Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

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Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !
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Il serait grand temps que tu ouvres les yeux, petit. [PV Elendë]
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Dim 22 Nov 2015 - 14:31



Il serait grand temps que tu ouvres les yeux, petit


Son cœur battait rapidement, et c’était le seul son qui parvenait à ses oreilles. Ça et le son très étouffé de la voix du géant qui lui courait après. Comment c’était arrivé? Il croyait avoir été amené par un lion? Mais quand il s’était réveillé, c’était le loup doré qui était là. Ce loup qui l’avait amené en été! Le félin ne s’était même pas demandé pourquoi il ne l’avait pas tué pendant qu’il le pouvait. Elendë plus territoire de l’été était égal à pas bon! Il s’était enfui. En courant. Et depuis, il courait, la peur au ventre. Bien sûr, il n’avait pas de chance de distancer ce monstre sur pattes seulement en courant, et il profitait de sa petite taille pour prendre des raccourcis que lui ne pouvait pas. Sauf que maintenant, il commençait à s’essouffler, et en plus il était perdu! Des arbres, des palmiers, tout plein, tout partout! Il avait fallu qu’il choisisse de traverser la forêt! Il n’était même pas certain d’aller dans la bonne direction! Mais il avait trop peur pour s’arrêter.


En même temps qu’il essayait de se repérer, passant sous tronc tombés, se glissant dans des buissons, il essayait de réfléchir. Qu’est-ce qui s’était réellement passé? Il avait tenté de s’enfuir, s’était fait mal à la patte. Sa patte faisait encore mal, mais il supportait. C’était mieux que d’être avec lui. Enfin, il croyait. Il ne savait plus quoi penser. Pourquoi le loup ne l’avait pas tué? Pourquoi il avait envoyé un lion pour l’amener en été? Autant de questions sans réponses qui devraient attendre qu’il ne se soit échappé. Si seulement il pouvait arrêter d’avoir l’impression de tourner en rond! Et ses poumons qui le brûlaient… Cet ours était-il infatigable? Il s’arrêta quelques secondes, tendant l’oreille. Il ne l’entendait plus. Ça ne voulait pas dire qu’il n’était pas là. Il se remit en route, en courant et en versant une larme à la douleur qui le traversait.


Puis un gémissement lui échappa, et il se retrouva au sol. Sa patte… sa patte qui lui faisait déjà mal… Suffocant presque, il la tint serré contre lui en gémissant de douleur. Il avait dû se la cogner contre une pierre… ça faisait tellement mal! Des larmes coulèrent sur ses joues et il se roula en boule. Quand un son lui parvint, il se mit à trembler. Ce son était étrange… comme un petit… sifflement. Et un frottement. Ce n’était pas le son que faisait le gros ours, en tous cas. Incapable d’arrêter de pleurer, la vision trouble par les larmes et la douleur, le petit guérisseur essaya de voir ce qui se passait, mais il le sentit avant de le voir. Quelque chose de lisse, écailleux, qui se glissa sous lui et commença à l’encercler.


« SERPENT!! »


Le cri, puissant, avait été un cri de désespoir et d’angoisse totale. Un serpent! Il allait se faire manger par un serpent! Il réussit tant bien que mal à le griffer, à maintenir la tête du reptile à distance, mais la pression augmentait, lentement, autour de son ventre, de sa poitrine. Il commençait à suffoquer. Il voulut crier à l’aide mais en fut incapable. C’est alors qu’il perçu un éclat doré, au coin de son œil et, résigné, il ferma les yeux.


© Maeya Fleur de Neige


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Lun 18 Jan 2016 - 22:04

Bordel mais comment s'était-il retrouvé à courir après ce gosse ? Encore une fois, les évenements lui échappait. Elendë avait réussit à ramener Maeya en été après que celui-çi soit tomber dans les pommes. Lui-même avait faillit tomber à la renverse quand il avait abusé de son pouvoir pour aller plus vite... Et puis, tout s'était enchaîner : le petit s'était réveillé, effrayé et perdu, puis en voyant Elendë, avait déguerpit. Le gros loup doré poussa un long soupir, ses foulées se faisant plus longue. Vraiment, il n'en revenait pas du nombre de fois ou il avait dû lui courir après. Cette relation s'avérait réellement sportive, et pas seulement physiquement. Il avait bien remarqué que le petit Maeya n'était tout à fait "normal". Déjà, il se comportait comme un enfant, alors qu'il devait être au moins plus agée que l'alpha de l'automne, Ypso et en plus, il parlait d'une brume... La nourice n'avait pas encore comprit exactement de quoi il sagissait, mais il pensait pouvoir deviner que cela avait un lien avec son comportement.

Essoufflé d'une si longue course, il voulut hurler au petit de ralentir, qu'il allait tout lui expliquer. Il ne le fit pourtant pas, se rappelant de la dernière fois qu'il lui avait hurlé dessus. Fatigué, il poussa un énième soupir, essayant tant bien que mal d'allonger ses foulées. Il fallait qu'il le rattrape avant qu'il ne tombe sur quelqu'un de mal intentionné. Pas que les estivaux étaient froids et distants, mais mieux vallait se méfier de certaine têtes, Elendë l'avait bien comprit en rencontrant l'un d'entre eux. Regardant autour de lui, l'Estival se rendit compte que les palmiers les entourés. Merde, ils approchaient de la taverne commune. Redoublant d'effort, il faillit se transformer, puis se rappela déjà sa grande fatigue : si il ne voulait pas tomber dans les vappes, il fallait qu'il économise ses forces.

C'est au bout de quelques secondes qu'Elendë se rendit compte que Maeya avait disparu de son champ de vision. Relevant les oreilles à la recherche de ses bruits de pas, il n'entendit que le vent de l'hiver. Ce n'était pas bon du tout, il fallait à tout prix qu'il le retrouve ! Ici, ça grouillait de bestiole en tout genre, pas seulement de loups. Des mygales, des guêpes (et qui s'y frotte, s'y pique, généralement, car elles n'ont rien de commodes) et puis surtout, il y avait ces longs animaux visqueux et rapide comme l'éclair...

« SERPENT!! »

Les oreilles d'Elendë se relevèrent d'un coup et sans attendre, il fila vers la source du cri. Ses poils hérissés sur son dos, il sentit son coeur se mettre à cogner dans sa poitrine. Espérant arriver à temps, il accéléra. Touts les serpents n'étaient pas dangereux, mais la plupart était vicieux. Les pattes d'Elen crissèrent dans le sable, le faisant ralentir subitement. Là ! Le chaton était juste là, allongé (ou plutôt recroquevillé) dans le sable, prêt d'un palmier. Le serpent venait l'entourer lentement, attendant surement le meilleur moment pour pouvoir l'attraper et l'étrangler. Il était énorme, mais pas vénéneux. Un anaconda. Ces bêtes là pouvait avaler n'importe quoi, même un rocher.

Sans attendre, le loup doré se transforma. Tant pis si il tombait dans les pommes, il devait aider le petit. Rugissant, il baissa les oreilles. Sa crinière doré lui donna l'air encore plus impressionnant et l'anaconda siffla, mécontent. Il tenta de se jeter sur Elendë pour le mordre, mais le fauve l'esquiva. Le lion doré rugit une nouvelle fois, plus fort, les oreilles en arrière. Il bondit sur le serpent, coinçant son cou avec ses énormes pattes. Le serpent se débattit sous ses pattes, tentant de le faire tomber ou de l'encercler. Elendë rugit de nouveau, de rage cette fois. Il sentit la peau écaillé de l'animal frémir et il comprit que c'était bon. Il le lâcha, lâchant un nouveau rugissement. L'animal déguerpit aussi vite que l'éclair, se faufilant entre les palmiers.

N'en pouvant plus, Elendë s’effondra sur le sable chaud. Le souffle lent, les paupières closes, il sentit une violente nausée le prendre. Se roulant en boule sur lui-même, il inspira profondément, tentant de reprendre contenance. Son souffle était saccadé et il tremblait de tous ses membres. L'esprit embrouillé, il tenta d'ouvrir les yeux et observa autour de lui. Tout était flou, mais le pelage blanc rayé qu'il cherchait était encore là. Ses yeux turquoises papillonnèrent un instant avant qu'il ne puisse plus les laisser ouverts. Il tentant tant bien que mal de ne pas sombrer dans l'inconscience. Il murmura faiblement :

"Maeya ?"

Puis la nausée le prit de nouveau, et il vomit sur le sable, penchant à peine la tête pour tout recracher. Les oreilles basses, il tremblait de nouveau et son coeur battait terriblement fort. Il avait l'impression qu'il allait mourir. Il se sentait terriblement fatigué, l'envie de s'endormir sur le champs était insupportable. Et puis cette migraine... Cette affreuse migraine qui lui martelait le crâne à n'en plus finir. Il grogna doucement, avant d'ouvrir la bouche. Sa gorge nouée, le mot qu'il tenta de dire ne fit qu'une sorte d’onomatopée. Pourtant, il fit de nouveau un essaie.

"Maeya, tu... tu vas bien ?... Il... Il... il ne t'as rien fais ?..."

Sa voix n'allait pas au delà du simple murmure et quand il entendit le vent lui répondre, il se dit que le chaton ne l'avait pas entendu. Il se roula encore plus en boule, sa queue bougeant lentement pour venir l'entourer complètement. Son estomac se tordait douloureusement à chaque mouvement qu'il faisait et il avait l'impression que le bruit des petites vagues, non loin de là, ressemblait à un tsunamis. Sa tête lui tournait et il comprit seulement à cet instant à quel point il venait d'abuser de son pouvoir. Il aurait pu y rester. Il pouvait y rester...
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Kuma
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Identité du personnage
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Sam 27 Fév 2016 - 11:45

» Up ! ♥ «
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Sam 26 Mar 2016 - 16:42



Il serait grand temps que tu ouvres les yeux, petit


Il se sentait dans la brume. Pas de la même façon que d’habitude. Il avait mal, il pleurait, tout était flou dans sa tête. Les sons lui parvenaient de façon déformée. La pression était partie, mais il était trop confus pour comprendre quoi que ce soit. Il lui fallut un long moment avant de retrouver les esprits, et un autre long moment à fixer la tache dorée devant lui, avant de se souvenir. Le serpent! Son cœur bondit, il voulut se relever, gémit de douleur et retomba au sol, haletant. Le serpent n’était plus là en tous cas. Devant lui se trouvait, aussi roulé en boule que lui, Elendë… le grand loup qu’il avait fui tout ce temps… Il se souvint soudain. Le serpent qui tentait de l’étouffer, le lion, encore ce lion, qui l’arrachait de son corps et le faisait fuir, puis… puis le lion qui… qui se transformait en… Elendë… L’estival n’avait jamais envoyé le lion le chercher… il ÉTAIT le lion! Logique. Son grand-père pouvait se transformer en tigre… alors pourquoi pas? Ça restait dans la même famille… Un jeu de mot duquel il aurait pu rire jaune si le félin n’avait pas si mal. Le géant lui avait sauvé la vie…


Mais pourquoi? Pourquoi avait-il fait ça? Se pouvait-il que Maeya se soit trompé? Depuis le début? Et si le loup doré avait raison? Il fouilla ses souvenirs. Être lucide lui répugnait, mais il ne pouvait pas se permettre de faire ça en étant… dans la brume… Le loup ne lui avait jamais fait de mal… il avait seulement tenté d’être son ami… C’était la voix de Blailu dans sa tête qui avait raison… Le chaton avait été trop dur avec lui… mais… mais ce n’était pas sa faute! Il ne pouvait pas contrôler ses émotions! Et puis… et puis… rien ne prouvait qu’Elendë avait raison pour son père! Cependant… lui-même était le premier à affirmer ne pas être comme son père… il… il n’avait pas le droit de traiter Elendë comme étant identique à son grand-père, même s’il l’aimait. Il avait peut-être été manipulé, au fond… Il s’était donné tant de mal pour aider le petit… Ce dernier ferma les yeux, versant une larme de plus. Comment pouvait continuer de rejeter le géant qui avait visiblement mit sa vie en danger pour lui? Ça devait avoir un lien avec son pouvoir… mais il était en tous cas très visiblement mal. Il souffrait, lui aussi. Luttant contre la douleur, le guérisseur se releva. Il eut d’abord l’impression que sa tête allait exploser, puis qu’il allait vomir tout ce que ne contenait pas son estomac vide, et que chacune de ses pattes allait se casser alors qu’il approchait, pas à pas, de… du loup. Cette douleur n’était qu’amplifiée par ses pleurs, il savait que ce n’était pas si terrible.


Rendu à proximité du géant doré, le petit félin se rappela que ce dernier lui avait posé une question. Qu’avait-il voulu savoir, déjà?

« Tu vas bien…? … Il ne t’as rien fait…? »

Il lui fallut plusieurs secondes pour reconstruire ces deux questions. Répondre lui serait très pénible. Il se força néanmoins, en pleurant. Pourquoi? Pourquoi soudainement n’avait-il plus peur? Il ne saurait pas vraiment le dire. Mais c’était le cas.


« Je… je vais… bien… »


Cet effort l’ayant totalement épuisé, le chaton s’effondra contre le gros museau, haletant. Il sentait la brume revenir. Il sentait qu’il était au bord de l’inconscience, et pourtant, il s’accrochait…


© Maeya Fleur de Neige


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Sam 10 Sep 2016 - 16:53

La respiration sifflante et le cœur battant, Elendë avait les yeux clos, essayant tant bien que mal de faire cesser les martèlements dans son crâne. Il avait les oreilles basses et le sable chaud et confortable lui donnait sincèrement envie de se laisser aller dans un profond sommeil. Il entendait les petits pas du chaton juste à côté de lui, s'approchant un peu plus. Si il avait pu, le cœur du loup doré se serait emballer, à la place de quoi il ralentit un peu. Elendë respira profondément, tentant de se stabiliser, ne voulant pas paraître plus vulnérable qu'il ne l'était déjà. Ces dernières transformations l'avait complètement vidé de toute son énergie. Il voulait se relever et faire voir qu'il allait bien lui aussi, et pourtant, il s'en sentait incapable.

Les yeux toujours clos, il sentait pourtant sa gorge se serré en entendant la voix brisé de pleurs du petit chat. Il aurait tellement aimé pouvoir le prendre contre lui et le rassurer, comme il le faisait si bien avec les petits qu'on lui apportait à la nurserie. Il sentait la présence rassurante de son oncle prêt de lui, à seulement quelques mètres. Le seul membre de sa famille qu'il lui restait allait bien, il avait réussi à le... sauver, en quelque sorte. Un petit sourire s'afficha sur ses babines et alors qu'il allait lui répondre, il sentit un doux museau s'allonger sur le sien. Il retient sa respiration l'espace d'une seconde, complètement surpris. Alors... il lui avait fallu tout ce temps pour qu'enfin, le chaton se rende compte qu'Elendë n'était pas le monstre qu'il pensait. Sa gorge se serra un peu plus et il ouvrit les yeux à demi pour pouvoir observer son oncle. Le voir ainsi allongé prêt de lui, c'était inespéré. Quand il se rendit compte qu'il n'osait plus respirer, il prit une grande bouffée d'air frais et cligna des yeux plusieurs fois pour chasser les larmes qui menaçait de couler sur ses joues.
Jamais il n'aurait imaginer que cela ce passerait ainsi, et surtout pas maintenant. Il avait eu tellement de doute quant aux réactions de son oncle, il avait eu envie de l'abandonner comme son père l'avait abandonner... Et il se rendait maintenant compte que si il avait fait ça, il n'aurait plus jamais eu la chance de convaincre le chaton de son cœur pur. Elendë ouvrit la bouche pour dire quelconque mot, juste pour rassurer le chaton, mais un toux l'en empêcha. Elle fut tellement terrible qu'il fut obliger de relever la tête, faisant glisser le museau de Maeya à contre cœur. Inspirant grandement pour faire cesser cette fichue toux, celle-ci ne fit que s'aggraver. C'est quand il sentit l'énorme douleur à l'intérieure de sa gorge qu'il comprit : il ne faisait pas que tousser, il crachait du sang.

Se relevant douloureusement, il s'essuya la bouche d'un revers de la patte. Le goût métallique qu'il avait sur la langue le dégouta énormément et il fit un effort pour ne pas se mettre à vomir. Il inspira par le nez et se retourna vers son oncle, les larmes aux bords des yeux. Il murmura, la voix rauque et tremblante :

- Ne t'en fais pas, ce n'est rien, j'ai juste... un peu abusé de mon pouvoir, aujourd'hui.

Il sourit tendrement au chaton. Et tandis qu'il finissait sa phrase, il sentit ses pattes se dérober sous lui et le ciel se teinter de sombre. Il ne sut pas immédiatement qu'il était en train de perdre connaissance, alors il ouvrit la bouche pour dire quelque chose avant que son corps ne le lâche complètement :

- S'il te plaît... reste avec moi...

Et le noir prit complètement le contrôle de tout. Il ne savait même pas si le petit chat avant entendu la dernière phrase. Cela, seul lui le savait.
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Mar 13 Sep 2016 - 15:24



Il serait grand temps
que tu ouvres les yeux,
petit


Les yeux du chaton s’ouvrirent péniblement. Ses côtes lui faisaient mal. Ses pattes lui faisaient mal. Son dos lui faisait mal. Son crâne lui faisait mal. Pour peu il ne se serait même pas senti étonné que sa queue lui fasse mal aussi! Il resta donc allongé un long moment à écouter ce qu’il y avait autour de lui. Il faisait nuit. Une tache sombre se trouvait non loin de lui. Un faible son de respiration régulière lui parvenait. Le grand loup doré avait dû lui aussi perdre connaissance. Que s’était-il passé, déjà? Le serpent, le loup qui lui demandait comment il allait, et puis… le noir… Finalement, le guérisseur n’avait pas réussi à rester éveillé…


Légèrement inquiet, il se força à se lever. Il était faible, la douleur ne voulait lui laisser aucun répit, mais il était surtout guérisseur avant tout. Prenant son temps pour ne pas s’écrouler à nouveau, le félin s’approcha d’Elendë et plaqua la tête contre son énorme torse. Son cœur battait. Il respirait faiblement, mais il respirait. Il s’en sortirait. Il serait sûrement autant amoché que Maeya à son réveil, et ce dernier hésitait à explorer la zone autour de lui, de peur de tomber sur un autre serpent.


Après quelques minutes à débattre intérieurement, il prit néanmoins son courage à deux pattes, avec une profonde inspiration en prime, et il commença à marcher. Il fallait qu’il trouve quelque chose de mangeable. En plus, il fallait qu’il en trouve en grand quantité! Ce ne serait pas un jeu d’enfant… Cette dernière réflexion lui arracha presque un sourire. Il n’était pas vraiment un enfant, alors ce n’était pas encore perdu.


Il mit un long moment, beaucoup d’effort, beaucoup de concentration, beaucoup de réflexion et beaucoup de lucidité pour attraper un seul et misérable petit lapin, qui avait eu le malheur de dormir un peu trop à portée d’un félin petit et agile comme l’était le solitaire. Ramenant le cadavre de sa proie, il le pose près de l’Estival, avant de s’allonger. Il avait abusé un peu de sa lucidité, encore, et il ne resterait pas éveillé… Quand Elendë reprendrait conscience, le chaton serait dans un profond sommeil… mais il aurait de quoi manger, le temps que le guérisseur ne se réveille à nouveau. Sûrement qu’il ne serait pas lucide à son réveil… et en sombrant dans l’inconscience une fois de plus il espéra de tout cœur que même en enfant il ne s’enfuirait pas à nouveau. Vu son état et ses blessures, il y avait peu de chances, en tous cas…


© Maeya Fleur de Neige


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Dim 11 Déc 2016 - 13:08

Up !!!

La poussière monte sur ce rp

~<3
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Sam 17 Déc 2016 - 14:50

Elendë sombra dans un sommeil tellement profond que n'importe quoi aurait pu lui arriver pendant ce temps là. Il sursauta violemment plusieurs fois, en proie à un terrible cauchemars. Ses paupières tressautaient légèrement, et ses pattes se débattaient dans tout les sens. Avant de s'endormir complètement, il sentit la chaleur réconfortante du chaton prêt du lui. Allait-il s'en aller ? Il avait tellement peur de le perdre à nouveau... Bien-sûr, il était incapable de l'en empêcher ; il avait déjà tellement utilisé son pouvoir, aujourd'hui. Il était fatigué au point que même respirer lui devint difficile. Malgré tout, il tenta de s'apaiser. Il utilisa les deux, trois exercices rapides de respiration qu'il avait transmit à Samarithin. Il s'avéra qu'ils n'étaient pas tellement facile de les utiliser dans un tel état de demi-conscience, et il comprit à quel point il était dur pour son compagnon printanier de les utiliser quand il se sentait en crise.

La tête posée sur le sable, il cligna plusieurs fois avant de se rendre compte que la nuit était déjà presque tomber. Relevant sa lourde carcasse, il s'assit. Son cœur cognait tellement fort dans sa poitrine qu'il se demanda si il n'était pas entrain de faire une crise cardiaque. Malgré la fatigue qu'il éprouvait encore, il tenta tant bien que mal de regarder les alentours. Alors qu'il pensait voir le chaton au loin, le noir lui tomba subitement sur la figure. Que se passait-il ? Mince, mince, mince, pensa Elen'. Le loup doré essaya plusieurs fois de fermer et rouvrir les yeux, mais le noir restait immobile. Pris de panique, il tenta d'appeler quelqu'un au secours. Devenait-il aveugle ? Non, il ne pouvait pas y croire ! Jamais il n'aurait pensé qu'un abus de pouvoir aurait pu avoir ce genre de conséquence. Il tourna cependant la tête vers ses pattes. Elles avaient raccourcies, paraissaient bien menus. Il toucha son poitrail, ses poils, son ventre, sa gueule. Tout était devenu tellement petit et comprimé... Il faillit paniquer, puis se rendit compte qu'il n'avait pas perdu la vue ; le noir était tellement intense qu'il n'y voyait rien, mais sa vue fonctionnait toujours parfaitement. Un peu soulagé, il se releva, pour marcher un peu dans la noirceur. Seul problème : il avait peur de se perdre.

- Elendë, je suis là.

Le géant tourna la tête dans tout les sens. Sa mère. Rapidement, il sentit les larmes sur ses yeux. Sa douce voix, pleines de cristaux, c'était bien la sienne. Il voulut l'appeler, mais sa gorge serrée l'en empêcha.

- Maman...

Même sa voix était redevenu enfantine, voir même carrément puérile.

- Elendë, Elendë... Ne t'en fais pas, mon amour, je suis là.
- Maman ! Maman je ne te vois pas !

En proie à la panique, il se mit à courir en suivant la voix de sa défunte mère. Le noir le faisait d'autant plus paniquer qu'il n'arrivait pas à distinguer sa douce fourrure rousse.

- Elendë. Cesse donc de courir dans tout les sens.

Cette foix, c'était la voix de son père, dure et froide, comme elle l'avait toujours été. Le petit loup s'arrêta donc net, au beau milieu de nul part.

- Tu es un incapable Elen. Incapable.

La voix raisonna plusieurs fois.

- Elendë, je suis là.

Encore la voix de sa mère, raisonnant dans le noir.

- Pourquoi est-tu encore en vie, alors que nous sommes tous MORTS ?
- Pourquoi ne m'as tu pas sauvé, je pensais t'avoir éduquer comme un héro.
- Tu es un incapable, tu as tué ta sœur !
- Ta mère !
- Ton père !
- Et maintenant, tu vas perdre le seul membre de ta famille.

Des ricanements, la voix de son père et de sa mère s'étaient transformer en échos, il ne savait plus où donner de la tête. Perdu et paniquer, il hurla.

- NON, NON ! JE NE LE PERDRAIS PAS ! S'IL VOUS PLAÎT, ALLEZ VOUS-EN !

Les larmes roulaient sur ses joues sans qu'il ne puisse plus les arrêter. Il se recroquevilla sur lui même, son petit corps sur le sol dur et froid. Il s'épuisa rapidement, demandant clémence une dernière fois :

- S'il vous plaît... Maman...

Le réveil se fit brutalement, comme si il venait de se rendre compte qu'il vivait encore. Elendë se releva brusquement, sans prendre le temps de se réveiller complètement. Son pelage était remplie de sueur, sa tête tournait affreusement. La première chose qu'il fit fût de regarder ses pattes. Elles étaient redevenues grosses et poilus, comme "avant". Soulagé, il se tourna vers la gauche et découvrit Maeya allongé dans le sable. Il dormait profondément, lui semblait-il. A ses pattes, un lapin, pas plus gros que le chaton. Il sourit affectueusement. Au final, il ne s'était pas enfui, et lui avait même offert une gourmandise. Rassuré de s'être réveillé, Elendë s'avança vers le Chaton et s'allongea à ses côtés, tout prêt, tout prêt.

Pendant plus de quinze minutes, il hésita entre le prendre contre lui, ou à le laisser là. Il se rappela son rêve douloureux, et poussa un soupir. Ce chaton était la seule famille qui lui restait... Elendë s'approcha donc encore, prit le petit corps de son oncle entre ses pattes, et entreprit de lui lécher tendrement les oreilles. Son pelage doux lui rappela celui de son père (sans vraiment savoir pourquoi), et cela l'apaisa. Le lapin, un posé un peu plus lui, ne lui faisait pas tellement envie pour l'instant. La seule chose qu'il voulait, c'était profité de la présence de son oncle.
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