Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !

Les papillons voletait élégamment autour de ses oreilles dressée vers le ciel, tournaient autour de ses pattes claires et fuselée, s’échappaient vers les nuage, certain se posait même sur son échine avant de reprendre leur vol désordonné autour de la femelle. Sa longue queue touffue se balançait au rythme de ses pas, à l’instar de ses hanches, et le fond froid de l’air ne parvenait pas à s’infiltrer sous son épaisse fourrure bicolore.
La femelle s’était levée d’excellente humeur ce matin, et alors qu’elle rentrait juste de sa promenade quotidienne jusqu’à l’étang des feuilles, les conversations qu’elle avait surpris entre deux jeunes chasseurs lui avait tiré un sourire réjoui. Le genre de sourire qui laissait penser qu’elle mijotait un sale coup, car il lui dévoilait les canines, mais il n’en était rien. En ce jour tout du moins.
Ainsi donc ils s’étaient destiné à organiser une expédition pour ramener autre chose que des écureuil à manger, les lupins se laissait vite. Parfait, elle voulait en être. Ou plutôt elle en serait. Elle défiait quiconque de lui interdire d’aller chasser, elle était adulte jusqu’à preuve du contraire, quoiqu’en dise ceux dont la vie était tellement plate et dénuée d’intérêt qu’ils passait leur temps à se moquer de son gabarit.
Elle se fichait des raisons qui motivaient les chasseurs qui avaient décidé de cette traque de gros gibier, volonté de bien se faire voir ou simple preuve de loyauté envers le clan, qu’importe. Cela faisait longtemps qu’elle ne s’était pas dépensée correctement, trop occupée à constituer des réserves conséquentes de plantes médicinales en prévention de l’hiver qui s’annonçait. Le clan passait avant tout, et ce n’était pas elle qui dirait le contraire.
D’une torsion du museau, elle envoya un petit comité d’insecte se rendre sur le lieu du départ de la chasse, et continua sa marche tranquille sans hâter le pas. Si ils ne voulait pas l’attendre, les papillons se ferait une joie de leur voleter dans le nez, les oreilles et les yeux pour les ralentir.
Ses pensée divaguaient doucement, se perdaient dans les limbes de sa conscience. Son esprit était libre en ce jour, libéré d’angoisses ou autre réflexion négative qui ternissait son optimisme et sa joie. Elle se demandait qui constituait cette commission chargée de la mission la plus primaire qu’il soit : ramener à manger au camp. Un oméga renfermé ? Un jeune timide ? Un bêta séducteur avec de faux airs ténébreux ? Qui savait ceux qui aurait le plaisir de supporter sa compagnie et ses piques incessantes. Eux même ne devait pas s’attendre à voir débarquer, avec ses grands sabots, la guérisseuse du clan accompagnée d’une nuée de lépidoptère arborant les couleurs chatoyante de l’automne.

Quand elle arriva en trottinant jusqu’au point de rendez vous, elle constata avec joie qu’elle était en avance. Peu nombreux était les lupins qui appréciait attendre les autre, surtout en cette saison ou rester immobile de longues minutes était peu agréable, mais Vee n’était pas comme les autre. Ce côté lui venait de son père. En arrivant avant les autres – peu importait d’être en avance ou bien qu’ils soient en retard –, on pouvait aisément jauger le terrain, et cela donnait un sentiment de supériorité très appréciable.
La clairière ou devait se rejoindre les chasseurs, désigné ou volontaire, était plutôt vaste et les cimes dégagée offrait une vue sur le ciel. Ô Outa-Ranos qu’elle aimait le ciel. C’était sans doute ce qui lui faisait regrettait de ne pas être pourvue d’aile elle aussi. Ces étendues lui restait inaccessible, physiquement parlant. Elle les avait visité un nombre incalculable de fois dans ses rêves, observé leur reflet de jour et nuit par le biais de l’étang mais jamais elle ne les avait parcourue, jamais elle n’avait frôlé les nuages. Comme en écho à ses pensée, les insectes qui l’accompagnait s’élevèrent vers la voûte céleste, leur attention certainement attiré par quelques mouvements plus loin dans la foret.
Un léger rire secoua la femelle. Cela représenterait sans aucun doute un spectacle singulier pour le reste de la « troupe » qui ne tarderait pas à arriver. Une femelle, de petite taille, assise sur son arrière train, sa longue touffue enroulée autour de ses pattes, le visage tourné vers le ciel avec une expression émerveillée et accompagnée d’une petite dizaine de papillons qui gravitait autour d’elle, plus ou moins haut. Tant mieux. Elle adorait surprendre.

La jeune femelle fut tirée de ses rêveries agréables par la présence d’un poids à ses côté. L’un de ses comparses de chasse sans aucun doute. Elle finit par baisser ses yeux clairs vers la fourrure noire et rouge à ses côtés. Elle reconnu le lupin sans aucun mal, l’ayant déjà rencontré auparavant. Il semblait d’une humeur exécrable, ses muscles avait l’air tendu et il grinçait des dents. Ses insectes paraissait en avoir conscience car ils évitait consciencieusement de s’aventurer trop près du canins.
À l’instar de la guérisseuse il y quelques minutes à peine, l’espion devait être claquemuré dans des pensée dont elle ne pouvait percevoir la teneur. Il finit par lâcher un simple «  Bonjour », qui sembla lui brûler les babines. Pas refroidie pour un sous par la colère sous-jacente de son camarade, elle répondit d’un ton calme, avant de poser la pointe de sa queue sur son épaule. C’était sa manière de lui demander de se calmer et de lui signifier qu’il ne servirait à rien de tenter de l’intimider. Malgré ce que laissait penser son apparence, la femelle était une tête brûlée que peut de chose parvenait à déstabiliser. Une nouvelle odeur parvint à sa truffe, et elle tourna la tête pour observer le nouveau venu. Étrange odeur par ailleurs, avec des relents de fer, un peu comme  une effluve d’hémoglobine. Le genre de remugle qui l’accompagnait quand elle soignait les bléssés. Un sourire apparut une nouvelle fois sur son visage quand elle remarqua de qui il s’agissait. Dean, le bêta commandant du clan, rouquin cornu plutôt imposant. Son regard, des plus étrange avec ses pupilles laiteuse et à la cornée d’un noir d’encre faisait souvent jaser les petit loupiots qu’elle croisait lors de ses nombreuses balades.
A contrario, lui semblait plutôt jovial, comme en témoignait sa démarche tranquille et son expression amicale, qui tranchait de manière coquasse avec son apparence quelque peu effrayante sur les bords. Du coin de l’œil, l’autre toujours perdu dans les mondes caché par les nuages, elle le regarda jauger chacun d’eux, mettant des noms sur leurs apparences. Une fois cet examens rapide terminé, il dévoila ses canines dans un sourire qui aurait pu effrayer bien des gamins dans un autre contexte.
« Bonjour ! On a déjà une bonne équipe de choc à ce que je vois ! Alors près à traquer et à chasser les grosses proies ? » lança t’il en remuant oreilles et queue.
Prête, évidemment qu’elle l’était. Elle était toujours prête, sauf quand il s’agissait de s’occuper d’une bande de loupiot excité. En effet, si il lui rappelait son enfance au premier abord, elle était vite débordée et prise d’une violente envie d’en prendre un pour taper sur l’autre quand il n’écoutait pas ce qu’elle racontait.
« Bien évidemment que nous sommes près », commença t’elle en parlant également à la place du loup rouge et noir. De toute manière, qu’il soit opérationnel ou non, peut lui importait, ils n’étaient pas ici pour regarder les arbres pousser.
«  Je pense que nous sommes complet, pourquoi ne pas nous lancer ? Il nous faut rentrer avant la nuit. » nuit qui n’était pas si proche d’arriver, mais la femelle était impatiente et, tout en se levant elle défia du regard ses deux compagnons d’opposer un avis au siens.
Elle s’ébroua un instant, étira son dos, et adressa aux deux mâle un clin d’œil malicieux avant de retrousser son museau en une expression mutine.