Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !
Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

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Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !


 
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Me marche pas sur les pattes gamin. [Faï de mi amor <3]
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Mer 29 Aoû 2018 - 23:33


❧ Zeirop


Le reclus esquissa discrètement un pas dans l’herbe sèche, constatant sans surprise la scission floue entre automne et été. Quelques feuilles roussies malgré le soleil déjà haut clairsemaient le gazon. Cadavres sur un champ de bataille déserté, loin des premières lignes. Il ne pensait pas avoir marché si vite, s’apercevant avec une certaine surprise que sa musculature imposante d’ancien soldat ne l’avait pas complètement abandonné malgré ses activités nettement moins physiques d’intendant.
Il eut un léger soupir mélancolique, songeant à son travail qui s’amoncelait, à la guerre en perspective et au désintérêt qu’il vouait à son clan d’accueil. La reconnaissance qu’il leur accordait était évidente, mais il n’avait jamais cherché à entretenir de lien particulier avec eux. Et eux non plus. Il avait gagné un toit mais nulle reconnaissance, nulle compatissance quoiqu’un peu de pitié. Pas forcément d’amitié ni d’inimitié. Il était un étranger, un vagabond, un paria. Le clan l’avait accepté comme un fait, sans jamais l’intégrer pour de bon.  Ils connaissaient peut-être son nom mais pas son passé. Aux yeux de certains il était un traitre ou un lâche, d’autres préféraient ne pas imaginer être à sa place. En d’autres termes l’étranger aurait bien pu disparaitre, et chacun aurait fait comme s’il n’avait jamais existé. Il ne s’en chagrinait pas. Mais le mal du pays le rendait fort mélancolique. Il osait enfin admettre que les siens et son fief lui manquaient. Et même si pendant son absence, certains avaient disparus, d’autres avaient pris leurs places le sentiment d’appartenance, de ne plus être un paria et de fouler des terres qui l’avaient vu naitre en toute légitimité lui manquait atrocement. Il marqua une pause. « T’as bien changé mon vieux » soupira t’il tacitement en jetant un œil à la route parcourue. Dans ce qu’il appelait amèrement sa prime jeunesse, quoique ses allures de trentenaire ne laissaient pas place au doute quant à sa jouvence, il avait eu l’habitude de ne pas se formaliser là-dessus et de vivre, dévorant le plus goulument possible le bonheur qui lui était accordé. En murissant il avait pris conscience que sur sa courte vie les moments de bonheur véridique ne se comptaient que sur les griffes d’une patte, et qu’il ne désirait pas sur son lit de mort prendre réellement conscience que sa vie n’avait été que fuite et amertume.  Il soupira, chassant les brumes de remords qui envahissaient sa tête. L’odeur d’humus de l’automne emplit ses narines de son âpreur entêtante alors qu’il discernait dans les feuillages orangeâtres des mouvements imperceptibles. L’intendant avait pour habitude de parcourir l’intégralité du territoire pour connaître au mieux le terrain qu’il se devait d’organiser. Il avait l’habitude de croiser des intrus. Et aux vues de la démarche pataude c’était un petit.

-Les automnaux lâchent leurs rejetons aux frontières en temps de guerre maintenant ? Lâcha t’il, détaché et neutre

Oh il ne comptait pas lui faire la morale, il n’avait aucun attachement pour les loupiots. Il n’en avait jamais eue. A l’exception peut-être de l’époque ou il avait été un être humain, et il éprouvait comme ses semblables une forme d’attendrissement à la vue d’un petit animal. La magie perdue il était tout aussi détaché avec eux qu’avec les autres loups de sa génération. Il ne s’était pas arrêté, continuant sa route comme si il n’avait cure de ce que l’autre daignerait répondre.

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Zeirop
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Zeirop
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Jeu 30 Aoû 2018 - 12:05



Chuis pas perdu d'abord, c'est pas vrai!





Décidément, dès que sa maman s'absente un petit peu, ce petit monsieur en profite largement pour s'aventurer sur le territoire, au risque de lui faire faire une crise cardiaque si elle venait à rentrer avant lui. Mais il fait attention à revenir pas trop tard! Il veut juste assouvir sa curiosité, c'est mal? Il sera prudent!
Il avait voulu ce jour-là y aller seul, et s'était éclipsé sans ses soeurs; chose surprenante, car il les adore! Enfin, ça permettra à cette pauvre Aché de respirer un peu l'espace d'une ou deux heures. Il faut dire que Zei adore se chamailler avec elle, c'est trop marrant de rouler au sol en se mordillant les oreilles!!

Une pensée pour elle.

Cette fois, une nourrice l'a malencontreusement suivi, l'attrapant juste au moment où il mit une patte en-dehors du camp. Voyant la déception se peindre sur le visage d'ange du petit bleu, il lui avait proposé de l'accompagner. Zeirop n'avait pas eu le cœur de le semer et de lui attirer les foudres de tout le monde.
Malheureusement, ses instincts d'explorateur avaient pris le dessus, et sans faire attention, il s'était mis à la poursuite d'une piste qui lui sembla fort intéressante, ne pensant même pas à prévenir le pauvre loup, qui avait détourné les yeux un instant.
Mais c'était amplement suffisant à perdre notre gentil fouineur entre les bosquets et les feuilles mortes.
Ainsi, il suivit avec une sincère innocence une route ma foi plutôt inexistante entre les arbres, faisant foi à celle de son esprit aux aguets. Quel coin va-t-il découvrir cette fois?!
Maladroit dans son petit trot, il s'emmêla dans ses pattes, se faisant lui-même un croche-patte, et se gamela avec brio sur le sol sur lequel il roula un coup avant de se relever d'un bond, après deux ou trios courtes secondes, s'ébrouant pour se débarrasser de la terre et des feuilles qui le couvrirent dans cette action non voulue. Il en profita pour s'asseoir et humer l'air un coup. Alors, où est-ce qu'il est donc?
Hmmgngn il croit reconnaître certains arbres, mais ils se ressemblent tellement!
Alors, il continua d'avancer, enthousiaste. Mais plus il mettait ses pattes devant lui, plus il s'enfonçait dans la terrible non-connaissance de son territoire.
Il baissa les oreilles et battit de la queue. Il est perdu? Oh non! Il va se faire gronder s'il ne retrouve pas le chemin!
Il fit un petit bond, car ayant ses petites pattes un peu fatiguées de sa longue et pourtant petite marche à travers une minime parcelle du territoire. Il soupira un coup. Il sniffa de nouveau l'air.
AHA! Il croit reconnaître ce fumet qui mélange plusieurs odeurs différentes de son Clan! La Frontière!!
Tout excité, il partit en trombe, le coeur battant à la chamade d'enthousiasme.
C'était sans compter sur une racine qui le fit trébucher, laissant le sol amortir son menton blanc plus doucement qu'une pierre qui l'aurait peut-être brisé, laissant échapper un "Hmpf!". Il se releva, ne se départant pas de sa vivacité, même si essoufflé sans être fatigué de sa course. Il se secoua de nouveau le pelage, et reprit cette fois une avancée plus modérée, au pas. Hé mais, si ça se trouve, il va encore tomber sur Solo! Ca serait chouette ça.
Mais sa soudaine chute l'avait empêché de repérer une autre présence portant la même odeur estivale, surtout qu'il fixait le sol et non pas ce qu'il y avait devant lui, plus loin.

Les automnaux lâchent leurs rejetons aux frontières en temps de guerre maintenant ?
  , fit une voix.

Il sursauta et releva vivement la tête. AHHHH, UN LOUP!!! Il le connaît pas!! Mince, si ça se trouve c'est un mangeur d'enfant! Zeirop, ni une ni deux, bondit derrière un buisson sans penser que l'autre l'aurait certainement vu.
Il essaya d'observer à travers les feuilles, attendant que le couperet tombe, que l'autre montre les signes de la menace qu'il pourrait représenter.
Mais...
.... non. Il en a rien à carrer de lui en fait, on dirait.
Le louveteau ciel battit des cils et attendit encore quelques secondes. L'odeur de ce loup ressemblait fort à celle de Solo tiens! Même si elle contient quelques nuances différentes... comme...
Zeirop n'avait pas connu encore sa première tombée de neige, donc il ne connaît pas cette odeur.
Mais il ne semble pas sentir le méchant. Oh, chouette, il allait pouvoir le guider!!
Sa méfiance de loupiot vite balayée, il sortit en quelques bonds de sa mauvais cachette qui camouflait à peine la couleur vive de son poil, et piqua un petit sprint pour se poser juste en face du loup gris, dans sa position bond-entre-louveteaux. Les yeux brillants, il lança, sans pudeur et tout guilleret, la queue battant l'air:

Hé m'sieur, c'est quoi ton prénom?


C'est marrant, lui aussi a des lunettes, comme Viehrs! Mais elles sont différentes. Zeirop aimerait bien les toucher, sans s'expliquer pourquoi!

css (c) s.remaud
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Sam 8 Sep 2018 - 18:41


❧ Zeirop


L’aviateur se redressa légèrement, arrêtant à contrecœur son insignifiante ronde hebdomadaire. Ses yeux se posèrent sur le gamin, qu’il regarda avec un parfait et complet détachement.

-Ca ne te regarde pas je suppose ?

Il eut un long soupir calme, légèrement irrité.

-Duke. Sa voix calme et détachée était la même depuis le début de leur court échange. Tu es satisfait maintenant ?

Il laissa lourdement tomber son arrière main sur la terre tourbeuse. A l’évidence il n’aurait pas la paix de sitôt. Il détailla le gamin, parfaitement désintéressé. Les couleurs plus que voyantes de son pelage étaient surprenantes, à se demander si ce pelage était conçu pour se fondre dans une forêt rousse ou une plaine printanière. Toutefois, les marques grises qu’il arboraient dressaient un curieux contraste au sein même de l’explosion colorée que constituait le loupiot. Le soldat se surpris à se demander, légèrement cynique, à quoi ressemblaient les parents de la petite créature. Duke chercha mentalement un souvenir de sa mère, retrouvant la silhouette floue et monochrome, fluette et gracile de la louve. Sans surprise il ne gardait pas grand-chose de cette image supposée rester gravée dans son esprit jusqu’à son lit de mort. Il la respectait, il l’estimait, mal son mal du pays ne s’appliquait pas qu’à son clan, il le constatait.

-Qu’est ce que tu fais ici demi portion ? T’as perdu ta mère ? Tu sais au moins que là derrière c’est plus chez toi et que les monstres qui surveillent la frontière viendront te bouffer ?
Il l’avait probablement durablement traumatisé. Oups.


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Zeirop
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Zeirop
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Lun 1 Oct 2018 - 23:35





Le blasé et la puce





L'attitude distante de l'adulte ne découragea pas Zeirop, qui le laissa parler.

Ca ne te regarde pas je suppose ?


Le petit blondinet baissa doucement les oreilles. Mais... C'est mal de demander le nom des gens? Il a fait une bêtise? Mince. Mais quoi, il veut vraiment connaître le nom de ce loup, alors pourquoi il se tairait enfin! Il secoua légèrement sa tête innocente, et décala même un peu ses pattes sur le côté, tout excité par la curiosité.

Duke. Tu es satisfait maintenant ?
, répondit enfin l'autre de la même voix monotone de blasé de la vie.

Duke! Alors comme ça il s'appelle Duke? Trop claaaaasse!! La queue du petit schtroumpf battit un coup, marquant le sourire qui étira ses babines d'enfant.
Avisant l'autre en train de se laisser tomber sur l'arrière-train de lassitude, il se redressa vivement et s'installa de même sur son postérieur, se calmant d'apparence. Enfin, comme d'habitude, une multitude de questions tournoyaient dans sa tête d'explorateur, et la liste est trop longue pour que quiconque ait la foi tout de suite de la faire communiquer présentement. Surplombé du haut de sa petite taille, il levait légèrement la tête pour regarder le loup-trop-stylé-avec-tous-ses-accessoires-trop-rigolos droit dans les yeux avec une involontaire impudence presque.

Qu’est ce que tu fais ici demi portion ? T’as perdu ta mère ? Tu sais au moins que là derrière c’est plus chez toi et que les monstres qui surveillent la frontière viendront te bouffer ?


Zeirop souffla un coup pour dégager une de ses mèches qui était devenue assez rebelle pour se mettre dans son champ de vision de façon légèrement gênante, envoyant une rafale d'air en plein dans la frimousse de l'autre gus.
Perdre sa maman? N'importe quoi, elle est encore vivante! Et il l'adore! C'est la meilleure maman de tous les temps, toute douce, toute gentille, toute attentionnée et super adorable!!
A la seconde moitié de la tirade du gris, il baissa vivement les oreilles, et bomba le torse pour cacher le petit frisson qui traversa son échine.

J'ai même pas peur d'abord!! Les monstres c'est moi qui les grognote! Et pis avec Aché et Neph on les grognote tout cru tous s'ils nous cherchent des noises!
 , s'insurgea-t-il avec le dynamisme qui lui est propre, prenant une expression à la fois boudeuse et extrêmement déterminée, persuadé de l'orthographe du nouveau verbe "grognoter" qu'il venait d'inventer.

Le loupiot fixa quelques instants le dénommé Duke avec l'éclat fougueux d'une impétueuse jeunesse inscrit dans son regard hétérochrome.
Puis, semblant comme se reprendre, il devint légèrement plus tranquille et baissa innocemment les oreilles tout en glissant son regard timidement en bas à gauche vers le sol.

Ce que je fais ici?...euh... Euh... Rien euh...
, balbutia-t-il maladroitement alors que la couleur d'une honte indicible commençait à dévorer son visage.

Il avait complètement oublié la nourrice! Il devait être fou d'inquiétude bon sang! Mais quel crétin Zeirop, quel crétin de suivre ton instinct sans avoir cure de ton environnement! Il se sentait tout coupable et décontenancé, et s'empêtrait, fixant maintenant ses pattes en marmonnant des bribes insondables de mots avalés par le sentiment que lui envoyait son coeur serré, triturant un peu la terre de ses pattes pures en piétinant statiquement le sol de ses pattes avant.

Euh...


Il releva vivement la tête.

Dis tu crois que tu peux m'aider? En fait je suis... euh... enfin... Je sais pas comment rentrer à la maison
, fit-il, particulièrement gêné de demander de l'aide alors qu'il préférerait se débrouiller comme un grand.

Il se remit sur ses quatre pattes, déterminé et une lueur enthousiaste dans le regard.

Toi tu connaitrais pas la route par hasard?
, aboie-t-il gentiment avant de dodeliner légèrement de la tête pendant quelques secondes.

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Outa-Ranos
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Mer 27 Fév 2019 - 11:38

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