Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !
A très bientôt !
Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !
Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
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Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !
Je ne médite pas ! Je réfléchit ! [PV Goriar et Akasan]
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Mer 9 Nov 2016 - 13:33
Je ne médite pas ! Je réfléchit !Libre
NOM Prénom
NOM Prénom
La neige orange crissait sous ses pattes, en effet Hariken avait voulu échapper un moment à l’excitation présente toujours dans le Clan, c’était bien la routine et le lupin bicolore le savait, mais cela lui faisait toujours du bien de pouvoir être seul un moment, tranquillement, sans personne pour faire de commentaire sur tel ou tel sujet…
Il arriva à un point assez haut du Canyon et il s’assit dans la petite partie de neige poudreuse qu’il y avait sous lui, puis il se mit à réfléchir tranquillement, en fait il ne pensait à rien, il appréciait juste le vent glacé qui lui soufflait sur le visage, il ferma un instant les yeux et respira l’air pur qu’il y avait en hauteur, mais cependant dans cet air il y avait aussi un fumet que le lupin gris n’arrivait pas à distinguer plus que cela, cela pouvait être soit un hivernal…soit un loup d’un autre clan ou un solitaire, les poils de son collier se hérissèrent à cause de son incapacité à déterminé qu’elle était l’origine de l’odeur du loup.
Hariken n’avait pas vraiment envi de se battre mais cela était parfois nécessaire, il ne se retourna pas mais il interpella l’autre loup qui devait certainement se trouver pas très loin de lui à présent.
- Qui est là ? J’espère que vous avez une raison d’être ici… dit-il d’une voix forte
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Mer 9 Nov 2016 - 18:13
Tu médites ? C'est pas pour les vieux ça ?
Featurin Harry (Potter )
Le lupin brun marchait tranquillement sur son territoire, comme un hivernal normal. Son allure n'avait rien de bien lente ou de très pressée, mais laissait paraître une pointe de fatigue. Il baissait la tête fixait la neige qui se teintait peu à peu de couleurs carmins. Car en effet le lupin avait encore du voler la vie d'un inconnu et puis il se fichait pas mal de qui il était ! Qu'il soit un hivernal un loup d'un autre clan ou un solitaire, il avait eu la malchance de croiser son chemin. Pourquoi rester le pelage imbibé de sang me demanderait vous ? Se rendre à un ruisseau prendrait trop de temps et puis comme ça il serra tranquille. Fallait pas l’énerver aujourd'hui.
Il entendit une voix l'interpeller. Elle semblait proche et trahissait un sentiment de colère.
- Qui est là ? J’espère que vous avez une raison d’être ici…
Un grognement sortit de sa gorge. Il distingua une forme grise, celle-ci lui tournait le dos et n'avait pas l'air étrangère à ses yeux. C'était un hivernal... Super ! Il allait taper la discute couvert de sang, c'est pas cool ça ? Il essaya de se baisser et de contourner le loup gris, mais il se rapprocha finalement de lui, et puis si il prend peur il aura la place pour lui.
- Je suis Goriar et je pense que votre raison à vous n'est pas plus valable que la mienne, alors pourriez vous bougez vos fesses de là pour que je puisse m’asseoir !
Son ton était venimeux et il grogna en plus pour paraître plus effrayant. Il avait intérêt à faire bien gentiment ce qu'on lui dit, le loup brun n'était décidément pas d'humeur !
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Mer 9 Nov 2016 - 19:18
Je ne médite pas ! Je réfléchit !ft Goriar
Hariken
Goriar
Hariken entendit un grognement venir de son interlocuteur, apparemment cela le dérangeait qu’on l’interpelle comme cela, le loup gris soupira, puis il se retourna et vit enfin celui qui lui avait parlé, il le reconnu alors, c’était Goriar, un soldat Hivernal comme lui, sauf que Hariken ne le connaissait pas vraiment, il remarqua déjà le sang qui couvrait son pelage, peut-être que finalement les rumeurs sur lui étaient vraies ? Il ne le savait pas et cela ne l’importait pas.
- Je suis Goriar et je pense que votre raison à vous n'est pas plus valable que la mienne, alors pourriez vous bougez vos fesses de là pour que je puisse m’asseoir ! dit Goriar en s’adressant à Hariken.
A nouveau le lupin bicolore soupira, il se bougea légèrement, il y avait bien assez de place pour eux deux, à nouveau le vent souffla une brise légère que Hariken aimait tant, il regarda son camarade de clan et l’invita à s’asseoir :
- Voilà, vous pouvez venir vous asseoir, il y a bien assez de place pour nous deux.
Il ne savait pas si ses paroles allaient être bien accueillie par le loup brun, mais au fond quelle important ? Personne ne pouvait dicter la vie de quelqu’un d’autre comme ça lui chante, il attendit alors que Goriar viennent soit s’asseoir à côté de lui, soit qu’il lui crache une réflexion au visage…
Akasan
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Mer 9 Nov 2016 - 20:55
Trois cristaux de glace sous les pierres d'ambre
Il ne voulait plus attendre. Le moindre de ses souffles, la moindre inspiration qu’il osait prendre, semblait ternie par une angoisse qu’il n’avait, jusque lors, jamais connue. Cette peur de l’instant tant guetté, cet atroce sentiment qu’il ne courrait pas assez vite, qu’il ne pouvait atteindre ce lointain objectif. Chaque nuit qu’il avait passée à l’écart de l’Ange, chaque fois que ses prunelles s’étaient éteintes, il avait craint et redouté l’inévitable. Et, la veille, rongé par le doute, le solitaire des glaces avait abandonné sa réticence et s’était lancé à l’assaut de la nuit. Il avait quitté, dans un élan enjoué, tel l’oiseau libéré de sa cage, son repaire, et avait foulé les immenses dénivelés gelés du Fjord. L’étreinte des griffes d’obsidienne de la nuit avait semblé filer dans le leste mouvement de ses pattes, et, alors que son souffle régulier teintait l’air de longues nuées immaculées, le loup bleu avait fuit son domaine pour celui de sa belle. Rien n’avait put l’arrêter. Aucun obstacle dans sa course, aucune frontière qu’il ne pouvait franchir. Cet ardent désir de s’élancer enfin, et d’ôter ce poids qui alourdissait ses épaules. Si la peur l’avait poussé à laisser ce lieu qu’il chérissait tant aux ombres et spectres des glaces, il ne régnait, désormais, en Akasan, plus aucune trace d’angoisse. Il était libre. Libre ! Enfin, l’air de la nuit lui ouvrait ses longs bras gelés, et ses pattes de neige frôlaient à peine le sol inégal. Durant une fraction de secondes, alors que le lupin indigo s’élançait depuis une immense butte de neige, il lui semblât qu’une simple trouée dans l’air, un élan supplémentaire, lui aurait permit d’ouvrir enfin ces ailes qu’il avait tant souhaité. Mais, tel une colombe prisonnière, aucune levée dans l’air ne vint le soutenir. Il n’y avait que le vide. Cet effroyable vide, qui le privait de ses plus fous désirs. Le neutre se rétablit sans mal, mais une certaine mélancolie semblait avoir saisit ses traits. L’étendue blanche qui se dressait devant ses yeux de givre n’était plus qu’une énième surface qu’il parcourait, un univers qu’il avait connu et n’avait sut oublier. Longtemps, il avait fui ces terres qui l’avaient injustement banni. Ces terres, cet horizon de neige, où il avait valsé dans son propre sang, dans sa misérable danse du damné saisi par les crocs du diable. Il y avait connu l’angoisse de la Faucheuse, et chaque souffle qu’il avait crû le dernier avait lentement meurtri son coeur. Mais, désormais, il ne pouvait se résigner à associer de si cruels remords à ce monde dont il avait été longtemps exilé. Quelques cristaux de glace fendirent le vent et vinrent se découper sur la fourrure de saphir du solitaire. Sa robe entière, dans les nuées étincelantes qu’il soulevait, semblait sertie d’étoiles de neige. Silhouette d’azur sur l’éternelle valse des flocons, son souffle teintait l’aube d’un doux manteau de neige. Il arrivait. Il rejoignait enfin sa belle, livrée à sa terrible solitude. Il ne voulait la laisser plus longtemps attendre dans l’obscurité de sa grotte. Il ne voulait la laisser aux griffes de la nuit, tandis qu’il sommeillait, ces derniers jours, à son écart total. Ce fut alors, dans son interminable course, que le temps sembla se suspendre. Il ne comptait plus les secondes. Il ne regrettait plus chaque minute qui s’écoulait. Il avait perdu toute notion de cette dimension dont il ignorait tout. Akasan désirait oublier, encore et encore, jusqu’à ce que tout souvenir douloureux le quitte définitivement. Il ne voulait plus de ces murmures effrénés sans cesse susurrés à ses oreilles. Il ne tirait plus aucune angoisse de cet environnement qu’il avait appris à haïr. Mais, alors que l’étrange décor d’une vallée creusée dans les glaces se profilait au loin, un doute le saisit. Avait-il tort ? Et si, dans cette effroyable ronde de flocons, un fidèle membre de l’hiver le transperçait de son froid regard ? Pouvait-il lutter contre ce Clan qui l’avait rejeté ? Pouvait-il seulement oser défier leur loyauté, leur fidélité ? Ses pas le menèrent dans l’étroit sillon de la vallée. Remontant peu à peu ce terrain forgé par le souffle des tempêtes, plusieurs parfums pénétrèrent bientôt ses narines. Une inquiétude profonde le saisit alors, dressant les poils de son échine. Il décela dans l'air le putride parfum du sang. Et, irrémédiablement, il reconnut là celui qui l’avait laissé couler. Cet être innommable aux prunelles de feu. Cet être qui avait sut réveiller la haine qu’il croyait éteinte en son coeur mutilé. Mais il n’avait pas à le redouter. Il avait appris à accepter ce lupin aux désirs ardents de haine et de sang. Et il se refusait à le craindre à nouveau. Akasan fit quelques pas, dans l’assurance légère de son rebel courage. Alors que ses griffes crissant dans la neige semblait rencontrer une surface plus rocailleuse, les senteurs d’un autre être lui parvinrent. C’était un autre fils de l’hiver. Un enfant des glaces et du vent. Tout comme lui. Ce fut sa voix qui lui parvint. - …pouvez venir vous asseoir, il y a bien assez de place pour nous deux. Ses oreilles d’ardoise se dressèrent à l’entente de cette voix, futile murmure dans ce paysage teinté de flammes prisonnières des glaces. S’approchant prudemment, il osa enfin se dévoiler aux yeux des deux comparses. Le poil malmené par le vent, le regard serein et le visage parfaitement neutre, le solitaire fendit de ses prunelles de glace l’ambre des yeux de l’imposant hivernal aux pattes teintées de sang. -Bien le bonjour, cher Goriar. Orientant alors les deux flèches de givre capturées par ses pupilles vers le second loup, un hivernal de granit, il murmura. -Et vous de même. Quelques flocons ébranlèrent sa toison de saphir. -Pardonnez mon impudence. Le royaume hivernal, autrefois mien, ne me réserve, désormais, plus aucun accueil, et la raison de ma présence en ces lieux ne se justifie pas. Mais, vous, frère de l’Ange charbon, vous n’ignorez pas la raison de ma venue quand à mes angoisses quand à sa personne. Vous veillez probablement sur son bien être, cependant, l’abandonner aux griffes de la nuit ne m’ait permis. Ainsi donc, excusez mon assurance incertaine, mais ma venue en ce domaine qui est vôtre n’est pas, probablement, pas insensée.
- Voilà, vous pouvez venir vous asseoir, il y a bien assez de place pour nous deux.
Goriar fronça les sourcils et grogna encore plus. Il se moquait de lui !
Une présence, le loup brun ressentit une présence, familière mais pas totalement amicale pour lui. Il avait quelque hypothèses sur le nouveau venu. Il essaya avec peine d'identifier l'odeur, hivernal, d'un autre clan ou solitaire ? C'est alors qu'il vit bleu, si je ne puisse dire ça. Un pelage indigo tacha le décor et s'approchait timidement d'eux. Par habitude, il serrait entré dans une rage incontrôlable simplement en voyant ce lupin et lui aurait probablement bondit dessus. Mais il n'en fut rien, l'hivernal resta bien droit, prenant sur lui pour stopper son grognement.
-Bien le bonjour, cher Goriar.
Le lupin brun inclina la tête en signe de bienvenu et guetta la réactions de son compagnon. Étrangement, le loup brun c'était mit en tête de défendre le lupin indigo si l'hivernal gris tenterait de le chasser, il avait bien le droit de rendre visite à sa sœur de temps en temps, même lui ne l'en empêcherait pas ! Akasan, il lui semblait qu'il se nommait ainsi, avait le droit d'être heureux lui aussi. Il salua aussi le loup gris et expliqua la raison de sa soudaine venue.
-Pardonnez mon impudence. Le royaume hivernal, autrefois mien, ne me réserve, désormais, plus aucun accueil, et la raison de ma présence en ces lieux ne se justifie pas. Mais, vous, frère de l’Ange charbon, vous n’ignorez pas la raison de ma venue quand à mes angoisses quand à sa personne. Vous veillez probablement sur son bien être, cependant, l’abandonner aux griffes de la nuit ne m’ait permis. Ainsi donc, excusez mon assurance incertaine, mais ma venue en ce domaine qui est vôtre n’est pas, probablement, pas insensée.
Il en était sûr le loup était venu pour Glycenne. Il est vrai qu'il restait un peu plus en compagnie de sa sœur pour la surveiller et qu'un peu d'aide ne serrait pas de refus, cette louve était aussi têtu que lui...
- Bien le bonjour loup indigo, d'ont le nom est... Akasan c'est bien ça ? Vous avez bien fait de vous justifiez, car en dépit de moi il y aurait bien d'autre loup qui pourrait vous causez des soucis... Chose que je ne voudrais pas qu'il vous arrive bien sûr. Si vous voulez savoir l'ange noir, si c'est ainsi que vous la nommer, se porte très bien, car comme vous l'avez dis, je veille affectivement sur elle. Maintenant libre à vous d'allez la rejoindre, elle devrait se trouver aux abords des tanières communes. Mais veuillez excuser ma curiosité, mais vous avez bien affirmé que vous faisiez partit de l'Hiver, est vrai ? Ou vous considérez vous déjà comme un membre à part entière ?
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Ven 23 Déc 2016 - 11:40
Je ne médite pas ! Je réfléchit !PV Goriar et Akasan
Le froncement de sourcils de l’autre Hivernal fit soupirer encore une fois Hariken qui ne comprenait pas vraiment l’attitude de son compagnon de clan même si lui-même était souvent renfermé. Il sentit vite une présence étrangère, il huma l’air mais aucune odeur d’un clan ne lui parvint, un solitaire ? En regardant bien Hariken vit un loup bleu indigo les observer, le lupin gris ne fit rien, pour l’instant pas besoin de s’alarmer, il pensa que Goriar lui aussi l’avais vu. Finalement le lupin bleu s’approcha timidement d’eux. ─Bien le bonjour, cher Goriar dit le lupin indigo
─Et vous de même dit-il cette fois-ci au lupin gris
Apparemment le lupin brun semblait connaitre cet autre loup, même si la confiance ne régnait plus dans le cœur du lupin bicolore, il se força a attendre la suite avant de prendre des décisions trop précipitées.
─[b]Pardonnez mon impudence. Le royaume hivernal, autrefois mien, ne me réserve, désormais, plus aucun accueil, et la raison de ma présence en ces lieux ne se justifie pas. Mais, vous, frère de l’Ange charbon, vous n’ignorez pas la raison de ma venue quand à mes angoisses quand à sa personne. Vous veillez probablement sur son bien être, cependant, l’abandonner aux griffes de la nuit ne m’ait permis. Ainsi donc, excusez mon assurance incertaine, mais ma venue en ce domaine qui est vôtre n’est pas, probablement, pas insensée.
Donc, à ce que compris Hariken, ce loup bleu était donc le « beau-frère » de Goriar ? Intéressant. Le lupin gris ne pouvait connaitre cela pour cause du fait qu’il n’avait ni frère, ni sœur. Hariken se détendit, si ce loup avait gagné le cœur d’une hivernale, il semblait alors digne de confiance. L’ange charbon d’ailleurs, qui était-ce ? La seule qui pouvait porter ce surnom était Glycenne, une nourrice qu’il avait déjà vue une ou deux fois. Et aussi, informations intéressante, le loup bleu était avant Hivernal, les raisons du fait qu’il soit parti était encore dans l’ombre, un choix personnel ? Un bannissement ? Il ne le savait pas.
─Bien le bonjour loup indigo, d'ont le nom est... Akasan c'est bien ça ? Vous avez bien fait de vous justifiez, car en dépit de moi il y aurait bien d'autre loup qui pourrait vous causez des soucis... Chose que je ne voudrais pas qu'il vous arrive bien sûr. Si vous voulez savoir l'ange noir, si c'est ainsi que vous la nommer, se porte très bien, car comme vous l'avez dis, je veille affectivement sur elle. Maintenant libre à vous d'allez la rejoindre, elle devrait se trouver aux abords des tanières communes. Mais veuillez excuser ma curiosité, mais vous avez bien affirmé que vous faisiez partit de l'Hiver, est vrai ? Ou vous considérez vous déjà comme un membre à part entière ? demanda Goriar
Alors donc c’était bien Glycenne qui était donc la compagne de ce loup qui se nommait Akasan. Hariken se demanda si le lupin brun faisait référence à lui quand il disait que d’autres loups pouvaient lui causer des soucis, si Akasan était vraiment venu juste pour voir son amante, alors cela ne posait normalement pas de problème.
─Pardonnez mon incursion dans votre conversation mais j’aimerai savoir une chose Akasan, si vous faisiez partie de l’Hiver, pourquoi êtes-vous parti ? Libre à vous de répondre ou non. demanda finalement Hariken
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Ven 23 Déc 2016 - 17:01
Ne laissons pas les ombres d'hier obscurcir les lueurs de demain
Les griffes du vent semblaient lacérer ce qu'il était. Les démons de ses songes, les monstres de ses nuits, étaient revenus pour le traquer. Pour lui voler ce qu'il avait laissé, il y a si longtemps, en ces lieux de glace et de froid. Il savait ce qu'ils voulaient. Il savait ce qu'il avait oublié au sein de son Royaume Déchu. Au delà de ce gouffre, de cet interminable tunnel d'ambre et de roche, s'étendait le domaine de l'Hiver. Le palais des glaces, la citadelle de ce Clan qui l'avait si longtemps exilé. Son passé tout entier s'élevait sous ses yeux de givre, funeste héritage de son sang maudit. Pendant si longtemps, pendant ces années qu'il avait appris à estomper, il n'avait été qu'une erreur. Qu'un être chassé des siens pour sa faiblesse. Il n'avait pas mérité l'honneur de rejoindre leurs rangs. Il n'avait put être ce chevalier des neiges, cet ardent défenseur des siens, exilé pour son unique différence. Il avait été le fruit d'une union condamnée. Il n'était qu'une erreur. Mais le temps l'avait affecté, emportant son histoire comme le vent emporte les flocons. Sous le poids des épreuves, sous le flot de ses tourments, il s'était redressé. Guerrier de son passé, il avait combattu pour l'avenir. Chaque cicatrice, chaque nouvelle blessure, avait contribué à forger son futur. Il avait grandi dans la douleur, et, désormais, progressait sous l'éclatante lumière de l’espérance. ─ Pardonnez mon incursion dans votre conversation mais j’aimerai savoir une chose Akasan, si vous faisiez partie de l’Hiver, pourquoi êtes-vous parti ? Libre à vous de répondre ou non. La voix de l'hivernal ardoise dissipa l'assaut de ses pensées. Laissant ses yeux vagabonder sur l'horizon glacial, le lupin indigo s'abandonna à l'étreinte de sa mémoire. Ses pattes d'écume le guidèrent auprès des deux fils de l'hiver. Daignant s'asseoir à leurs côtés, ses paupières lui accordèrent le repos de ses songes. Chaque voix, chaque murmure, l'assaillait à nouveau, le lacérant de toute part, rappelant à son âme déchirée ce qu'il avait subi, ce qu'il avait été. Et ce qu'il ne serait jamais. L'écho de leurs voix, le reflet de leurs visages. Tout cet univers dans lequel il avait sombré n'était plus qu'un incommensurable capharnaüm. Un orage grondant sur l'horizon éclatant, une fleur de sang sur un océan de neige. Indistincts souvenirs d'une époque révolue, Akasan sentait le poids de ses blessures le dévorer à nouveau. Le moindre détail, autrefois estompé sans qu'il ne s'en aperçoive véritablement, resurgissait sous le givre de ses prunelles. Il les voyait, ces êtres qui l'avaient chassé du Domaine de ses Aïeux. Il les entendait, maudissant l'enfant damné qu'il était alors. Le prisme glacial de ses yeux se posa sur un corbeau de ténèbres. Décrivant une large boucle dans l'air glacial, le volatil darda alors les flèches de ses prunelles sur le loup bleu. Ses ailes d'ébène fendirent l'air, le laissant plonger vers sa cible. Alors, seulement, le neutre comprit. Lorsque l'ombre frôla son museau immaculé, lorsqu'il croisa le regard de braise du corbeau, la réalité s'afficha à lui. Il ne répondait plus à aucun nom. Il n'était rien, tout en étant tout. Il était le corbeau et la colombe. Il était le captif et le libre. Son corps n'était qu'une prison, barreaux de chair et de sang pour son âme depuis si longtemps chassée des ombres. Il était de ces êtres habités par un esprit et un coeur dont le monde était submergé. Il était l'un d'entre eux, il leur était semblable. Semblable en étant différent. Un songe, une futile pensée traversa son esprit lacéré. Il était une erreur. Mais une erreur unique. Le loup indigo se redressa, affrontant les bourrasques glacial du Royaume Hivernal. L'écho de sa voix, reflet de ses pensées, caressa l'étendue immaculée. - J'ignore quels souvenirs subsistent, encore, dans les méandres de ma mémoire. Il inspira profondément. - Le Temps est cruel. Invincible, immortel, il saisit notre passé comme la Mort saisit notre vie. Chaque parcelle de notre histoire disparaît sous la valse de ses doigts. Il nous vole ce que nous avons été, et attend patiemment ce que nous serons. Les visages que nous avons connus, les voix que nous avons perçues, se dissipent alors, dans le sombre océan de l'oubli, dévorés par le néant. Pourtant, alors que s'éteignent en nous les chandelles de l'espoir, un brutal souvenir resurgit et nous assaille. Nous ne sommes rien de plus que des pantins, des pions sur l'échiquier du Destin. Mais ces murmures, qui s'effacent, peu à peu, de nos mémoires, constituent ce que nous pourrions être, ce que nous pouvons être. Et ce caractère qui nous est propre se forge dans les braises de notre passé. Ses yeux de glace balayèrent l'horizon. - Je me souviens, si, ainsi, l'histoire mérite d'être contée, du vent, hurlant dans les congères, arrachant aux damnés et fantômes des murmures d'agonie. Ce soir là, dans l'obscurité du repaire familial, un seul mot parvint à mes oreilles de nouveaux né. "Faible" Je ne puis prétendre connaître la véritable signification de ce mot. Je ne suis qu'une vie parmi les autres, une âme noyée dans un océan d'être qui me sont, incontestablement, supérieurs, mais je sais parfaitement à qui il s'adressait alors. La version de mon passé, celle que je vous fais alors parvenir, est, probablement, écorchée, tant mes sens de louveteaux ne pouvaient me permettre de saisir la brutalité de cet exil injustifié. Mais je le sais, je le sens, braise ardente rongeant mes os, que cette voix n'était autre que celle de mon père. Je sais qui m'a chassé, qui a laissé ma mère, seule, dans la tourmente de l'hiver, avec pour seule compagnie, son misérable enfant. Akasan eut un léger sursaut. - Je ne peux prétendre à vos rangs. Je ne suis plus qu'un chevalier déchu, un guerrier vaincu, estropié, trop faible pour avoir jamais pu combattre. Vous serez, vous êtes, par votre sang, par votre coeur, plus forts, plus braves que ce que ma misérable personne ne me permettra jamais. Mais je veux lutter. Lutter, dans l'ombre, succombant aux fleurs mortelles de mon sang, si ainsi le souhaite le Temps. Je ne serais jamais rien de plus qu'un vagabond, un... Moins que rien. Je ne mérite aucun honneur, aucune reconnaissance. Et je ne les réclamerai pas. S'il est possible de rallumer quelques étoiles mourantes, alors pourquoi hésiter ? Je veux continuer à croire en un... Une antique voix métallique sembla fendre l'air. - Espoir. Les oreilles ardoise du solitaire se dressèrent, tentant de saisir ce futile murmure. Une folle utopie, un espoir incertain, avaient resurgit en lui. Il l'entendait, à nouveau. Cette amie, cette vieillie amie, s'éveillait, sous le poids des souvenirs, brisant ce silence dans lequel elle s'était scellée. Sword. Alors que s'éteignait, dans la lueur du jour, l'éclat de givre de l'épée, Akasan eut un léger sourire. - Mon histoire n'est que poussière. Elle ne mérite pas de parvenir à vos oreilles, et je doute qu'elle puisse vous émouvoir. Mais je vous ait conté mes souvenirs, comme vous le souhaitiez. Il inclina ses prunelles de givre vers l'imposant loup crème à ses côtés. - Je ne souhaite pas intégrer votre Clan, Goriar. Parmi vos rangs se tient un être qui ne considérerait pas ma venue d'un bon oeil. Et, jusqu'à présent, mon unique plaisir résidait dans ma liberté. Je ne peux chasser mon passé, tel un simple parasite. Je ne souhaite pas oublier. Pardonnez moi, mais votre Clan n'est plus, à mes yeux, un refuge. Le lupin indigo inspira profondément. - Peut-être est-il juste d'oublier ce que nous avons connu. Peut-être faut-il balayer les vestiges de notre mémoire, les considérant sans importance. Je ne suis qu'un imbécile, un idiot, persistant à croire que mes traces finiront, tôt ou tard, par devenir mes pas à venir. A s'imaginer que notre vie n'est qu'un cercle, et que chaque élément de notre passé fait, désormais, partie de notre avenir. Ais-je tort, ais-je raison ? Qui peux bien savoir...