Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !

Mélodie et moi avions traversé tout le territoire neutre, puis le printannier, après, l'hivernal - qui, à mon goût, était le pire d'entre tous...-, et étions arrivés en Automne. A la rivière de beauté. Une forte odeur d'automnaux traînait et je n'étais pas du tout à mon aise. On pouvait m'attaquer de partout. Mélodie était endormie au milieu de mon dos. J'étais épuisé, ayant volé tout le long de la route pour ne pas réveiller l'adolescente avec mes mouvements de pas. Arrivés donc, en Automne, je décidai d'éveiller la jeune Automnale, histoire de ne pas être attaqué par des Automnaux qui penseraient plus à un cadavre qu'à une endormie.

-Héé... Réveille-toi !, dis-je à l'Automnale.

M'arrêtant, la secouant, je pus constater qu'elle somnolait seulement, ainsi son réveil ne fut pas si dur que ça. Après m'être assuré qu'elle était bien éveillée, je lui demandai :

-Tu me dis si tu sens tes parents. C'est pas le tout d'arriver ici, j'aimerai aussi repartir chez moi sans me faire tuer.

De plus en plus stressé, je m'approchai tout de même de la rivière, attendant qu'une odeur familière rende visite au museau de Mélodie...

Après m'être endormis comme une souche. J'avais longtemps rêver de toute les chose que j'aime, que comme quoi ma soeur Ita partait enfin.. que je n'étais plus que la seule fille et ducou la seule qu'on chouchoute. Maman n'aimerai que moi moi moi. Je souriais dans mon sommeil, jusqu'à ce que je me sante m'éloigné de ce monde où tout était parfait, somnolant seulement, attendant à présent la fase réveille... qui arriva plus vite que prévu.

-Héé... Réveille-toi !

ViiiH ? gué ? qu'es que c'est k' ça ? frero? c'est toi ?
Je me levais sans vraiment me lever, toujours somnolante, on aurait dit que j'étais éveiller, mais complètement folle.

-Tu me dis si tu sens tes parents. C'est pas le tout d'arriver ici, j'aimerai aussi repartir chez moi sans me faire tuer, tuer tuer .. tuer tuuuueerrr.

Une drôle de voix lointaine. Je marchais en sotillant vers la voix, voyant à moitier flou, et me collait contre un pelage.

- Fréro !! c'est toi! ohh je suis désoler d'avoir exercé mon pouvoir sur toi pour m'éloigné !

Je continuais à me frotter contre lui comme je le faisait avec mon frère Meiko, quand on se revoyait. Mais bizarrement, là il semblait légèrement plus grand. Ou plutot.. carrément plus grand. Je tattais de mes pattes les siennes en me rendant conte que oui, elles n'étaient pas dutout pareil que les miennes.

- Meiko ? ça alors.. t'as grandit didonc !

L'Automnale se leva à moitié titubante, sûrement pas réveillée, les yeux entrouverts. Elle s'approcha et se frotta sur moi, sûrement pour dire bonjour.

"- Fréro !! c'est toi! ohh je suis désolée d'avoir exercé mon pouvoir sur toi pour m'éloigner ! "

Perdu, je ne suis pas ton frère, Mélodie. J'eus à peine le temps de lui répondre, elle sembla se rendre compte que j'étais, certainement plus grand que son frère. Elle toucha mes pattes et continua :

"- Meiko ? Ça alors.. t'as grandi dis-donc !"

Je décidai après avoir rit sous ma cape, de la secouer, et, avant qu'elle ait réalisé, je la tenais par le cou en la secouant comme un pommier. Une fois que j'eus estimé qu'elle était bien éveillée, certes un peu secouée, mais éveillée, je la lâchai sur le sol à un mètre de hauteur.

-Ça y est, tu émerges ?, lui demandai-je à moitié riant.

D'un seul coup, je sentis quelque chose m'attraper par la peau du cou et me secouer. ma tête vibrait. Sans vraiment comprendre, j'avais l'impression d'être dans un manège, surement avec des looping, parce que ça bougeait beaucoup. Mais je finis par me retrouver par terre, après une chute libre d'environ un mètre.

-Ça y est, tu émerges ?

Un timbre de voix que je connaissais, mais habituellement plus froid. Riait-il de ma connerie ? Je levai mes deux pattes avant, assise, puis regardai Le paysage. C'était l'endroit où j'avais vécu, l'endroit ou j'avais rencontré ma grande soeur. La tanière de mes parents. Après que j'eu lever les yeux sur le grand loup brun, je me rendis compte de ma bourde, j'avais prit Willy pour mon frère, et m'étais frotter à lui comme je le faisait habituellement. Il n'avait pourtant rien dit et c'était laissé faire, avant de m'avoir secouer. Rahh mais quelle andouille !

- Euuh.. désoler.

Après avoir légèrement rabaisser mes yeux sur mes pattes, me rapellant que la gauche me faisait mal, et que c'était bien la raison de mon retour. Puis un autre ton de voix sortis du fin fond de ma gorge.

- Nous.. nous y sommes arrivé !!! on est chez nous !! près de la tanière de papa et maman !!

Je m'avançais pris de la tanière un peu plus loin de la sources, après avoir reconnu l'odeur de papa.

- Papa ! Maman ! vous êtes là ?!

Mélodie était partie. Elle s'était surement fait là mal. Seulement cette fois, j'avais retrouvé son frère, donc ça devait être une des seule fois où elle restait seule. Bon, d'accord, elle avait grandit, il fallait la laisser respirer.. mais quand même, partir comme ça, sans prévenir personne. Et en plus, avoir laisser son frère planter comme une gimauve électrique, à rester au soleil sans pouvoir bouger, les courant électriques l'empêchant de faire ne serais-se qu'un seul geste, et cela pendant une heure. Léynéa était partie avec Meiko, Ita et elyssard, chercher Melda pour guérir le pauvre petit Meiko.

Une odeur. Une odeur affreuse. De printemps et de fleurs. Un printanier sur nos terres. Et surement un placer de haut rend vue le fort parfum qu'il dégageait. Je me mis alors à espionner ce loup. Brun avec des ailes verte. Il.. il secouait ma fille comme un prunier !!! QUOI ?!! il allait voir ce qu'il allait voir. Enervé, je sentais la terre gronder sous mes pattes. Je vis alors Mélodie s'éloigné, et j'en profitait pour sortir de ma cachette et sauté au cou du printanier.
Je réussi à planter mes griffes sur son dos avant de le faire tomber, le plaquant durement au sol.

- Qui es tu pour oser venir ici ?!Et qui plus est, faire du mal à ma fille ?!!

La jeune automnale balbutia des excuses -même si je ne lui en tenais pas rigueur-, et sembla reconnaître l'endroit.

"- Nous.. nous y sommes arrivé !!! on est chez nous !! près de la tanière de papa et maman !!"

C'était une bonne nouvelle, seulement j'aurai souhaité qu'elle le clame un peu moins fort. Manquerait plus qu'une bande de son clan vienne voir ce qui se passait. Mélodie se décala, et partit en avant vers, environ le centre de la prairie couleur orange, un peu plus loin de la source. Avant même que j'ai réalisé ou que j'ai eu le temps de lui dire de baisser le son, elle cria encore plus fort :

"- Papa ! Maman ! vous êtes là ?!"

Mes dents grincèrent et un soupçon d’inquiétude se mêla à mon soulagement d'avoir ramené la petite. Surveillant le creux noir entre les arbres et m'attendant à voir arriver un automnal, je n'entendis pas marcher le loup derrière moi. Et c'est ainsi que je me retrouvais plaqué violemment au sol, des griffes acérées enfoncées dans mes poils bruns. Le papa en colère s'était jeté sur moi sans réfléchir, ce que, malgré la situation peu avantageuse pour moi, je pouvais comprendre.

"- Qui es tu pour oser venir ici ?!Et qui plus est, faire du mal à ma fille ?!! "

Euh, bonjour aussi Monsieur-Papa-Mélodie. Enfin, je ne voulais pas rester dans cette position plus longtemps ; tout en regardant l'automnal penché au-dessus de moi, des racines se détachèrent de l'herbe et vinrent le tirer de moi, le mettant sur le dos à son tour, pattes contre terre. Marchant lentement vers lui, ne désirant pas plus que ça faire de mal à mon attaquant, un sourire se posa sur mes lèvres, de même que ma patte avant, griffes sorties, sur son poitrail.

-Je viens vous rendre votre blessée fille, Monseigneur, dis-je sur un ton mi-hautain mi-moqueur. Quant à ma secousse, elle m'a juste pris pour son frère à qui elle a apparemment joué un petit tour pour s'éclipser .

Desserrant mes racines pour qu'il puisse respirer à nouveau, je le laissai se relever sans mot dire, attendant non pas des excuses -je ne connaissais que trop la fierté d'un mâle, surtout devant sa progéniture-, mais au moins de voir si Mélodie serait soignée.

Un bruit sourd mellé d'un grognement attira mon attention derrière moi. Surprise, je me retournai d'un bon, une expression de frayeur se figea sur mon visage et mes pattes me clouèrent au sol.

Papa était debout sur Willy, l'empêchant de lever les pattes. Mais le loup brun de s'avoua pas vaincue et deux lianes attrapèrent papa par les pattes et le plaqua contre le sol tapisser de feuilles mortes de l'automne dernier. Je me voyais face à une drôle de situation ; Mon père, face à un loup qui venait de traversé des kilomètres pour me ramener chez moi. Un drôle de rictus s'étira sur le coin de la lèvre du printanier avant de s'avancer d'un pas fière vers mon père, et de poser une pattes, griffes ressortis, sur le poitrail de papa.

-Je viens vous rendre votre blessée fille, Monseigneur, Quant à ma secousse, elle m'a juste pris pour son frère à qui elle a apparemment joué un petit tour pour s'éclipser .

Je failli pouffer de rire en l'entendant dire " Monseigneur" à papa, mais ce n'était pas vraiment le moment. J'étais toujours un peu honteuse de mon geste et d'avoir pris Willy pour Meiko, alors qu'en plus ils ne se ressemblaient pas. Il desserra les lianes et laissa papa sortir de sa prison qui l'empêchait de respirer.
Je partie en courant devant les deux loups.

- Oui papa, Willy est gentil, il ma ramené ici. Puis ma voix changea d'un ton désoler. Je suis désoler, Je ne me rendais pas compte du danger... Je ne le referais plus;

Des racines attrapèrent mes membres avant que je ne puisse faire quoi que ce soit et m'envoyèrent en l'air. Il vint ensuite poser sa lourde patte pleines de griffes sur mon poitrail. Raaah, il cherchait à me ridiculiser se foutu printanier !! il allait voir de quel bois je me chauffe !!! Je m’apprêtais à lui envoyer une décharge en pleins dans la tête mais celui-ci commença à parler d'une voix autoritaire. Comment osait-il ??

-Je viens vous rendre votre blessée fille, Monseigneur, Quant à ma secousse, elle m'a juste pris pour son frère à qui elle a apparemment joué un petit tour pour s'éclipser .

Ahh d'accord, alors il m'amenait Mélodie.. hum, je m'étais peut-être tromper sur son compte. Je me radoucis, sans pour autant baisser ma garde. Ma fille vint en courant, prenant la déffence de l'automnal.

- Oui papa, Willy est gentil, il ma ramené ici. Je ne me rendais pas compte du danger... Je ne le referais plus.

Bon, tout était bien qui finissait bien finalement. Je me retournais vers le printanier, il était temps qu'il parte à présent.

- Tu as ramener ma fille et je t'en suis reconnaissant... tu peux retourner chez toi maintenant.

Je regardais à présent Mélodie dans les yeux, d'un regard de reproche, avant de lui sourire et de la lécher gentillement, pour lui montrer que je lui pardonnait, et puis maintenant, j'étais sûr qu'elle ne recommencerait pas. Il fallait à présent que Melda se trouve par ici et qu'elle soigne sa petite soeur.
Je relevait la tête, le printanier toujours là.

J'étais morose c'est dernier temps, je ne pourrai pas vraiment expliquer pourquoi. Je me contentai de vagabonder comme une âme perdue à travers le territoire automnal. Même les couleurs flamboyantes de feuilles d'arbres n'arrivaient pas à me tirer de ma morosité. Le conseil des clans ne cessait de rejouer dans ma tête. Je revoyais sans cesse les visages de mes... frères... et celui froid et distant de mon père. Je soupirai pour la millième fois en m'assoyant sous un arbre. Le sol était humide de rosée ce qui n'améliora pas mon humeur.

J'étais toujours assi à recasser mes idées sombres quand un bruissement dans les feuilles attira mon attention. Mes oreilles se tournérent d'elles mêmes dans la direction du dit bruit et un doux parfum parvint à mon nez... un lièvre. Bah, en temps normal je n'aurai pas hésiter une seconde pour partir à sa poursuite. La chasse était un de mes passe-temps, j'adorais sentir l'adrénaline dans mon corps, mais pas aujourd'hui.

Je secouais la tête et me remis en marche, avec cette température je préférais rentrer à la maison. Mes pas me mirent automatiquement dans la bonne direction, j'avais parcouru ce chemin tant de fois après tout. Quelle ne fut pas ma surprise en arrivant à la tanière de voir mon père, ma "soeur" Mélodie et un...printannier. Je devais absolument lui parler!

Je m'approchais tout en gardant une attitude neutre face à lui, j'imaginais facilement que mon père lui avait dit de partir. Une question se fit soudain dans ma tête, mais que diable fesait-il ici ce printannier? En m'approchant plus près je peux voir la patte de ma soeur, non mais elle est encore aller faire quoi celle là. En tout cas, la situation devenait de plus en plus clair. Le printannier avait du trouver ma soeur dans cet état et l'a ramené ici, mon père devait être à la tanière quand ils sont arrivé.