Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !
Four seasons
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Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !


 
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Une ombre sur les feuilles [TERMINÉ]
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Lun 12 Mar 2018 - 2:58


Une ombre sur les feuilles
Ombre rencontre Caesar

Les chants des oiseaux se faufilaient dans la brise matinale jusqu’aux oreilles du grand canidé. Ce dernier, encore un peu endormi, prit le temps de bien étirer ses muscles, les paupières encore closes. Il appréciait la sensation de sa musculature surdimensionnée qui se contractait et qui se relâchait, une vague relaxante, apaisante et agréable se répandant dans toute la masse volumineuse de son corps. Il pouvait sentir le petit frisson de plaisir jusqu’à la pointe de ses ailes. D’ailleurs, après avoir savouré le moment, Ombre les replia contre son corps et ouvrit enfin les yeux.

Étant d’une humeur tout ce qu’il y a de plus classique et neutre, c’est sans surprise qu’il reçut ses premières images de la journée teintées d’un éclat lunaire, les couleurs délavées par la lumière blanche qu’irradiait chacun des iris du loup. Il en avait l’habitude, maintenant. Il était né comme ça, après tout. Chaque image qu’il voyait était déformée par la couleur que ses émotions diffusaient. Ce qui était plutôt ironique, c’était que l’expression « voir rouge » était plutôt littérale pour lui, du coup. Mais ce qu’il aimait, c’était l’éclat doré que prenait chaque élément l’entourant lorsqu’il était content. Mais c’est normal d’être content d’être content, non? Bref, assez de philosophie, le mastodonte avait un travail à accomplir et il n’était pas de repos ce jour-là. Sans perdre plus de temps, il se mit donc en route vers la frontière, là où se déroulait la plus grande partie de ses journées.

Arrivé sur place, le veilleur s’accorda une petite pause pour soulager sa vessie. Il pensa à quel point la dernière visite de Lauwka remontait à longtemps. Normalement, son frère lui rendait visite toutes les deux ou trois semaines. Or, cela ferait bientôt un mois entier. Bien entendu, Ombre ne s’inquiétait pas pour son petit frère. Charmeur comme il était, il devait certainement prendre du bon temps avec une femelle quelque part. À moins qu’il ne préfère les mâles? Tien… l’Automnal n’en avait aucune idée. Il n’avait jamais demandé au solitaire ce genre de choses. Il était vrai qu’il ne s’en souciait guère, normalement, mais puisqu’il s’agissait de son frère de sang, ça l’intriguait. Il faudrait qu’il lui demande à sa prochaine visite. S’il y pensait…

Il s’était remis en route depuis quelques minutes déjà, arpentant la frontière, scrutant l’horizon et tendant l’oreille, quand il entendit un bruit. Un craquement. Un voile de feu couvrit son regard tandis que les parties luminescentes de son corps passaient d’un blanc pur à un orange vif. Cette couleur l’aidait à se camoufler dans les tapis de feuilles qui étaient elles aussi orangées. C’est peut-être pour cela que le loup ou la louve ne le remarqua pas tout de suite, malgré son pas lourd et sa fourrure d’un noir qu’on ne peut pas rater. Ou alors, peut-être qu’il ou elle ne se souciait pas du tout du fait qu’un géant plutôt effrayant lui fonçait dessus aussi silencieusement que sa masse le permettait.

Quoi qu’il en soit, il fit un bond et déploya ses ailes pour gagner un peu de distance. Elles ne pouvaient pas le porter pour qu’il vole, puisqu’il était beaucoup trop lourd, mais il pouvait planer, et ainsi bondir plus loin. Le sol trembla quand Ombre atterrit dessus de tout son poids, à quelques mètres du canidé qu’il avait repéré.

« Halte là! Si tu fais le moindre geste brusque, j’te ligote! »

C’était peut-être quelqu’un de son clan, mais quand il était en service, il préférait encore en faire un peu trop que de laisser filer un intrus. Et puis, si c’était quelqu’un du clan, il ou elle allait coopérer, le temps que le veilleur l’identifie, puis ce dernier se détendrait et rassurerait son interlocuteur sur ses intentions. Après tout, il ne faisait que le nécessaire pour protéger son clan!

©️Maeya Fleur de Neige

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Caesar
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Jeu 15 Mar 2018 - 19:59


Une ombre sur les feuilles
  ft. Ombre



« ça pour une surprise »

Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il n'y avait rien de plus agréable que de sentir les rayons du soleil un bon matin. Le printemps avançait à grands pas et c'était une grande source de réjouissance pour l’ambassadeur automnal. La tristesse des jours froids allait disparaître, remplacée par le bonheur de voir la vie revenir. D'ailleurs, des bourgeons devaient déjà être présents un peu partout sur les terres de four seasons. Sauf chez les hivernaux, évidemment. Les feuilles du territoire de l'automne, quant à elles, semblaient plus résistantes au froid. C'était probablement la raison pour laquelle la forêt orientale gardait ses couleurs flamboyantes aussi longtemps. Quoi qu'il en soit, cette bonne humeur dès le réveil l'incita à faire un petit tour. Il salua chaleureusement tous ceux qu'il croisaient. Au vu du regard étonné de certains, ils se demandaient pourquoi il avait l'air si heureux par ces temps troubles. Ceux qui le connaissaient se contentaient d'un sourire amusé.

Le loup au pelage coloré marchait d'un pas tranquille, observant tout ce qui l'entourait. La moindre petite chose était digne de son intérêt, des fourmis qui grimpaient le long d'un arbre aux champignons entourés de leur lit de mousse. D'un naturel contemplatif, il lui était aisé d'être émerveillé par toute chose et de laisser son esprit vagabonder au gré de ses promenades. Ce côté zen l'aidait à se remettre les pensées en place lors de moments difficiles. Son compagnon d'âme, Ether, profitait lui aussi du silence serein, loin du tapage des tanières. Ils avaient décidé d'aller vers la frontière, peut être auraient-ils l'occasion de croiser du monde, qui sait.

Ayant eu un petit creux en cours de route, il attrapa rapidement de quoi caler son appétit. Les proies elles aussi se réveillaient. Voilà qui allait faire le bonheur des chasseurs qui auront l'occasion de se dégourdir les pattes. D'ailleurs, ça ne lui ferait pas de mal à lui non plus. Un fin sourire éclairant son visage, Caesar s'élança, slalomant entre les arbres et respirant avec plaisir cette brise fraîche matinale qui était si agréable. Ether, lui, n'avait pas besoin de courir. Il flottait tout simplement à ses côtés, ceci ne lui demandant pas de réel effort. N'ayant pas de raisons de masquer sa présence, le loup marchait sans se préoccuper du bruit qu'il créait en marchant sur de vieilles branches et autres choses fragiles. Brusquement, il ressentit une secousse et chancela légèrement. Surpris, il leva les yeux et se retrouva presque nez à nez avec un géant ailé. Il s'était retenu de justesse d'utiliser son pouvoir son réflexe et fixait le loup avec des yeux écarquillés. N'avait-il pas fait attention au point de ne pas l'entendre venir ? La voix d'Ether se plaignit dans sa tête.

« Wow, mais c'est quoi ce malade ? »

Caesar serra les dents. Heureusement, son vis-à-vis ne pouvais ni entendre, ni voir le djinn qui l'accompagnait. Le canidé se détendit en reconnaissant Ombre, l'un des veilleurs de son clan. Il semblerait d'ailleurs que ce dernier prenait son travail très à cœur, au vu de la frayeur qu'il venait de coller à l’ambassadeur.

▬ Halte là! Si tu fais le moindre geste brusque, j’te ligote!

Caesar sourit avec bienveillance. Il avait du l'entendre marcher sans la moindre discrétion et n'avait pas pris le risque de laisser un intrus gambader sur le territoire. Le loup cornu n'était pas du genre à être vexé ou à en vouloir à quelqu'un pour ce genre de chose. Après tout, mieux valait être prudent. Il se demanda avec un certain amusement ce qui se serait passé si le veilleur avait agi avant de poser les questions ou de parler.

▬ Hé bien, le moins qu'on puisse dire c'est qu'un intrus n'aurait pas esquissé le moindre geste. Il ajouta, malicieux. Quant à moi je ne bougerai pas non plus, si tel est ton souhait.



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Ven 16 Mar 2018 - 1:46


Une ombre sur les feuilles

Ombre rencontre Caesar


Le veilleur se tenait prêt à hurler et déclencher son pouvoir, si le potentiel intrus essayait de s’échapper ou passait à l’attaque. Il fut soulagé de constater que ce dernier n’esquissait aucun geste laissant supposer qu’il avait l’intention de faire l’un ou l’autre. Ombre en profita donc pour examiner le visiteur. Il avait déjà vu ce loup quelque part, et sa mémoire était plutôt bonne. Caesar, ambassadeur sur clan de l’Automne. Ombre l’avait déjà vu à la frontière, bien qu’il sortait et ne rentrait pas, comme ce jour-là. Mais il faut rentrer pour pouvoir sortir, non? Le géant n’avait jamais eu de réelle discussion avec lui, une phrase ou deux peut-être, dans un cadre purement professionnel.

Et ces quelques phrases avaient suffi au loup un peu asocial pour savoir qu’il n’avait pas envie d’en entendre plus de la part du séduisant loup à cornes qui n’avait pas de séducteur que le physique. Ombre avait déjà Lauwka pour jouer les bourreau des cœurs et pour le taquiner de façon amicale, et son frère était son ami, pas un inconnu qui tentait de le charmer sans même le connaître. De plus, le solitaire n’avait pas besoin de bijoux et d’accessoires pour séduire, il se débrouillait très bien sans. Le géant se sentit donc légèrement agacé de se retrouver face à une réplique de son frère en moins bien, comme si l’ambassadeur avait tenté de se rendre plus agréable en imitant le seul autre loup qu’Ombre aimait côtoyer.

Ce n’est pourtant pas cela qui le fit réagir. Sa réaction fut déclenchée par la réponse du diplomate. Oh, une belle réponse de diplomate, qui louangeait indirectement le veilleur en insinuant qu’il était assez effrayant pour pétrifier ses ennemis sur place. Une réponse courtoise qui démontrait qu’il ne tenait pas rigueur à Ombre de faire son travail, et qu’il appréciait même que son collègue prenne au sérieux la tâche qui lui était confié. La réponse parfaite d’un charmeur. Le genre de réponse typique que lui aurait fait Lauwka! En fait, il lui avait déjà donné cette réponse, une fois. Pas mot-pour-mot, mais assez près pour que l’orangée du géant passe au rouge teinté de mauve qui lui était si caractéristique, et que sa gorge émette un petit grondement bref désapprobateur qui manifestait clairement son agacement. Il fit néanmoins l’effort de rester poli et de conserver un ton neutre dans la réponse qu’il donna.

« Pardonne-moi, Caesar, j’avais pas vu que c’était toi. Je te souhaite la bienvenue à la maison, et un bon trajet de retour d’ici à la plaine volcanique. Je suppose que tu vas faire ton rapport à Daeron? »

Bien que cela ressemblait à de la discussion banale, il était en fait du devoir d’Ombre de s’enquérir de la raison de la présence de quiconque, même s’ils avaient autorisation d’être là. Comme ça, s’il arrivait quoi que ce soit, au moins il savait ce que la personne était supposé faire, ou qu’elle avait menti si c’était le cas. La discussion n’irait pas plus loin que ça. Dès que l’ambassadeur lui aurait confirmé être de retour pour rencontrer l’Alpha, ou qu’il lui aurait dit avoir eu envie de revoir quelques-uns de ses amis seulement, le géant lui souhaiterait une bonne journée et retournerait à ses occupations. La seule idée de rester là à converser avec un simili-Lauwka lui était insupportable. D’autant plus que son frère lui manquait… il se faisait anormalement long, et même si Ombre avait du mal à se l’avouer, il avait hâte de revoir son frère et de le taquiner un peu sur son absence.

De plus, s’il y avait un loup capable de lire les réactions corporelles et de les interpréter correctement, c’était bien un loup que l’on nomme ambassadeur, puisque c’était vital pour un tel loup de pouvoir connaître les intentions réelles de ses interlocuteurs. Séduisant, charmeur et capable de percer l’impassibilité du géant. En bref, un loup tout à fait agaçant. Un Lauwka. Restait plus qu’à espérer que Caesar n’était pas aussi du genre à refuser de terminer une conversation sur un « mauvais terme », c’est-à-dire sans avoir eu une remarque admirative, affectueuse ou amicale de la part de son interlocuteur, car un « je te souhaite de passer une bonne journée » serait le plus amical qu’il pourrait tirer de la part du veilleur. Ombre ne se laissait pas charmer, et il faudrait qu’il l’accepte.

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Lun 19 Mar 2018 - 16:21


Une ombre sur les feuilles
ft. Ombre



« ça pour une surprise »

Caesar crut un instant que le veilleur ne l’avait pas reconnu. S’il s’était fait attaqué sans préavis, il aurait été contraint de se défendre, et l’idée de se battre contre un membre de son propre clan lui était fort désagréable. Quand bien même il avait plus que confiance en ses capacités, l’ambassadeur était de ces loups qui préféraient régler les problèmes par la discussion en premier lieu. C’était l’une des raisons pour laquelle son rang lui correspondait si bien. Immobile comme une statue, il laissa le géant l’examiner sans la moindre gêne. Après un temps qui lui semblait interminable, les étranges marques qu’il portait sur tout le corps changèrent de couleur. Caesar fronça les sourcils. Quelle était cette sensation désagréable ? Le grognement que le loup cornu n’aurait probablement pas entendu s’il n’était pas aussi attentif le surprit. Avait-il dit quelque chose de mal ? Il n’avait pas le souvenir d’avoir pu contrarier l’automnal par une quelconque parole, lui qui choisissait si soigneusement ses mots.

« Malade et associable par-dessus le marché. »

▬ Pardonne-moi, Caesar, j’avais pas vu que c’était toi. Je te souhaite la bienvenue à la maison, et un bon trajet de retour d’ici à la plaine volcanique. Je suppose que tu vas faire ton rapport à Daeron?

Caesar ne savait pas s’il devait se sentir soulagé par le ton poli malgré tout de son interlocuteur ou s’il devait s’offusquer de son comportement. Bien que cette deuxième solution ne soit pas son genre, elle était dans les cordes d’Ether. L’esprit aurait bien dit au loup de s’occuper de ses oignons quant à sa dernière question. Il n’aimait pas le grand loup. De toute façon, il n’aimait pas grand monde. Le ton du veilleur, bien que neutre, contrastait avec la réaction qu’il avait eue précédemment. L’ambassadeur haussa les épaules.

▬ Il n’y a pas de problème. Pour tout te dire, je n’étais pas en mission. Je faisais simplement un tour pour profiter du beau temps.

Qu’importe que le veilleur le critique ou non, cela lui passerait au-dessus de la tête. Chacun avait besoin d’une petite goulée d’air fraiche de temps en temps, il ferait d’ailleurs peut-être bien d’en prendre la tête. Caesar avait joué le jeu, avait répondu à sa question et s’était lui aussi montré poli, bien qu’il n’avait pas d’efforts à faire de ce côté-là. Cela venait naturellement et ne lui écorchait pas la gorge contrairement à certains. Il resta silencieux un bon moment, scrutant attentivement la réaction d’Ombre et ses marques. Pourquoi avaient-elles brusquement changé de couleur ? Quand ce phénomène se produisait-il ? Y avait-il d’autres couleurs que celles qu’il avait vues ? Toutes ces questions se bousculaient dans sa tête, mais il se garderait bien de les lui poser. A moins que son indiscrétion ne produise une autre réaction chez son vis-vis ? Non, Caesar n’était pas de ceux qui manipulaient les sentiments des autres pour obtenir ce qu’il voulait. Ses yeux glissèrent vers la frontière, invisible mais connue de tous. Il semblait si aisé de la traverser. Après tout, nul frontière physique existait, elle n’était présente que par les marquages que veilleurs et soldats appliquaient soigneusement et par quelques points repères qu’ils connaissaient. Le loup cornu focalisa de nouveau son attention sur l’automnal au pelage sombre.

▬ Tout se passe bien ? Y a-t-il du mouvement de ce côté des frontières ?

Simple curiosité destinée à continuer la conversation. L’ambassadeur appréciait discuter de tout et de rien avec les autres membres du clan. Il leur demandait s’ils avaient des problèmes ou quoi que ce soit de ce genre et n’hésitait pas à les aider s’ils en avaient besoin. Dans le cas présent, il doutait que le loup ait besoin de quoi que ce soit ou même daigne accepter son aide s’il la lui proposait. Il avait d’avantage l’air de vouloir se débarrasser de lui le plus rapidement possible. Malheureusement, Caesar n’abandonnait pas si facilement.


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Lun 19 Mar 2018 - 19:40


Une ombre sur les feuilles

Ombre rencontre Caesar


Ombre pouvait ressentir une légère hésitation dans l’attitude de l’ambassadeur, dont les comportements étaient un peu trop similaires à ceux de son frère au goût du veilleur. Il n’en fut pas surpris. Beaucoup de loups du clan vivaient cette sensation en présence du géant, dont la couleur donnait un sentiment inconscient de danger à ses interlocuteurs, de même que son physique imposant et intimidant. Surtout qu’un loup comme Caesar ne pouvait pas avoir manqué qu’il était agacé, ce qui devait encore plus le faire balancer entre les options. Devait-il tenter de poursuivre la discussion et risquer une réaction agressive, ou plutôt s’éclipser comme si de rien était et laisser le veilleur tranquille? La bonne réponse était la seconde, bien entendu, mais jamais le gardien de la frontière Automnale se permettrait de s’en prendre à sa famille d’adoption. Ce sur quoi devait compter l’arrogant et séduisant lupin cornu, puisqu’il se décida à parler.

Pour son interlocuteur ailé, la discussion n’avait plus aucun intérêt du moment qu’il entendit la réponse à sa question. Caesar avait le droit de se balader où bon lui semblait pour la seule raison de se balader si ça lui chantait. Ombre avait obtenu l’information qui lui était nécessaire, et donc le reste n’avait plus d’importance. Il s’apprêtait d’ailleurs à souhaiter une bonne journée à l’ambassadeur puis à s’en aller, pour poursuivre sa ronde, quand ce dernier lui posa une question. Un vrai petit Lauwka, celui-là, hein? Il fallait s’y attendre. Pourquoi avoir choisi un loup comme ambassadeur, si ce n’était parce qu’il aimait parler? Bien sûr qu’il allait pousser la discussion aussi loin que possible! D’un autre côté… malgré le ton plus convivial que nécessaire du petit canidé, sa question concernait bel et bien le travail. Le géant était tenté de lui répondre que ça le regardait pas et de continuer son chemin, mais ça le regardait bel et bien. Si un loup du clan dans lequel il exerçait sa diplomatie essayer de pénétrer en douce en Automne, il se devait de le savoir, pour prendre les mesures nécessaires et en discuter avec les responsables. Ombre émit un très léger soupire agacé. Il n’y échapperait pas, n’est-ce pas?

« C’est plutôt calme de mon côté, dernièrement. Je profite de balades tranquilles sans me faire déranger. Y’a des loups du clan qui se promènent un peu, mais je n’ai pas eu à intercepter de réel intrus. Je m’efforce d’être encore plus vigilent, au cas où quelque chose se prépare. »

Le ton était encore une fois resté courtois. Le veilleur en avait aussi profité pour expliquer la raison qui avait fait que sa réaction avait été un peu… excessive, peut-être, lorsqu’il avait entendu du bruit. Il en avait rien à faire que Caesar prenne bien ou mal sa façon d’agir, mais puisque l’ambassadeur voulait un peu de discussion banale, eh bien Ombre lui en avait donné un petit peu. Voilà, il pouvait être content et s’en aller, maintenant, il avait eu un peu de discussion avec le veilleur. Ce dernier se prépara à s’en aller. En dernier recours, il pouvait toujours dire qu’il avait un travail à accomplir et qu’il n’avait pas le temps de parler. En général, ça fonctionnait. Avec tout le monde, sauf Lauwka… Son frère avait eu le culot de lui répondre : « Très bien. Dans ce cas, je t’accompagne! À deux, on pourra mieux surveiller! » Mais le pire, c’était qu’il l’avait fait! Si le cornu était aussi semblable au solitaire qu’il essayait de le faire croire, il était fort probable qu’il fasse la même chose. Ce que ça pouvait être agaçant, c’est loups qui ne comprennent pas qu’on veuille être seul et qu’on en aille rien à faire de se faire des amis! Ça valait quand même la peine de tenter le coup.

« Je te demande pardon, Caesar, mais je suis en patrouille et je préfère ne pas laisser les frontières sans surveillance trop longtemps. Je vais me remettre au travail, avec ta permission. »

Il s’en fichait au plus haut point de si le cornu lui accordait sa permission. Si ce dernier tenait à être poli et aimable, il n’avait pas le choix de lui accorder, de toute façon. Ombre se mit donc en route sans attendra la réponse de l’Automnal. Le professionnalisme était une valeur importante pour le veilleur, et c’est pourquoi il restait poli malgré son agacement, car l’impolitesse n’était pas du tout professionnelle. Or, il y avait des limites à ce qu’il pouvait endurer et Caesar semblait déterminé à les tester. Il préférait mettre un terme à leur rencontre plus rapidement, quitte à mettre légèrement de côté la politesse, plutôt que de perdre son sang-froid en restant au contact du simili-Lauwka et faire preuve d’impolitesse pour de vrai.

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Mer 21 Mar 2018 - 19:04


Une ombre sur les feuilles
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« ça pour une surprise »
Pendant un instant, Caesar crut que le veilleur n'allait pas lui répondre. Depuis le début de leur rencontre, seulement quelques instants plus tôt, il avait l'impression de déranger le canidé à un point qu'il ne préférait même pas imaginer. Bien qu'il n'en connaisse pas les raisons, la sensation qu'on veuille se débarrasser de lui comme d'une mouche agaçante n'était pas habituelle pour lui. Il cherchait toujours mentalement en quoi avait-il bien pu être désagréable, en vain. Un soupir agacé le sortit de ses réflexions et il haussa un sourcil mi-étonné mi-interrogateur. Décidément.

▬ C’est plutôt calme de mon côté, dernièrement. Je profite de balades tranquilles sans me faire déranger. Y’a des loups du clan qui se promènent un peu, mais je n’ai pas eu à intercepter de réel intrus. Je m’efforce d’être encore plus vigilent, au cas où quelque chose se prépare.

L'ambassadeur, qui avait écouté attentivement le discours de son vis à vis, se demanda s'il devait lui même s'inclure dans le "sans me faire déranger". Ce comportement étrange l'intriguait, toutefois il n'était pas de ceux qui s'énervaient quand ils ne comprenaient pas ou qui posaient la question ouvertement pour en connaître la raison. Il se contenterait d'être courtois et patient à l'égard du loup noir, ne souhaitant pas que les choses tournent mal parce qu'il avait voulu comprendre ce qui semblait l'agacer chez lui. Le loup cornu respectait l'intimité des autres et si l'on ne voulait pas lui répondre, et bien soit. Il n'avait aucune envie de se friter avec un membre de son propre clan.

▬ Je te demande pardon, Caesar, mais je suis en patrouille et je préfère ne pas laisser les frontières sans surveillance trop longtemps. Je vais me remettre au travail, avec ta permission.

L'ambassadeur grimaça intérieurement. C'était pas gagné niveau discussion. Il aurait été plus rapide et aisé de converser avec un rocher qu'avec cet énergumène ci. Au moins, les rochers n'étaient pas contrariants et ne vous envoyaient pas balader. Quoi qu'il en soit, Caesar était bien trop curieux et avide de discussion avec cette personne avec qui il n'avait jamais eu l'occasion de converser pour laisser passer une telle occasion. Oui, il était très contradictoire. Jusqu'à maintenant, Ombre avait été relativement courtois avec lui, alors pourquoi changerait-il brusquement ? Et si les marques étranges voulaient dire ce à quoi pensait Caesar, au moindre changement suspect il s'écartera par mesure de précaution. Enfin, il n'oserait pas l'attaquer parce qu'il le gênait... Si ? Le loup au pelage orangé afficha son plus grand sourire à son comparse, les yeux brillants d'une légère lueur espiègles, mais aussi d'une détermination inébranlable.

▬ Bien sur, je comprends parfaitement que ton rôle soit si important. Il poursuivit. Vois-tu, je n'ai rien à faire pour le moment, alors tu ne verras pas d’inconvénients à ce que je t'accompagne pour un bout du trajet !

Ce n'était pas une question mais une simple affirmation. Bien que cela avait été dit d'un ton joyeux, Caesar viendrait que l'autre le veuille ou non. Il partirait seulement quand il le souhaiterait lui-même ou si les choses tournaient trop au vinaigre à cause du caractère du géant.

« Misère... N'as tu pas l'impression de jouer avec le feu ? Le caractère de cochon de celui-ci se voit comme le nez au milieu de la figure ! »

Bah. Il n'était pas stupide, il verrait bien à quel moment il devrait partir si besoin. Fronçant les sourcils, il vit le veilleur poursuivre sa route sans un regard en arrière. Avait-il seulement écouté ce qu'il venait de dire ? Haussant les épaules, Caesar lui emboita le pas dans un cliquetis de bijoux. Toutes ces breloques étaient bruyantes, mais elles étaient un souvenir précieux de sa patrie lointaine qu'il n'échangerait pour rien au monde. Penser à ses proches dont il était sans nouvelles lui serra le cœur mais il reporta son attention sur l'automnal devant lui.

▬ Donc, dis-moi Ombre... Comment ça se passe au sein du clan pour toi ?


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Mer 21 Mar 2018 - 21:17


Une ombre sur les feuilles

Ombre rencontre un Caesar


Le géant ne prêta qu’une oreille distraite à la réponse que lui fit l’ambassadeur. Bien sûr, il aurait dû s’en douter. Pourtant, il avait un peu du mal à y croire. Caesar n’avait-il pas des amis à aller voir, de la famille à retrouver? Il avait certainement autre chose à faire que de suivre un veilleur qui de toute évidence ne se souciait pas du tout de lui et n’avais pas plus envie de faire la conversation que l’ambassadeur avait envie de se faire mordre! Peut-être que si Ombre ne répondait pas et faisait comme s’il n’avait rien entendu, son « ami » cornu hésiterait et déciderait de ne rien en faire.

Malheureusement, ça ne pouvait pas être aussi facile. Les bruits de pas qui lui parvinrent confirmèrent cette très désagréable sensation d’être suivi que ressentait le veilleur. Malgré tout son désintérêt et son dégoût évident, le beau parleur se risquait à maintenir une dangereuse proximité (dangereuse pour l’ambassadeur surtout!) tout en conservant ce petit air banal de discussion sur la pluie et le beau temps. Mais quels étaient les vraies intentions de l’Automnal? Il ne pouvait pas être débile à ce point, quand même! Alors qu’est-ce qu’il lui voulait à la fin? Sa couleur conserva son éclat actuel, même si l’agacement du géant augmentait. Ce n’était que l’intensité de la lumière produite qui elle aussi augmenta légèrement, un changement à peine perceptible.

Ombre se souvenait très bien de comment il avait réagi quand son frère lui avait fait ce coup. Il avait hurlé, ordonné aux racines de le piéger. Par la suite, il s’était barré sans rien ajouter et avait laissé Lauwka désemparé, ligoté et seul à la frontière. Ce dernier n’avait raconté à l’Automnal ce qui s’était ensuite passé, et le veilleur avait soigneusement évité de revenir sur cette action qu’il avait posée. Il aurait d’ailleurs soumis Caesar au même traitement si l’ambassadeur n’avait pas été un membre de son clan. Il ne pouvait quand même pas utiliser son pouvoir sur l’un des siens, sur sa famille d’adoption. Il lui fallait une autre technique.

En entendant la question, qui était visiblement de l’ordre de la discussion personnelle et qui n’avait plus rien de professionnel, le canidé noir envisagea de ne pas répondre. Il avait accepté de parler tant que ça concernait les devoirs de chacun, mais s’ouvrir sur ce qu’il ressentait intimement à un inconnu? Ça non! Il détestait cette manie qu’avaient les loups à vouloir en apprendre plus sur tout le monde, à vouloir faire de tout le monde leur ami. Ombre n’en voulait pas, d’amis! Alors qu’on le laisse tranquille avec ça, bordel, au bout d’un moment! Pas tout de suite, on dirait. Et ne pas répondre n’était peut-être pas la meilleure solution. Il l’essaierait plus tard, si l’agaçant loup cornu ne le laissait pas tranquille. Pour le moment, il se contenterait de réponses courtes et insignifiantes qui ne satisferaient aucunement le besoin de converser de son interlocuteur. Ce dernier se lasserait sûrement de « parler à un rocher » et s’en irait au bout d’un moment.

« Bien. »

Ce fut tout ce qui sortit de sa gorge en réponse à la question qui lui avait posée. Caesar n’aurait rien de plus, sinon un silence embarrassé et gênant qui serait, le veilleur espérait-il, assez inconfortable pour qu’il se résigne à laisser Ombre vivre sa vie de son côté sans le déranger.

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Lun 26 Mar 2018 - 18:53


Une ombre sur les feuilles
  ft. Ombre



« ça pour une surprise »


▬ Bien.

D’accord. Niveau conversation et effort de réponse, on pouvait difficilement faire pire. Comment pouvait-il prétendre bien se porter au sein du clan s’il parlait à tout le monde de la même façon qu’à l’ambassadeur ? Ce dernier ne doutait pas une seule seconde que d’autres auraient lâché l’affaire dès le début et l’auraient laisser faire ce qu’il souhaitait, même si c’était rester dans sa triste solitude. Ne connaissait-il pas la joie des conversations amicales, les histoires drôles, les patrouilles de frontière ou même de chasse à plusieurs ? Pourquoi diable ne faisait-il pas d’efforts pour se montrer un minimum coopératif ? Est-ce qu’au fond de son être il se sentait mal dans la noirceur de sa solitude ou bien cet état lui convenait-il ? Avait-il au moins une personne dans son entourage à qui il se permettait de sourire ?

▬ Je... Vois.

Quelques minutes à cerner le personnage avaient suffi à Caesar pour savoir qu’il ne tirerait pas grand-chose de son collègue automnal. Ce dernier souhaitait probablement marcher tranquillement et l’ignorer. Ou encore marmonner un mot comme réponse à une éventuelle question. Malheureusement pour lui, le loup cornu ne comptait pas lâcher l’affaire. Il s’était donné comme mission d’essayer de comprendre la raison de tout ceci et de voir ne serait-ce qu’une ombre d’amélioration dans le comportement de ce géant borné. Enfin, qui était le plus borné des deux au bout du compte ? Il cherchait une autre question à poser, n’importe quoi, pour ne pas avoir une raison de partir maintenant. Restant quelques temps silencieux, profitant du paysage qui l’entourait, Caesar s’éloigna un peu mentalement de la situation actuelle. Ses yeux se posaient sur les bourgeons qui commençaient à apparaître sur les arbres et sur les nids d’oiseaux qui étaient parfaitement visibles sans leurs abris de feuilles. Un écureuil fila rapidement en haut d’un arbre. L’ambassadeur se demandait si Ombre observait ce qu’il se passait autour de lui lorsqu’il patrouillait ou s’il était trop concentré sur son objectif pour daigner jeter un œil à la beauté de la nature environnante. Sans se départir de son sourire, il reprit finalement la parole.

▬ Non pas que je doute de tes paroles, mais effectues-tu toujours tes patrouilles seules ?

Il s’attendait déjà à quelque chose d’idiot du genre « on est plus efficace si chacun part de son côté » et bla bla bla. Toutefois être au moins à deux rendait le temps moins long et était une bonne chose en cas d’intrusion. Le nombre faisait la force, n’est-ce pas ? Deux veilleurs au lieu d’un –malgré la taille imposante de celui-ci-, effraierait d’avantage les téméraires qu’un loup solitaire, aussi fort soit-il. L’ambassadeur fit mine d’observer la frontière avec attention. Qui viendrait par ici alors qu’ils étaient dans le coin ? Et de si bon matin. De toute façon, avec tout le désinterêt qu’il portait à l’ambassadeur, Ombre devait certainement d’avantage s’occuper de ce pourquoi il était là.


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Lun 26 Mar 2018 - 20:51


Une ombre sur les feuilles

Ombre rencontre un Caesar


Le moindre qu’on puisse dire, c’est que Caesar était tenace. Malgré le rejet evident que lui opposait le géant à l’idée de discuter amicalement, l’ambassadeur continuait d’insister. Le problème, c’était que le veilleur avait ses limites et que malgré toute sa volonté de ne pas faire du mal à son clan d’adoption, il ne pourrait pas éternellement contenir son dégout face à la situation. Il n’avait pas envie de discuter, ça l’énervait, il en avait marre et il voulait que le cornu dégage! Il lui semblait pourtant avoir été clair sur ce point. Enfin, sans le dire directement. Mais que quelqu’un vienne lui dire « Désolé, je n’avais pas compris que tu ne souhaitais pas discuter avec moi. » sérieusement, pour voir! Personne ne croirait ce loup, ou alors tout le monde le prendrait pour un imbécile fini.

Le géant se senti d’ailleurs tellement subjugué par l’insistance audacieuse de son interlocuteur qu’il n’en répondit même pas à sa question. Si LÀ il ne comprenait pas qu’il était grand temps pour lui de dégager et de laisser Ombre faire son travail en paix, eh bien c’était un tout un numéro! Au plus grand agacement du grand Automnal sombre, la très agaçant pensée « Ou un Lauwka… » lui traversa l’esprit. Mais bien entendu que même face au silence le cornu allait continuer de s’entêter! Fallait vraiment que le loup asocial lui explique de long en large son refus de parler, qui se conjuguait notamment au fait qu’il n’aimait pas du tout l’ambassadeur et sa naïveté feinte, ni ses belles paroles dégoulinantes d’amitié débordante. Ça pouvait arriver, dans la vie, de tomber sur quelqu’un qui n’avait pas envie d’être notre ami, et il devrait s’y faire! Parce qu’Ombre et Caesar ne seraient JAMAIS amis!

Et voilà… il avait réussi… Ce fichu loup cornu avait déconcentré le veilleur, qui n’arrivait plus à analyser correctement les images de plus en plus teintées de rouge qu’il percevait. Il détestait ça. Pas seulement parce que la rage était désagréable à ressentir, ni parce qu’il avait peur de faire quelque chose de stupide qui pourrait lui valoir d’être renvoyé du clan, ou détesté réellement par ce dernier. Non, il avait horreur d’être en rogne principalement et surtout parce qu’un que tout se teintait de rouge, il devenait difficile d’identifier certains détails et que cela nuisait hautement aux performances du géant. Il s’arrêta donc, se retourna vers Caesar et laissa toute trace de violet disparaître de la lumière qu’il émettait, qui devint entièrement rouge. Son souffle se fit légèrement plus rauque et sa gorge n’émit aucun grognement, mais une teinte de haine se glissa dans sa voix, dont le ton fut lent, afin de s’assurer que l’ambassadeur comprenait bien ce qu’il disait.

« Dégage. »

Ce fut le seul mot qui franchit ses lèvres. Tout ce que le géant voulait s’était s’éloigner autant que possible de l’ambassadeur avant de s’en prendre à lui sans vraiment le faire exprès. Il se détourna à nouveau et reprit sa marche lente. Courir ne servirait à rien, sinon donner l’impression qu’il avait peur. Il avait un peu peur, oui, juste assez pour qu’une très légère pointe de vert « adoucisse » le rouge menaçant qu’il avait arboré au moment de parler. Le cornu ne comprenait-il donc pas qu’il allait trop loin? Ne voyait-il pas que le veilleur en avait tout simplement marre et voulait être seul!? Au diable la patrouille pour le moment, il fallait qu’il se calme. Et surtout, par-dessus tout, il fallait que ce crétin de Caesar arrête avant de le pousser à bout!

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Sam 31 Mar 2018 - 14:59


Une ombre sur les feuilles
  ft. Ombre



« ça pour une surprise »
Plus les minutes passaient, plus Caesar se rendait compte qu'il jouait probablement avec le feu. Le veilleur n'était pas du tout décidé à discuter en toute simplicité et peut être que finalement, l'ambassadeur avait trop insisté. Enfin, ce n'était pas de sa faute ! Il était très curieux de nature et aimait bien connaître chaque membre de son clan. Mais lui qui était si respectueux habituellement, pourquoi n'avait-il pas laissé Ombre en paix dès le début comme n'importe quelle personne l'aurait fait en voyant son comportement ? Tout simplement parce qu'il n'aimait pas voir les gens dans la solitude, parce que celle-ci était rarement désirée et peut-être parce qu'il espérait pouvoir lui apporter un peu de son aide ? Laissant ses pensées batailler dans son esprit, Le loup cornu se rendit rapidement compte que son vis-à-vis n'avait pas répondu à sa question. Il décida de ne pas en tenir compte. Tirer ne serait-ce qu'un mot à ce loup ci serait visiblement très difficile.

Marchant silencieusement, il se demanda ce que le géant pensait en cet instant. Était-il d'un calme froid ? Était-il en train de se remettre en question, d'hésiter à devenir sociable ou bien commençait-il à être envahi d'une colère sourde vis-à-vis de cet individu qui l'importunait tant ? Attendant on ne sait quoi, Caesar continuait d'observer les alentours, sans réelle vigilance. Dérangeait-il vraiment le grand loup sombre ? À quel moment saura-t-il qu'il faudrait le laisser tranquille et partir tranquillement de son côté ? Il songea qu'il demandera aux collègues du loup ce qu'ils pensaient de lui et s'ils avaient eu affaire au même comportement ou si celui-ci lui était exclusivement réservé. Un changement dans les couleurs des marques du loup attira son attention. Un je ne sais quoi en lui le mit instinctivement sur ses gardes. La signification de ces couleurs était rarement bon signe, et l'expression qu'affichait Ombre le n'était pas non plus pour le coup.

▬ Dégage !

Si Caesar était surpris par ces paroles et cette réaction exagérée, il tâcha de ne rien en montrer. Il se contenta de froncer les sourcils, légèrement irrité par ce comportement à son égard. Il n'avait fait que tenter de discuter d'un membre du clan à un autre, rien qui ne méritait une réaction aussi excessive. Devrait-il s'estimer heureux de ne pas s'être fait arracher une oreille ? Il resta quelques instants silencieux, hésitant sur la façon d'agir. Devait-il partir maintenant sans un mot et laisser le veilleur à son travail en toute tranquillité ? Ce dernier devait vouloir cela, car il reprit son chemin sans un mot de plus, ses couleurs changement légèrement de teinte. Caesar soupira et lui emboita le pas.

▬ Eh bien, quelle virulence ... Il poursuivit après une courte pause hésitante, le ton plus grave que précédemment. Écoute, je suis désolé si j'ai un peu trop insisté. J'essaie seulement de comprendre et de t'aider.


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Mar 3 Avr 2018 - 3:22


Une ombre sur les feuilles

Ombre rencontre Caesar


Le veilleur avait tout de même eut l’ombre d’un espoir que son collègue comprenne et decide enfin de lâcher le morceau. Mais non. Qu’est-ce qu’il voulait à la fin? Il fallait être cinglé pour vouloir du géant comme ami à ce point! Alors qu’est-ce qui lui prenait de s’acharner ainsi sur le veilleur? Aux dernières nouvelles, ce n’était pas une obligation d’être sociable et d’aimer discuter avec les gens! Ombre ne faisait de mal à personne, alors il n’avait rien à se reprocher! Et si ça avait été le cas, ce n’est pas un ambassadeur stupide au point de pousser un gigantesque loup qui peut ne faire qu’une bouchée de lui à bout qui allait venir lui faire la morale! On aurait au moins envoyé un soldat, quoi!

Le ton soudain sérieux du cornu fit s’arrêter son collègue ailé. Ainsi, il était capable d’être sérieux? Il n’était pas toujours condescendant, ou en train d’essayer de séduire? Peut-être qu’il n’était pas autant comme le frère solitaire du veilleur que ça, finalement. Quoi que… Lau’ aussi devenait sérieux quand le géant le menaçait. C’était un signe d’intelligence. Caesar n’était peut-être pas totalement débile, tout compte fait. Pour ce qui était de ses motivations… était-ce réellement cela, la raison pour laquelle il l’importunait tant? Pensait-il vraiment que ça l’aidait? Il avait eu le mérite de lui dire avec sincérité ce qu’il pensait, cependant, et dans le calme. Enfin, si on mettait de côté le sarcasme, au début. Mais Ombre aimait bien le sarcasme, en général. En tout cas, l’ambassadeur se méritait une réponse calme et sincère. Qu’il n’aimerait pas.

« Je n’ai pas besoin de ton aide, je m’en sors très bien tout seul. Même que je travaille mieux seul qu’en groupe, ce qui ne m’a pas empêché de le faire à plusieurs reprises et d’avoir un partenariat agréable avec mes collègues de travail. Il se trouve que je n’aime simplement pas parler de choses ridicules et qui n’ont aucun sens avec la situation, et que je n’aime pas non plus parler de moi à un parfait inconnu qui n’a rien à voir avec ma vie privée. Les loups comme toi qui essaient de me faire parler de moi dans des discussions banales et amicales mal placées alors que je leur ai absolument rien demandé et qui insiste malgré mon refus de parler pour m’envahir et me bombarder de question m’agacent au plus haut point. Présentement, je suis en colère, tu m’énerves, j’ai pas du tout envie de te confier quoi que ce soit et je n’ai aucun problème autre le fait que tu continues de me déranger comme si de rien était, comme si tu tenais pour je-ne-sais-quelle raison stupide à ce que je devienne ton ami. Eh bien, je n’ai pas envie d’être ton ami, je me porte très bien avec ceux que j’ai déjà, puisque oui j’en ai. Et je n’aime pas parler. Là j’ai fait une exception parce que tu as montré que tu peux être sérieux, finalement. Mais maintenant que je t’ai sérieusement expliqué la situation, je te demande tout aussi sérieusement de t’en aller. J’ai une patrouille à terminer et tu nuis à mon efficacité et à ma bonne humeur. La prochaine étape, c’est d’utiliser mon pouvoir pour t’immobiliser et te laisser là jusqu’à ce que je sois assez loin pour qu’il arrête de faire effet. Si tu as fait tes devoirs, je n’ai pas besoin de t’expliquer ce qu’il fait. »

Un très long moment de silence s’ensuivit. Caesar semblait attendre la suite. Or, c’était terminé. Ombre n’avait jamais autant parlé, et le fait d’avoir se rendre là l’agaçait encore plus que tout le reste. Il avait donné son explication sérieuse, l’ambassadeur avait eu ce qu’il voulait, et Ombre s’en sentait terriblement mal. Jamais il n’aurait confié ainsi sa pensée à qui que ce soit. Seulement… il devait avoué qu’il avait peur. Peur d’être poussé à s’en prendre à quelqu’un du clan. Il aimait l’Automne, il ne voulait pas faire de mal à qui que ce soit… et il ne voulait surtout pas qu’on le rejette et qu’on le force à redevenir solitaire. Ironique, n’est-ce pas? Mais c’était le cas. Ici, en tant que veilleur, sa vie avait un sens. Elle était aussi confortable. Et malgré les apparences, il appréciait plusieurs des loups du clan. Caesar… était une exception… Il faisait vibrer les cordes sensibles du géant qui faisait tant d’effort pour paraître fait de pierre. Parce que c’était tellement plus rassurant de savoir son gardien en pierre plutôt qu’en peluche, non?

Se rendant compte qu’il ne se passait rien, que le cornu n’avait pas répondu, que lui-même ne savait pas ce qu’il faisait encore là, Ombre fit un pas, comme pour reprendre la route. Un seul. La conversation était-elle finie? Peu importe… il ne voulait pas qu’elle se poursuive. Mais… Caesar allait-il s’entêter, s’il partait? Il ne voulait pas en arriver au point d’utiliser son pouvoir. La couleur dominante devint verte, avec une pointe de bleuté. L’hésitation, la peur, l’angoisse et la tristesse. Tristesse à l’idée que le loup puisse ne pas comprendre et insister davantage. Paraissant plus incertain que jamais, sa voix elle-même se faisant moins incisive, plus… nouée?... le géant repris la parole.

« Avec ta permission… je vais y aller… »

Cette fois-ci, il ne se mit pas en route. Il attendit la réponse. Pour une raison qui le dépassait, il avait besoin de l’entendre. L’ambassadeur ne pouvait qu’avoir compris que c’était le moment de plier bagage et de repartir sur sa très maigre victoire. Et Ombre avait besoin de l’entendre, d’en avoir la confirmation. Parce qu’il avait peur d’en arriver à utiliser son pouvoir, sachant très bien qu’il le ferait s’il le fallait. Il le ferait, non pas pour se débarrasser de l’importun de façon brutale et typiquement asociale, mais parce qu’il savait aussi que si ça continuait, il pouvait mordre Caesar et le blesser sans le vouloir, en perdant la contrôle sous le coup de la colère. Et puis, maintenant qu’il avait gentiment demandé de façon civilisé au cornu de bien vouloir lui foutre la paix… ce dernier ne pouvait qu’obtempérer, n’est-ce pas…?

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Mar 10 Avr 2018 - 13:01


Une ombre sur les feuilles
  ft. Ombre



« ça pour une surprise »

Caesar ne savait pas trop comment le veilleur allait réagir. Il espérait au moins ne pas se faire hurler dessus. En théorie, quand on s’excusait, les autres se calmaient. Il ne lui restait plus qu’à voir si le loup était au moins similaire aux autres sur ce point. Il n’avait pas la moindre idée de ce qu’il se passait dans la tête d’Ombre ni comment chacune de ses paroles étaient prises. Ses intentions étaient-elles mal interprétées ? Il ne souhaitait que discuter en toute simplicité avec un membre du clan, prendre de ses nouvelles. Ça devait bien être la première fois qu’il se faisait rejeter ainsi et il n’en comprenait pas entièrement les raisons. Pensant que l’automnal avait un souci quel qu’il soit, il avait espéré que sa compagnie soit d’un quelconque réconfort. Il s’était trompé. Le veilleur était un véritable mur sourd à toute invitation à parler ou à faire quoi que ce soit d’autre. Il était renfermé comme une coquille d’huître et rien ne semblait pouvoir le pousser à faire des efforts. Caesar l’avait fait quant à admettre ses erreurs. Il avait en effet peut-être été un peu trop insistant dans sa volonté d’aider les autres. Cela lui servirait de leçon et s’il en venait à recroiser Ombre, il ne commettrait pas les mêmes fautes et le laisserait faire ce que bon lui semblait. Quand quelqu’un s’obstinait à nier l’évidence ou à rester dans la solitude, mieux valait attendre qu’il se rende compte lui-même de son état et de son comportement. L’ambassadeur sortit du fouillis de ses pensées lorsque son vis-à-vis prit finalement la parole. Était-ce à contre cœur ?

▬ Je n’ai pas besoin de ton aide, je m’en sors très bien tout seul. Même que je travaille mieux seul qu’en groupe, ce qui ne m’a pas empêché de le faire à plusieurs reprises et d’avoir un partenariat agréable avec mes collègues de travail. Il se trouve que je n’aime simplement pas parler de choses ridicules et qui n’ont aucun sens avec la situation, et que je n’aime pas non plus parler de moi à un parfait inconnu qui n’a rien à voir avec ma vie privée. Les loups comme toi qui essaient de me faire parler de moi dans des discussions banales et amicales mal placées alors que je ne leur ai absolument rien demandé et qui insistent malgré mon refus de parler pour m’envahir et me bombarder de questions m’agacent au plus haut point. Présentement, je suis en colère, tu m’énerves, j’ai pas du tout envie de te confier quoi que ce soit et je n’ai aucun problème autre le fait que tu continues de me déranger comme si de rien était, comme si tu tenais pour je-ne-sais-quelle raison stupide à ce que je devienne ton ami. Eh bien, je n’ai pas envie d’être ton ami, je me porte très bien avec ceux que j’ai déjà, puisque oui j’en ai. Et je n’aime pas parler. Là j’ai fait une exception parce que tu as montré que tu peux être sérieux, finalement. Mais maintenant que je t’ai sérieusement expliqué la situation, je te demande tout aussi sérieusement de t’en aller. J’ai une patrouille à terminer et tu nuis à mon efficacité et à ma bonne humeur. La prochaine étape, c’est d’utiliser mon pouvoir pour t’immobiliser et te laisser là jusqu’à ce que je sois assez loin pour qu’il arrête de faire effet. Si tu as fait tes devoirs, je n’ai pas besoin de t’expliquer ce qu’il fait.

A vrai dire, Caesar n’avait porté qu’une oreille distraite à tout ce long monologue. S’il s’était attendu à un tel déballage de paroles, il n’aurait probablement rien dit et aurait préféré partir que d’avoir à essayer de retenir tout ce fouillis. Ombre était forcé de travailler en groupe, la cohésion était importante au sein d’un clan. L’ambassadeur n’avait jamais rien entendu d’aussi stupide. Les personnes qui préféraient travailler la tête dans les épaules et qui étaient incapables de voir les bénéfices d’une simple conversation existaient donc vraiment ? Ainsi donc, ce loup préférait vivre dans l’ombre comme un reclus, effectuant simplement ses tâches et ne voulant l’attention de personne. Comment pouvait-il ignorer la joie que procurait la sensation que quelqu’un s’inquiète un minimum de vous ? Faisait-il partie de ces êtres qui préféraient mourir seuls dans un coin reculé du territoire et dont on ne s’apercevrait de la mort que bien des semaines plus tard ? Comment pouvait-on être associable à ce point ? Comment pouvait-on s’énerver pour si peu ? Comment pouvait-il imaginer que Caesar souhaitait devenir son ami ? Ce dernier n’avait que souhaité converser un peu, comme avec n’importe quel autre automnal. Il ne retenterai pas l’expérience de si peu. D’ailleurs, il avait du mal à croire que cet individu grognon et un poil agressif puisse avoir des amis. Enfin, c’était tant mieux pour lui si c’était effectivement le cas. S’il suffisait de quelques simples questions pour nuire à son efficacité, c’est qu’il ne devait pas tant en avoir que ça à l’origine. N’importe qui était capable d’aligner trois mots tout en surveillant des frontières. A ce qu’il savait, ouvrir la bouche n’empêchait pas les yeux et l’odorat de fonctionner. Le ton dédaigneux d’Ether résonna dans la tête du loup cornu.

« Peut-être que son cerveau ne peut enregistrer qu’une information à la fois ? »

Peut-être. Pour une fois, Caesar allait presque dans le même sens que son compagnon d’âme. Quoi qu’il en soit, la dernière phrase du veilleur fit tiquer Caesar. Il fronça les sourcils. Comment ça, il utiliserait son pouvoir pour l’immobiliser ? L’ambassadeur fronça les sourcils, fortement contrarié. Ce genre de paroles ne lui plaisaient guère et il n’acceptait pas qu’on puisse le menacer alors qu’il n’était venu qu’animé d’intentions pacifiques. Il redressa la tête, le regard dur et répondit au loup d’un ton peut-être un peu trop sec, comparé à son caractère habituel.

▬ Ce ne sera pas nécessaire. Toutefois, je ne te permet pas de me menacer. Je ne suis venu avec aucune mauvaise intention, quand bien même cela semble difficile à comprendre pour toi. On ne résout pas les conflits par la violence.

Caesar n’avait aucune intention de suivre le veilleur. Il avait parfaitement compris que sa présence n’était pas désirée et que ses paroles seraient vaines. Son esprit était et resterait surement un moment contrarié sur les paroles de son interlocuteur. Une telle injustice l’indignait et il était presque tenté de ne plus chercher à aider le grand loup d’une quelque façon que ce soit, même à l’avenir. Si Ombre avait utilisé son pouvoir, le cornu se serait vu obligé de répliquer. Ce n’était pas la terre qui manquait ici, et il avait pleinement confiance en ses capacités. Être un ambassadeur ne signifiait pas qu’il ne savait pas se battre. Il fit à peine attention aux changements de couleurs des marques du veilleur.

▬ Avec ta permission… je vais y aller…

Le loup au pelage orangé se contenta d’un bref soupir. S’il avait su que cette entrevue se déroulerait ainsi, il ne serait jamais venu à la rencontre du veilleur. Il se sentait fatigué. Une fois tout ceci terminé, il irait surement rendre visite à des automnaux plus... agréables. Sentant qu'il devait répondre à l'autre puisque celui ci n'avait pas encore bougé, il dit simplement.

▬ Vas-donc.

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Mar 10 Avr 2018 - 15:52


Une ombre sur les feuilles

Ombre rencontre Caesar


Ombre s’éloigna avec autant de dignité qu’il était capable d’afficher, malgré le fait que de nombreuses émotions se bousculaient à l’intérieur de son cœur. La colère face à tout ce qui était arrivé mais surtout face au fait que Caesar n’avait rien compris, encore. La peur qu’il ne reviennent sur sa décision et revienne le trouver, parce que là Ombre n’en pouvait plus, il ne pouvait plus se contenir, il avait envie de détruire quelque chose. La honte, parce qu’au fond il savait que l’ambassadeur avait raison, sauf que ce dernier ne savait pas tout. Ombre ne pouvait pas lui dire. Il ne pouvait pas répondre à sa question honnêtement. Et même s’il avait pu… l’aurait-il fait?

S’étant assez éloigné, il s’allongea sur le sol et ferma les yeux. Ça servait à rien de patrouiller tant qu’il était dans cet état. Les filtres qui voilaient ses yeux, changeant, hésitant, ne sachant plus ou donner de la tête, lui donnait le tournis. De toute façon, s’il voyait le moindre loup, là en ce moment, il utiliserait son pouvoir dessus. Et là ce serait certainement pas pour la bonne raison. Caesar n’avait vraiment pas compris… Ombre ne l’avait pas menacé! Pas comme il le pensait! C’était justement pour éviter de mettre en rogne et faire un truc encore pire qu’il aurait dû se résoudre à faire ça! Le cornu ne pouvait pas avoir manqué de remarquer qu’il tombait vivement sur les nerfs du veilleur! Tant pis si la réponse donnée ne lui convenait pas! C’était la seule qu’il aurait, la seule qu’il pouvait avoir!

Une larme coula sur la joue du géant. Il s’en voulait un peu. C’était pas de sa faute s’il aimait pas discuter! Tout le monde était pas obliger d’aimer ça! Les relations avec le reste du clan pouvaient être harmonieuses sans pour autant qu’il raconte sa vie à tous! Pourquoi l’ambassadeur ne voulait-il pas comprendre ça? D’accord, Ombre avait été un tout petit peu excessif, mais Caesar avait trop insisté! En plus que… Lauwka lui manquait… son seul ami lui manquait… et c’était tellement cruel de venir se comporter comme lui en plein dans la face du veilleur… « On ne résoud pas les conflits par la violence. » *Peut-être que si t’avais pigé quand j’ai tenté des solutions non violentes et que t’avais arrêté de m’harcelé, j’aurais pas eu à en venir à te menacer!* Le pire, dans tous ça… c’est qu’aux yeux de tous, tout serait la faute du géant. Tout serait de sa faute, et il pourrait même pas se défendre… parce qu’il ne pouvait pas choisir, entre son clan et son frère… c’était un choix bien trop cruel…

Tant pis pour la patrouille… L’Automne se passerait d’un veilleur pour le reste de la matinée. Parce que oui, son efficacité, elle était totalement pourrie maintenant. Ça changerait rien qu’il patrouille s’il était même pas capable de garder les yeux ouverts. Sa couleur ne changeait plus, mais le géant ne voulait pas la voir. Il savait très bien de quelle couleur sa vision serait teinté s’il ouvrait les yeux : d’un bleu profond. Aussi profond que le noir qui l’entourait. Il n’avait sûrement plus rien de menaçant en ce moment. Mais ça… il ne laisserait personne le voir. Surtout pas Caesar.

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Mar 10 Avr 2018 - 19:03

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Mar 10 Avr 2018 - 19:34

Oui, ce RP est terminé et peut être archivé!
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