Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !
A très bientôt !
Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !
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Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !
Rag'valdsklag - Tremblez. Pleurez. Le Sang coulera.
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Jeu 5 Juil 2018 - 15:37
Rag'valdsklag
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Le Maudit des Dieux, l’Enfant des Glaces, Le Tueur de Tribus, Le Champion de Likevelt … Nombreux furent les surnoms mais nombreux se souvinrent de son nom : Rag’valdskalg. Fils du général Orwenhird et de dame Asminøa, il fut le fruit de nombreuses légendes. Il est l’Enfant de la Mort, voué à une vie d’errance.
Son âge n’est qu’un mystère. Un mystère que seule moi, conteuse de cette histoire, peut vous révéler. 193 ans. Est-ce possible ? Ou impossible ? 193 ans est bel et bien son âge. Croyez-moi ou moquez-vous de moi, je le sais. Il est le Pantin des Dieux. L’Enfant déchu. L’Enfant immortel de Likevelt.
Vagabond aux milles noms. Vagabond aux pattes couvertes de sang, il ne rejoint aucun Clan. Il tue pour eux dans de terribles guerres mais ne voue fidélité. Il n’est qu’un Vagabond. Un errant qui devint Mercenaire.
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La nuit pointait le bout de son astre. La Lune commençait à emplir le ciel de sa lumière argentée. Elle était pleine, invitant les canins de tout monde à venir écouter le conteur. Assis sur une souche brisée des siècles auparavant, les yeux mi-clos, il attendait sagement que les loups s’approchent. Des tensions se firent sentir mais comme chaque pleine lune, elles devaient disparaître. La paix était réunie par les histoires du loup à la chevelure violette et parsemée de blanc. Lu Shan. Les rumeurs couraient comme quoi il était un ancien alpha avec sa compagne, Layla, mais tous deux fuirent vers d’autres horizons. La vérité en était proche mais elle se cachait encore. Qu’importe. Les lupins ne se réunissaient pas pour cela. Ils avaient soif. Soif d’entendre les paroles du mâle. Soif d’exercer leur imagination. Le silence gagna petit à petit les rangs qui se resserraient. Les enfants regardaient les babines du vieux mâle, attendant qu’il commence enfin. Ce dernier se mit à sourire. Ses yeux s’ouvrirent davantage et il parcourut l’assemblée du regard. Il pouvait désormais conter. Personne d’autres ne viendraient. Il inspira et calma sa respiration. Il avait toujours un petit stress dans son corps lorsqu’il s’empa rait de la nuit pleine pour raconter des mythes et légendes de par-delà l’imaginaire. Battant lentement des paupières, il inspira une nouvelle fois puis il s’engagea dans le monde des contes.
« Au-delà de nos terres, au-delà des Légendes, là où l’univers se finissait, se trouvait un monde où tout n’était que grandeur. Les arbres, les fleurs, tout était bien plus grand que ce que nous connaissons. Les animaux n’y échappaient pas. Les loups, nos amis, nos compères, étaient tout aussi grands. Des géants parmi les géants. Ils étaient de la taille de nos ours. Ils étaient aussi forts et vaillants que les ours. Oui. Ils n’avaient de loups que l’apparence. Les loups gouvernaient ce monde inconnu. Répartis en cinq tribus, ils se faisaient face depuis les temps immémoriaux. La Tribu de le Terre habitait parmi les cimes gigantesques et proches des cieux des arbres centenaires. La Tribu du Feu habitait au coeur d’un volcan aux veines incandescentes et brillantes. La Tribu de l’Eau habitait sur les îlots d’une mer souvent déchaînée, n’offrant un passage vers le continent qu’en la douce saison du printemps. La Tribu du Vent habitait en haut des plus grandes montagnes. Et enfin, la dernière Tribu, celle de la Foudre habitait sur les terres les plus arides et les plus meurtris par la foudre s’acharnant sur les moindres arbres. Les mêmes Dieux les unissaient comme ils les séparaient.
Les guerres déchiraient souvent les Tribus. Les morts s’empilaient sur les champs de bataille. Le sang teintait à jamais les plaines. Des carnages. Oui, tout n’était que carnage. Les Tribus s’entre-déchiraient par ennui. Nul besoin vital pour ces batailles. Non juste l’ennui et l’arrogance de montrer sa puissance étaient les nerfs de ces bains de sang. Certaines Tribus perdirent des leurs. Par mort ? Non. Ils abandonnaient simplement les combats, tentant de réunir les fuyards pour former une nouvelle Tribu placée sous les bannières de la Paix. Ils reniaient les Dieux mais jamais un tel groupe ne put grossir que les Tribus s’alliaient et l’éliminaient sans plus de jugeote que lorsqu’ils se battaient. La peur n’existait pas. Les enfants étaient élevés dans de dures conditions. Ils devaient être des guerriers. D’arrogants guerriers. L’art de la guerre n’avait plus aucun secret pour eux dès qu’ils franchissaient le pas pour devenir adultes. Ils devenaient de parfaits héritiers de leurs parents. Des bêtes sanguinaires et fidèles.
La Tribu de la Foudre possédait les guerriers les plus forts et les plus assoiffés de sang. Ils gagnaient toutes guerres. Leur arrogance devenait telle qu’ils se permirent de se moquer des Dieux. Ils les défiaient, crachant sur les statues dressées à leur effigie. Likevelt, Déesse de l’Equilibre, belliqueuse de surcroît, descendit sur ce monde ravagé. Sa voix tonna tel les tambours d’un orage :
- Enfants de la Foudre … Vous périrez sous votre symbole ...
Une déferlante d’éclairs s’abattit sur les terres de la Foudre. Des incendies se déclarèrent. Tous les éléments se déchaînèrent et bientôt, il ne resta plus personne. Plus que des carcasses brûlées vives dans des postures comme si elles cherchaient encore à fuir. Likevelt s’en retourna dans son royaume divin. Les autres Tribus comprirent qu’il ne fallait renier les Dieux et ils reprirent leur existence, comme si la Tribu de la Foudre n’avait jamais existé.
L’Équilibre des Tribus était de nouveau assuré mais la Tribu du Vent, enfermé dans ses glaciers hauts, connut un sinistre événement. Les panthères des neiges se rebellèrent contre les canins. Elles décimèrent de nombreux enfants et vieillards. Les plus vaillants guerriers ne purent pleurer la mort de leurs fils et filles, qu’ils devaient se lancer dans la bataille. La Guerre de Harborn commença. Sur un pent rocheux, les prédateurs se battirent. Les grognements, les jappements. Tout cela raisonnait et toutes les autres Tribus purent entendre ce qu’il se passait. Les généraux lupins hurlaient les ordres. Les griffes se plantaient dans la chair. Ce fut la bataille la plus sanglante que ce monde connu. La Tribu du vent fut chassée de ses Terres. Les félins avaient gagné. Redescendant en fuyant leurs ennemis, ils laissèrent des leurs en haut, les blessés notamment. La peur guidait désormais leurs pas et leur vie valait bien plus que l’union. Les autres Tribus finirent par les appeler les couards mais ce qu’elles ignoraient, c’est qu’un général du Vent demeurait dans les montagnes. Il s’était battu. Il avait perdu l’un de ses membres avants mais il avançait dans la neige, suivit par son jeune fils, Rag’valdsklag. Déjà puissant guerrier, il avait combattu aux côtés de son père et aujourd’hui, il fuyait à ses côtés. Ils se rebelleraient et redonneraient au Vent son territoire. C’était la promesse qu’ils se firent.
Des années passèrent. Le général acheva l’entraînement de son fils mais il n’était pas dupe. A deux, ils ne pouvaient gagner et la Tribu du Vent n’était plus dans ces hautes montagnes. Ils étaient seuls contre un clan de panthères. Seuls contre des dizaines de félins. Même aussi puissants fussent-ils, la Mort les guettait plus que la Victoire. Orwenhird confia cette peur à son unique fils. Ce père avait raison mais l’enfant resta sur sa position : il devait se battre pour les siens. Bien que ses réticences étaient fondées, le général suivit Rag’valdskalg dans les tréfonds des montagnes pour mener une offensive vouée à l’échec. Ils prirent par surprise leurs ennemis mais très vite ils se retrouvèrent acculés. Le père périt, ne laissant qu’un jeune fils en proie aux crocs. Cette perte redonna de la force par la haine au survivant. Il se battit en hurlant, tuant encore et encore. Les félins lui marquèrent le corps mais il continua d’avancer dans les rangs ennemis. Il massacrait avec hargne ses ennemis. Broyant et tranchant. Il finit par se retrouver au centre de son ancien camp, encerclé. Au milieu, se dressait la statue bafouée de la Déesse Likevelt, tenant son épée Elrod. Rag’valdsklag se saisit de l’arme et il défia les félins. Il les acheva un à un. L’épée brillait de milles feux, devenant une lame tantôt courte tantôt longue, se muant au gré des envies de son porteur. La Mort frappa bien vite ses ennemis et lorsqu’il fut vainqueur, il hurla à travers monts et montagnes le cri de victoire des siens qui se répercuta dans tout le monde :
- Alrageeeem !!!
L’excitation de cette victoire le gagnait mais derrière lui, un bruit se fit entendre. Il se retourna et devant lui, l’immense statue de Likevelt prenait vie, s’approchant de lui avec une souplesse incroyable. La Déesse fixa le loup puis l’épée.
- Cette arme … Elrod … Ô ma douce Elrod … Tâchée du sang de profanes te voilà …
L’épée disparut de la gueule du lupin pour se dresser devant la Déesse.
- Toi, enfant du Vent. Enfant d’un Général qui n’est plus, tu as osé salir Elrod. - La Vie vaut bien plus qu’une salissure sur une arme.
Le malheureux mortel osait prendre la parole devant une déesse ! Likevelt ne manqua pas de lui faire savoir et un serpent incandescent s’enroula autour d’un membre du loup, marquant à jamais sa chair. Il hurla et s’effondra parmi les cadavres qu’il avait achevé. Sonné et hurlant encore et encore de cette brûlure.
- Enfant de ce monde. Enfant sans patrie … Tu n’as plus rien. Les tiens ne sont plus de ce monde. Tu ne t’es battu que pour ta Vie.
Elle se rapprochait de lui, marchant tantôt tel un félin, tantôt se glissant tel un serpent sur le sol couvert de sang. Elle se dressa devant le loup qui demeurait au sol.
- Rag’valdsklag … Ô mon cher Rag’valdsklag … Tu dois souffrir de cette blessure … Je dois te punir pour ton crime … Que pourrais-je faire ? Te tuer ? Non non … Oh je sais. Tues ce monde.
Un puissant ricanement résonna dans les montagnes. La Déesse riait de celui qui deviendrait son champion. Il ne l’avait écouté, enfant devenu inconscient par le douleur mais déjà Likevelt le maudissait … Elle s’aventura en lui et le coeur du mâle s’emprisonna dans un étau de glace. Il suffoqua mais ses fonctions vitales reprirent bien vite.
Le conteur prit une pause, regardant chaque loup qui le fixait. Ils étaient tous désireux d’avoir la suite. Il se leva et marcha entre eux. Personne n’osait le laisser échapper à sa vigilance. Les enfants tremblaient dans les pattes de leurs mères, les plus jeunes adultes baissaient leurs oreilles. Cette histoire se répercutait dans les veines de chacun. Aucun murmure ne vint troubler le silence qui planait au-dessus de tous. Ils attendaient la suite. Lu shan reprit quelques bouffées d’air frais puis il ferma à demi les yeux.
« Rag’valdsklag revint à lui. Il était parmi les cadavres de panthères. Il se relevait avec peine. Un rêve ? Avait-il rêvé de Likevelt ? La statue était à sa place, tenant sa belle Elrod comme si l’arme n’avait jamais bougé, jamais été souillé de sang. Le loup ne se souvenait que vaguement des événements. S’était-il réellement servi de l’épée ? Avait-il réellement vu la déesse ? Les questions fusaient dans son esprit mais les réponses demeuraient absences. Il se releva et il quitta le camp déjà en prise des charognards de haute altitude. Il tremblait, son corps lui faisait mal. Une cicatrice entourait l’une de ses pattes, comme si un serpent s’était formé mais il n’avait de souvenir de comment il avait pu se faire ainsi marquer par les panthères. Lorsqu’il fut en bas, il se retrouva devant la Tribu du Feu au complet. Elle se dressait devant lui. Il voulut dire un mot mais les Généraux de Feu lancèrent l’offensive. Un seul contre milles. Un seul contre les siens, des loups. Il prit la fuite, semant les guerriers et il disparut dans les immenses forêts de la Tribu de la Terre.
Il se retrouvait seul. Son accueil fit de même que la Tribu du Feu, et il dut s’en aller. Il erra dans les anciennes terres de la Foudre. Il trouva des parjures. Il se fit les armes contre eux. Il gagnait en puissance, en force. Il devenait un guerrier hors-pair. Son nom commençait à faire frémir les Tribus. Il apprit que les siens n’existaient plus, abattus par les autres. La haine rongea son corps. Il tua encore et encore des solitaires. La vieillesse ne le touchait pas. Il attendait sagement son heure et lorsqu’il fut en mesure de monter une armée de bannis, il le fit.
La vengeance agitait ses veines. Il avait soif de sang. Soif de bataille. Rag’valdsklag, le tueur. Rag’valdsklag le parjure maudit était né. Il mena les parias à la bataille. La Tribu du Feu tomba la première. La bataille fut sanglante, le chef abattu par Rag’valdsklag, l’armée continua son chemin, tuant sans vergogne les autres Tribus. La passivité de l’Eau ne leur épargna pas de connaître le même sort. Un Démon était né. Le sang coulait à flot. Lorsque l’armée fut la vainqueur de toutes Tribus, Rag’valdsklag accomplit son destin : il acheva les siens. Un à un. Il épargna aucun loup si bien que des décennies après, il devint l’unique loup de ce monde.
- Mon Enfant. Mon Destructeur. Tu as réussi. Tu as accompli ta destinée …
Likevelt ne cessait de répéter ces mots dans son esprit. Il avait été haï par le monde. Il avait tué pour ce monde. Il n’était que le jouet des Dieux. Lorsqu’il voulut en finir, mourir non pas par le Temps mais par le Sang, il se retrouva piégé dans le monde des Dieux. Dagdrøm, Dieu des Rêves, et Faktum, Dieu de la Réalité l’accueillirent. Les Frères divins. Ceux qui engendrèrent ce monde par leur conflit, ceux qui engendrèrent la naissance de Likevelt, Déesse de l’Equilibre. Ils se dressaient devant le loup.
- L’Enfant. L’Enfant des Dieux. Tu as réussi.
Leurs voix, unis et jointes, résonnaient dans l’esprit du canin.
- La Mort ne peut être accordée. Tues. Encore et encore. Offres nous le sang des tiens. Offres nous notre résurrection.
Rag’valdsklag connaissait les légendes entourant les dieux. Autrefois mortels, ils devinrent Dieux élus par les leurs. Ils furent sacrifier et de leurs forts sentiments, ils revinrent à eux sous la forme de Dieux. Ils cherchèrent à redevenir mortels, demandant aux Tribus de se battre encore et encore. Ils avaient besoin de sang. Ils avaient besoin du liquide de Vie pour retrouver une vie mortelle.
- Pas assez de sang dans ce monde … Vas. Tues les autres mondes. Récoltes la Vie pour nous. Tues.
Le loup aurait voulu s’opposer mais il sentit l’étau de glace enfermant son coeur se resserrer. Les Dieux Frères se mêlèrent à ce maléfique immortelle. Ils le rendirent insensibles aux âges et aux passages des mondes. Il pouvait désormais errer en sacrifiant ses congénères pour les dieux. Il n’était plus que leur marionnette.
Rag’Valdsklag quitta les Dieux et depuis lors, il voyagea de monde en monde, décimant des clans entiers de prédateurs et de proies. Il devait tuer pour retrouver sa mortalité. Il devait continuer pour se libérer du joug des Dieux.
La lune était déclinante, chassée par le soleil. Les loups se relevaient, tremblotant face à une telle Légende. Les enfants prenaient peur et leurs parents avaient désormais un nouveau monstre à leur conter pour ne pas qu’ils désobéissent. Lu Shan se relevait. Il souriait malgré l’histoire de la Mort d’un monde. Il regarda les loups se disperser et il aperçut, du coin de l’oeil, un immense loup blanc. Il le fixait calmement. Le vieux loup comprit. Rag’valdsklag se dressait devant lui. Ne prenant nullement peur, il regarda le pantin des Dieux, le Tueur de fratrie s’en aller et disparaître dans les bois aux ombres épaisses.
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La suite de l’histoire, je vais vous la conter. Cette histoire n’est que le passé de ce loup après la rencontre avec le conteur …
S’enfonçant dans les bois, le champion des Dieux parcourut milles lieux. Il tuait quelques loups. Il avait changé. Devenu aigri et arrogant, il n’abattait que ceux qui lui tenaient tête ou ceux qu’il jugeait digne d’affronter. Plus d’enfants, plus de louve à sacrifier. Seuls les guerriers périssaient sous sa griffe. Il continuait sa récolte, rendant visite les nuits dans le monde des rêves du Dieu Dagdrøm où les trois Déités se dressaient devant lui, lui intimant de se dépêcher. Mais l’éternité tendait ses bras au mâle. Il connaissait les desseins de ses marionnettistes et il se fit une promesse : prendre son temps. C’était sa revanche.
Des années passèrent. Rag’valdsklag errait toujours. Il se faisait sans doute un nom mais cela lui importait peu. La solitude guidait ses pas tendit que son ombre s’allongeait, devenant celle d’un démon marqué de sang. Il participait aux conflits de différents mondes, se faisait payer pour tuer. C’est ainsi qu’il hérita de son appellation : le Mercenaire Sanglant.
Le mâle finit par trouver les terres de FS. Il venait d’Au-Delà de la Barrière de Glace. Il descendit les pents glissants avec un calme impressionnant et s’il fut rapidement repéré par les Hivernaux, il disparut dans les ombres avant même qu’une patrouille l’intercepte. Fort heureusement pour elle …
N’oubliez pas. Un Démon vient d’arriver. Votre sang rejoindra-t-il celui des siens ? Les alphas … Vos Alphas, le payeront-ils pour des carnages ?
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Rag’valdsklag est donc immortel. Le Temps est figé pour lui depuis sa rencontre avec la Déesse Likevelt. Malédiction des Dieux, il ne peut donc mourir que de maladies, coups et blessures. Malgré son âge, il a gardé sa force d’antan. Le seul élément qu’il a perdu, c’est sa taille. Autrefois aussi grand qu’un ours, voir plus, sa taille s’est mise à varier en fonction du monde où il se trouve. Ainsi il devint aussi petit qu’une fourmis dans le monde Minustium, par exemple. Quant à son arrivée sur FS, il devient légèrement plus grand que la taille moyenne recensée sur ces terres.
Il est large de poitrail, ses muscles sont épais et noueux. Il a tout de la carrure d’un guerrier et il peut effrayer du premier coup d’oeil. Ses pattes sont assez dodue de muscles. Puissantes, elles possèdent une sacrée force et ses coups peuvent être aussi impressionnants que ceux d’un ours. Sa gueule est épaisse mais sa tête peut paraître petite tellement son cou est large. Rag’ possède une tare génétique qui peut l’handicaper. Son postérieur est plus bas qu’il ne devrait l’être. De plus, il faut savoir que si la Nature et les combats l’ont forgé dans la force brute, il possède une agilité et une habilité particulièrement peu louables …
Si nombreux loups sont tombés dans des pots de peintures dans leur enfance, ont hérité des pelages complexes de leurs parents, ce n’est le cas du Pantin des Dieux. Il est unicolore. Blanc. Blanc comme neige. Rien de plus. Il est une montagne de glace en mouvement.
Ses cheveux sont noués en tresses fines depuis le haut de son crâne et descendent en queue de cheval serrées par des lanières de cuir de biche. Son pelage est épais et parfois long, notamment au niveau de ses joues où ses longs poils ont été tressés. Sa queue est de base courte mais la longueur de son pelage donne l’illusion qu’elle est particulièrement longue.
Le plus marquant, ce sont les cicatrices qui barrent son corps un peu partout. Souvenir de différents mondes, elles témoignent du passé du canin. Elles sont les trophées qu’il a récolté sur les champs de bataille. Qui sait, peut être que vous le marquerez aussi … Avant de mourir dans votre sang.
Il est tout aussi léger niveau accessoires qu’au niveau couleur. Il ne possède qu’épaisses peau et fourrure d’ours de son monde qui recouvre ses épaules, dégageant une forte odeur de sang. Malgré les nombreux lavages dessus, Rag’ ne peut cacher le fumet métallique du liquide de Vie. Vous pourrez donc sentir le Mercenaire approcher.
Si Rag'valdsklag est immortel, les Dieux lui offrir un autre don divin. Lorsqu'il reçoit une blessure, son corps génère rapidement de quoi le soigner. Ainsi une égratignure se referme en deux minutes. Pour les plaies les plus impressionnantes, elles se refermeront au bout d'une semaine au lieu de plusieurs mois. Bien que ses blessures se referment vite, elles saignent tout autant que celle d'un loup ne possédant pas ce don. Il est tout aussi soumis que vous aux hémorragies et autres. Il se remettra simplement plus vite que vous.
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Arrogant. Aigri.
Les deux mots qui qualifient le plus le vieux mâle. A force de combattre, à force d’exercer l’art du combat et celui de la stratégie, il devint sûr de lui, ne doutant pas de ses qualités guerrières. Il se sait imposant, il se sait puissant et il n’hésite pas à faire comprendre aux autres qu’ils ne font pas le poids. Après tout, il a des décennies et des décennies de combat dans les pattes, ce ne sont pas des jeunes qui vont réussir à le vaincre. Prétentieux n’est-ce pas ? Même orgueilleux de sa part.
La solitude comme seule compagne, Rag’ n’a plus l’habitude des interactions avec d’autres loups. A part pour les tuer mais c’est une autre affaire. Il est devenu particulièrement aigri, s’offusquant pour un rien. A force de rencontrer des loups et de subir une déception de leur part, ça forge en mal le caractère. Oui vous allez dire qu’il n’y a pas que des loups mauvais. Allons les jeunots, vous avez un centenaire qui en connaît bien plus que vous sur la nature lupine qui vous habite … Bien évidemment, c’est ce que pense le mâle et il a tendance à ne faire aucun effort avec les autres canidés.
Ca donne envie de le rencontrer n’est-ce pas ? Un tueur arrogant et aigri. Aïe il a rien pour lui.
Si les siècles ont passé, Rag’ s’est découvert une affection pour les enfants. Il les épargne et il les apprécie. Mais attention, il les aime qu’enfant. Après ils deviennent comme les adultes : des déceptions. Ce qu’il apprécie chez les enfants, c’est leur innocence. Il ne peut pu l’être alors, lorsqu’il côtoie des petits, c’est comme si son sinistre destin n’avait jamais existé. Comme s’il retournait en enfance.
Rag’ est aussi une personne très fidèle. Il s’est battu pour sa Tribu quitte à en mourir tout de même. Lorsqu’il se prend d’affection pour une personne, il devient son garde du corps. Drôle conception de l’amitié mais il reste à vos côtés jusqu’à ce que le Temps vous emporte … Sauf si vous le décevez, il vous abandonnera et vous renforcerez son côté aigri de la Vie.
Croyant ? Il jure en ses Dieux oui mais il les haït. Ce sont les êtres qu’il déteste le plus au monde. Lorsqu’il croise d’autres croyants, il n’hésite pas à leurs faire souligner que les déités sont mauvaises, infâmes et ne veulent que vous ne tuiez qu’à leurs noms. De vils crapules que vous croyez bonnes. Certains vont se demander pourquoi il continue de croire en ces Dieux s’il les maudit plus que tout … Malheureusement, les trois divinités ne le lâcheront pas, même si Rag’ leur disait les quatre vérités. Vous vous doutez bien qu’il l’a déjà fais. Il faut aussi savoir que les Dieux ne lui permettent pas d’avoir une descendance. Rag’ n’est pas stérile. Ses fonctions sexuelles sont en parfaite santé, ne vous inquiétez pas mes choux. Cependant, les Dieux ont la tendance à ne lui donner comme enfant que des morts-nés. La déité Faktum lui expliqua qu’il ne pourrait avoir des enfants que lorsqu’il trouvera une moitié à convertir à eux, ou s’ils sentent que la descendance leur sera fidèle et surtout utile. Si ce n’est guère le cas, pas de bébés. Ces Dieux ont trouvé un meilleur moyen de contraception que nous, Humains Conteurs.
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Les Dieux ... Êtres immortels. Êtres tortionnaires et Vils. Présentons les. Ne demeurez pas dans l'ignorance.
Likevelt, Déesse de l'Equilibre Unique femelle du trio, elle est celle qui le dirige. Haute sur pattes, fine et proche de l'anorexie, elle cache son visage derrière un masque blanc où quatre yeux fixent tout être se dressant devant elle. De nombreuses pairs de cornes partent de son corps. Elle devient donc rapidement impressionnante ainsi cornée.
Symbole de l'équilibre, elle le maintient au prix de nombreuses morts. Belliqueuse à souhait, elle est capable d'enrôler les loups pour les entraîner dans une guerre ... Si elle le fait, c'est que l'équilibre de l'univers est menacé. Elle se doit de faire de la balance de la Vie une harmonie parfaite.
Elle apprécie Rag'valdsklag. Il est son champion et elle regrette que FS soit régit par Outa-Ranos. Ce Dieu profane l'empêche de pouvoir user de ses dons et d'aider son monstre immortel. Ou d'en créer d'autres.
Dagdrøm, Dieu des Rêves
Frère de Faktum, Père de Likevelt, il possède une apparence à faire frémir. Son visage n'est qu'un crâne croisé canin, croisé herbivore. De nombreux bois se dressent de ce dernier, imposant. Ils représentent les innombrables chemin que peuvent prendre un rêve ou une Vie. Surnommé aussi la Bête, il a une apparence trapue et il est très chargé niveau pelage si bien que ses longs poils tombent dans une belle cascade sous son corps musclé. Ses pattes arrières se finissent par de larges et puissants sabots. Autre particularité, il possède une paire d'aile faite en bois de cervidé.
Régent d'un monde parallèle, celui des rêves, il est celui qui vous inspire à la rêverie ou aux cauchemars. Tantôt bienveillant, tantôt vilain, il est très lunatique, se jouant de nombreuses choses.
Dieu aussi apparenté aux Idéaux et à l'Utopie, il est celui que l'on prie pour qu'une chose se passe comme on le souhaite. Ennemi de son frère Faktum, ils se battent sans cesse bien que Likevelt parvienne à les retenir dans la majorité des cas.
Faktum, Dieu de la Réalité Frère de Dragdøm, Père de Likevelt, son apparence ressemble le plus à un loup. Sa tête prend la silhouette de celle d'un canin mais une masse noire la recouvre. Un heaume d'os se dresse sur sa tête. Il possède des ailes d'os où chaque partie est reliée par la même masse noire que son visage.
Il est le symbole de la Réalité. Il est terre à terre. Souvent peu apprécié car il ne croit en les rêves, il est le Dieu qui nous rappelle que la Vie ne va jamais dans le sens que nous souhaitons. Dieu ainsi des Faits, nombreux loups lui reprochaient certains événements sanglants et dramatiques.
Ni gentil ni vilain, il regarde d'un air neutre ce qui se passe dans le monde des mortels. Il est parfois apparenté comme un Dieu de la Mort.
La masse noire sur son visage est le symbole de la Réalité. Noire. On ne peut voir à travers. On ne peut la traverser. Ce n'est qu'un mystère comme ce que nous réserve l'avenir. Ainsi donc Faktum est le néant et la surprise de l'avenir, balayant les rêves d'avenir d'un mouvement de pattes.
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Moi ? Qui suis-je ? Qu’une humble conteuse. Autrefois j’ai erré par ici. J’ai créé une famille. Oui autrefois. Je jouais Lucian puis tous ses descendants. Aujourd’hui, cette famille prospère ailleurs et je reviens vous raconter l’histoire de Rag’valdsklag. Pour le meilleur ou pour le pire, je suis de retour … Pour longtemps, pour peu, Likevelt me guidera.
Si je n’ai guère 193 ans, je me cache sous les traits d’une femme de 22 ans. Âgée ? Non, je ne suis qu’un bébé dans un monde trop vaste. Autrefois je m’y plaisais, bien que je sois partie. Que j’ai déserté. J’espère aimer de nouveau. Créer et écrire sans responsabilités. Vivre une vie paisible à mâcher un bâton de sucettes et à lire. Des livres. Ou vos histoires.
Il me semble que j’ai trouvé cela : Validés par Avy ! Est-ce à vous ? A moins que ce ne soit à ce feu Tolkien.
Oh, il faut aussi un exemple de mon pauvre talent d’écriture. Soit. Pleurons de bon coeur. Pleurons à la mort d’un loup que vous ne connaissez pas. La Mort d’un Loup
Invité
Invité
Jeu 5 Juil 2018 - 17:57
OMGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGG
Trop de classitude dans ce perso è_è tellement hâte de rp avec lui
Hurricane
Nobody
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Date d'inscription : 04/11/2014
Âge : 24
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Jeu 5 Juil 2018 - 18:06
Wow c'est quoi tous ces personnages divins et badass qui débarquent **
Invité
Invité
Sam 7 Juil 2018 - 15:34
Merci à vous deux !! **
Nachtgewalt
Administratrice
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Âge : 25
Ta localisation réelle : Dans la forêt !
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Dim 8 Juil 2018 - 18:12
Hello ! Tout est bon, il faut juste que tu rajoutes l'image à ta fiche et que tu te recenses dans les différents topics ! c:
Nachtgewalt
Administratrice
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Ta localisation réelle : Dans la forêt !
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