Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !
Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

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Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !


 
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Il fait bon se retrouver soi et retrouver les siens... ? [Libre]
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Mer 22 Nov 2017 - 17:00

Lorsqu'il ouvrit les yeux il ne comprit pas vraiment où il se trouvait. Tout était sombre autour de lui, l'air alentour était chargé, lourd d'une odeur d'humidité et d'une touche de... pourriture ? L'air vicié devenait suffoquant pour le loup qui, soudain, eut plus que tout envie d'air pur. Il pouvait sentir un courant d'air frais lui parvenir, c'est ce courant d'air qui le força à lever son corps ankylosé et à avancer prudemment au sein des ténèbres qui avaient jouées leur rôles protecteur à merveille. Plus que leur protection, s'était l'isolement que le veilleur avait recherché il y a de cela plusieurs lunes. Il avait eu grand besoin de méditation et de repos. Alors lui revinrent en mémoire des images fugitive de sorties nocturnes et de chasses frugales, c'est d'ailleurs des restes de ces repas que provenait l'odeur viciée comprit-il lorsqu'il buta dans des ossements. Un léger malaise le prit, il allait lui falloir nettoyer son refuge de fortune car il avait la nette impression que ce lieu serait en quelque sorte son sanctuaire pour les temps à venir. Se qui avait auparavant été une petite alcôve se rétrécis soudain en un long boyaux étroit au sein duquel il évolua durant ce qui lui sembla être une éternité, alors qu'il lui avait à peine fallut une dizaine de secondes pour apercevoir une lueur pâle devant lui. Il avait presque atteint la sortie de son antre quand les parois ne lui permirent plus de passer. Perplexe, Blailu s'arrêta afin de réfléchir à ce soudain problème, du moins jusqu'à ce qu'il sentent son être le picoter d'une manière bien familière. Le pouvoir, son pouvoir, semblait répondre à sa question muette. Voilà donc comment il était parvenu à franchir l'obstacle. Comme s'il avait fait cela toute sa vie, l'hivernal cessa de réfléchir pour ne plus ressentir que l'air contre ses flancs, les courants d'air froid jouant entre ses poils. Sa poitrine se souleva une unique fois avant que tout l'air inspiré ne sois relâché et que son propre corps ne cède devant le froid hivernal. Il ne faisait plus qu'un avec l'air et se servit de lui pour remonter le long de l'étranglement rocheux. Cela lui parut durer un laps de temps très court comparé au reste de son trajet car, soudain, l'air ne sembla plus sous pression, comme libéré d'un poids et alors il sut d'instinct qu'il venait de sortir de la faille. L'hivernal lâcha prise sur l'élément naturel, retrouvant ainsi la texture de son propre corps, et récoltant au passage de douloureuses crampes d'estomac.

Rappel bien cuisant du mal qui l'avait touché il y a de cela de nombreuse lunes et du guérisseur divisé. S'était à cause de tout cela qu'il s'était retranché et isolé. A présent qu'il avait fait place nette en lui, il se pensait prêt à aller de l'avant bien que son cœur lui sembla bien lourd et que sa solitude n'est fait de lui un reclus en son propre clan. Il n'osait plus aller vers eux, se sentant trop marquer pour se mêler à eux et voir la compassion dans leur yeux lorsque la douleur lui tordrait les tripes. Non, il n'avait pas besoin de leur laisser cette image là. Pourtant il souhaitait toujours la compagnie des siens, c'est cela aussi qui l'avait poussé à sortir de son refuge et à emprunter le chemin bien risqué à flanc de canyon, tout juste assez étroit pour lui permettre de marcher. Il laissait derrière lui le souvenir d'une fourrure d'or sans pour autant l'oublier. Le vent manqua à plusieurs reprise de le déloger de sa position précaire, chaque fois il ferma les yeux pour goutter sa vie nouvelle. Se demandant ce qu'il avait bien pu rater durant cet auto exil. Quel accueil recevrait-il ? Ces questions, le veilleur cessa de se les poser quand il posa les pattes sur la crête du canyon. Là, il s'arrêta afin de goûter la vue simple et pleine de détails que lui offraient les hauteurs.

-Que faire à présent ? Se demanda l'hivernal pensif.

S'était ici, se rappela-t-il, qu'il avait croisé cette petite frimousse enfantine pleine d'énergie et de curiosité, quel chemin avait-elle bien pu parcourir depuis tout ce temps ? Il se sentit soudain bien vieux, comme si sa jeunesse lui avait était arrachée en quelques jours à peine. Au moins s'était-il remplumé depuis la maladie, il ne ressemblait plus vraiment à un sac d'os, sans pour autant être d'un poids suffisant. Un sourire n’acquit à ses babines à la pensée de ce qu'aurait bien pu dire sa chère mère d'adoption. Peut-être un jour leurs chemins se recroiseraient-ils. Un crissement de gravier bien que faible parvint à ses oreilles, il n'était plus seul. Le veilleur fit comme s'il n'avait rien perçut, le regard parcourant le lit asséché de la rivière à plusieurs centaines de mètres plus bas, et guêta le second signe de la présence.
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