Caractère

Spoiler:

Pouvoirs

Moon Soldier : Vous avez sans doute remarqué le pelage particulier de Shorkan, ces dessins bleutés qui n’apparaissent que de nuit et ont la mystérieuse capacité d’éclairer même la grotte la plus sombre ? Figurez-vous qu’ils ne sont pas là sans raison, ils sont la source de son pouvoir, dévoilant leur présence à la tombée du soir pour lui permettre de capter les rayons lunaires, moteur même de sa capacité. L’intensité de la lumière émise par les marquages du lupin témoigne de sa capacité, ou non, à utiliser son pouvoir.
Mais, en quoi consiste-t-il donc, me direz-vous ? Shorkan a la capacité de créer toutes sortes d’armes, de les invoquer et de les manipuler par la pensée. Aussi rapides que le fil de ses idées, elles apparaissent sous une forme cyan quelque peu spectrale en même temps que les dessins du loup se dévoilent, de jour comme de nuit. Lorsque sa lumière s’éteint, ce qui correspond à la fabrique d’environ trois armes, il n’a plus la capacité de l’utiliser et doit attendre la tombée de la nuit pour se recharger, à noter qu’une nuit sans lune sera pour lui comme une journée, durant laquelle il ne pourra accumuler aucune lumière lunaire, et qu'il doit être exposé pour en accumuler, les grottes l'empêchant de se recharger. Il lui faut environ deux nuits complètes d'exposition pour pouvoir se recharger complètement.
Les créations de Shorkan sont éphémères et ne durent en général pas plus de quelques secondes, juste le temps d'attaquer, ce qui le force généralement à en générer une nouvelle s’il est en plein combat. De plus, il ne peux invoquer, hormis les cas spéciaux des dagues ou flèches, qu'il peut faire apparaître par paire, car plus petites, plus d’une arme en même temps. La portée de ses armes est aussi assez courtes, trente centimètres tout au plus autour du jeune loup.
Une utilisation abusive de son pouvoir empêchera le jeune loup d'accumuler de la lumière lunaire et de se recharger pendant plusieurs jours, voire plusieurs semaines.

Physique

Bien qu’il ne soit pas le plus grand de son espèce, dépassant à peine son père, il compense largement ses quelques centimètres manquants par sa largeur d’épaules et la force des muscles qui se cachent à grand peine sous son épais pelage. Cette carrure imposante en écarte plus d’un, refroidit par la force des pattes de l’indigo. Si le cataclysme l'a amaigri, il est difficile de s'en rendre compte sous cette épaisse touffe de poils.
Son pelage, parlons-en tiens. Le loup possède de longs poils très épais, hérité de sa terre pour le protéger des bourrasques glacées de l’hiver. Il arbore pour la majeure partie le bleu indigo de son géniteur, paré d’un blanc immaculé semblable à de la neige fraîchement tombée sur son poitrail. Le pelage de Shorkan s’épaissit d’avantage sur son cou et ses joues, formant une protection naturelle contre les attaques à la manière d’une courte crinière. Sa queue, assez courte et d’un noir charbonné sans fioriture, est elle-même assez fournie.
Ce même noir, hérité de sa mère, s’étend sur tout son dos en une ligne inégale pour s’en aller barrer ses épaules d’une flèche, elle-même héritée de Glycenne, et s’étendre sur les cuisses du loupiot pour les flanquer d’une faux d’un noir sinistre. Alors que la première flèche est accompagnée d’un pic d’un gris bleuté très fin en comparaison, c’est un croisant de lune de la même teinte qui s’étend sur ses flancs, prenant source sur son ultime flèche. Comme une barrière à l’azur, ce croissant marque la fin de l’indigo du jeune loup. En effet, après cette limite, le bleu de Shorkan se fonce, rappelant une nuit d’été sans étoile. Il se dégrade ensuite pour arborer un noir mat avant de partir sur du blanc, un peu avant le bout de ses pattes. Ses antérieurs, pour leur part, arborent tous deux une couleur différente. Blanche pour la droite et noire pour la gauche, elles montent jusqu’aux coudes de l’héritier et se terminent en quelques arabesques gracieuses malgré leur aspect massif.
Ses griffes portent une couleur d’ivoire immaculé, bien qu’elles ne répugnent pas à faire couler le sang lorsque nécessaire, est ses coussinets hésitent entre le bleu profond et le noir.
Son visage quand à lui est assez banal. Ne présentant aucun marquage particulier, ses oreilles sont cerclées d’un bleu plus foncé et sa truffe se pare de la même couleur azurée. La seule note étonnante qui s’y trouve résident en ses yeux, identiques à ceux de sa grand-mère, Iris. Ils arborent une magnifique couleur d’un bleu glacé presque transparent, reflétant à eux seuls toute la beauté de l’hiver.

Tout cela n’est cependant que la partie diurne du pelage de Shorkan. Ce dernier change en effet complètement de visage à la tombée du jour et en devient presque méconnaissable, la lumière de l’astre Lune laissant apparaître de nombreuses marques phosphorescentes. D’un bleu électrique, elle luisent plus ou moins faiblement en fonction de son exposition passée à la lune, éclairant les reliefs proches de lui. N’espérez cependant pas les voir lors d’une nuit sans lune, ils resteront bien cachés.
Ces marquages nouveaux se constituent majoritairement d’arabesques délicates. Deux lignes ornées d’une arabesque chacune suivent la courbe de son museau, prenant leur source sous ses yeux, tandis que son œil gauche s’illumine de plusieurs arabesques gracieuses qui s’étendent avec légèreté sur sa joue. Ses pattes avants se parent elles aussi de ces couleurs lumineuses, leurs fioritures épaisses, déjà présentes la journée, changeant alors pour arborer cette teinte mystérieuse.
Ses flancs eux-mêmes ne sont pas épargnés par ce phénomène. Des rayures semblables à celles des tigres apparaissent alors sur ceux-ci, passant sous la flèche noire de Shorkan. Un orbe lumineux, rappelant la lune à son apogée, prend place sous ses dernières, trônant fièrement sur la cuisse gauche du lupin et s’entourant de petites arabesques qui descendent jusqu’à sa cheville, finissant par l’entourer.
Ses yeux changent eux aussi de couleur, arborant alors le doré caractéristique de son oncle et de son grand père tant redouté, Sarkan, dont il tire d’ailleurs son nom.

Histoire

Atque, ut Tullius ait, ut etiam ferae fame monitae plerumque ad eum locum ubi aliquando pastae sunt revertuntur, ita homines instar turbinis degressi montibus impeditis et arduis loca petivere mari confinia, per quae viis latebrosis sese convallibusque occultantes cum appeterent noctes luna etiam tum cornuta ideoque nondum solido splendore fulgente nauticos observabant quos cum in somnum sentirent effusos per ancoralia, quadrupedo gradu repentes seseque suspensis passibus iniectantes in scaphas eisdem sensim nihil opinantibus adsistebant et incendente aviditate saevitiam ne cedentium quidem ulli parcendo obtruncatis omnibus merces opimas velut viles nullis repugnantibus avertebant. haecque non diu sunt perpetrata