orage collé tout contre moi, mais je frémis tout de même à ses paroles. Voulait-il vraiment tout quitter, abandonner simplement devant les épreuves? Je n'arrivais pas à faire comme lui, je me battais toujours coûte que coûte pour ce que je chérissais. Je lui donnais un petit baiser sur le front avant de répondre à sa proposition.

- Je ne partirais pas d'ici, trop de chose me reste à faire. Et puis, à deux notre monde sera meilleur, c'est à nous de créer notre idéal ici, là où nous avons grandi. Nous n'avons pas à fuir.

Je me retournais pour le plaquer avec douceur au sol, posant mes pattes sur ses épaules et mon nez tout contre le sien. Je le regardais à travers mes mèches rebelles et lui sourit.

- Et puis... certains projets pourraient retarder un futur départ...

Ita déposa un doux baiser sur le front d'Orage, et chuchota :

- Je ne partirais pas d'ici, trop de chose me reste à faire. Et puis, à deux notre monde sera meilleur, c'est à nous de créer notre idéal ici, là où nous avons grandi. Nous n'avons pas à fuir.

Elle se retourna et plaqua le jeune adulte au sol, elle sourit et le regarda à travers ses mèches :

- Et puis... certains projets pourraient retarder un futur départ...

Orage eut un petit sourire en coin. Il s'apprêtait à parler quand son ventre gronda. Il rougit, puis se remit sur pattes. Comme il n'avait aucun souvenir de sa vie d'avant, et donc des coutumes louviennes, il se demanda si demander à manger était inconvenant chez les loups appartenant à un autre clan. Mais comme il connaissait Ita, il se dit qu'elle ne s'en offusquerait pas, même si c'était impoli. Il se frotta contre sa belle et déclara :

– Moi je te suis où tu veux. Mais pour l'instant mon ventre crie famine... Tu sais où trouver de la nourriture ?

Un sourire amusé ce dessina sur les lèvres de mon compagnon et il semblait sur le point de dire quelque chose quand une plainte sourde se fit entendre en provenance de son estomac. Le rouge lui vint rapidement aux joues et je ne pus m'empêcher de le trouver encore plus mignon. Orage se frotta doucement contre moi et j'en profitais pour respirer à fond son odeur.

– Moi je te suis où tu veux. Mais pour l'instant mon ventre crie famine... Tu sais où trouver de la nourriture ?

Je lui souris et pris un air fier en me grandissant, je suis une excellente chasseuse il est donc hors de question que quelqu'un meurt de faim en ma compagnie, sauf si c'est mon désir bien entendu. C'est d'ailleurs en le forçant à mourir de faim que j'ai réussi à tuer ma deuxième victime, je chasse ses pensées de ma tête je préférerais grandement tout oublier.

- Tu as de la chance, je connais très bien ce territoire.

Je me relève et me met en marche en sautillant comme une gamine. Mon pas est léger et aérien, pas très ordonnée, c'est quelque chose de très caractéristique chez moi cette démarche.

Ita me sourit et prit un air fier. Elle avait l'air, à cet instant, très... vivante, carnivore.


- Tu as de la chance, je connais très bien ce territoire.

Elle se releva et se mit en marche d'un pas aérien. Moi, enthousiasmé à l'idée de manger, je me relevai d'un bon et la suivi d'un air guilleret. Comme elle était déjà loin devant moi, je lui criait :

– J'arrriiiiiiive !!

Je me mis à courir derrière elle comme un fou, et nous nous éloignâmes en faisant la course. Nous courrions vers le soleil couchant comme si nous voulions le rattraper avant qu'il n'ait disparût. Et je ne doutais pas un instant du fait que nous allions y arriver...

Up ♪

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