Caractère

Si Aranwë se révélait à l’origine dotée d’un caractère pour le moins improbable, les événements récents ont cependant su l’influencer.
Ses aspirations premières ont été balayées par le Tsunami. La jeune louve porte aujourd’hui un regard très critique sur ses anciennes idéologies, qu’elle a progressivement abandonnées. Elle n’a en effet pas conservé son doux caractère et sa nature rêveuse; sa mentalité s’est grandement durcie. Aranwë juge son nouveau monde avec pessimisme. Elle s’est grandement désintéressée de son idéal de justice, se révélant rapidement plus égoïste et réaliste : le cataclysme lui a prouvé que la vie ne l’épargnerait pas. Pragmatique et individualiste, l’ancienne hivernale ne se soucie plus que de sa propre survie et ne cède plus à ses contemplations philosophiques. Elle est de plus convaincue que l’égalité, qu’elle prônait autrefois, n’est plus accessible. Son monde s’est terni, englouti sous les flots, et ne lui a laissé dans son sillage qu’un terrible sentiment d’amertume et dé dégoût. Aranwë est profondément désabusée et désintéressée. C’est d’ailleurs ce renfermement qui l’a progressivement contrainte à s’isoler et à définitivement couper les ponts avec son ancien clan. L’ex-hivernale ne se soucie pas de ses compatriotes, ne s’inquiétant plus que pour les survivants de sa famille, notamment Liam. La jeune louve a su s’arracher à la hiérarchie pour affirmer son indépendance et se détacher peu à peu du conformisme des clans. Elle ne prétend à aucune ambition, ne cherchant pas à regagner la place qui pourrait lui être due. Elle s’est d’ailleurs tournée d’elle-même vers le poste de Veilleuse, qu’elle juge le plus adapté à sa personnalité. Ainsi confrontée au calme de la nuit, Aranwë apprécie la tranquillité dont elle peut bénéficier. Bien que peu soucieuse du sort de ses compagnons, elle a parfaitement conscience que l’union fait la force et qu’une bonne entente sera nécessaire pour leur survie commune. Elle s’exécute donc sans rechigner et sait se montrer dévouée si la situation l’exige.
Le calme de la jeune louve lui accorde d’ailleurs un grand sang froid. Elle ne se laisse pas emporter par ses sentiments et sait évaluer de la gravité d’un événement, témoignant par ce biais de son excellent contrôle d’elle-même. Aranwë est sèche, rigoureuse et est parfaitement capable d’assumer ses actes. Autoritaire, bien que s’affirmant peu, la jeune louve est très portée sur l’ordre et tolère peu le chaos, ainsi que l’irrespect. Elle s’applique à être irréprochable et, par ce biais, à passer totalement inaperçue - à ne pas se faire remarquer. Si elle ne limite pas les contacts, elle ne les recherche cependant pas. L’ancienne hivernale parle peu et efficacement; elle n’entame de plus pas la conversation et parlera d’elle-même seulement si on l’y engage : Aranwë répond aux questions mais ne les pose pas. Elle peut d’ailleurs être considérée comme apathique, sans être néanmoins totalement froide. Elle témoigne rarement d’un enthousiasme débordant et se contient beaucoup, bien que son absence apparente d’émotions ne semble pas l’obliger à vraiment réfréner ses sentiments. La jeune louve pourrait être une parfaite ermite, si elle n’avait pas un minimum de respect pour ce qu’il lui reste de famille. Elle lui est d’ailleurs entièrement dévouée et sait se montrer altruiste avec les quelques êtres qu’elle apprécie réellement. Ce statut sera cependant difficile à obtenir, puisque l’ancienne héritière est désormais peu encline à nouer des liens. La perspective de perdre à nouveau des êtres qu’elle a sincèrement aimé la terrifie, et elle ne se laisse que rarement aller au bonheur de l’amitié.
Pour le reste de la plèbe, Aranwë observe un comportement plutôt distant; elle fait de plus preuve d’une honnêteté redoutable : si elle n’approuve pas quelque chose - à un niveau personnel : mettons qu’un autre loup lui demande des conseils sentimentaux -, elle le fera savoir. La jeune femelle n’est pas sarcastique ni piquante; elle se contente d’être honnête et ne s’efforce pas de prendre des pincettes. En bref, elle est aussi tranchante que ses poignards. De plus, il est important de préciser que si Aranwë s’adresse à ses camarades, ce sera non sans les avoir analysé auparavant. Très observatrice, la louve s’efforce de cerner un minimum ses interlocuteurs et d’apprendre, indirectement, à les connaître. Elle ne se permet cependant pas de prétendre des faits dont elle n’est pas certaine et se refuse catégoriquement à manipuler ou influencer ses camarades. C’est d’ailleurs le seul aspect de la justice qu’Aranwë tente encore de défendre : elle ne se permet jamais d’utiliser un autre pour parvenir à ses fins et ne cherche pas à percer l’intimité de ses proches. Ce que quelqu’un cherche à garder dissimulé le restera; l’ancienne hivernale n’est absolument pas intrusive, et veille à conserver ses propres secrets bien cachés. Elle n’est de plus pas encline à dénoncer un comportement illicite.
Si l’on observe plus attentivement le caractère de l’ex-hivernale, on pourra aussi remarquer qu’elle met un point d’honneur à se montrer fidèle. A l’image de son père, Aranwë peut se montrer extrêmement dévouée et n’abandonnera jamais les êtres qu’elle a élu. Bien que maladroite avec les mots et difficilement réconfortante, la jeune louve fera de son mieux pour ceux qu’elle juge proches. De son côté, et bien qu’elle s’efforce de le cacher - à succès -, l’impact des événements sur son état moral et physique a été très important. Traumatisée par la mort de son père, elle fait presque preuve d’obsession et peine à prendre des repères, à retrouver un sentiment de sécurité et de tranquillité. Véritablement, Aranwë a besoin d’aide; elle ne l’avouera cependant jamais. La perte d’Akasan a creusé une plaie béante dans sa poitrine, et il est probable qu’elle ne la referme jamais vraiment. L’abime est profonde et suintante, dégoulinante de remords et d’amertume. Consciente de cette blessure, l’ancienne héritière tente de suivre le modèle de son père, qu’elle vénère profondément. A son image, et bien que plus détachée, moins absente, moins éloquente, elle essaie de trouver un bien en chaque chose et d’admirer ce que la terre a placé sous ses yeux, observant un grand respect pour tout ce qui l’entoure. Cédant peu à son chagrin, la louve est cependant très touchée et est hantée par la perte de son père. Elle recherche grandement sa présence et tente, pour le retrouver, de marcher dans ses pas. De temps à autre, Aranwë s’abandonne d’ailleurs à la contemplation et, au clair de lune, on pourrait parfois affirmer que le Roi Vagabond a trouvé son digne successeur.

Pouvoirs

Bien qu’Aranwë ait progressivement perdu ses aptitudes liées à sa saison - sans regret cependant -, elle s’est néanmoins vu conserver son second pouvoir. Indirectement lié au don de son père, la jeune louve a hérité de son lien avec les armes, le métal. Si elle ne perçoit plus véritablement la voix de celles-ci, Aranwë peut aujourd’hui invoquer de petits coutelas. Semblables à des aiguilles, les lames se révèlent très fines et, surtout, extrêmement tranchantes. L’ex-hivernale peut les manipuler à sa volonté, agissant plus ou moins par télékinésie sur ses armes.
Il est cependant nécessaire de préciser que ces dernières sont excessivement fragiles : elles ne peuvent porter qu’un coup et se brisent ensuite, se dissipant en petits éclats de métal. De plus, Aranwë ne peut en invoquer qu’au maximum cinq à intervalles réguliers (variant entre 6 ou 8 heures d’écart entre chaque invocation). De plus, les lames ne sont pas en capacité de faire de gros dégâts; il s’agit davantage d’intimider ou d’effrayer l’adversaire, sans chercher à le blesser réellement. Les loups qui subiront cette offensive n’en garderont que de faibles séquelles. L’invocation n’est pas vraiment couteuse à Aranwë, si ce n’est qu’elle nécessite une certaine concentration. La jeune louve ne souffre donc pas, à proprement parler, d’effets secondaires.

Physique

Avant le cataclysme:

Bébé

Histoire

Aux premières lueurs de l’Aube:

A l’ombre des Nuiternes:

Sous les cieux de la Chimère: