Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !
A très bientôt !
Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !
Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !
A très bientôt !
Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !
FourSeason était un monde en continuel changement. Souvent, il arrivait qu’une excroissance terrestre lui pousse pendant un temps avant de disparaitre comme un bouton que l’on n’aurait pas touché. Quand elle était enfant, Hinano n’avait pas le droit de quitter l’Eté, ce n’est pas pour autant qu’elle le faisait car souvent entrainé par son frère elle se rendait sur ses terres éphémères pour s’y amusé, mais depuis qu’elle était adulte et qu’elle avait accepté les responsabilités qui lui incombait elle ne pouvait plus du tout quitter le territoire. Seule nourrice en poste depuis l’éruption du volcan, la jeune blonde n’avait littéralement jamais pris de repos depuis lors. Hinano avait vu passé devant ses yeux les terrifiantes terres d’Hallowen, les merveilleuses de Nöel, mais maintenant qu’elle avait entendu parler des terres de Valentin avait vu le jour elle avait exigé un jour de repos pour pouvoir s’y rendre.
Ce fut fastidieux, autant pour les parents qui voulait aussi s’y rendre que pour les enfants, habitué à aller la voir tous les jours, qui devrait se passer d’elle, mais cela n’était que pour une petite et minuscule journée. Sous son grand sourire et ses multiples insistances, ce fut d’avantage les parents qui acceptèrent de la laisser en paix que son alpha de s’écarter de l’Eté. Hinano, fraichement parer de ses multiples breloques et coiffer d’épaisse anglaise, put aller se rendre sur les terres magiques des amours.
Après avoir contourner la jungle rouge, de laquelle émanait une terrifiante odeur de danger, elle trouva cette grande forêt tropicale où les feuilles avaient toutes une forme de cœur, certaines plus grandes que d’autres, et l’air à la fois doux et sucré appâta les papillons qui virevoltèrent autour d’elle comme dans son estomac. C’était un endroit très étrange, mais qui la fit sourire. Elle avait l’impression de connaitre cet endroit idyllique où les insectes brassaient l’air, les arbres murmuraient de douces sérénades et les chemins de terres battues sur le sol s’harmonisait avec les plantes rampantes.
S’asseyant au milieu d’une petite clairière, la blonde leva le nez vers la canopée où chantant un oiseau dont elle ne put voir l’éclat du plumage, mais dont la mélodie de sa chanson vint lui caresser tendrement le visage lui faisant oublier toutes les responsabilités qui l’attendait en rentrant.
Kérès
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Mar 26 Fév 2019 - 13:34
Les papillons de valentin
feat. hinano
Il y a de ces choses qui ne disparaissent jamais, quelque soit le temps passé. Des fragments de personnalité immuables qui ignorent le changement et restent, quand bien même la jeunesse se fait de plus en plus lointaine. Kérès a vieilli. Pourtant, sa curiosité est plus présente que jamais, accompagnée de cet esprit aventurier qui ne l'a jamais quitté. Les terres de Four Seasons elles, sont malléables. Par les desseins d'une entité quelconque, elles changent continuellement, faisant ainsi fleurir de nouveaux horizons qui n'attendent que d'être explorés. Elles sont éphémères, également, puisqu'en l'espace de quelques semaines, elles disparaissent à nouveau sans que l'on sache si elle vont resurgir un jour.
Le soldat sent les affres de l'âge peser d'avantage sur son âme chaque jour passant. Il refuse de l'admettre mais il est certainement bien moins efficace dans sa tache qu'il ne l'était dans sa jeunesse. Le déclin vers la vieillesse, il aimerait l'éloigner d'un simple haussement d'épaule, comme on balaie une chose désagréable. Mais le fait est qu'il n'y peut rien et qu'un jour, la mort finira bien par le rattraper. Peut-être est-ce la raison pour laquelle on lui en demandait moins, récemment. Pour lui laisser un peu de repos, pour donner le flambeau aux jeunes soldats du clan. Mais Kérès ne connait pas le repos. Kérès est un guerrier, un aventurier. Le soldat est parti pour les nouvelles terres aussitôt qu'il en a entendu parler. Il n'est pas de ceux qui restent allongés au soleil en attendant leur fin.
Il a marché un moment, observé de nombreux recoins de cette terre mystérieuse. Puis ses pas l'ont mené vers une jungle luxuriante. Il lui semble se trouver proche du centre des terres, à moins que son sens de l'observation ne se soit lui aussi dégradé. Au fur et à mesure qu'il avance, le soldat croise la route de nombreux papillons volant entre d'énormes fleurs colorées. Il hausse un sourcil. Cet endroit sent le romantisme et la niaiserie à plein nez. Tout ce qu'il exécrait il fut un temps. Les fleurs, les papillons, les mignons petits oiseaux. Ces feuilles en forme de cœur. L'Amour, un bien grand mot. Avec l'âge, il s'est probablement assagi, et cet écœurement a laissé place à une simple neutralité mêlée d'un soupçon d'agacement.
Il rejoint finalement une clairière, au centre de laquelle il aperçoit une silhouette lupine. La louve lui est totalement inconnue, mais à son odeur, le soldat conclue qu'elle vient de l'été. Quelle ironie qu'il croise la route d'une demoiselle dans un endroit aussi dégoulinant de bons sentiments. Heureusement, leurs routes se sont croisées tout à fait par hasard, il n'y avait pas lieu de croire à un espèce de rendez vous galant. D'autant plus qu'il est bien plus âgé qu'elle et certainement pas intéressé par une quelconque relation à son âge.
- Je vois que je ne suis pas le seul à avoir décidé de découvrir le coin. Il poursuit, pensif. Il y a une ambiance particulière qui se dégage de ce lieu.
Il la rejoint au centre, levant la tête vers les cimes, tendant l'oreille aux chants des oiseaux, se prend à presque fermer les yeux pour mieux entendre. Oui, il faut l'admettre. Cet endroit, malgré toute sa niaiserie, a quelque chose qui rend serein.
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Hinano
Nobody
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Ven 1 Mar 2019 - 14:24
Le froissements des feuilles dans son dos fit sortir Hinano de l’enchantement dans lequel la plongeait la mélopée aviaire. Elle constatant, non sans étonnement, que la silhouette burinée qui sortait des ombres n’arrivait rien de comparable aux monstres qui pourraient habiter la jungle, mais se relevait être un loup comme elle avait l’habitude de côtoyer. Malgré l’odeur d’herbe fraiche qui émanait de son épais pelage, la nourrice fut rassurée de voir arriver un loup et non quel qu’animaux étrange comme on pouvait en voir près de chez elle.
A ses paroles, la louve opina du chef et suivit la direction que pris le regard azuré du mâle.
- Oui, comme tous les territoires éphémères. – Tournant le regard, puis le museau vers lui, elle lui adressa un sourire emplie de sympathie. – Je m’appelle Hinano, enchanté.
La mine sombre, les cernes profonds, tout comme le corps trapus et musclés du loup printanier ne lui disait strictement rien et si, par le passé, il lui eut été possible de rencontrer quelque jeunes représentant du clan des fleurs cela faisait bien des années qu’elle n’avait croisé l’un des leurs. Depuis l’avènement de Seira, on parlait beaucoup de l’impression que la meneuse donnait de son clan, mais la louve espérait réellement que tous ses membres ne soient pas à son image. Elle craignait de ne pas s’entendre avec l’un deux alors qu’une paix, bien que de plus en plus relative, couvrait les clans.
Cependant, le printanier semblait bien loin du stéréotype de tous les mâles de son clan et Hinano se rendit rapidement compte qu’elle ne pourrait pas être aussi rayonnante que d’habitude pour se faire apprécier par ce dernier.
Kérès
Nobody
Espèce : Loup/louve
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Lun 18 Mar 2019 - 14:54
Les papillons de valentin
feat. hinano
- Oui, comme tous les territoires éphémères. Je m’appelle Hinano, enchanté.
Le soldat hocha la tête aux paroles de la jeune louve. Si son visage était neutre auparavant, il se teinta d'un léger sourire devant l'apparente sympathie de son interlocutrice. Il n'était pas sur le territoire printanier après tout, rien ne l'obligeait à se montrer agressif ou désagréable. S'il n'était pas aussi avenant qu'avec les membres de son propre clan, il essayait au moins de fournir un minimum d'efforts pour ne pas paraître totalement détestable.
- Kérès, de même. Lâcha-t-il simplement.
Il n'était pas de ceux qui appréciaient la palabre et préférait aller droit au but. C'était surement la raison pour laquelle il froissait les gens si aisément lorsqu'il discutait avec eux. Pas de place pour les phrases enjolivées et les sous entendus, les mots qui sortent de sa bouche sont aussi tranchants que des lames. Le soldat resta silencieux un instant. Il ne lui semblait pas avoir déjà croisé la route de la demoiselle. Elle semblait de ceux dont le visage était difficile à oublier. Il faut dire que le printemps et l'été avaient rarement eu l'occasion de se croiser ces derniers temps. Leur relation était tout ce qu'il y a de plus neutre, proche de l'indifférence tant que personne ne franchissait les frontières de l'autre.
- Y a-t-il quoi que ce soit d'intéressant ou même d'étrange ici ? Il poursuit, affichant un début de sourire. J'ai l'impression de me transformer en aventurier à chaque nouvelle terre qui apparaît.
Son regard s'assombrit lorsqu'il repensa aux terres d'Halloween et aux sales bestioles qui s'y terraient. Le souvenir des pots qui volaient dans tous les sens et du gros monstre qui était apparu et les avaient attaqués, Herrade et lui, n'était pas des plus agréables. Il espérait que cette fois nulle créature ne sortirait des fourrés pour se jeter sur eux. Après tout, l'estivale ne semblait pas taillée pour le combat comme l'était Herrade, et il n'était lui-même pas d'humeur à jouer au chevalier blanc.
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