Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !
A très bientôt !
Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !
Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !
A très bientôt !
Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !
Heimdall sortait d'un entrainement avec la milice. Il avait envoyé tout le monde à l'étirement avant de leur donner l'après midi de libre. De son côté, il avait volé vers la forêt. Fut un temps où il n'aimait pas la parcourir, lui rappelant cette catastrophe qui avait tué sa mère. Mais il s'y était forcé au début, car la forêt parcourait une bonne partie du territoire, et il ne pouvait pas se permettre de l'éviter à cause d'un vulgaire pseudo traumatisme. Alors, il avait découvert cette vallée, cette plaine couverte de feuilles qui collaient au poil, et avait de suite apprécié la vue de ce paysage.
Alors depuis, quand il avait le temps, il s'y rendait, profitant du calme. Le temps, il ne l'avait que rarement, aussi prenait il le soin de profiter de chaque seconde qu'il passait en ce lieu. Son père aussi aimait cet endroit. Quand Heimdall l'avait découvert, il y avait conduit son paternel sans attendre. Il se faisait vieux, aussi Heimdall et son père y avaient dormis ,profitant d'un matelas de feuilles moelleuses que le loup ailé avait auparavant pris soin de sécher.
Depuis, son père était mort, et Heimdall l'avait enterré ici, sous un arbre. C'était il y a quelques temps déjà, mais il avait toujours un pincement au coeur quand il revenait le voir. Ce jour là, Heimdall avait emprunté la voix des airs. Quand les champs furent à vue, il plongea en piqué, puis se redressa au dernier moment, et atterrit en battant l'air de ses ailes, créant de grands tourbillons de feuilles.
Il parcouru une petite distance en trottinant, puis quand l'épaisseur de feuille lui sembla satisfaisante, il se roula dedans sans retenue. Appréciant la fraicheur des feuilles. Après dix bonnes minutes, il se releva, des feuilles collaient partout sur son poil. Il se secoua, enlevant ainsi la majorité, mais quelques unes restaient collées dans un acte rebelle. Il fronça la truffe, battit des ailes une fois, se secoua encore, puis abandonna l'idée quand aucune autre feuille ne se détacha de son doux poil.
Relevant la tête, il vit une silhouette à l'autre bout du champs, la reconnaissant sans peine, Heimdall se dirigea vers elle en trottinant. Arrivée à sa hauteur, il s'annonça pour ne pas la faire sursauter, puis fit la révérence, son aile droite passant devant lui.
Milady, vous ici? Comment vous portez vous?
Puis il attendit le signe de la louve pour pouvoir s'assoir.
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