Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !
Four seasons
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Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
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A très bientôt !


Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !


 
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Ne pouvons chasser alors cueillons (Jenn et libre) TERMINE
Artémis
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Ven 10 Avr 2020 - 19:57

[Ne pouvons chasser alors ceuillons ]

[ Artémis & Jenn, Libre ]

Elle était partie en exploration aujourd’hui. Elle cherchait de quoi sustenter d’abord son ventre, mais aussi ceux des autres survivants qui avaient rejoint le groupe. L’île Hypogéene  n’étais peut-être pas la plus indiquée pour la chasse. Mais, l’ayant déjà traversée, elle était plus encline à y aller en premier, plutôt que sur l’île des chimères qui semblait plus accueillante, mais qui cachait encore de nombreux mystères, et surtout, d’autres prédateurs.

De toute façon, leur petit groupe n’avait pas encore trouver le moyen de changer d’île. Elle n’avait pas beaucoup d’autre choix….

Atémis marchait doucement. Elle était aux aguets, à l’écoute du moindre bruit, attentive au moindre mouvement pour déceler la piste d’un potentiel gibier. Elle espérait qu’il se soit développé un petit écosystème depuis le cataclysme. Mais le silence froid qui lui répondit lui souffla qu’il n’allait pas être facile de trouver quelque chose à se mettre sous la dent.

Elle allait devoir faire appel à sa connaissance des plantes pour trouver au moins un lot de compensation. La belle affaire. La brune laissa échapper un soupir consterné avant de se motiver et de reprendre les recherches. Elle se concentra alors d’avantage sur les plantes et dénicha bientôt des petites baies et quelques champignons. Elle les observa attentivement, les flaira doucement sans certitude de leur comestibilité, elles ne ressemblaient à rien de connu.

Elle décida tout de même de les récolter, et les entreposa dans la besace qu’elle avait pensé à emmener avec elle. Il faudrait voir si quelqu’un d’autre au camp était mieux renseigner sur ces espèces-là. Progressant davantage après de longues minutes elle tomba sur ce qui ressemblait à des ˵oreilles de judas˶, un champignon de printemps qui poussait sur une vielle souche. Ce n’était pas une espèce très connue, mais ceux là elle les connaissait, et ils étaient comestible.

Un rictus victorieux se dessina sur ses babines. Elle déplaça les espèces inconnues dans une pochette plus petite pour éviter tout contact ; si jamais elles étaient empoisonnées cela ne gâcherait ainsi pas sa récolte toute fraîche et saine de champignon. Avec précision elle s’attela à la récolte cherchant d’autres plants aux alentours.

Lorsqu’un bruissement léger se fit entendre. La brune se figea et chercha d’où ce son pouvait provenir. C’était forcément quelqu’un vu que jusque là elle n’avait pas rencontré âme qui vive.
Prudente elle attendit un court instant avant de demander :

« Qui va là ? Montrez vous ! »

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Jenn
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Sam 11 Avr 2020 - 22:02







Ne pouvons chasser alors cueillons Jenn




Je m’arrête un instant pour souffler. Voilà déjà deux heures que je marche sans arriver pour autant jusqu’à la plage. Du haut des arbres ça ne semblait pourtant pas si loin, mais finalement il me faudra plus de temps pour y arriver, et encore plus pour faire l’aller retour. Peut être faudra t’il même que je prévois de trouver un lieu sûr où dormir.
Mais je ne me fais pas tellement de soucis concernant ce dernier point. Dans un premier temps parce qu’ayant vécu la presque totalité de mon début de vie en tant que solitaire, je suis largement en mesure de savoir quels sont les critères d’un lieu « sûr » Dans un second temps, il ne semble pas y avoir âme qui vive ici, donc pourquoi devrais-je avoir peur de dormir à découvert, et enfin, découcher ne devrait pas non plus être un problème, dans le sens où je ne pense pas que quelqu’un au camp se rendra vraiment compte de mon absence.

Quoi qu’il en soit, il faudra me résoudre au fait que l’exploration de la plage ne sera pas non plus pour aujourd’hui. Je me faisais pourtant une joie à l’idée de courir sur le sable clair, et sentir la douceur du vent marin sur mon pelage, un brin réchauffé par le soleil. J’étais également bien impatiente de rentrer « conquérante » au clan, annoncer mes découvertes du jour. Avec un peu de chance, j’aurais même trouvé de quoi nous sustenter davantage que ce dont nous nous nourrissons actuellement. C’est-à-dire de végétaux. Même moi qui n’ai pas un gros appétit, et qui n’ai pas besoin de beaucoup pour récupérer de l’énergie, je commence à en avoir marre de ces repas sans vraies saveurs…

Et tandis que j’avance tranquillement sur le chemin du retour, salivant sur un bon gros morceau de viande, ou un poisson à me mettre sous la dent, je tombe sur une clairière verdoyante, baignée par la lumière du soleil. Au milieu se dresse un rocher mesurant peut être deux ou trois mètres de haut. Ni une ni deux, je m’élance et bondis sur la pierre, m’accrochant comme je peux à la parois. Heureusement pour moi, je suis habile et légère, et les prises sont nombreuses. J’atteins son sommet en une fraction de secondes. D’ici je ne vois pas énormément plus que la vue que m’offrent les arbres, mais je dois quand même avouer que l’horizon est beau et agréable à regarder. Je hume l’air, il est empli de toute les bonnes odeurs du printemps. La clairière est d’ailleurs parsemée de fleurs de toutes les couleurs. J’aperçois aussi quelques buissons avec des baies. Je descends de mon promontoire, et m’approche de ces fameux buissons. Cependant je n’ai aucune notion en herbologie, et j’aurais bien vite fait de m’empoisonner. Je laisse donc tout ça à sa place, note le lieu dans ma tête afin d’informer d’autres explorateurs plus au courant que moi de l’endroit, et repars en direction du campement, vers le sud.

Après une demie heure de marche lente environ, j’arrive sur un petit cours d’eau déjà référencé par les explorateurs. D’ici, il reste à peine 15 minutes à vol d’oiseau du campement. Je m’y arrête et me désaltère, il ne s’agit pas du point d’eau le plus proche de ma couche, mais je ne suis pas sûre que j’aurai l’occasion de boire à nouveau avant ma nouvelle exploration de demain.
J’avale goulûment l’eau, mais un bruit un peu plus loin attire mon attention. Je relève la tête et dresse les oreilles. Le bruit provient d’un endroit un peu haut en amont de la rivière. En théorie, il ne peut s’agir que d’un membre du groupe, il n’y a donc pas à s’inquiéter. Cependant, s’il s’agissait par exemple d’une proie, ce serait vraiment une chose intéressante à savoir.

Je me rends donc vers l’endroit d’où semblait venir les craquements. Et effectivement, au pied d’un tronc se trouve une louve ramassant ce qui semble être des champignons. Elle me tourne le dos, c’est pourquoi je m’annonce par un raclement de gorge.

 « Qui va là ? Montrez-vous ! »

Je m’avance un peu afin qu’elle puisse me voir et m’identifier, car comme il me semblait l’avoir deviné, il s’agit de la louve brune et élancée de ce matin. Je ne m’attendais clairement pas à la revoir aujourd’hui, ni dans cette situation. Elle qui m’avait pourtant informé être chasseur, la voilà qui ramassait des champignons...

Mais en fait c’est plutôt logique puisqu’en y réfléchissant bien, il n’y a rien à chasser sur cette île.. et après tout, nous ne sommes pas nombreux ici, et être multitâches est un atout, voire une obligation. En plus peut être va-t-elle pouvoir m’apprendre des notions intéressantes sur les baies et autres plantes comestibles, ou non.

- Salut, c’est Jenn ! Je ne sais pas si tu te souviens de moi, mais on s’est croisée ce matin ! Désolée si je t’ai fais peur, ou que je t’ai dérangé dans ton travail…

La grande louve semble s’apaiser et se détendre. Je m’approche un peu plus, et accentue la différence de taille entre elle moi. Elle est vraiment grande, et très belle aussi. Ses longs cheveux sont accrochés et forment un gros pompons sur sa tête, mais d’autres plus rebelles tombent sur son visage, cachant légèrement ses yeux qui sont pourtant magnifiques et hypnotisants. Mais ce qui attire le plus mon regard est sa longue queue pleine de longs poils. Ne possédant pas de réelle queue, j’ai toujours eu une obsession un peu bizarre pour celle des autres loups et animaux en général.

Cependant, je repose mon regard sur le sien, par peur de sembler bizarre à fixer aussi longtemps l’extrémité de son corps.

- Tu ramasses des champignons ? En fait j’aurai quelques questions à te poser. Comme je te le disais ce matin, je suis chez les explorateurs, mais je n’y connais rien en reconnaissance de plante. Et c’est plutôt bête pour une exploratrice tu ne crois pas… ? Est-ce que tu crois que tu pourrais m’aider ou me donner quelques informations ? Enfin si tu as le temps…

Je lui adresse à nouveau un sourire, aussi amical que possible.
J’, il est temps de te faire quelques amis, à commencer par cette louve !


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Dim 12 Avr 2020 - 16:50

Ne pouvons chasser alors cueillons

[ Artémis & Jenn, Libre ]

Une silhouette apparait, petite et menue, des bois se découpent dans la pénombre. Artémis reconnaît la petite hybride au poil clair du matin sans difficulté et s’apaise aussitôt. Ses mâchoires et ses muscles se décrispent, son corps reprend une posture plus confortable.

Elle finit de prélever les champignons sur le bois, tandis que l’exploratrice approche avec un air un peu surpris. La brune réprime un petit ricanement désabusé, et oui, les proies ne sont pas monnaie courante dans le coin, alors on fait ce que l’on peut pour ramener au moins un peu de nourriture au clan avant de chercher en vain. En plus, elle a entendu ce matin avant de partir que deux petits sont nés. Il faut se bouger d’avantage pour trouver de la nourriture plus consistante que trois pauvres champignons, même s’ils sont nourrissant, s’ils veulent que les enfants survivent.

Elle pense à cela en effectuant sa tâche et en écoutant la petite louve bredouiller quelques excuses. La chasseresse lui accorde de nouveau son regard, seulement lorsque son labeur est terminé. Elle hausse les épaules comme simple réponse pour montrer que ce n’est pas grave, le dérangement n’était que minime.

Jenn approche encore. Artémis se rend mieux compte encore de leur différence de taille. Elle n’avait pas fait très attention ce matin même. Elle accueil sa comparse avec un sourire neutre et prend le temps de la détailler un peu plus. La petiote à des yeux assez fascinant et qui accrochent le regard, son pelage est majoritairement blanc avec des tâches et des marquages plus sombres, sa queue est courte, voire inexistante. Le tout est agrémenté d’excroissances mystérieuses entre des plume et des bois, mais cela n’enlève rien au charme de sa camarade.

La blanche reprend la parole et la brune écoute à nouveau. Elle hoche la tête et ouvre sa besace pour montrer ce qu’elle a trouvé à Jenn et lui expliquer.

« Oui, j’ai trouvé des « oreilles de judas » comme on les appelle. Ils sont comestibles. Ce sont ceux-là. À part ça j’ai pris quelques baies et d’autres champignon qui me sont inconnus, je pensais les ramener au camp pour voir si quelqu’un pouvait les identifier »

Tout en parlant elle lui montre ses différentes trouvailles. Elle continue.

« Je ne suis pas une experte, mais j’ai quelques connaissances qui me restent de ma mère. Elle était guérisseuse. Si je peux partager ce que je sais, c’est toujours ça en plus pour le camp. Donc, avec plaisir, c’est louable à toi de vouloir combler tes lacunes, j’apprécie. »

Artémis adresse un fin sourire à l’exploratrice, et hoche une fois la tête avant d’exprimer sa pensée après avoir émis un petit grognement frustré.

« Ce serait bien de trouver quelque chose à chasser en vrai, les petits vont en avoir besoin ! Je veux bien t’aider si c’est dans mes capacités. »

Elle remballe ses trouvailles et se remet à marcher proposant à sa compagne improvisée.

« On va voir plus loin si y a plus intéressant ?»


À peine a-t-elle le temps de dire ça, qu'un mouvement perturbe son œil acéré. Surprise de voir quelque chose bouger dans cet environnement silencieux, ses réflexes de chasseuse se réveillent pourtant instantanément, et elle bondit après le petit corps sans plus attendre de réponse de Jenn.

Elle le poursuit pendant un court instant et fini par l’attraper en se jetant sur lui refermant ses crocs sur les oreilles de ce qui ressemble à un bon petit lapin. Elle serra alors bien les mâchoires pour ne pas qu’il s’échappe, et n’attendit pas qu’il le fasse pour lui briser le cou.

Le cœur battant, l’œil brillant, la brune relève la tête, pour voir si la blanche la suivie et lui montrer sa trouvaille.

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Outa-Ranos
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Le membre 'Artémis' a effectué l'action suivante : Lancé de dés


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Lun 13 Avr 2020 - 16:38







Ne pouvons chasser alors cueillons Jenn




Je regarde la jolie louve me montrer ses trouvailles et m’expliquer leur utilité. Elle me dit descendre d’une guérisseuse, c’est donc plutôt logique qu’elle ait un tel bagage. Ma mère à moi était nourrice dans notre meute. Elle ne m’a malheureusement pas appris grand-chose d’intéressant, et encore moins lorsqu’on sait à quel âge j’ai quitté mes semblables.
Je suis donc contente d’être tombée sur Artémis. Aujourd’hui je fais partie d’un clan, d’un groupe, d’une « famille » qui a besoin d’être plus qu’unie en ces temps difficiles, et je me dois d’apporter un peu d’aide à cette entité. Elle va pouvoir combler mes quelques lacunes, et dorénavant je serai peut être en mesure d’identifier les quelques ressources sur lesquelles je tombe, sans prendre le risque de tuer des membres du clan.

Après avoir listé ses différentes herbes et autres végétaux, elle les range dans une petite sacoche accrochée au niveau de son cou. De petite taille, elle est néanmoins juste assez grande pour contenir tout ce qu’elle a récolté. Il faudrait que je me bricole quelque chose du genre, c’est vrai que c’est plus pratique que de le garder dans la gueule. Je relève la tête, elle m’adresse un sourire, dévoilant ses grandes dents. Cependant son regard est très doux et son expression rassurante.
Elle relève la tête avant d’ajouter sur un grognement

« Ce serait bien de trouver quelque chose à chasser en vrai, les petits vont en avoir besoin ! Je veux bien t’aider si c’est dans mes capacités. » Artémis ferme la petite boucle de sa sacoche, et pars lentement dans la direction opposée au camp. « On va voir plus loin s’il y a plus intéressant ».

La louve a raison, j’ai effectivement entendu parler des deux mises bas, sans pour autant être allée à la rencontre des mères et des louveteaux. Mais s’ils veulent survivre, il faudra trouver plus que quelques pauvres champignons et une poignée de baies. Je trouve déjà que cela tienne du miracle que les petits ne soient pas morts nés avec le stress et la dureté de vie qu’on subit les mères durant le dernier mois.


Je me retourne à mon tour et commence à suivre la grande dame. C’est alors qu’un mouvement rapide et des feuilles se soulèvent à notre gauche. Bruits trop légers pour être causés par une grande bête, il ne peut alors s’agir que d’une petite proie. Pleine d’espoirs, la chasseuse voit ses instincts se réveiller et bondit rapidement sur la chose originaire des craquements. S’en suit une course rapide et difficile à suivre du regard. A peine ai-je le temps de comprendre que la louve revient conquérante avec un petit lapin entre les dents. Elle lui brise la nuque sans plus de cérémonie et le dépose à ses pieds. Sa technique de chasse est parfaite, car la petite bête est à peine abimée. Je suis incapable d’en faire autant, en général je termine ma poursuite complètement à bout de souffle, et ma victime ressemble davantage à un amas de chaire qu’à une bête étant vivante quelques secondes auparavant.

J’adresse un grand sourire à la chasseuse et pousse de petits gémissements de contentement. C’est une grande première pour le clan ! Après plus d’un mois d’exploration sur l’île, jour comme nuit, personne n’a encore trouvé de véritable proie (ou si ça a été le cas, le ou la a gardé l’information et le repas pour lui tout(e) seul(e)). Alors certes, ce n’est pas cette petite chose qui va sauver les petits et encore moins le clan. Cependant cette découverte est porteuse d’espoirs, car nous savons à présent que l’île abrite une faune autre que nous les canidés.

- C’était impressionnant à voir, tu es une vraie chasseuse on peut le dire !

Je m’approche de la proie, il s’agit bien d’un lapin ou peut être plutôt d’un lièvre, à peine adulte. Connaissant la faculté de pullulation de ces petites choses, il doit y en avoir plus d’un sur l’île, et pas loin avec un peu de chance. Il s’agit à présent de traquer ces petites choses. Mes gènes de chien m’offrent un odorat assez puissant, et je pense être en mesure de pister sa trace jusqu’à son potentiel terrier.

Je hume la dépouille, l’odeur du sang me prend à la gorge et me donne envie de croquer dans l’animal. Instinctivement, ma bouche se met à saliver, mais ce n’est clairement pas le moment de craquer. Je recule d’un mètre et regarde la louve qui semble curieuse.

- Ma mère était une chienne et mon père un loup, d’où ma petite taille… Mais du coup j’ai hérité de son odorat à toutes épreuves ! Je pense que nous devrions retourner au campement pour avertir quelqu’un de ta découverte… Mais ensuite je, ou nous, pourrons partir à la recherche de ses congénères !

Je dirige à nouveau mon regard vers le petit rongeur, imaginant déjà planter mes crocs dans la chaire chaude d’autres comme lui. Mon semblant de queue bat sur le sol, soulevant feuilles et poussière. C’est, je crois, la meilleure nouvelle depuis un bout de temps, et je suis impatiente de voir la réaction du groupe.



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Mar 14 Avr 2020 - 16:04

Ne pouvons chasser alors cueillons

[Artémis & Jenn, Libre ]

Elle s’arrête à peine essoufflée, et se lèche les babines essuyant le sang sur ses crocs. Cela attise les grondements de son ventre affamé, qu'elle balaye d’un petit grognement. Ce n’est pas le moment de penser à soi ! Mentalement, elle se l’interdit. Elle grignotera quand elle aura rempli sa besace et pas avant. Cette prise sera parfaite pour les petits. Elle garde cela bien en tête.

Artémis pose le corps du rongeur à ses pattes. Elle examine sa proie en silence. Elle ressemble à un lapin, mais légèrement plus gros que la moyenne, son poil dans les tons marron semble plus doux que d’ordinaire. Peut-être que la fourrure de l’animal pourra avoir son utilité ? Elle demandera quand elle sera de retour au camp.

Pendant ce temps, Jenn la rejoint. Elle a l’air enthousiaste et admiratrice. Elle le fait savoir bruyamment avec des mots d’ailleurs. La brune qui n’a pas l’habitude de tels louanges, et se trouve être de nature assez humble, accepte cependant avec un nouveau sourire et un hochement de tête, un peu gênée. Elle ne cache cependant pas sa joie et la fierté qu’elle a d’avoir trouver pareil trésor. Son regard pétille et son cœur bat encore la chamade d’avoir couru. Elle répond tout de même à la blanche avec reconnaissance un petit :

« Merci. »

Le gibier est certes de petite taille, mais porte un espoir si grand. C’était inespéré. Elle comprend l’envie qui naît dans le regard et la gueule de sa camarade face à pareil butin, mais constate que, comme elle, elle se retient et pense aux autres. Les propos de l’exploratrice résonnent alors dans ses oreilles, et la font réfléchir. Après un court instant elle lui répond sans pouvoir cacher elle aussi un enthousiasme certain.

« Peut-être qu’on pourrait remonter la piste tout de suite. Pour voir si on trouve d’autres traces de potentiel congénère. Ce serait une information importante à avoir et rapporter aussi. Qu’en pense tu ? On leur ferrait un rapport complet sur cette nouvelle espèce et on saurait où en trouver pour les prochains jours. »

Elle plonge son regard dans celui de sa comparse, emballée à l’idée de pouvoir collecter et rapporter ces informations vitales. Elle sautille presque sur place contenant mal ses émotions. Puis, en attendant sa réponse, elle cale la proie dans sa besace avec le reste de ses récoltes du jour.

« Aller, vient ! On va voir ! Ton flair nous sera utile, on fera notre rapport juste après. »

Elle lui emboîte presque le pas avec impatience, colle sa truffe au sol, pour retrouver et remonter la piste du rongeur.

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Jeu 16 Avr 2020 - 16:50







Ne pouvons chasser alors cueillons Jenn




La louve brune semble aussi contente et satisfaite que moi, même si au final tout le mérite lui revient. Elle regarde une fois de plus la petite proie, ayant l’air de réfléchir sur mes dernières paroles. Puis elle lève la tête, les yeux pétillants.

«Peut-être qu’on pourrait remonter la piste tout de suite. Pour voir si on trouve d’autres traces de potentiels congénères. Ce serait une information importante à avoir et rapporter aussi. Qu’en penses-tu ? On leur ferrait un rapport complet sur cette nouvelle espèce et on saurait où en trouver pour les prochains jours.»

Elle a raison, nous serons deux fois plus satisfaites si nous rentrons avec plus d’un lapin et avec une information aussi capitale. Et puis je suis beaucoup trop impatiente à l’idée de traquer ces petites bêtes. Rentrer au camp, faire le rapport, et repartir prendrait un temps fou, et déjà le soleil entame sa rapide descente vers l’horizon. D’ici quelques heures, nous n’aurons plus qu’une faible luminosité pour nous éclairer, et bien que j’ai la faculté de voir dans le noir, ce n’est sûrement pas le cas de ma compagne. Et puis plus nous attendrons, plus l’odeur sera compliquée à suivre. A cette période de l’année, on peut capter une multitude de senteurs, notamment la nature en pleine floraison, mais aussi l’agréable odeur de l’herbe fraîche ou encore l’humus humide du sol forestier.

Artémis attrape la petite bête avec délicatesse pour la fourrer dans sa sacoche et reprend, avec un grand sourire et toujours autant d’enthousiasme :

«Aller, viens ! On va voir ! Ton flair nous sera utile, on fera notre rapport juste après. »

Pas une seconde à perdre dans ce cas, je colle mon petit museau au sol, là où reposait le cadavre quelques secondes auparavant. Malgré que je sois un peu rouillée, le fumet du gibier est encore facilement perceptible. J’effectue quelques mètres afin de vérifier si je ne me trompe pas de direction. Aucune erreur possible, la piste s’en va tout droit vers l’Est. Je me retourne pour vérifier que la brune me suit. Elle a également le nez plaqué au sol, et bat la queue rapidement, prise au jeu de la traque. Après tout, voici un mois qu’elle n’a pas pu chasser, quelle joie cela doit être pour elle d’être… Et bien d’être elle-même. Je me prends au jeu à mon tour. Je lève la tête et pousse un hurlement, entre joie et excitation, et reprends mon pistage. Quelques secondes la tête baissée, puis une autre fraction de seconde à courir dans la direction indiquée par l’odeur. Cela faisait longtemps pour moi aussi. Sur les terres de four-seasons, la nourriture était en générale abondante, et il suffisait de s’enfoncer un peu dans les bois pour trouver quelque chose à se mettre sous la dent. Pas besoin de renifler ou de suivre des pistes.

Les minutes passent et la distance également. Mais j’ai l‘impression de voler, je suis en transe, voilà au moins un mois que je ne m’étais pas sentie aussi bien et aussi vivante. Et la compagnie de Artémis ne rend le moment que plus sympathique. C’est la première fois que je partage un peu plus qu’un simple dialogue avec quelqu’un sur cette île, et malgré mon attrait pour la solitude, au bout d’un moment ça devient pesant et déprimant.

Je m’arrête net et la louve est à deux doigts de se cogner contre moi. Mais aucun doute, la trace s’arrête ici, et dans ce cas, soit elle a été effacée pour une raison ou pour une autre, soit son terrier se trouve quelque part par là.  

-  Chut ! Je pense que c’est ici… Du moins la trace s’arrête là

Au moins une heure s’est écoulée depuis notre départ, et déjà la luminosité décline peu à peu. Mieux vaut se dépêcher sinon le retour au camp sera un sacré parcours du combattant pour Artémis. Je repasse donc en mode pistage, mais l’odeur des feuilles humides et de la terre l’emporte sur le reste.

- Artémis, je pense que je vais m’en remettre à toi et tes talents de chasseur…

J’espère vraiment ne pas avoir fait fausse route. Mais dans un sens, même si nous terminons bredouilles, nous aurons tout de même de très bonnes nouvelles à ramener auprès des nôtres.



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Ven 17 Avr 2020 - 12:39

Ne pouvons chasser alors cueillons

[ Artémis & Jenn, libre ]

Elle ne nie pas, cette première prise la revigore, elle peut presque dire qu’elle renaît. Ses muscles n’ont plus l’habitude, mais heureusement que son corps se souvient, tout se réactive en elle. Jenn est aussi tellement enthousiaste que s’en est contagieux.

Un sourire aux babines, Artémis suit le mouvement la queue battante, elle inspecte, elle cherche, elle flaire et différencie les odeurs, pour poursuivre la piste. Les plantes sentent fort et couvrent beaucoup les autres fragrances, mais le museau des deux femelles est entraîné. Elle sent la mousse, les fleurs naissantes, et les bourgeons de printemps, mais aussi cette odeur plus musquée. Heureusement, l’odeur plus forte et la plus reconnaissable est celle du rongeur, malgré l’abondance des différents parfums.
En même temps, c’est celle qui manquait depuis plus d’un mois maintenant, donc on y fait forcément plus attention.

Le soleil commence à descendre, mais il leur reste du temps. Elles foulent la mousse, la roche et la terre ave méthode. Pourvu qu’elles trouvent le terrier.

La brune talonne la blanche et la suit de près, tous les réflexes de la chasse se réveillent, et lui permettent de rester bien à l’affût. La chasse lui avait manqué, retrouver toute cette pratique lui fait du bien. Le paysage défile, le temps passe, la traque se poursuit.

Les deux comparses s’arrêtent. La chasseresse échange un regard avec l’exploratrice, et hoche là tête à ses mots. Oui, c’est bien dans le coin. Elle n’ajoute pas plus, dès fois que des rongeurs les entendent et prennent peur. Pourtant, le silence pesant est bien de retour. Ont-ils déjà tous fui ? Sont-ils tapis là en silence ?

Artémis, balaye l’endroit du regard et acquiesce une nouvelle fois d’un mouvement de tête à l’adresse de Jenn. Elle lui fait signe de se taire maintenant, passe devant sa camarade, inspecte et flaire le sol avec insistance. Elle décrit de prudent arcs de cercle, et soulève quelques branchages et feuilles le plus silencieusement possible. Après plusieurs minutes, entre deux branches de lierre, elle découvre l’entrée du fameux terrier.

Il semble cependant désert et bien silencieux. La brune tire une moue un peu déçue. Elle montre cependant l’ouverture à son binôme. Il faudra retenir l’endroit. S’éloignant à nouveau, elle attend que la blanche la rejoigne avant de dire.

« Ils ont dû nous entendre venir… Mais au moins on sait qu’un terrier existe ici. Ils reviendront peut-être à la nuit tombée... Je n’ai rien vu d’autre pour le moment, mais je suis prête à parier que d’autres terriers existent dans le coin ! Il faudra en informer également les bêtas et les dirigeants et revenir explorer. »

Elle s’assit alors un instant reprenant contenance. Ce n’était peut-être pas plus mal qu’elle n’ait pas trouvé les autres habitants du terrier, cela promettait de futures proies et peut être même une prolifération de l’espèce. En tout cas il faudrait surveiller la zone et réguler la chasse pour ne pas tout prendre d’un coup et espérer avoir de la viande de façon régulière.

Elle lève les yeux au ciel un instant et souffle un coup. Elles ont de trajet pour revenir au camp, mais elle aura le temps d’étoffer sa récolte en cours de route.
Tournant à nouveau son regard vers l’exploratrice elle lui sourit et prononce ces paroles :

« Bon, c’est quand même positif tout ça ! Mais il commence à se faire tard doucement. On devrait rentrer non ? Je sais qu’on a le temps encore, mais comme ça, je continuerai ma collecte de nourriture sur le chemin du retour. Et je te dirai les différentes baies et plantes que je connais comme ça. »


Artémis se relève et attend que Jenn la suivre pour prendre la direction de leur refuge. Ses pensées reviennent sur la journée. C’était une journée bien remplie, pour le coup. Un élan de joie s’empare d’elle et elle s’exclame avec un sursaut d’enthousiasme :

« On a de bonnes nouvelles à leur rapporter ! »



1-2 : Artémis détecte 1 terrier rien de plus précis, mais suggère la présence de plusieurs autres terriers
3-4 : Artémis détecte la présence d'au moins 4 terriers dans les environs
5-6 : Artémis détecte la présence de terrier et à la possibilité d'attraper un deuxième lapin
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Outa-Ranos
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Ven 17 Avr 2020 - 12:39

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Ne pouvons chasser alors cueillons (Jenn et libre) TERMINE 180911111803957094
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Ne pouvons chasser alors cueillons (Jenn et libre) TERMINE 18091111270438289
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Jenn
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Sam 18 Avr 2020 - 16:39







Ne pouvons chasser alors cueillons Jenn




Les oreilles relevées et les muscles tendus, nous sommes à l'affut du moindre son ou mouvement. Cependant les secondes passent et rien ne se passe. Aucun lapin ne cavale au loin à l'approche de deux prédateurs.

J'observe Artémis inspecter les lieux mais après plusieurs allers et retours, elle revient mi-bredouille mi-satisfaite. Elle m'indique du bout du museau un coin où un terrier est creusé, mais m'explique que visiblement aucun habitant n'y est à l'heure actuelle. Espérons que notre lapin n'était pas le seul sur l'île... Même si cette possibilité est très peu probable. Ces choses se reproduisent plus vite que leurs ombres, il doit y en avoir forcément d'autres...

« Ils ont dû nous entendre venir… Mais au moins on sait qu’un terrier existe ici. Ils reviendront peut-être à la nuit tombée... Je n’ai rien vu d’autre pour le moment, mais je suis prête à parier que d’autres terriers existent dans le coin ! Il faudra en informer également les bêtas et les dirigeants et revenir explorer. »

Je l'espère du fond du cœur. Après l'enthousiasme du début d’après-midi, voilà que l'excitation retombe brutalement. Je ne devrais pas être aussi pessimiste, au final nous avons trouvé de quoi sauver un temps les nouveau nés, nous savons que l'île n'est pas totalement déserte de proies, et maintenant nous avons connaissance d'un emplacement où il sera peut être possible de trouver de nouveaux rongeurs. Parfois, j'ai l'impression que quelqu'un là haut est en colère contre nous. D'abord le tsunami, ensuite une île qui nous tue à feu doux, et maintenant ça. On nous donne de l'espoir, pour nous reprendre ensuite le double.

Je soupire, un peu démoralisée. Artémis vient s'assoir à côté de moi, pensive. Je profite de ce court moment de répit pour nettoyer le bout de mon museau couvert de terre. J'inspecte le reste de mon corps. Par-ci par là j'observe des amoncellements de poils et d'autres corps inertes : feuilles, branches, boue séchée et autres que je n'arrive pas à identifier. Ma fourrure, qui est en temps normal rose pâle, est devenue presque aussi foncée que la robe de la brune à mes côtés. Depuis notre arrivée ici, je ne crois pas avoir pris une seule fois le temps de faire un vraie toilette. Je me jure ainsi de réserver demain un moment de la journée pour faire ça. Peut être que le temps est à la déprime ici, mais ce n'est pas pour autant que je dois devenir pouilleuse.

« Bon, c’est quand même positif tout ça ! Mais il commence à se faire tard doucement. On devrait rentrer non ? Je sais qu’on a le temps encore, mais comme ça, je continuerai ma collecte de nourriture sur le chemin du retour. Et je te dirai les différentes baies et plantes que je connais comme ça. »

Elle a raison. A cette heure de la journée, la luminosité baisse aussi vite que la fraicheur s'installe. Je distingue encore les formes et les couleurs mais bientôt le monde se couvrira d'un fin voile sombre. Je me relève et suis la chasseuse. Elle marche tranquillement, mais ses longues jambes sont plus efficaces que les miennes, je dois donc augmenter le nombre de mes foulées pour la rattraper et me mettre à son niveau.
Je la surprends avec un grand sourire sur le visage. Elle doit certainement penser au moment où elle annoncera sa trouvaille. Je la comprends, après tout le mérite lui revient entièrement, si j'avais été seule, pas certaine que j'aurais réussi à attraper la petite bête fragile mais rapide.

« On a de bonnes nouvelles à leur rapporter ! »

Impatiente, j'accélère davantage le pas et presse ma camarade. On s'approche rapidement du campement et on peut facilement entendre dans tout ce silence ambiant le brouhaha produit par le groupe. En arrivant, on distingue sur la place centrale un regroupement de plusieurs individus et sur le promontoire bancal, un majestueux loup blanc parle. Si je ne dis pas de bêtises, il s'agit d'un des Bêta. Un personnage avec qui je n'ai pas encore eu l'occasion de discuter, mais qui ne m'inspire cependant que peu de sympathie.

Je m'approche doucement, mais un bâillement lasse s'échappe de ma bouche, à la limite du décrochage de mâchoire. La fatigue pointe. Je salue donc Artémis et la remercie pour cette journée riche en informations et en émotions, puis m'éloigne en direction de ma branche-couche.

Quelques étirements plus tard, je bondis dans l'arbre. Un peu plus loin, le rassemblement-compte rendu continue. Les voix ne portent pas très bien jusqu'ici, mais je crois entendre le mot "oiseau". Hors contexte je suis incapable de deviner la signification, mais si c'est important j'en entendrai parler demain. Je baille à nouveau. Les sons au loin me bercent, et je ne tarde pas à trouver le sommeil.



© Jawilsia sur Never Utopia

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