Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !
Four seasons
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Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
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Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !


 
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Par voie de mer ☸ ft. Aranwë
Herrade
Alpha
Herrade
Espèce : Loup/louve
PUF * : Runy ☸
Féminin
Messages : 373
Date d'inscription : 05/08/2016
Âge : 29

Identité du personnage
Spécialité: Membre du conseil
Total des PNs: 32 PN
Jeu 25 Juin 2020 - 17:48

http://runedraconis.deviantart.com/


Par voie de mer
ft. Aranwë | En reconnaissance

Plage du Nord, aux petites heures du matin. Une silhouette était assise, droite et décidée, face à l'océan ; sourcils froncés, Herrade observait l'île immergée en face d'elle, ombre légère et fuyante à l'horizon. Elle était contrariée de se voir soumise au rythme des marées pour passer d'une île à l'autre, comme si les survivants avaient fait un pas en avant en trouvant la plage, puis deux en arrière face aux vagues ! Bon, au moins ils avaient accès à de nouvelles parties de l'Archipel, c'était toujours ça de gagné ; il ne leur restait plus qu'à calculer leurs départs en fonction des ballets marins. Mais quelle perte de temps...

« C'est bientôt l'heure. »

Le leader glissa un œil vers la louve qui l'accompagnait, et attendait avec elle le moment propice à la traversée ; Aranwë, stoïque et sérieuse, comme à son habitude. Faire équipe avec la veilleuse était agréable, et la verte espérait sincèrement qu'elles rencontreraient moins de perturbations qu'à leur dernière entrevue... d'autant qu'elles avaient du pain sur la planche.

« Nous aurons à peine cinq heures pour explorer l'île, peut-être moins en fonction de nos trajets sur place... Je voudrais qu'on cherche en priorité le moyen d'accéder à l'île du Châtiment. S'il en existe un. »

Les souvenirs de son premier passage étaient flous, à tel point que l'ancien bourreau se demandait si elle n'était pas sous une quelconque substance lors de sa traversée vers le cœur de l'Archipel... Il fallait à tout prix que leur groupe s'approprie les passages d'île en île ; outre le côté pratique, ça deviendrait peut-être vital s'ils devaient faire face à des autochtones aux penchants belliqueux...

Enfin, le soleil se détacha nettement de l'horizon, entamant son ascension vers un ciel aujourd'hui couvert et pour l'heure encore laiteux de l'aube. Sur l'île immergée, l'eau était en train de se retirer, leur laissant le champ libre pour la parcourir... en un temps limité. Herrade se releva, désignant du menton la voie de corail qui affleurait par endroits à la surface, au-delà des rochers du rivage.

« Voilà notre première épreuve ; accroche-toi bien, avec les vagues d'aujourd'hui, ça risque de secouer un peu. »

Et fidèle à elle-même, la meneuse s'enfonça dans la mer couleur acier, aussi sombre et mordante que le métal qui brillait dans ses prunelles.

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Aranwë
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Aranwë
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Identité du personnage
Spécialité: Veilleuse
Total des PNs: 12 PN
Mar 14 Juil 2020 - 1:22

[Bon bah pour X raisons mes codes de fiche RP ne marchent plus sooo présentation moche o/]

C’était assez surprenamment qu’elle avait découvert un charme à la mer. L’air frais qui secouait la crête des vagues déposait sur sa langue quelques cristaux de sel qu’elle commençait à savourer. Elle s’était approchée au plus près de l’onde, trônant sur la plage de sable fin comme un Cerbère, gardien émérite de l’île. Ses yeux dorés suivaient avec attention les avances rythmées de l’écume, presque absorbés par ce curieux ballet de gouttelettes volatiles. Aranwë savait pertinemment que se laisser ainsi aller représentait une perte de concentration, mais elle peinait quelque peu à s’en blâmer. Après la déconvenue des premiers jours, des premières semaines, des premiers mois, elle apprenait enfin à admirer les merveilles de leur refuge de fortune. Et l’horizon qui se présentait à elle, bien que différant largement des fjords de son enfance, esquissait dans son coeur comme un semblant d’émerveillement.
Une attitude trop militaire et un cerveau docile la rappelèrent cependant rapidement à l’ordre, et ses pupilles coulèrent vers l’épaisse silhouette qui la commandait. Un regard sur la verte lui apprit que celle-ci respectait encore une certaine discipline et ne s’abandonnait pas à la contemplation. La violette se sentit presque obligée de suivre les yeux de sa comparse, et une angoisse sourde hérissa son échine lorsqu’elle osa regarder l’île qui leur faisait face.
Aranwë n’avait fondamentalement pas l’étoffe d’une exploratrice. Plutôt casanière et en dépit de quelques escapades sur son ancien domaine, la Veilleuse n’avait jamais laissé son esprit s’échapper. Les contes de son père même n’avaient su éveiller en elle le désir de l’aventure; bien sûr, elle avait rêvé des fjords et des monts foulés par son paternel. Ses songes avaient portés ses sens à l’exaltation, laissant son imagination filer des paysages fantastiques, tapisseries de forêts luxuriantes et de steppes arides, mais rien n’aurait su la pousser au voyage. C’était donc avec une certaine appréhension qu’elle se voyait endosser la cape de l’aventurier, le voile du voyageur. La présence d’Herrade la rassurait quelque peu, et un nouveau regard sur leur lieu de destination lui suffit à se résigner. Elle se redressa, étirant vaguement ses pattes avant. D’une oreille attentive, elle avait absorbé les indications apportées par sa meneuse, intégrant sans mal le but premier de leur escapade : découvrir. Apprendre à connaître.
Il ne s’agissait plus ici d’un délire fantaisiste de vagabond avide de terres à explorer, d’histoires à raconter : les deux comparses engageaient la survie de leurs compatriotes dans cette épopée. Aranwë ne se jugeait pas essentielle; sa responsabilité ne l’enorgueillissait pas. C’était avec une certaine volonté qu’elle accomplissait cette tâche, mais ses motivations s’ancraient davantage dans une nouvelle forme de patriotisme que dans des désirs purement personnels. Au fur et à mesure des mois, la Veilleuse s’était découvert un certain attachement pour le petit groupe. Elle ne connaissait pas la plupart d’entre eux, mais la rareté des conflits qui éclataient entre les rescapés avait su la convaincre que le temps des blasons et des clans était révolu. Ils n’avaient plus grand chose des soldats belliqueux défendant bec et ongles leur sainte patrie, et quelques liens semblaient déjà s’être instaurés entre les survivants - à cette pensée, elle se surprit à effleurer le souvenir d’Achéran; elle le chassa bien vite, constant simplement que ses observations se confirmaient.
Ses divagations volèrent en éclat tandis que la grande verte s’exprimait de nouveau, brisant le silence qui les entouraient. Ce fut avec une certaine satisfaction que la bleue constata que l’écume avait largement reculé, offrant un passage plus accessible à l’île voisine. Acquiesçant d’un simplement hochement de tête aux recommandations d’Herrade, Aranwë s’engagea dans son sillage plutôt lestement, fondant dans l’eau gourmande en soulevant quelques gerbes d’écume.
La vigueur de l’océan la surprit d’abord, mais un mental tenace et plutôt blasé la rappela sévèrement à l’ordre. Propulsant et gonflant ses muscles, l’ancienne hivernale s’efforça d’user à bon escient de ses forces récemment acquises. Le redoublement d’efforts dont elle avait du faire preuve ces derniers temps lui paraissait enfin utile; et c’était avec une certaine satisfaction que ses pattes solides fouettaient l’eau grise, propulsant un corps devenu leste au milieu des ondées. Bien que tentée de dépasser sa comparse, Aranwë dut cependant se ranger à l’idée qu’elle n’avait pas acquis - et ne parviendrait probablement pas à acquérir - la puissance de la meneuse. Herrade était une force de la nature, et si la bleue pouvait se targuer d’être une fille de l’hiver, elle ne pouvait prétendre incarner cette férocité qui semblait si naturelle à la grande verte.
Tâchant tout au plus de garder la tête hors de l’eau, la Veilleuse dut lutter à plusieurs reprises pour se maintenir à flots, mais l’ensemble de la traversée ne lui parut pas aussi terrible qu’il avait été prédit. Aranwë s’était vue davantage surprise par la ténacité dont pouvaient faire preuve les vagues que par l’effort qu’elle avait du fournir : elle s’était préparée à manifester son acharnement, à mobiliser l’ensemble de ses forces, mais l’océan semblait malgré tout déterminé à les noyer. Cette pensée fut effacée avec une certaine satisfaction tandis que les deux comparses se hissaient sur la berge; et la Veilleuse ne put s’empêcher de couler un léger rictus vers l’écume grondante, presque conquérante envers ces flots si colériques.
S’ébrouant à peine, la bleue tâcha d’abord d’observer les alentours, tâchant de repérer un potentiel danger. Ses poils retombèrent néanmoins lorsqu’elle réalisa que l’ensemble de la plage semblait plutôt tranquille - mais il ne s’agissait là que de la plage.
Peu désireuse de prendre des initiatives et convaincue que la responsabilité ne lui revenait pas, la bleue pivota vers sa comparse, conservant ses sens alertes à la moindre anomalie. Quelques instants de réflexion lui autorisèrent néanmoins l’audace de penser tout haut :
- Si nous recherchons d’abord un passage vers l’île du Châtiment, le plus judicieux serait de longer la berge.
Elle marqua une pause, évaluant encore les mots qu’elle venait de prononcer.
- S’il en existe un, il se trouvera forcément sur les côtes.


[Du coup je pense que pour notre sécurité il vaut mieux lancer les dés, j'espère que ça te va c:]
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