Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !
Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !


Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !


 
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We'll piss off the neighbours | Duke
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Mer 22 Nov 2017 - 19:34

“ We'll piss off the neighbours  „

La nuit tombait petit à petit sur les nouvelles terres estivales. La fraîcheur nocturne venait calmer les ardeurs des pierres et les scorpions retournaient dans le creux chaud de la poussière et du sable. Ca et là les petits mammifères commençaient à chercher de quoi se sustanter. La vie qui paraissait si absente, à l'approche de l'oasis revenait et bien vite le ciel teinté de rose et de violet fut témoin d'une danse d'êtres brumeux. L'été avait quitté les terres de ses protégés et le froid hivernal allait arriver. Pourtant au creux de ce désert, tout était encore trop chaud, seule la nuit devenait froide. Froide et solitaire pour certains.

Venant de loin, une silhouette grande et finement détaillée cliquetait dans la poussière des gorges. Il ne marchait pas forcément très vite, il roulait des hanches avec cette démarche si chaloupée qui était la sienne, sans craindre de tomber dans les crevasses qui parfois se dégageaient sous ses pattes. Sa coiffure récemment rafraichie suivait son pas doux, encadrant ses yeux bicolores si particuliers. Deux yeux légèrement lumineux, cerclés de noir, deux yeux qui, s'ils croisaient les votres, vous ferai perdre la tête. Des yeux vert et gris.

Les yeux d'Axl.

L'Ambassadeur estival vint se poser dans l'Oasis, jetant son dévolu sur une très longue pierre, semblable à un podium. Il se sentait calme en ce soir d'automne frileux. Son poil fin ne le protégeait pas des vents froids, ainsi il venait se mettre dans le canyon et l'oasis. Il se sentait mieux là, il pouvait fumer son opium sans craindre la présence de sa famille. Mirhaïl ne l'avait pas suivi pour une fois, c'était bien. Il se sentait enfin libre. Il s'étira et regarda son Colibri et sa Licorne de bonbon jouer ensemble. Il était content de les avoir tous les deux, même s'il ne comprenait toujours pas pourquoi l'ours en guimauve leur avait donné un familier. Il posa son collier d'Halloween et inspira une bouffée de sa barre. Il était bien là.

Il s'éclaircit la gorge et commença à pousser sa voix pour chanter. Son pouvoir imprégna immédiatement les sons qu'il sortait et très vite le monde changea. Il sentait tout autour de lui se transformer et il sourit. Il savait de mieux en mieux se servir de son pouvoir et ses nombreux chants lui conféraient un meilleur contrôle de ce qu'il pouvait produire. Bien entendu, il n'avait pas le contrôle initial, ainsi il laissa le monde choisir ce qui se passerait.

Ooh
Climb on board
We'll go slow and high tempo
Light and dark
Hold me hard and mellow

I'm seeing the pain, seeing the pleasure
Nobody but you, 'body but me
'Body but us, bodies together
I love to hold you close, tonight and always
I love to wake up next to you
I love to hold you close, tonight and always
I love to wake up next to you


La poussière de l'oasis semblait danser dans une valse hypnotique et l'estival eut un sourire des plus ravis. Très vite les grains se teintèrent de couleurs resplendissantes, brillant dans la nuit. Devant lui se mouvait un immense drapeau arc-en-ciel qui vint bientôt recouvrir l'entièreté de l'oasis. Il se leva et s'élança, chantant plus fort, déraillant sa voix et dansant avec les éléments. Pourquoi ne comprenaient ils pas que c'était ça qu'était Axl : l'aléatoire et l'impulsivité de la vie.
Il prit appui sur les rochers et sauta dans les lumières. Il savait qu'il était l'épicentre de ce gigantesque arc-en-ciel et il le faisait danser avec lui.

So we'll piss off the neighbours
In the place that feels the tears
The place to lose your fears
Yeah, reckless behavior
A place that is so pure, so dirty and raw
In the bed all day, bed all day, bed all day
Fucking in and fighting on
It's our paradise and it's our war zone
It's our paradise and it's our war zone

Pillow talk
My enemy, my ally
Prisoners
Then we're free, it's a thin line
I'm seeing the pain, seeing the pleasure
Nobody but you, 'body but me
'Body but us, bodies together
I love to hold you close, tonight and always
I love to wake up next to you

So we'll piss off the neighbors
In the place that feels the tears
The place to lose your fears
Yeah, reckless behavior
A place that is so pure, so dirty and raw
In the bed all day, bed all day, bed all day
Fucking and fighting on
It's our paradise and it's our war zone
It's our paradise and it's our war zone


Alors que la puissance de sa voix était à son apogée, son sourire immense aux babines, Axl sentit des rochers exploser en de gigantesques gerbes de couleur. Il fit exploser un palmier en un magnifique arc-en-ciel et il rigola en voyant le final. Tout ceci était un gigantesque feu d'artifice, un final multicolore pour une chanson tendancieuse.

So we'll piss off the neighbours
In the place that feels the tears
The place to lose your fears
Yeah, reckless behavior

A place that is so pure, so dirty and raw
In the bed all day, bed all day, bed all day
Fucking and fighting on
It's our paradise and it's our war zone
It's our paradise and it's our war zone


Il resta le nez levé dans le soleil couchant de longues minutes, reprenant son souffle. Il riait, reprenait son souffle et regardait les retombées s'éteindre petit à petit, plongeant l'oasis dans une quiétude silencieuse. Ses muscles se détendaient, au même rythme que l'arc en ciel qui mourrait dans le crépuscule. Il finit par tourner lentement sa tête, d'une lenteur calculée, un sourire sur le visage. Il avait eu un spectateur autre que les musaraignes et les insectes visiblement. Plantant son regard très particulier dans les yeux de son mystérieux admirateur, il releva le museau un brun bravache.

Je ne suis pas si seul que ça finalement... Le spectacle t'a t-il plu, jeune Intendant ?

Il gardait son regard bicolore dans les yeux du jeune Bêta. Il n'était pas sans connaître le nom du collègue de son père après tout... Il était amusé de le voir traîner dans le coin. Il regardait toujours les gens dans les yeux quand il leur parlait, mais il oubliait son pouvoir passif. Cette fois ci cependant, il n'avait rien oublié et c'était consciemment qu'il se servait de son regard "relaxant". La nuit en solitaire n'était pas pour ce soir visiblement...
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Dim 26 Nov 2017 - 22:01


❧ AXL


Duke s’étira longuement et soupira à l’ombre de son palmier. Sa journée avait été abominablement longue et chargée. Depuis sa récente nomination au poste d’Intendant, il était envahi de travail, surtout avec cette migration et ces territoires à organiser. Rien de semblable à son ancien poste de soldat. Avant, il était la plupart du temps désœuvré et occupait son temps à s’amuser.  Lorsque l’on lui avait annoncé cette montée en grade, il avait cru à de la reconnaissance de la part de l’autorité pour son travail de médiateur pour ce premier contact avec les inconnus du solstice. Mais avec le recul, cela ressemblait plus à un cadeau empoisonné des hauts gradés du clan. Ce poste était vacant, et avec la dispersion du clan suite à la catastrophe, ils avaient eu besoin d’un pauvre hère pour remplir ce rôle. Quoi de mieux qu’un expatrié qui commençait à peine à s’intégrer (enfin à peine à ses yeux, car il connaissait curieusement bien tous les lupins estivaux de son âge). Désormais, le Duc avait l’impression d’être devenu une sorte de corbeau associable et groggy, sans arrêt écrasé par le poids des responsabilités.
Il avait réussi à se débarrasser de sa besogne en chargeant quelques « camarades » de s’occuper de son travail à sa place pour se prélasser le temps d’une soirée. Il avait réellement besoin de repos et de divertissement. Pour cela, quoi de mieux qu’une promenade au soir tombant sur le nouveau territoire qu’il s’évertuait à organiser.
Il se promenait depuis quelques minutes à peine, lorsqu’une explosion retentit dans le lointain. Il crut d’abord à un réveil du volcan, mais s’aperçut en approchant qu’il n’en était rien

Un canin, chantait sur son promontoire, semblant faire danser la nature elle-même du rythme chaloupé de sa chanson.
L’intendant s’extirpa nonchalamment des fourrés, depuis lesquels il avait assisté à ce petit tour de cirque de son camarade estival. Il avait eu ouïe dire de ses capacités, mais son court séjour sur le territoire du soleil ne lui avait jamais permis d’en profiter. Allons-bon. Il était repéré de toute manière.
Il se glissa tranquillement entre les rameaux de feuilles, un rictus confiant, comme à son habitude, dessiné sur les babines. Sa crinière dansait dans son cou, libérée de l’étoffe qui la contraignait et la montre qui trônait à son poignet reflétait les derniers rayons du soleil déclinant. Son regard fier et flamboyant dardait sur son espace ; imposant tacitement sa volonté sur son environnement. S’approchant calmement de l’Artiste il heurta son regard glacier aux étranges iris vairons de son comparse. Alors qu’un frisson agréable parcourut son échine ; il détailla l’autre. Il l’avait déjà croisé plusieurs fois et mais il n’avait jamais remarqué la richesse des détails de son pelage. En soi, il lui rappelait quelques amis de sa connaissance quand il était encore humain. Majoritairement crème et roux, il avait orné son épaule gauche de tatouages et ramassé son abondante chevelure dans un morceau de tissu semblable au sien, ses oreilles, et plus généralement son visage étaient percées de nombreuses petites breloques métalliques et il arborait fièrement au cou un collier de cuir, agrandi grossièrement avec quelques ficelles.
Pas de doute, aux yeux de l’estival, cet être avait une bien agréable apparence.
Cependant ; les déboires qui faisaient sa sulfureuse réputation étaient parvenus jusqu’à ses oreilles et un sourire calme et légèrement amusé vint orner ses babines. Après tout, il n’était visiblement guère le seul à mener une vie de débauche.
Son corps était envahi d’une agréable sensation, un bien être grandissant ; il se sentait sombrer doucement dans les yeux de son interlocuteur.
Un rictus fanfaron sur le visage, l’autre lança :

« Je ne suis pas si seul que ça finalement... Le spectacle t'a-t-il plu, jeune Intendant ? »


Son engourdissement ne lui ayant pas ôté une once de sa répartie ; l’Intendant répondit d’une voix calme, dépourvue du moindre empressement mais assez tonique pour donner du poids à ses mots :

-Du grand spectacle en effet ; à la hauteur de ta réputation Camarade Amuseur De Foule. Du plus bel effet. Je suis certain que le clan estival tombe en pâmoison devant de telles représentations.

Cette sensation d’apaisement étrange se faisait de plus en plus présente, libérait l’intendant de ses responsabilités. Peu à peu, il baissait sa garde et se faisait plus vulnérable, sans pour autant s’en apercevoir. Il était désormais plongé dans une sorte de béatitude agréable, comme une brume légère qui nimbait son esprit. Une brume qu’il lui suffirait de secouer la tête pour dissiper. Mais Duke n’en fit pas tant, trop occupé par son bien être sur le moment.

Il observait d’un œil malicieux et assuré le chanteur. Lui qui croyait être une pauvre hère esseulée ce soir, curieusement, semblait s’être fourvoyé


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