Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !
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Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !


 
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Les Aventures de Chardon et Pissenlit : La rivière aux poiscailles [Lysandre et Andracée]
Lysandre
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Sam 22 Sep 2018 - 17:07

Chardon jaunePissenlit pollenLes aventures de Chardon et Pissenlit
La Rivière aux poiscailles


Le soleil passait à travers les branches des arbres automnaux avec un regard furtif vers la petite silhouette blanche qui profitait de leur ombre, observant d'un oeil circonspect les centaines de feuilles mordorées s'agiter dans un soupir commun. Tandis que le regard rouge du louveteau se plongeait dans ce spectacle qu'il ne comprenait guère, trop jeune pour en apprécier toute la grandeur mais suffisamment pour s'en émerveiller innocemment, c'était surtout aux voix qu'il entendait tout autour de lui, ces murmures inconnus et discordants, qu'il prêtait attention. Lui qui n'avait pas encore atteint la fin d'une saison frissonnait lorsqu'une voix trop proche venait lui porter quelques paroles incompréhensibles, tandis qu'en se retournant, il n'apercevait rien d'autre que sa propre ombre, si petite sous le soleil de midi. C'était désemparant, pour un aussi jeune louveteau. Lysandre, car tel était son nom, n'en avait encore parlé qu'à sa famille, mais sa mère n'était pas parvenu à expliquer ce phénomène, renforçant le désarroi de son fils.

En soupirant, Lysandre se releva d'un mouvement pataud et vint trouver Andracée et Dyani, qui dormaient plus loin, profitant de la chaleur agréable du soleil. Mère et père étaient dans la tanière, à quelques pas de là, tandis qu'Oncle Coatl et les nourrices s'étaient éloigné chercher à manger - ou juste chercher un peu de repos, qui sait ? Cela déçut légèrement Lysandre, qui plissa se petits yeux en une moue désappointée. Il aimait apprendre, mais il lui semblait parfois que les adultes en savaient moins qu'ils ne le prétendaient, comme si tous partageaient des connaissances distordues, à moitié mangées par des vraisemblants et des superstitions. Mais cela n'était probablement qu'une impression. Père était intelligent, et il disait souvent : "Ecoute tes aînés, Lysandre, et ils t'apprendront ce que tu dois savoir." Alors Lysandre apprenait.

Le jeune prince automnal fixa quelques instants la silhouette endormie de sa sœur. Son pelage blanc absorbait la lumière chaude du soleil, agitée au rythme de sa respiration. Ses courts cheveux étaient répandus autour d'elle en une couronne dorée, de sorte qu'ainsi positionnée, elle ressemblait plus que jamais à une fleur de l'été. Cela arracha un sourire malicieux à Lysandre, qui songea avec soulagement que l'enthousiasme d'Andracée pourrait peut-être faire taire les voix.

Posant sa patte sur l'épaule d'Andracée, il la secoua doucement.

-Pissenlit ? Eh...Pissenlit...Tu dors ?

S'impatientant, il finit par la secouer plus vigoureusement jusqu'à ce qu'il la sente véritablement s'agiter. Il se recula alors et sans attendre il lui chuchota pour ne pas réveiller Dyani :

-Viens. On va pêcher.

Il avait annoncé cela d'un ton péremptoire. La pêche avait été la leçon du matin d'Oncle Coatl, et la mettre en pratique semblait une bonne chose à faire - même si en réalité, Lysandre voulait simplement se distraire un peu et oublier les murmures en compagnie de sa soeur.
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Dim 23 Sep 2018 - 15:29



ft. Chardon <3


For man, as for flower and beast and bird, the supreme triumph is to be most vividly, most perfectly alive.


Tout louveteau connaissait ses moments de faiblesse. C’était en cette heure le cas de la petite Andracée qui, vaincue par l’ennemi surpuissant qu’était le doux soleil au-dessus de leurs têtes, s’était assoupie en plein jeu. La guerrière qu’elle était, ou plutôt la princesse digne qu’elle se voulait être, gisait sur le flanc sans plus de forces pour la soulever. Son ventre rebondi comme l’était celui de tous les enfants de son âge, duveteux et blanc, se soulevait à intervalle régulier, et ses courts cheveux clairs s’échouaient tant sur le sol que sur son museau encore court de jeunesse, mais profilant déjà la finesse et l’aspect délicat qu’il aurait à l’âge adulte. A ses pattes s’étaient échouées quelques feuilles avec lesquelles elle avait longtemps mimé des répliques de chasses intensives, quand bien-même elle n’ait aucune volonté de devenir une chasseuse lorsqu’elle y songeait. Flammèche, si bien nommée avec la naïveté de l’enfance, n’était plus qu’une petite bille incandescente qui se nourrissait de ces feuilles mortes, et orbitait autour de la princesse avec langueur, berçant son sommeil de faibles vibrations apaisantes.

En d’autres termes, Pissenlit n’aurait pu être plus endormie qu’elle ne l’était à l’instant ou la patte de son frère toucha son épaule. Elle le reconnut tout de suite, sans même ouvrir ses belles prunelles d’or embrumées, ni même employer son odorat. Il n’y avait que lui qui l’appelait ainsi, et aussi uniquement lui pour l’embêter ainsi alors qu’elle n’avait rien demandé. Elle retint un grognement paresseux, demeurant immobile dans l’espoir qu’il ne cesse, mais sa voix lui parvint, et la vérité lui brûla la bouche avant qu’elle ne pût se retenir :

-Bien sûr que non, je ne dors pas, Chardon idiot… !


Autour de sa tête, qu’elle venait de redresser, gravitait une flamme ravivée qui envoyait des décharges frêles d’agacement. Les poils de sa joue étaient aplatis en un sens, elle le savait, et ses mèches bouclées retombaient n’importe comment sur son crâne. Avec un bâillement prodigieux, néanmoins, elle fit l’effort de se relever, et ses pattes encore minuscules vinrent s’aplatir sur le visage de son frère tant aimé. Abaissant le ton pour préserver son autre frère, et son sommeil qu’il avait eu la chance de conserver, elle lui souffla avec une malice débordante :

-On va pêcher, d’accord, mais c’est moi qui dirige !


Il était évident que cela ne serait pas le cas, comme à chaque fois qu’ils en venaient à faire des âneries tous les deux. S’éloignant à pattes de velours, elle prit le temps cependant de replacer ses cheveux d’un geste de tête encore à peine maitrisé, et releva la queue en panache avec un air lumineux, et un franc sourire aux lèvres. Adorable, elle l’était, elle le savait, et sa sieste lui avait fait un bien fou. Alors elle était heureuse, et sautillait déjà sur place en attendant son frère. Les nourrices disparues, ils étaient libres de fureter où ils le désiraient, et évidemment, Andracée serait la première à rapporter inconsciemment leurs bêtises une fois rentrés chez eux. Maman serait ennuyé, Papa essaierait de les gronder, et eux s’en sortiraient encore comme des chefs. C’était le juste ordre des choses !

-Dépêche-toi ! C’est pas possible d’être lent comme ça, Lysouuu… !



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Ven 26 Oct 2018 - 14:25

Chardon jaunePissenlit pollenLes aventures de Chardon et Pissenlit
La Rivière aux poiscailles

Andracée s'était à peine réveillée qu'en un bond elle s'était levée, prenant à peine le temps de se recoiffer avant de s'élancer vers la Rivière de Beauté, pleine d'enthousiasme et de malice. Lysandre prit le temps de vérifier que sa propre coiffure était bien apprêtée, les nourrices lui ayant tressé les cheveux le matin même, pour sa plus grande satisfaction. Quelques mèches dorées, trop courtes pour être coiffées, couraient encore sur son museau, mais le tout restait suffisamment stable pour que d'un pas pataud le louveteau s'engage à la suite de sa sœur, dressant la tête en passant à côté d'elle en mimant ignorer ses railleries. Mais dès qu'il le put, il se mit à courir, pressé de dépasser cette sœur si arrogante. Le vent s'engouffra dans son poil encore épais de bébé, quelques poils blancs s'échappant alors pour aller s'accrocher sur quelques ajoncs. A courir aussi lestement, Lysandre n'entendait que le murmure du vent à ses oreilles, et non plus celui des voix qui le tourmentaient tant. Lorsqu'enfin il s'arrêta, haletant, un grand sourire décorait ses babines, malgré ses yeux humides après cette course folle - qui n'avait en réalité durée que quelques dizaines de mètres.

Andracée, sans surprise, le rattrapa assez vite, mais Lysandre d'un air goguenard lui lâcha :

-Qui est lent, maintenant ?

Il rit, légèrement moqueur, mais surtout malicieux, puis tandis que son regard écarlate parcourait le minois de sa sœur, ce rire se renforça devant les cheveux épars de la louvette, que le vent n'avait pas épargné.

-Regarde toi ! rit-il. Un vrai pissenlit ! Je ne vois pas de différences.

Son rire s'éleva parmi les grands arbres, faisant fuir quelques oiseaux. Lysandre capta alors du regard un éclat de lumière. Son rire mourut dans sa gorge tandis qu'avec curiosité il avisait le grand serpent éclatant qui se tortillait parmi les arbres dans un bruit cristallin d'eau courante. La Rivière de Beauté n'était plus qu'à une centaine de mètres.

-On y est presque ! déclara alors Lysandre, reprenant le sérieux auquel il était coutumier.

Une voix à sa droite fit tressauter ses longues oreilles. Le jeune automnal tourna la tête, surpris, mais ne vit personne. La Voix, cependant, se fit entendre à nouveau, plus proche, plus claire que les reflets de la rivière :

"L'Elu va venir...Il est en chemin."

Mal à l'aise, Lysandre tâcha d'oublier le cynisme de cette voix qui, il le savait, n'existait pas, en se tournant vers sa sœur et sa joie de vivre enthousiasmante.


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Mer 31 Oct 2018 - 21:25

Chardon jaunePissenlit pollenLes aventures de Chardon et Pissenlit
La Rivière aux poiscailles


La petite princesse laissa échapper un cri outré en voyant son frère la dépasser ainsi, et cela fut suivit par un grand rire de sa part alors qu’elle faisait tout son possible pour mobiliser ses pattes courtes. Elle se devait de le rattraper, désormais qu’il avait répondu à son défi sans pour autant lui adresser un mot à ce sujet. Il lui semblait qu’elle courait des kilomètres alors même qu’elle n’abattait que quelques mètres, le poil ébouriffé comme lors d’une grande course, et les muscles palpitants. Il lui semblait qu’elle arborait alors une image de grande dame, de créature aussi fine et belle que sa maman, mais elle n’était encore qu’une boulette blanche et duveteuse qui rebondissait de ci de là à toute allure. Elle rejoignit son cher frère à toute allure, et pila de façon si nette qu’elle manqua d’en basculer sur le flanc. Bombant le torse, museau relevé, elle accueillit la remarque avec un air digne :

-C’est moi qui suis lente,
annonça-t-elle d’un ton sans appel avant que son minois ne se décomposât lorsqu’elle eut écho de ses paroles. Elle avait voulu mentir, sans y parvenir, dire qu’il était mou et lent, mais cela lui était impossible. Mine contrite en prime, elle roula des yeux avant de retrouver un petit sourire.

Elle secoua la tête comme elle le pouvait, glissant une patte sur ses oreilles et son crâne pour essayer de recoiffer le pissenlit insupportable de sa crinière, mais ne parvint qu’à faire glisser quelques mèches bouclées sur son museau, fait qui lui tira un nouveau rire alors qu’elle relevait le menton pour afficher sa belle dégaine à son Lysou adoré.

-Toi t’es un Chardon, c’est pas mieux ! Piquant et ébouriffé, et tu es partout !


Elle laissa alors son regard suivre celui de son frère, et écarquilla les yeux en avisant qu’ils commençaient à toucher au but. Quelle excursion de folie c’était pour eux, alors même qu’ils étaient à quelques pas seulement de la maison. Elle allait lui répondre, peut-être même recommencer à courir, mais en avisant son air distrait elle ne se fit pas prier pour enfoncer sa truffe fraiche contre sa joue. Elle souffla bien fort, gloussant, avant de lui donner une belle boutade qui le fit pourtant à peine vaciller.

-Arrête de rêver petit frère, on doit y aller ! Imagine si l’eau disparait parce que tu auras été trop long à la rejoindre ! Je t’en voudrais pour toujours !
Couina-t-elle avec un visage feignant le drame.

Flammèche, autour d’eux, crachotait gaiement sa joie à qui voulait bien la ressentir, tout en grignotant quelques feuilles de passage. Et Andracée était heureuse, ça c’était certain, avec Lysandre, l’odeur de l’automne et l’eau qui chantait déjà à ses oreilles. Avec un merveilleux cri de guerre -ou du moins un « youpiii » hurlé sans retenue-, elle s’élança sans plus attendre, bondissait comme un lièvre dans la terre et les pierres, pour se rapprocher de l’eau qui courait un peu plus loin. Vu son enthousiasme, il était évident qu’elle arriva presque hors d’haleine, mais ses pattes trépignaient tant et si bien qu’elle finit par toutes deux les plonger dans l’eau froide. Elle laissa échapper un petit cri aigu, avant de se redresser sur ses pattes arrière, celles avant dépliées et dégoulinantes, et elle gratifia son Chardon d’un sourire des plus éblouissant alors que ses gloussements l’empêchaient presque de parler.

-C’est froid, c’est tellement froid ! Tiens !
Et elle écrasa ses petits coussinets froids et humides sur cette joue qu’elle aimait tant martyriser.
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Dim 30 Déc 2018 - 0:10

Chardon jaunePissenlit pollenLes aventures de Chardon et Pissenlit
La Rivière aux poiscailles


Lysandre, plongé dans son écoute des Voix qui peuplaient son univers poussa un glapissement en sentant la truffe humide de sa soeur sur sa joue. Surpris, il se tourna vers elle, plongeant ses yeux écarlates dans les prunelles d'or de la boule de poils blanche.

-Arrête de rêver petit frère, on doit y aller ! lâcha-t-elle dans un cri hésitant entre gloussement et couinement plaintif. Imagine si l’eau disparait parce que tu auras été trop long à la rejoindre ! Je t’en voudrais pour toujours !

Lysandre sourit, revigoré par l'entrain d'Andracée. Il gloussa à son tour en secouant la tête, et soudainement, comme une bulle qui éclate, la pique de sa soeur lui revint d'un coup en mémoire : "Toi t’es un Chardon, c’est pas mieux ! Piquant et ébouriffé, et tu es partout !" avait-elle crié. Lysandre montra faussement les dents, dévoilant de minuscules quenottes d'un blanc irréprochable.

-Eh petit Pissenlit, si quelqu'un doit drainer l'eau de la rivière, c'est toi d'abord ! Tout le monde sait que les pissenlits prennent toute la place et toooute l'eau ! C'est Oncle Coatl qui nous l'a appris la semaine dernière !

Andracée ne sembla pas l'écouter, ajoutant au mécontentement malicieux du louveteau, et s'élança vers l'eau avec une vivacité inégalée aux yeux de son frère. Ce dernier, d'abord surpris, la suivit bien vite d'une course toute aussi rapide, et dévala la pente à quelques centimètres derrière elle, gloussant de joie sous l'aura bienveillante de Flammèche qui flamboyait comme un petit soleil. Les galets dégringolèrent le sol sous le pas bruyant des deux petits, soulevant des morceaux de terre humide sous une pluie de feuilles mortes mordorées. Essouflé, Lysandre écarquilla les yeux devant l'immense rivière, bien plus grande que tout ce qu'il avait pu imaginer, dissimulée derrière les arbres. Le bruit de l'eau était assourdissant pour ses jeunes oreilles, mais le spectacle du courant se heurtant aux rochers, emportant de fines feuilles dans son élan, valait tous les bruits du monde. En plus, ce tonitruant concert de la nature faisait taire les Voix, et Lysandre en était infiniment soulagé.

Pissenlit plongea ses pattes dans l'eau et poussa un grand cri de surprise, avant de se tourner vers son frère, un sourire coquin au museau, et de planter ses coussinets trempés sur le visage de Lysandre qui sursauta.

-C’est froid, c’est tellement froid ! Tiens ! 
hoqueta-t-elle entre deux gloussements.

Lysandre s'écarta brusquement et lui jeta un regard outré, l'eau dégoulinant de ses nobles joues de petit prince.

-Eh ! Fais gaffe
! protesta-t-il dans un cri extrêmement aigu d'indignation.

Un grand sourire vint contraster avec ces mots bien éloignés de son habituel langage soutenu et avec ce ton si peu aristocratique. Sans crier gare, il fondit sur Andracée et utilisa son petit corps comme un bélier pour la jeter dans l'eau. Néanmoins, emporté dans son élan, il fit quelques pas de côtés et tomba truffe la première dans la rivière, sans même avoir le temps de se réjouir du spectacle de sa soeur trempée. L'eau glacée entra dans ses narines et il poussa un cri étouffé par la rivière, qui noya ses nouvelles protestations. Se relevant d'un bond, Lysandre cracha l'eau entrée dans sa gorge en une toux sèche, et jeta un regard en biais à sa soeur, un peu plus loin sur la berge. La découvrant bien plus trempée que lui, dont le corps était encore relativement sec, il éclata de rire.

-Le Pissenlit est trempé ! chantonna-t-il d'un ton moqueur. Le Pissenlit est tremp-...

Lysandre s'interrompit pour tousser à nouveau, mais son sourire à la fois rieur et moqueur ne perdit rien de son éclat.



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Outa-Ranos
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Mer 27 Fév 2019 - 11:33

» up Andracée !
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Ven 6 Sep 2019 - 19:13

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