Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !
A très bientôt !
Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !
Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !
A très bientôt !
Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !
Donc... Je pensais prendre Ester, qui est une pré-créée à la base, et j'ai eu l'accord de la créatrice pour la développer un peu
Ester
Clan du Printemps
☼ Nom : Ester ☼ Prononciation : Es-tère ☼ Âge : Jeune adulte ☼ Clan : Printemps ☼ Rang : Chasseuse/Bêta si possible ☼ Sexe : ♀ ☼ Génogramme : Hétérosexuelle
☼ Pouvoirs : Derrière son miroir Ester a la capacité de capter l'âme de la personne, si c'est un loup avec un bon fond, elle verra une aura blanche par exemple et si au contraire, le canidé n'a pas de bonnes intentions, à un mauvais fond, alors elle visionnera cette aura d'une toute autre manière. Après la joueuse d'Ester peut elle même choisir sous quelle forme "matérielle" sa louve peut voir les âmes. Ensuite, il fallait une génétique pour les pouvoirs. Ester tient de son père Kronos, qui à le pouvoir du temps. Donc en gros, Ester peut également voir une âme pourrit alors qu'elle ne l'est pas encore. Et comme il fallait un malus à ce pouvoir, j'ai décidé de dire qu'une utilisation excessive peut l'amener à devenir ce qu'elle voit comme sa propre image, son propre reflet dans le miroir si tu veux. Si le miroir venait à être brisé, les mauvaises âmes qu'elle a visionnée par le passé s'échapperont et pourraient la posséder, tandis qu'elle perdrait une partie d'elle-même et de ses souvenirs. Elle pourrait ainsi devenir quelqu'un de mauvais, comme les reflets que lui montre le miroir.
Second pouvoir en lien avec la saison : Ester à la pouvoir de contrôler les abeilles. Elle leurs parlent pour pouvoir demander du miel ou les entraîner à combattre pour la protéger lorsqu'elle chasse par exemple. Malgré tout, la reine de la ruche peut lancer les autres contre elle, et elle doit essayer de s'attirer les faveurs de la reine (juste histoire de ne pas mourir à cause des piqures, ce serait cool x))
☼ Physique : Ester est une petite louve. C'était la plus petite de la portée et on devine qu'elle conservera toujours cette taille là, même une fois adulte. Ses yeux sont bleu foncé tout comme ceux de son père. C'est tout ce qu'elle possède de lui hormis sont marquage en forme d'aile sur le ventre qui part de son cou et qui finit jusqu'au milieu de sa queue. Et celui de la rose sur sa patte avant gauche. Le reste de son corps, elle le tient de sa mère, Okana. Comme elle, son corps est noir et, elle possède une sorte d'œil d'Horus et deux blanc trait sur le museau.
Ado/Adulte:
Petite:
☼ Caractère : Ester est une éternelle enfant. Bon ce n'est qu'une jeune adulte c'est normal. Mais, on devine qu'elle le sera toujours. Les discussions sérieuses et matures ? Très peu pour elle. Très possessive, elle ne veut que ses parents, ses amis pour elle, et elle seule. Aimant être le sujet d'attention, elle essaye de la capter en faisant toute sorte de bêtise. Louve taquine et active, elle déborde d'énergie. Elle est néanmoins plus calme que son frère Hermès. C'est une chasseuse rapide et agile. Ester est aussi une louve tolérante comme son père, possédant un énorme sens de la diplomatie. (sauf lors de ces jours de crise jalousie.) C'est une louve courageuse qui ne semble avoir peur de dire rien. Elle n'a pas la langue dans sa poche et sait se montrer très sarcastique, son plus grand défaut, hormis sa possessivité et sa jalousie qui démontre qu'elle n'as pas confiance en elle, malgré ce qu'elle essaye de prouver, et le faite qu'elle soit lunatique, et donc, très imprévisible.
☼ Histoire : Il était une fois... Ainsi commencent toutes les légendes, de celles qui sont éternelles et se transmettent, de génération en génération, narrées aux louveteaux par leurs aînés ; de celles que l'on n'oublie pas, et qui se font entendre encore et encore, douces mélodies, dans les hurlements des loups à la lune et aux étoiles ; de celles qu'aimerait devenir Ester. La jeune louve, désormais fièrement dressée près de son père, baignée par la lueur de la lune argentant sa pelisse aile-de-corbeau, douce comme les plumes d'un oiseau ou la caresse du vent, a elle aussi été de celles qui écoutaient les histoires, ses yeux bleus grands ouverts, étincelants d'étoiles, rêvant d'être un jour l'héroïne d'une de celles-ci, nimbée par un halo lumineux créé par les astres. Elle rêvait. Pourtant, son destin ne semblait pas lui ouvrir la voie qui lui permettrait de rejoindre les grands de ce monde, l'ayant créé, sinistre Parque errant au dessus de sa meute, petite et frêle, benjamine de la portée. En effet, Ester était née dans la meute printanière, aux côtés de ses frères et sœurs, Thauriel, Thorin et Hermès, fille de Kronos et Okana, et elle avait toujours été la plus fragile, mince, petite, s'attirant parfois des moqueries amicales,en temps que "Minuscule". Néanmoins, elle faisait tout pour prouver qu'elle valait autant que ses camarades, attirant l'attention comme elle pouvait, entre imprudences et bêtises, dévoilant également peu à peu un caractère bien affirmé, ainsi qu'une énergie dévouée. Elle avait grandi ainsi, agile et rapide, prenant le chemin des chasseuses, mais n'avait jamais perdu son admiration d'enfant pour son père, un des trois bêtas de la meute sous la voûte nocturne, persévérant encore et encore pour s'en montrer elle aussi digne, sans négliger de s'entourer d'amis qu'elle savait choisir, d'un regard bleuté qui semblait enchanté, effleurant la surface irisée de l'onde pure qui chantait, cristalline, sur leurs terres. Et enfin, elle avait atteint le rang de bêta, aux côtés de son père, illuminant de son sourire la nuit, tandis que sa joie semblait rendre plus belles encore les nuances colorées de la saison qui formait ce paysage familier...
☼ RP d'exemple (pour connaître ton niveau) : En 10 lignes minimum.
J'emprunterais toutes les voies pour te revoir encore une fois, j'emprunterais les chemins des morts pour te revoir une fois encore <3:
Une brume au ton de nacre recouvre la colline, Jetant son étole opaque sur le jour endormi. La chute des gouttes blêmes pleurant leur agonie, Accompagnée brusquement d'une blancheur opaline.
Je m'étais levée tôt, ce matin-là, avant même que les premières lueurs de l'aube percent entièrement le brouillard, qui enveloppait dans sa froide étreinte le camp. La neige et la glace lentement fondaient, et l'eau ainsi libérée tombait lentement sur le sol gelé pour s'y évanouir, comme mille larmes avant de disparaître. Mais mon visage restait impassible, mes yeux bleus reflétant ma détermination. Je savais ce que j'allais faire aujourd'hui, et rien ne me ferait vaciller... L'image d'un jeune chat au pelage noir d'encre, à la silhouette fine et pleine de majesté, me revint en mémoire avec une intensité presque douloureuse. Il me haïssait, mais peu m'importait désormais...
Je voulais juste le retrouver, et lui parler. Juste le revoir face à face, et m'expliquer. Il pouvait me détester du plus profond de son être, que m'importait, je me détestais déjà de tout mon cœur et de toute mon âme... Mais s'il le faisait, au moins, qu'il en connaisse les raisons. Il était temps de dissiper les malentendus, les secrets. Je n'étais pas plus aimée que lui, ou Fantaisie. Il pouvait m'en vouloir de ne pas avoir su le retrouver, de l'avoir abandonné, de ne pas être assez forte à ses yeux, mais pas me reprocher un amour que je n'avais jamais vraiment eu...
Je sortis du camp, ma fourrure se fondant dans la brume blanche et par endroits, gris perle, mes prunelles de glace étincelantes, et pris le chemin des Territoires Libres, mes pattes me menant d'elles-mêmes en ce lieu de passage, tandis que j'observais les alentours.
Le lointain se devine, il n'est plus qu'apparence. Seules quelques âmes vibrent dans ce jour onirique; Les arbres paraissent en carcasses aux branches faméliques En Silhouettes immergées dans cette indifférence.
Je contournai la Vallée du Miel, arpentant les sentiers en solitaire, ne pouvant supporter la douce fragrance du liquide ambré et les fleurs aux mille couleurs, alors que mon cœur n'était qu'orage et désespoir, tempête et larmes, pour finalement me diriger vers la Forêt des Ombres. Rien ne bougeait, en ce lieu semblant comme figé hors du temps, pas une âme qui vive, en cette heure matinale... Les arbres aux branches nues donnaient une impression sinistre et impressionnante à cette forêt, comme des squelettes, annonciateurs de mort, se fondant dans le brouillard comme les disparus lentement dans l'oubli. Une branche craqua derrière moi, et mon pelage gris fut parcouru de reflets d'un timide soleil, tandis que je me retournais pour faire face à l’intrus, qui n'en était pourtant pas un. Face à moi se dressait un chat que j'aurais reconnu entre tous : mon petit frère. Les yeux secs, cachant mon émotion, je pensai que le hasard avait heureusement fait les choses. Tout autre aurait eu peur de cette fourrure sombre qui semblait messagère de la Faucheuse, mais j'étais paisible. J'allais lui parler, quelques soient les moyens que je devrais employer pour le faire m'écouter...
J'emprunterais toutes les voies, Pour te parler encore une fois, J'arpenterais le chemin des morts Pour te revoir une fois encore...
Un sourire alors orna le visage à la fourrure sombre du jeune chat, une expression goguenarde qu'habituellement je ne voyais que dans les flaques et sur la glace, quand le ciel pleurait ou que l'eau se figeait, me renvoyant ma propre image... Son caractère ressemblait davantage au mien qu'il n'aurait su le dire, mais je ne lui avais jamais montré cette facette de ma personnalité, fourbe, sarcastique, sadique. Il ne pouvait pas savoir. Son regard passa sur moi comme si je n'étais rien - ce qui était la vérité - puis se fixa dans mes prunelles, tandis qu'il miaulait, d'un ton qui prédisait un rire sarcastique :
« Qu'est-ce que tu me veux ? Toujours à me courir après ? Je te conseille de faire demi-tour. Tu ne tireras rien de moi et rien ne m'oblige à écouter ce que tu veux me dire. Quand est-ce que tu comprendras que je veux rien de toi ? Je ne te connais pas et je ne veux pas te connaître. »
Je l'écoutai jusqu'au bout, et un sourire moqueur se dessina sur mon visage. Je savais que j'étais parfois lente à comprendre, mais pas à ce point, sois rassuré, pensai-je ironiquement. Il semblait froid mais je pouvais distinguer dans ses prunelles de la colère, et de la haine... Je le fixai calmement, sans montrer aucune émotion, impassible, puis miaulai :
« J'ai sans doute autant envie d'écouter ton conseil et de l'appliquer que toi d'écouter ce que je suis venue te dire. C'est à dire aucune. Et je sais que tu ne seras jamais mon frère, ou du moins que tu ne reconnaîtras jamais ce lien. Alors donne-moi au moins ton nom, que je n'aie pas l'impression de faire face à un fantôme, si tu m'enlèves le seul nom sous lequel je te connais encore. »
Je continuai de soutenir son regard bleuté dans lesquels une autre aurait pu se noyer, si la lueur dans ces prunelles n'était pas si blessante. Bien sûr, je ne lui montrerais jamais... Me répondrait-il, ou devrais-je, à contrecœur, me battre pour qu'il puisse m'écouter?
Je peux revoir ces journées d'or, Je peux entendre, mêlés, nos rires, Je me rappelle quand tu m'aimais Innocemment, tu promettais Que ça ne finirait jamais...
Aujourd'hui ne reste qu'un souvenir, Et le goût amer des regrets, Errant sous les arbres décharnés, Je suis tellement désolée... Je ne pourrai pas t'oublier, Les yeux dans tes prunelles gelées.
J'emprunterais toutes les voies, Pour te parler encore une fois, J'arpenterais le Chemin des Morts Pour te revoir une fois encore...
L'espace d'un instant, un terrible instant, les yeux dans ceux de mon frère, je crus qu'il ne répondrait pas... Dans ses yeux bleus si purs, je vis passer de la colère, de l'obstination, du mépris, tandis que mes prunelles saphirs ne reflétaient rien, puis il s'inclina élégamment, sa patte blanche contrastant avec son pelage sombre, tandis qu'il répondait d'une voix douce comme le miel et dans laquelle, manipulatrice et sarcastique que j'étais, je pus déceler la moquerie :
« Serres du Condor, pour te détruire. »
Son sourire neutre, son regard glacial, tant de traits que nous avions en commun... Le nom résonna à nouveau dans ma tête, et en mon for intérieur, je songeai qu'il lui allait bien. Une serre acérée qui, au plus profond de mon être, me déchirait le cœur. Un oiseau de proie, sombre, oiseau de mauvais augure... Je m'inclinai légèrement, toujours attentive, ne pouvant lui faire confiance, et d'une voix égale, douce comme la soie et cependant sarcastique :
« Reflet des Illusions, pour te servir. »
Je me relevais, quand il se jeta sur moi, et je sentis ses griffes érafler ma peau sous la fourrure, tandis que nous roulions au sol, nos prunelles d'océan et de ciel ancrées les unes dans les autres... Les lueurs d'un soleil hivernal en cette aube pâle, dissipaient peu à peu les lambeaux de brume qui nous entouraient, et les formes et les détails se précisaient encore, mais je ne pouvais les admirer. Je me battais pour ma vie, contre mon petit frère. Je ne voulais pas lui faire de mal, mais lui n'en pensait pas autant... Alors mettant de côté mes doutes et mes scrupules, je ripostai.
Ce combat était le plus étrange que j'avais jamais vécu : perle et charbon, yeux de saphir et de turquoise, silhouettes minces et fortes parfaitement synchrones... Il était agile et rapide, j'étais souple et vive. J'avais l'impression de combattre mon ombre... Je songeai amèrement, sans le quitter des yeux : Et tu dis que tu me ressembles pas...
Au cours d'une danse, La mort s'élance, Tout au bout du chemin, La jeune fille connaîtra son destin Leurs prunelles s'entrecroisent En une danse, valse de turquoise, Une larme de sang sur une serre, Une hésitation entre ombre et lumière...
Nous roulâmes tous deux au sol, sans que nos prunelles ne se séparent, nos griffes captant les rayons du soleil, les reflétant, créant dans la brume de minuscules arcs-en-ciel qui s'évanouissaient aussitôt, au rythme de cette étrange danse, enchanteresse et mortelle. Les arbres, squelettes décharnés aux branches dépouillées par l'hiver, semblaient spectateurs de ce combat en une arène qui était autant physique que morale, pour moi... Il s'agissait d'un combat solitaire, contre mon cœur qui pleurait en silence des larmes d'écarlate.
Agile et vive, je donnai un coup de lames vers Serre du Condor, déchirant une des nappes de brouillard qui subsistait autour de nous, mais il esquiva prestement et j'hésitai à porter un autre coup, erreur qui aurait pu m'être fatale : une violente douleur me déchira le flanc, et je vis le liquide pourpre jaillir par gouttelettes, tâchant les griffes de mon frère et la neige, innocente et immaculée, en un dessin de mort et de beauté...
Il retomba au sol, et je vis l'ouverture. Je compris alors l'intérêt de mes entraînements d'apprentie, qui avaient développé mon instinct de survie. Je le plaquai au sol, sans hésiter, sans une pensée. Si j'avais réfléchi ne serait-ce qu'une seconde, je n'aurais sans nul doute pas pu l'attaquer. Nos regards de turquoise qui s'étaient relâchés, se croisèrent à nouveau pour se capturer. Mes yeux brillaient d'une lueur féroce, et les siens, fascinants, ne l'étaient pas moins... Je ne pus m'empêcher de nous comparer une nouvelle fois, me noyant dans ces prunelles bleutées profondes comme des lacs.
Le soleil auréolait sa fourrure de reflets d'or, et mon pelage gris se teintait d'argent. Le Soleil et la Lune, semblables et pourtant différents. Je songeai, avec un doute au vu de son expression de colère et de haine un peu plus tôt : Le soleil et la lune ne coexistent pas, ou seulement brièvement... Et si l'un de nous devait mourir pour que l'autre puisse vivre? La réponse semblait évidente, je ne saurais pas l'achever, tandis qu'il le ferait sans une hésitation...
Je revins au présent, et sortis mes griffes, les plantant dans les épaules de mon petit frère, le maintenant cloué au sol comme un papillon à l'aile blessée... Quelques gouttes d'un liquide poisseux touchèrent mes coussinets, et l'espace d'un instant, je m'en voulus. Mais c'était le blesser... Ou me faire tuer. Je commençai donc à parler. J'avais tant de choses à lui dire, et si peu de temps... Je savais qu'après aujourd'hui, si nous venions à nous retrouver, ce serait au combat. Et les fragrances de mon Clan et de la Confrérie, déjà sentie sur Danse Crépusculaire, flottaient dans l'air, comme un sinistre présage.
« Serre du Condor... Pourquoi me détestes-tu exactement? Y as-tu déjà pensé? »
Un sourire moqueur s'afficha sur son visage, comme s'il voulait rire de ma question stupide. J'esquissai également un sourire, triste et plein d'autodérision, mais également déterminé, vrillant mon regard dans celui, identique, du chat qui me faisait face, comme pour lire en mon frère... Il éclata d'un rire moqueur, froid, un rire qui sonnait faux, car il n'y avait aucune lueur dans ses yeux... Il feula alors, éludant la question :
« Et toi ? T'es tu déjà demandé pourquoi tu m'aimes autant ? »
Je l'observai quelques instants, plongée dans mes pensées, et sentis un éclair de douleur irradier de ma patte avant, dans laquelle il avait planté ses crocs pointus, tandis qu'il me rejetait loin de lui, instaurant une distance respectueuse et protectrice, ses moustaches agitées par un rire amusé, mais ses yeux, orbes de saphir, désespérément vides. Cependant, il ne semblait pas vouloir s'enfuir, et je n'en demandais pas davantage... Je répondis d'une voix égale, posée, douce et froide et pourtant sincère, sans le quitter des yeux, me noyant dans ces lacs sans pareil :
« Il est bien trop facile d'éviter une question en rétorquant par une autre, Serres du Condor. Mais soit, je vais répondre... Pourquoi je t'aime autant? Parce que je t'ai vu chaton. J'ai joué avec toi, je t'ai entendu rire joyeusement, et ton sourire alors était innocent. Je t'ai accompagné dans la pouponnière avant que tu ne t'endormes. J'étais ta famille et tu étais la mienne, ça s'arrêtait là. Et que tu t'en rappelles ou non, que tu l'admettes ou non, tu seras toujours pour moi, mon petit frère... Je t'ai perdu par la suite, mais cette histoire ne t'intéresse pas, n'est-ce pas? »
Cette dernière interrogation, quoique prononcée sur le même ton que tout mon discours, sonnait comme un défi sous-jacent, et je savais qu'il le sentirait, et peut-être par fierté, aurait-il envie d'y répondre... Toujours plongée dans les grands lacs bleutés des prunelles de Serres du Condor, j'attendis ma réponse, sans hâte. Le soleil effleurait désormais les arbres de ses pâles rayons d'aube hivernale, qui s'affirmaient davantage au fur et à mesure que le temps passait. La lumière éclairait peu à peu les ombres qui se jouaient d'elle, changeantes, dissipait les ténèbres, formant un halo sur l'horizon, tandis que le vent faisait craquer les arbres, et danser les branches des sapins au loin. Les couleurs peu à peu revenaient... Le temps était venu pour la vérité. Les grands sapins ne meurent pas...
La ligne d'horizon teintée d'un halo éphémère Et les ombres revivent en semblant comme immortel, La grisaille adopte de douces couleurs d'aquarelle, Effaçant silencieusement les traces du mystère.
Le visage me faisant face, sombre, mauvais, presque démoniaque, m'aurait fait peur si je ne l'arborais pas aussi souvent, et si je n'étais pas déterminée à lui parler. Sa voix froide et plus froide que la tempête d'hiver siffla, ténébreuse comme un vent glacial vous frappant de plein fouet :
« Comme tu le dis, oui, je me fous de tout ça. Et tu devais le savoir, tu gaspilles ton innocente salive. Tu sais, comme tous les êtres vivants je grandis. Et par grandir je veux dire changer, connaître des expériences, apprendre la vie. Alors oublie ce, "petit frère", qui n'existe plus à présent. Pourquoi s'attacher à des fantômes ? Je ne suis pas celui que tu crois, alors arrête de courir après le vide. Tu te fatigues pour rien sérieusement »
Ses traces de griffes s'imprimèrent dans la glace, et aussi menaçantes fussent-elles, je ne bougeai pas d'un millimètre. Mes yeux bleus se fixèrent sans ciller dans ceux, identiques et mystiques, fascinants et scintillants, de ce chat qui par le sang m'était lié, mais par le cœur n'était plus rien, en tout cas à ses yeux... Je cherchai les mots quelques secondes, sans cesser de me perdre, de me noyer dans ces océans profonds, parfaits saphirs, puis reprit la parole d'une voix froide et claire:
« Tu peux me haïr. Peu m'importe désormais. Je veux juste que tu saches au moins pourquoi. Alors, as tu une réponse, Serre du Condor? »
J'avais de nombreuses choses à lui dire encore, avant de m'en retourner où j'avais ma place. Mais je n'avais que peu de temps, et je voulais, avant de tout révéler, recevoir une réponse nette et précise. Avant de tout effacer et de disparaître de sa vie pour un moment ou pour l'éternité, seul l'avenir nous le dirait...
Je disparaîtrai de ta vie, M'évanouirai dans le brouillard, Toi jadis étant mon frère, mon ami, Je disparaîtrai dans la bruine Sans même t'adresser un dernier regard.
Mais je veux savoir, t'expliquer, Avant de devoir t'effacer. J'aimerais remonter le temps, Que mes erreurs s'élancent Et s'éloignent au gré du vent...
Un sourire moqueur et froid à la fois se dessina sur le visage de Serre du Condor. Il se moquait sans doute de moi... Mais au fur et à mesure de cette conversation, tandis que le soleil se levait pour dissiper les dernières ombres, je devenais de plus en plus calme. Je redevenais moi-même. J'avais essayé de lui parler, peu importait qu'il me haïsse ou non, désormais... Ses yeux roulèrent en un geste amusé et éloquent, comme pour dire "Voyons, c'est évident", puis il reprit la parole sur un ton amusé, éclatant de rire pendant sa tirade :
« Je le sais, bien sûr que je le sais, répétais-je moqueur, Mais c'est toi qui ne le sait pas sur le, stupide Clan des Etoiles ! Ça dit m'aimer mais ça se demande encore pourquoi ce n'est pas réciproque. Si tu m'aimais vraiment et te souciais vraiment de moi, je n'aurais pas à te répondre, tu le saurais déjà. »
Bien sûr, je le savais déjà... Je ne relevai pas même le commentaire sur le Clan des Etoiles, continuant de le fixer. Je ne défendrais pas nos "ancêtres", je ne croyais plus en eux. S'ils avaient été aussi forts et bons que tous le prétendaient, ils auraient empêché nos parents de nous briser, et n'auraient pas fait mourir Pétale Printanière, ôtant à Nuageuse Flèche une mère. Ils ne m'auraient pas enlevé Serre du Condor. Non, le Clan des Etoiles n'était rien à mes yeux, et la Toison Argentée, bien que magnifique et porteuse d'enchantement, n'était qu'une nuée d'étoiles. Froides, distantes, et indifférentes à tout ce qui se déroulait sur nos terres, plus encore aux prières de ces chats qui y croyaient... Je répondis d'une voix égale, calme et froide :
« Je pose parfois des questions auxquelles j'ai déjà les réponses, ou pour lesquelles je n'attends pas de réponse spéciale, Serre du Condor, et celle-ci en est une. Je voulais juste te dire que tu peux me haïr, et tous les Clans par la même occasion, que m'importe? Mais ne sois pas jaloux de ne pas avoir de famille. Parfois en avoir une est pire que d'être seul. Nos... Parents - j'avais dit ce mot avec une sorte de répulsion - t'ont abandonné, et n'ont pas prêté attention ni à moi ni à leur autre fille. Ils l'ont brisée. Alors vis, sois libre, mon cher frère - ces mots portaient une grande ironie - et fais-moi plaisir : si un jour tu dois passer par le Clan des Ténèbres avec la Confrérie, tue-les devant moi ou laisse-moi les tuer avant de m'assassiner. »
Et je m'apprêtai à partir, silencieuse et paisible. Le soleil s'était levé à présent, la neige prenait des reflets d'or pâle, et les gouttes de sang qui tombaient, écarlates, sur ce manteau immaculé, dessinaient des arabesques rosées en se fondant dans l'eau glaciale. Presque une œuvre d'art... C'était une belle journée qui commençait. Je souris.
L'histoire de la fiche est de moi, aussi. ^^
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☼ T'as un nom toi ? Non, mes parents ont oublié de m'en donner un, lel /o/ (en vrai c'est Sarah) ☼ Ou peut-être un PUF ? Laurelin ☼ Âge : Presque quatorze ans ^^ ☼ Comment nous as-tu trouvé ? En discutant avec une amie (aka Seijii) ☼ Tu te plais ici ? Ca à l'air sympa ^^ ☼ Autre(s) :
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Invité
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Mer 22 Juin 2016 - 19:33
BIENVENUE BIENVENUE BIENVENUE ! BLBLBLBL 8D
Elijah
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Mer 22 Juin 2016 - 20:22
Bienvenue ^^ je suis contente que la petite te plaise je ferais un kit si tu veux
Invité
Invité
Mer 22 Juin 2016 - 20:47
Je veux bien, s'il te plait ^^ Et oui, le personnage d'Ester me plaît énormément, et le pouvoir est absolument génial ! <3
Dean
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Mer 22 Juin 2016 - 20:48
Bienvenuuu!!! Au plaisir de rp avec toi prochainement j'espère que tu t'amusera bien parmis nous
Invité
Invité
Mer 22 Juin 2016 - 22:50
Merci !!! J'espère m'amuser et rp avec toi, oui :3 <3
Lu Shan
Modératrice
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Ven 24 Juin 2016 - 13:33
Bienvenue parmi nous !! C'est un plaisir de te compter parmi nous ! Et de voir la petite Ester être jouée !
Je vais t'embêter un peu, sinon, ce n'est pas drôle . Pour commencer, parlons des pouvoirs. Ils sont intéressants mais certaines questions me viennent. Je ne comprend pas "elle à la capacité de voir ce que la personne reflète réellement." ... Elle voit le véritable caractère d'un autre ? Donc par exemple, pour un loup souriant, Ester verra dans son reflet qu'au final, ce loup n'est qu'un psychopathe ? Et, quelles sont les limites du don ? J'entends par là si elle peut voir qu'un reflet à la fois ou en discerner plusieurs en même temps.
Pour les abeilles, bien qu'elles nous permettent de vivre dans ce petit monde, elles sont tout aussi dangereuses. Je parle bien sûr de leurs piqûres. Outre d'être douloureuse, elles peuvent entraîner de grandes conséquences :
--> le risque majeur est une envenimation, c’est-à-dire un état de choc avec convulsions et perte de conscience. Elle risque de survenir : - à moins de 10 piqûres chez le jeune enfant ou le vieillard - entre 30 et 50 piqûres chez l’adulte en bonne santé non allergique - à partir de 100 piqûres, le risque est presque toujours mortel
-->de la sensibilité individuelle de la victime : chez une personne allergique, une seule piqûre peut suffire pour provoquer un choc anaphylactique (effondrement de la tension artérielle, œdème de Quincke, …).
Ce n'est donc pas un pouvoir tout mignon ... Désolée si je casse un peu cet idéal xD. D'où mes questions : combien Ester peut contrôler d'abeilles ? Et quels en sont les dangers pour elle ?
Je sais que dans sa fiche pré-créée, les dons sont tel quels, ainsi, ces questions concernent davantage les créateurs de la louve, à moins qu'ils t'en laissent le champ libre niveau contrainte. ^^
Invité
Invité
Sam 25 Juin 2016 - 18:51
Alors je vais essayer d'expliquer pour le pouvoir des miroirs. En fait, un miroir est censé renvoyer notre propre image, donc Ester, qui peut avoir un accessoire (si le joueur le désir) avec un miroir, genre un rétroviseur etc peut voir à travers l'âme de son interlocuteur, ce que son apparence physique ne reflète pas. Il en va de même pour une âme qui n'a pas encore pourrit et qui peut pourrit à l'avenir, étant donné qu'il fallait garder une génétique des pouvoirs des parents, Ester à reçu une parcelle du pouvoir de Kronos qui à le pouvoir du temps (voyage dans le passé, futur etc) mais ce don n'est qu'un dérivé. Cependant, ce pouvoir l'affecte et elle ne s'en sert que très rarement. Si une utilisation est excessive elle peut devenir ce que son reflet lui montre.
Pour les abeilles, je t'avoue ne pas y avoir trop réfléchit, elle peut leur parler et s'en servir comme un arme mais ça ne veut pas dire qu'elles vont forcément lui obéir donc ce pouvoir est à double tranchant je dirais o/
J'espère avoir pu vous éclairez sur cette petite Ester :3
Lu Shan
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Sam 25 Juin 2016 - 19:39
Donc pour le miroir, si j'ai bien compris elle voit l'envers du décor d'un canin. Elle voit l'âme en gros. Mais, je n'ai pas compris au niveau de la "pourriture" de l'âme. :/
Pour les abeilles d'accord, mais elle peut en contrôler énormément à la fois ? Bien que petites, donner un même ordre à plein de petits cerveaux, ça doit être éprouvant je suppose. Et si les abeilles ne décident de ne pas l'écouter, elles se retournent contre elle et la piquent ? Ou elles s'en moquent et continuent leurs petites affaires ?
Invité
Invité
Sam 25 Juin 2016 - 20:46
C'est ça :3 Pour faire simple, si quelqu'un à un mauvais fond elle peut devenir comme lui étant donné qu'elle projette l'image de l'autre comme étant la sienne x)
Hmm disons qu'elle peut contrôler une ruche mais pas la reine et, si cette dernière demande à ses ouvrières d'obéir en attaquant, elles le feront, etc. Mais Ester peut réussir à s'accorder les faveurs de la reine et donc de la ruche.
J'espère avoir été plus fluide dans mes explications ^^'
L'Aveugle
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Mer 6 Juil 2016 - 18:24
Les pouvoirs sont à modifier comme nous en avions convenu Sei ^^ (je reviens sur cette fiche qui semble délaissée e_e)
Invité
Invité
Jeu 21 Juil 2016 - 10:11
Hello !!
Des nouvelles de cette petite fiche ? Les modifications des pouvoirs n'ont pas été faites (ou alors je ne sais plus lire, ce qui est également une possibilité) serait il possible de les faire ?
Merci et bonne continuation !
~<3
Invité
Invité
Dim 31 Juil 2016 - 18:22
Je suis absolument désolée j'avais complètement zappé cette modification '-' Là c'est bon normalement :3 Désolée encore :(
Lu Shan
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Lun 1 Aoû 2016 - 9:55
Je réapparais !
Les modifications ont bien été faites et elles sont comme convenues avec Seijii. C'est donc parfait et je te valide ta fiche ! Je t'invite donc à venir te recenser ici. Actuellement, elle est chasseuse. Pour devenir bêta, il faut voir avec l'alpha du clan en question, soit le printemps. Mais je te conseille de commencer à rp avant d'en faire la demande. ^^