Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !
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Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !


 
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Perdue dans la colère [PV Kérès]
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Ven 13 Avr 2018 - 18:04



Perdue
dans la colère


Non mais elle était sérieuse ? De la reconnaissance ?! Vu le nombre de fois que je l’avais aidée depuis qu’elle était malade, malgré mon jeune âge, et l’obéissance que je lui portais en temps normal, je ne lui avais jamais fait part de mon envie d’être complice avec elle, entre autres. Je savais que cela ne ferait que la braquer et l’énerver. Je prenais donc sur moi et enfermai mon sentiment de solitude alors que je regardais de loin des louveteaux de mon âge se faire dorloter par leurs parents. N’était-ce pas une preuve de reconnaissance ça ?!

Courant à travers les terres de l’été, sans me rendre réellement compte que j’allais (encore) passer la frontière, mais pour passer du côté du printemps cette fois. La colère contre ma mère avec qui je venais de me disputer m’aveuglait totalement, ne laissant que très peu de place à la réflexion. Enfin… pas de celles autres que de la situation dans laquelle j’étais. Après tout, je venais de revenir du territoire de l’hiver, frigorifiée, parce que l’exploration du territoire avec mon professeur m’avait rendue imprudente. J’étais donc tombée dans des falaises enneigées sans trop savoir comment retourner chez moi. Voler m’avait été impossible étant donné que je m’étais fait mal aux ailes… Heureusement, un loup d’à peu près mon âge m’était venu en aide sans trop poser de questions. Ancien solitaire, il m’avait appris qu’il avait récemment été adopté par le clan de l’hiver. Maeya… J’espérais qu’il n’aurait pas de problèmes, lui aussi, à cause de cette histoire. Pas comme moi.

Lorsque je m’eus un peu calmée, j’arrêtai ma course petit à petit, haletante. Il ne fallut pas très longtemps pour qu’un bruit d’eau attire mon attention : ayant énormément couru, j’avais besoin de m’hydrater. Fatiguée, à moins que ce ne soit qu’un prétexte pour ne pas voir ce qui m’entourait, je ne fis pas attention à ce qui m’entourait ni aux odeurs nouvelles qui me chatouillaient les narines à chaque inspiration. Lentement mais sûrement, je me dirigeai vers le point d’eau que je découvris non sans un certain émerveillement. Bien que moins majestueux que les chutes du Juste Droit (ne serait-ce parce que je ne pourrais pas m’envoler du haut des cascades), les bassins d’eau fraîche étaient splendidement entourés d’une verdure à couper le souffle. Légèrement apaisée, je me m’approchai d’un des bords et me mis à boire à grandes lampées. Ce n’est qu’une fois que j’eue terminé que je me rendis compte que je n’étais pas sur mon territoire, que j’ouvris enfin les yeux.

*Merde !! Je suis où là ?!*


Tentant de calmer la panique qui me prenait les entrailles, je reniflai l’air à la recherche d’une odeur qui m’était connue. Il me fallut bien quelques minutes pour reconnaître l’odeur printanière des lieux. Cela ne me calma pas, sachant pertinemment que j’allais avoir des ennuis. Déjà, comme je n’avais pas fait attention aux lieux que je parcourais, je ne savais pas comment rentrer, comme lorsque j’étais en hiver à un détail près. Du coup, il allait être plus ou moins certain que j’allais faire une rencontre… qui pourrait s’avérer dangereuse pour moi. Mais, en plus, je savais pertinemment que ma mère allait encore une fois me tomber dessus !

*Que faire ? Que faire ??*

De moins en moins apte à réfléchir calmement, je tournai sur moi-même en cherchant par où je venais sans trouver. Les nouvelles odeurs me prenaient la tête plus qu’autre chose, même si elles étaient agréables. C’est peut-être même cela qui m’empêcha de sentir que je fus rejointe par quelqu’un...

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Kérès
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Kérès
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Ven 27 Avr 2018 - 14:19


PERDUE DANS LA COLèRE
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Kérès bâilla à s'en décrocher la mâchoire. Le voilà de nouveau embarqué dans une patrouille frontalière. Cette fois-ci, le loup au pelage sombre s'était vu accompagné de deux autres soldats. Ils avaient décidé de s'organiser pour faire le tour du territoire plus rapidement et avec plus d'efficacité. Du moins, ils le pensaient. Notre cher ami ne décrochait pas un mot si ce n'était pour grommeler de temps en temps ou trouver une occasion de rire de ses collègues. Bien qu'ayant rejoint le printemps depuis déjà quelques belles années, il ne changerait probablement jamais. Les trois loups avaient finalement décidé d'un point de départ et prirent tous une direction différente. Une fois chaque zone ratissée, ils se retrouveraient en ce point pour rentrer au bercail.  

Enfin débarrassé de ses deux boulets, Kérès inspira un bon coup et souffla. Quiconque le voyait serait certainement étonné de lui voir un air presque paisible collé sur le visage tant ce n'était pas habituel. Le soldat était ravi de commencer à reprendre du poil de la bête. Son combat contre les NuitsTernes et Nachtgewalt lui avaient laissé quelques cicatrices et sa peau se souvenait encore de la brûlure que l'infâme corbeau lui avait infligée. D'ailleurs, ses poils avaient repoussé quelque peu, même si la trace de tout ceci était encore visible. Quoi qu'il en soit, il pouvait reprendre son devoir sans trop souffrir à présent et c'était une très bonne chose.

Le soldat parcourait les terres printanières depuis de nombreuses minutes déjà mais décida de ralentir légèrement le pas lorsque sa nuque commença à le tirailler un peu. Les soins qu'on lui avait administré avaient largement fait leur œuvre mais une certaine gêne refaisait parfois son apparition. La légère brise printanière qui soufflait ne lui avait pour l'instant soufflé aucune odeur suspecte. Il avait inspecté la moindre cavité, le moindre rocher qui pouvait faire office de cachette sans trouver la moindre trace d'invasion ennemie. Qu'il aurait été ironique qu'il tombe de nouveau sur l'emplumé caché misérablement dans une petite grotte en attendant la venue de la nuit.

Les clans étaient-ils trop occupés à soigner leurs blessés pour avoir l'idée de franchir les frontières Printanières ou était-ce cette paix depuis longtemps installée qui en enlevait tout l'intérêt ? Quoi qu'il en soit, Kérès n'aurait pas à se battre ou à perdre d'avantage de temps et c'était tant mieux. L'espace de quelques secondes, il pensa à une pause bien méritée, allongé sur un rocher au soleil pour piquer un bon roupillon. Vivement qu'il finisse sa patrouille. En parlant de rochers, il s'approchait désormais du bassin de Milwo. Cet endroit serait sûrement parfait pour une courte halte histoire de se désaltérer avant de reprendre son parcours. Alors qu'il s'approchait et entendait déjà le bruit de l'eau, une silhouette sur les lieux attira son attention. Plissant les yeux, l'imposant soldat s'approcha doucement, prenant bien garde à où il mettait les pattes et se dissimula derrières de hautes plantes dans le but d'observer sans être vu.

Il n'avait jamais vu l'individu. Individu certainement pas printanier qui, comme paniqué, commença à tourner sur lui-même. Arquant un sourcil, Kérès décida de sortir et de s'approcher, se plantant devant l'autre. Il fixa ses prunelles glacées sur l'intrus et ne put que constater son jeune âge. Quel dommage. Terroriser les jeunots n'avait plus grand-chose d'amusant. Et puis, il attirerait certainement des problèmes à son clan en étant trop mauvais avec une petite… Estivale ? Soufflant bruyamment son irritation et murmurant mentalement un « pourquoi moi ? » presque gémissant, il toisa la jeune louve et parla d'un ton dur.

- Dis donc toi … Tu ne te serais pas perdue ?

Devinez qui allait devoir jouer la nounou pour ramener ce microbe au sein de son clan, hein ?

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Dim 8 Juil 2018 - 2:54



Perdue
dans la colère


Paniquée comme je l’étais, non seulement je ne faisais rien de très utile, mais en plus je ne faisais plus du tout attention à mon environnement. J’aurais pu mettre cela sur le bruit de l’eau qui cachait les sons, ce qui n’était pas totalement vrai, et le fait que les odeurs étaient trop nombreuses, ce qui était totalement faux. Mais, en vérité, j’étais tellement concentré sur le fait que j’étais perdue que je ne parvenais pas à me concentrer correctement sur le reste. Je cherchais mon odeur, mais au final ce n’était que ma queue que je suivais. Et la peur me faisait battre mon coeur si vite et si fort que j’avais l’impression de les entendre, me distrayant du reste. Sans cela, peut-être aurais-je pensé qu’il fallait que je fasse plus attention puisque je n’étais pas en territoire estival. Mais non, cette pensée ne m'effleura pas du tout alors qu’elle aurait dû vu l’entraînement que je subissais jour après jour.

Voilà pourquoi, quand une grosse voix masculine se fit entendre de l’autre côté du courant d’eau, je sursautai. Dans un même élan, je m’étais mise face à l’interlocuteur qui m’avait appelée tout en prenant une position de défense, la queue entre les pattes arrières. C’était un grand loup au pelage sombre. Le long de sa colonne vertébrale, allant jusqu’à faire une crête assez sympa, une sorte de crinière ébène décorait son corps au même titre que deux boucles d’oreille bleus sur son oreille gauche. Mais, malgré son style, il n’avait pas l’air de vouloir plaisanter du tout. Bien au contraire : son ton était dur alors qu’il se tenait droit comme pour me dominer. Je me fis donc toute petite en essayant de me rappeler les paroles qu’il m’avait dites.

*Euh… il me demandait si j’étais perdue, non ? Euh… euh… euh…*

Encore sous l’effet de la panique qui ne s’était pas du tout résorbée, même prononcer la plus simple des phrases me semblait être un exercice très difficile. Tremblante, je dus réfléchir un peu et avaler difficilement ma salive avant de pouvoir répondre avec une certaine hésitation :

- Je… Je suis désolée… Oui, je suis perdue… Je ne sais plus quel chemin j’ai pris pour arriver ici…

Les oreilles basses à cause de la honte et de la peur, je ne savais pas quoi ajouter. Peut-être que j’aurais pu lui dire qu’il pouvait juste m’indiquer la direction pour que je puisse rentrer chez moi, mais cela me parut déplacé. Je ne voulais pas être malpolie. Je ne devais pas l’être. Déjà que je n’avais pas été très réactive pour lui répondre… Qu’allais-je pouvoir faire ? Ou dire ? Ou…

*Du calme Ondolindë… Du calme…* tentais-je de me raisonner alors que je guettais les moindres mouvement du grand loup qui me faisait face.

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Kérès
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Jeu 19 Juil 2018 - 13:55


PERDUE DANS LA COLèRE
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La petite chose ailée en face de lui avait réellement l’air paniqué. Bien que le grand soldat avait l’habitude de provoquer une réaction de crainte chez ceux qu’il prenait en flagrant délit d’invasion, il ne pensait pas avoir un faciès monstrueux à ce point. A moins que ce ne soit son attitude fière et inflexible, en ce cas, c’était volontaire. Les intrus fuyaient et ne revenaient jamais plus volontiers si le soldat se montrait inamical plutôt que s’il tapait gentiment la causette. Manquerait plus qu’ils reviennent en pensant avoir trouvé un ami chez les printaniers. Kérès était là pour empêcher le tourisme et c’était ce qu’il ferait.

Quoi qu’il en soit, l’estivale n’avait vraiment pas l’air de savoir où elle était. Difficile d’imaginer que son intrusion soit volontaire avec une telle tête affolée et honteuse. A moins qu’elle ne sache jouer la comédie au point de le duper ? Après un temps qui parut extrêmement long au loup aux yeux glacés, la jeune louve lui répondit.

- Je… Je suis désolée… Oui, je suis perdue… Je ne sais plus quel chemin j’ai pris pour arriver ici…

Hé bien, il semblerait que le sens de l’orientation soit de plus en plus rare au fil des générations. Etait-il devenu si compliqué de se rendre compte de l’emplacement des frontières ? Peut-être les marquages n’étaient-ils plus frais à cause des autres imbéciles qui faisait mal leur travail… Ou bien cette petite était une tête de linotte qui avait l’esprit dans les nuages. Kérès ne comptait plus le nombre de loups qui ne faisaient pas attention à l’endroit où ils se rendaient. Et puis, il ne prétendait pas y connaître grand-chose, mais les louveteaux et autres jeunes n’avaient pas pour habitude d’écouter les ordres des adultes et avaient tendance à faire ce qu’ils voulaient. Il y avait sûrement des parents ou une nourrice morts d’inquiétude quelque part en été. Cette pensée fit sourire le soldat. Si ces idiots s’occupaient mieux de leurs gosses au lieu de dormir au soleil, ils ne seraient pas en danger. Enfin, elle avait probablement eu de la chance d’être tombé sur lui et pas sur un énergumène étrange ou on ne sait quelle autre bizarrerie sur pattes. Kérès soupira.

- Je vois.

Constatant la distance un peu trop grande pour instaurer un dialogue sans hurler, il s'avança dans l'eau et traversa jusqu'à l'autre berge ou se trouvait l'estivale. Il poursuivit, tâchant de se montrer un poil moins inaccessible que son côté mur habituel. Faudrait pas que le microbe se taille à l'autre bout du territoire par peur et qu'il ait à le courser pendant toute la journée.

- T'as un nom, p'tite ?

Boarf. Si elle avait trop les chocottes pour réussir à aligner deux mots, il pourrait toujours l'appeler petite, sale mioche ou microbe. Il n'avait décidément pas l'habitude avec les enfants et n'avait clairement pas la patience et le tact pour s'adresser à eux en toute tranquillité.

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Outa-Ranos
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Mer 27 Fév 2019 - 11:05

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