Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !
Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
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A très bientôt !


Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !


 
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Danseuse écarlate [Pv Libre]
NuitsTernes
Nobody
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Date d'inscription : 01/01/2018
Âge : 34
Mer 3 Jan 2018 - 17:07

ft. Glühwürmchen
Le chaos sera mon masque; NuitTerne mon nom.
Corolles de sang
Le chaos.
Une sonorité qu’elle appréciait, sans véritablement en saisir le sens. Ces préceptes la dépassaient; depuis longtemps déjà. Mais la perspective d’assouvir ses pulsions inavouées la satisfaisait, et suffisait à son esprit déformé. Nachtgewalt avait décelé ses faiblesses, ces failles innombrables qu’un habile marionnettiste crochèterait à sa guise. Une fissure exploitée en force, une quelconque brisure que la volonté modèlerait en armure. Sa silhouette effilée glissa légèrement parmi les herbes folles, s’étirant en ombre perverse. Les poignards de ses griffes piétinèrent sans scrupules quelques moindres pétales éclatants.
La haine alimentait sa foi. Une parallèle que sa conscience esquissait sans difficulté. Sa loyauté s’ébauchait dans la désolation que son esprit exhortait. Elle vivait pour la destruction, l’extermination concrète de ces ridicules individus qu’autre aurait nommé comparses. Camarades, frères; tant d’appellations qu’elle ne reconnaissait plus. N’existaient plus que la réalité des NuitsTernes. Chevaliers de la nuit, anonymes justiciers, leurs masques endossés reflétés leur cause. Un objectif, aussi fut-il soit-il. La bête ne s’en souciait plus. Elle agissait pour le désir de ses crocs, la volonté de sa chair. Elle se complaisait dans l’absence d’harmonie, le déchaînement de cet innommable chaos. Des rêves concrétisés, une nécessité de destruction que sa société lui avait interdit. Et, tandis que ses nouveaux compagnons s’esquissaient pour leurs propres intérêts, soutenant la cause innomée du Corbeau, elle appréciait la seule valeur de ses actes. Détruire pour tuer; tuer pour détruire. Un annihilation de ce monde qui l’avait vu éclore. L’extinction de tous ses préceptes, ces réalités que l’humanité lui avait inculqué.
Glühwürmchen n’avait d’objectif que le règne de son ultime idole. L’extension du chaos à ce monde insipide qu’elle s’était enseignée à mépriser. Fidèle pion sur l’échiquier du noir Corbeau, ses ficelles entravaient ses membres sans contrôler sa volonté. Marionnette de son propre esprit, elle s’imposait les convictions d’un autre. Les certitudes et désir d’un destructeur. Son masque azurin cliqueta discrètement, tandis qu’un immonde rictus étirait ses babines. Avait-elle eut un nom ? Nachtgewalt; NuitsTernes; désolation. Elle ne s’appelait plus. Sa nomination était celle de ses frères. D’innombrables termes qui la qualifieraient plus aisément encore que son identité précédente.
Glühwürmchen s’élança furieusement dans la plaine flamboyante. Les dagues de ses mâchoires rencontrèrent quelques tiges vagabondes, arrachant des bourgeons à leur existence. Ses crocs broyèrent leurs ridicules pétales, laissant retomber, en sillage éclatant, les fleurs mutilées. Danseuse furibonde, ses pattes piétinèrent les massifs, écrasant herbes et plantes en absence de scrupules. Des pétales déchirés, en ultime témoignage à son carnage, soulignèrent l’invisibilité de son visage. Les seules fentes de ce masque de la nuit laissaient transparaître son regard terni. Des yeux empreints d’une indifférence prompte au chaos. Des diamants; glacials et inconscient d’une quelconque émotion. Un acier froid embrasait ses prunelles, à l’instar de son corps. Une absence de couleur qui désignait son anonymat.
Les cadavres mutilés de ses victimes ébauchaient, en linceul pourrissant, une traîne d’écarlate. Multiples fleurs dévastées, déchirées, que la danseuse innommée exhibait en trophée. Son regard aveugle parcourut la plaine dans un gloussement satisfait. Le désordre, la désolation. Un chaos indéfinissable; l’approche d’une nouvelle ère que son être avait longuement désiré.
Un nouveau nom, un nouveau visage.
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Damoclès
Gamma
Damoclès
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Mer 31 Jan 2018 - 17:17

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Ronde écarlate
with Glühwürmchen & Laïka & ...
Depuis leur dernière escapade dans la forêt de brume - grâce à Laïka, Damoclès pouvait mettre de plus en plus de noms sur les lieux qu'elles visitaient - les deux partenaires alliées contre les NuitsTernes n'avaient pas chômé. A peine sorties de l'atmosphère suffocante et glacée des sous-bois hivernaux, leur joie de la liberté retrouvée fut de courte durée ; puis la détermination reprit le dessus. Dès lors, elles ne s'étaient octroyé que le repos minimum nécessaire à leur efficacité, et avaient parcouru de nombreux territoires en quête d'indices. Pour l'heure, elles avaient fait chou blanc.

Mais voilà qui n'allait pas durer.

La solitaire et sa nouvelle amie venaient de faire leur entrée sur le territoire du printemps, lorsqu'elles tombèrent sur une piste qui ne demandait qu'à être suivie : des fleurs fauchées, piétinées, arrachées... Au premier abord, Damoclès ne s'en était pas tant souciée, imputant un tel chaos à une possible tempête, ou une pluie très forte... La température avait beau être bien plus clémente de ce côté du monde - assez ahurissant comme phénomène d'ailleurs - il devait bien y avoir quelques intempéries par moments ! Mais à bien y regarder, c'était réellement un chemin qui se dévoilait à leurs yeux, et nul doute qu'elles trouveraient ce qu'elles étaient venues chercher au bout.
« J'ai l'impression qu'on est sur la bonne piste... »

La neutre se pencha, reniflant le sol par endroits, ne sachant trop ce qu'elle cherchait. Elle n'était pas encore assez familière avec ces clans saisonniers pour identifier une quelconque odeur... Se redressant, la jeune louve chassa les mèches rouges qui lui tombaient sur les yeux, d'un mouvement de tête impatient. Elle jeta un regard vers le ciel, qui commençait à s'assombrir, puis se tourna vers sa partenaire.
« Le temps est gris, mais on sent que la luminosité baisse. Le soir sera bientôt là, on ferait mieux de se dépêcher. »

Non pas qu'elle ait une passion absolue pour le commandement, mais l'intrépide baroudeuse se fiait à son instinct, et agissait sans vraiment se poser de questions. Pour l'heure, tout ce qu'elle savait, c'est qu'elle n'était pas là pour admirer le paysage, et qu'elle préférait confronter le NuitTerne avant la nuit. Sans plus de formalités, la louve crème se mit en marche d'un pas vif, trottinant par endroits, avançant de concert avec sa comparse, en quête de leur cible.

Dans le grand champ de fleurs rouges sur lequel elles débouchèrent - comment était-il possible qu'il subsiste encore des fleurs en cette saison ?? - on pouvait réellement parler d'un carnage végétal... Mais ce n'est pas sur ces détails que le regard de feu de Damoclès s'attarda. Elle fit halte, faisant voler quelques tiges en tous sens, et se tint toute droite. Leur ennemi était là. Les mâchoires serrées, la solitaire laissa sourdre un grondement grave, plantant ses griffes dans la terre. Elle ne savait rien de cet énergumène-là : plutôt du style de celui de Laïka, ou de la folle au poignard ? Au cas où, elle restait sur ses gardes, les muscles en tension.
« Voilà l'enfoiré responsable de cette petite mascarade... »

Elle se contenta de maugréer à voix basse, abandonnant la palabre à sa partenaire. Ce n'était pas là qu'elle brillait le plus, autant mener un interrogatoire en bonne et due forme avant tout. Mais elle se ferait un plaisir d'en venir aux griffes si l'autre montrait une quelconque hostilité...
(c) Damoclès - Citation du titre : Ai Yazawa
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Laïka
Laï-metall
Laïka
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Ta localisation réelle : Le royaume de la poutine

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Mer 31 Jan 2018 - 18:18

Le temps avait passé depuis la rencontre entre Damoclès et Laïka dans la forêt de brume. Là-bas, elles s'étaient toutes les deux perdues et le destin a décidé de les rassembler. Après un peu de conversation, elles se sont découvert un ennemi commun : Les NuitTernes. Au final, les deux femelles ont décidé de s'allier : leurs recherches n'en seraient que plus fructueuses. Après tout, les deux avaient les deux des talents et des capacités complémentaires. (Et puis, il fallait l'avouer : Elles avaient tout de suite cliqué ensemble.)

À partie de là, elles ont parcouru les territoires de Four Seasons de fond en comble à la recherche de quelconque signe de leur passage, sans succès. L'euphorie qui s'était installée lors de leur sortie de la forêt de brume s'était vite dissipée pour laisser place à un autre sentiment, qui était tout aussi fort que le précédent : une détermination sans faille à démasquer les NuitTernes, à les forcer à arrêter leur mascarade. Leurs actions pouvaient leur sembler justifiées ou raisonnable, ou encore faites par pur sadisme, mais peu importe, le danger était présent. Elles avaient choisi comme mission de les arrêter et elles ne s'arrêteraient pas avant d'avoir réussi.

Désormais, elles étaient au printemps. L'apprentie LibreLune ne mettait pas les pattes ici bien souvent, mais elle savait tout de même s'y retrouver sans trop de difficultés. Mais ce n'était même pas important : Une piste s'était dressée devant eux. C'était une longue traînée de fleurs piétinées. Au printemps, il y avait beaucoup d'intempéries; mais dès le premier regard, Laïka savait que cet incident n'était pas naturel. Ni la pluie, ni la tempête ne pouvait détruire des fleurs de cette façon sans laisser de trace. Elle leva des yeux, l'expression sérieuse. La journée portait à sa fin, mais si le duo se dépêchait, il pourrait peut-être arriver à son but avant la tombée de la nuit. Ce serait l'idéal, car même s'il n'était pas impossible de voir la nuit, il serait plus difficile d'identifier le sous-fifre de Nachtgewalt dans la noirceur nocturne.

« Le temps est gris, mais on sent que la luminosité baisse. Le soir sera bientôt là, on ferait mieux de se dépêcher. », déclara la solitaire au regard de braise.

La LibreLune hocha de la tête, consciente de cet inconvénient. Elle suivit Damoclès dans sa marche d'un pas rapide, bien que le plus silencieux possible. Le mieux serait de ne pas alerter le terroriste de leur présence immédiatement - si elles souhaitaient avoir une chance de le croiser, cela dit. Rien ne leur garantissait une victoire à la fin de cette rencontre, mais elle feraient leur possible pour démasquer le disciple du corbeau. Et si elles échouaient, elles recommenceraient. Ils croyaient jouer au chat et à la souris, mais Laïka et Damoclès avaient décidé de retourner la situation ; de prendre leur rôle du chat et les forcer à jouer la souris.

Bien vite, elle arrivèrent au champ de coquelicots. Là-bas, il n'y avait pas moins qu'un véritable spectacle. Des centaines de fleurs écrasées, détruites. Si en hiver, les NuitTernes essayaient de semer la panique en répandant le sang, ce genre de désastre semblait être ce qu'ils avaient décidé de faire pour créer la peur et la haine chez les printaniers. Les babines de la louve crème se retroussèrent et ses yeux examinèrent le résultat des actions de son ennemi. Et, au centre de ce carnage, un loup masqué. Damoclès et Laïka n'avaient maintenant plus qu'une chose à faire : Le confronter.

« Élémentaire, ma chère Damoclès. On dirait bien qu'on tient notre coupable... », chuchota-t-elle, grognant légèrement. Elle fixa l'étranger de ses yeux glaciaux, ayant perdu tout l'entrain qu'ils avaient lorsqu'elle discutait et se baladait gaiement avec sa nouvelle amie.
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