Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !
A très bientôt !
Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !
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Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
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Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !
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Dim 24 Juil 2016 - 16:54
Un, deux, trois, soleil !
With Shura & Agathe.
Elle avait déjà entendu parlé de ce volcan, mais Legolas lui avait interdit d'y mettre ne serait-ce qu'un coussinet. L'a-t-elle obéit ? Bien sur que non. La jeune Agathe trottinait jusqu'à arriver au début d'une montée pierreuse qui ne pouvait qu'être le début de la montagne de lave. Sans peiner, ou même hésiter, elle débuta sa démarche un peu plus lente et dure. Les premiers mètres étaient embêtant et abîmaient les pattes de la femelle. Malgré tout, la douleur des muscles se passa avec l'habitude, d'autant plus que la montée se faisait de moins en moins rude.
La louve remarqua même qu'elle était arrivé à un plateau ; une surface enfin assez plate pour faire une petite pause. Ainsi, elle se laissa le temps de regarder le pic du volcan qui se trouvait encore bien trop haut. Mais la curiosité était plus forte que la désespérance, pensez-vous vraiment qu'elle abandonnera ? Absolument pas.
Sa pause ne faisait que commencer, et Agathe en profita pour relooker le paysage. Tout en faisant attention où elle mettait les pattes, l'adolescente se rapprocha un peu plus du bord. D'ici, elle voyait la forêt où elle avait grandit avec Legolas, son "frère adoptif". Une bouffée nostalgique ne put s'empêcher de l'envahir, et un grand sourire submergeait son petit museau fin.
Lorsque, lentement, elle voulu s'asseoir, Agathe sursauta. Une toute petite braise encore bien chaude venait de surprendre son derrière ! Elle se retourna brusquement, et vit que ce méchant petit truc s'éteignait lentement pour laisser place à une fumée noir qui virevoltait vers le haut. Agathe se mit à jouer avec, il était bien moins chaud que précédemment. Tel un chat, elle faisait bouger la pierre, et tel un renard elle sautait dessus, les pattes avant en premières. Agathe riait ; tu parles d'une pause !
Cette fois, et depuis que la patrouille avait eu vent que Shura les avaient suivi quelques jours plus tôt, ils se montrèrent très ferme et ordonneraient au reclus de rester près du clan. Il n’y avait pas de discussion possible et le trio c’était éloigné en lui jetant un regard méprisant. Le jeune loup avait détourné les yeux et regarder fixement un point sombre loin de la haine de ses congénères. Il n’avait pas honte de les avoirs suivit, d’avoir transgressé les règles, mais il était juste amère d’être cantonner à un petit tas de feuilles sous la surveillance distraite de nourrices qui avait d’autre chose à faire que de veillez sur les reclus, souvent trop vieux, ronchons ou blesser, alors que des enfants se mettaient à courir en tous sens et se mettaient involontairement en danger à chaque instant.
Shura soupira, se leva et quitta les lieux la tête baisse. Cachant son regard dessus derrière ses longues mèches bicolore, il s’éloignait à grande enjamber de la place publique où il avait été observé, par le clan, subissant une bourrade verbale par d’autre de ses congénères. Centre de l’attention et des rumeurs qu’il devinait vaguement sur les lèvres des loups qui l’entouraient, il préférait quitter les lieux et qu’on l’oublie, comme ils savaient si bien le faire.
Le cœur lourd, plonger dans une solitude familière, mais au combien douloureuse, Shura aurait pleuré si sa fierté l’en empêchait tout comme le courage qui l’habitait. « Ça ira » se répétait-il souvent, « un jour ça changera. » se persuadait-il avec à l’appui des exemples ressent qu’il n’aurait jamais pensé avoir un jour et qui, pourtant, était belle et bien arriver. Il s’était lié d’amitié avec Daeron, le jeune alpha, qui avait pris quelques minutes dans son jeu de chasse pour parler au petit louveteau brun qui se tenait à l’écart du groupe. Shura se souvenait avoir souris et accepter avec un peu trop d’enthousiasme. Depuis, les deux loups avaient souvent affaire l’un à l’autre, bien que le clan les eut posé au deux grands opposé de la hiérarchie, le loup bicolore avait su rendre Shura heureux en donnant un sens à sa vie et à son pouvoir.
Daeron fut surement son seul ami, bien que le grand loup brun doutait qu’il puisse comprendre la peine qui le touchait, il se dit que voir son ami en ce moment même pourrait lui faire oublier ce pourquoi il avait été blessé et lui redonner le sourire. C’est pourquoi il se dirigea vers le volcan dans une petite course bondissante avec un petit sourire niais aux babines. N’avait-il pas le droit, lui aussi, d’être heureux pour une raison aussi futile que l’idée de voir son ami ?
Délaissant l’épaisse forêt de feuillue aux couleurs chaudes, le grand loup s’engageant sur la terre brûlante qui entourait la tanière de son ami. Ce dernier avait repris la tanière ancestrale de l’automne, mais cette dernière était situer au cœur d’un immense volcan et, étrangement, Shura avait toujours douté de la sécurité de l’endroit. Il faut dire que l’odeur de soufre qui émanait sans cesse du sol, et que le flair du sourd percevait avec beaucoup plus de précision que ceux de ses confrères, n’était pas là pour le rassuré.
Shura n’avait qu’une envie, traverser la plaine volcanique le plus rapidement possible. Le sol gris lui brulait les pattes et l’air la gorge, mais alors qu’il escaladait avec aisance la pente qui menait la tanière de l’alpha une petite pierre le heurta à la tempe. Surpris, soudain paniquer de se rendre compte de la présence d’un autre individu qu’il n’avait pas remarqué, Shura vit un bondit sur le côté. Ses pattes décollèrent du sol et il bondit moins d’un mètre plus loin le poil hérissé et les yeux rouges braquer sur celui ou celle qui avait provoqué son affolement.
Il détailla rapidement une louve brune qui, malgré l’odeur de soufre qui s’accrochait à son poil, portait sur elle l’odeur caractéristique des automnaux. Shura fit de grandes bouffés d’air pour se calmer et utilisa tout son sang-froid pour retrouver contenance et lui adresser la parole de manière correcte, sans que sa voix ne se mettent à trembler.
- Tu m’as fait peur. Je ne t’avais pas remarqué. Que fais-tu là ?
C’était plutôt réussit, malgré la surprise le reclus avait su alignés plusieurs phrases et s’exprimé sans parler trop fort. Bien que Shura n’ait pu entendre ses propres paroles, la réaction de la femelle en face de lui ne semblait pas surprise ou choquer outre mesure.
Agathe
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Mar 26 Juil 2016 - 1:17
Un, deux, trois, soleil !
With Shura & Agathe.
C'est fou comme l'on peut s'amuser avec pas grand chose ! Une foutue pierre, ça n'avait rien d'intéressant et pourtant elle permettait à Agathe de se divertir. La pierre, anciennement brulante, serpentait sur le sol sous les coups de pattes de la louve. Cela dit, il était impossible d'oublier le lieu où elle se trouver à cause de la senteur forte et barbante du souffre. Mais ça ne l'empêcher pas de continuer son petit jeu. Jusqu'à ce qu'un coup plus fort fit que le cailloux tapa sur un inconnu, ce qui interrompit la pause d'Agathe. Il était là depuis combien de temps ? Observait-il la louve ? La réponse fut rapidement donnée lorsque le loup sursauta et s'écarta brusquement. Il n'était apparemment que de passage. L'adolescente pencha la tête sur le côté, les oreilles droites. Elle donna alors un léger coup de queue dans l'air, nerveusement.
«Tu m’as fait peur. Je ne t’avais pas remarqué. Que fais-tu là ?»
Agathe afficha un petit sourire moqueur. Ca pour une peur, c'était une peur ! On aurait dit un chat qui hérissait le poil ! Néanmoins, cela ne l'empêcha pas d'admirer le jeune mâle rapidement ; pelage brun aux marques dorée, une touffe imposante, des yeux rouges perturbateur, et un bandage épais. Etait-il blessé ? Mais évidement, Agathe ne chercha pas à lui poser la question. Le menton levé et les pattes avant jointes, la femelle prit sa défense.
«Ca ne te regarde pas, étranger.»
Etranger ? Pas totalement. Agathe a tout de même prit le temps de reconnaître la douce odeur automnale à travers tout ce souffre -qui au passage commençait à donner la nausée à la miss-. Elle venait de dire ses précédentes paroles sur un ton enfantin, légèrement fier comme si le mâle venait de la menacer. Enfin, il fallait avouer aussi que ce jeunot était la seule personne qu'elle rencontrait sans Legolas. Il fallait pour elle une petite adaptation dans ce nouveau monde.
Shura avait encore le cœur qui battait à la chamade quand il posa ses yeux sur la petite louve brune. Son cœur se calma à mesure qu’il la détaillait, ses yeux dorée, sa large mèche noir, ses multiples petites taches noir et blanches, ses pattes clairs, sa queue touffu… Le grand brun finit par pousser un long soupir signalant la fin de son affolement. Il n’était pas peu fière de c’être calmer aussi vite, découvrir un être vivant qui apparaissait comme par magie à côté de lui avait tendance à le plonger dans une panique incontrôlable, et ceux depuis toujours, mais il faisait un énorme travail sur lui-même pour ne plus entré dans cet état dès que quelqu’un lui bondissait dessus pour jouer avec lui. Ses yeux rouges se posèrent sur les lèvres de la jeune femelle, dont le nom lui échappait comme tout ceux de ses congénères, pour attendre la réponse à cette rapide question qu’il lui avait posé. L’idée qu’il ne l’eut pas vu souvent parmi le clan lui traversa rapidement l’esprit, il la garda dans un coin de sa tête mais n’en fit pas une information primordiale. Après tout, il fallait qu’il vérifie cette information avant de faire usage.
- Ca ne te regarde pas, étranger. - Lui dit-elle sèchement.
Si Shura ne pouvait entendre l’intonation utiliser, il pouvait lire sur le visage de ses derniers les sentiments qui accompagnait leurs paroles. Les oreilles dressé bien droite sur son crâne, le grand loup observait cette louve avec le menton lever et le regard étincelant avec étonnement. Il se demanda un instant si elle lui faisait une blague, avant de se rendre compte qu’elle n’était sérieuse dans ses dires. Elle semblait fière de ce qu’elle avait dit, sa posture était on ne peut plus arrogante et, au vu de son jeune âge, Shura eut une irrépressible envie de lui donner une bon coup de patte pour qu’elle redescende sur terre et respecte ses aînés. Mais cela aurait été déplacé, alors il s’abstint tout ce qui aurait pu amener cette rencontre en une confrontation physique.
- Etranger ? Mais je fais partie de ton clan. – Dit-il finalement en fronçant les sourcils. – De plus, la plaine volcanique est dangereuse pour une jeune louve comme toi.
Evité une confrontation physique l’arrangeait, après tout sa surdité le mettait d’emblée dans une situation d’infériorité, mais déclencher une dispute ne le dérangeais pas. Ce n’est pas parce que Shura était sourd qu’il était incapable de tenir une conversation, mieux encore de gagner une confrontation verbale. Il était d’ailleurs très fort à ce petit jeu, bien qu’il n’eut pas très souvent a possibilité d’usé de ses talents. Ce n’était pas simple envie de querelles qu’il n’hésitait pas à approcher de cette confrontation, mais parce qu’en temps que reclus il était souvent ignoré, mit à l’écart, mais c’était bien la première fois qu’on le nommait « étranger ». Et que la louve l’est fait exprès ou non, cela l’avait blesser.
Agathe
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Mer 27 Juil 2016 - 22:28
Un, deux, trois, soleil !
With Shura & Agathe
La jeune louve n'avait pas vraiment répondu à la question, en effet. Mais le fait qu'elle venait juste pas curiosité dans cet endroit pas vraiment rassurant ne devait pas être une raison assez suffisante. De plus, de bouche à oreille, du côté plus civilisé du territoire automnal, Legolas pourrait vite apprendre la mauvaise nouvelle. Et sur qui ça reviendrait ? Elle-même. Agathe n'avait pas du tout l'envie de recevoir une quelconque morale. Ainsi, elle se jura de mentir sur l'explication de sa présence ici si le mâle insistait. L'adolescente resta pattes avants jointes et fronça alors les sourcils à son tour lorsque l'automnal prit la parole à son tour.
«Etranger ? Mais je fais partie de ton clan. De plus, la plaine volcanique est dangereuse pour une jeune louve comme toi.»
Dangereuse pour qui ?! Une jeune louve ? Agathe s'approcha du mâle, mécontente de ses derniers mots. Sans rien dire pour le moment, elle tourna autour doucement pour l'analyser. Elle pensa évidement à renifler à nouveau l'inconnu pour être sur qu'il s'agissait d'un automnal. Et c'était le cas. Durant sa petite ronde, elle pu remarquer ses chaînes accrochées à ses pattes, que ses cuisses étaient remplis de marque dorée, contrairement à sa queue qui restait sobre.
Agathe ne cherchait pas la bagarre, loin de là. Elle refusait d'ailleurs de lever la voix contre lui. Mais continuer son air arrogante serait pour elle un plaisir, un honneur. La femelle se mit alors parallèle au loup et regarda ses yeux rouges de côté. Elle sourit, puis avança. Lorsqu'elle dépassa entièrement l'automnal, elle ne manqua pas de passer sa longue queue sous son menton, laissant sa douce odeur d'amande virevolter dans l'air. Une fois à environ deux mètres de lui, en lui tournant le dos, elle décida de se défendre.
«Je peux très bien me débrouiller seul. Ne crois que je n'en suis pas capable.»
Elle s'assit, toujours dos au mâle. Agathe ne prit même pas le temps de croiser son regard rubis à la fin de sa phrase, ce qui est normalement obligatoire pour un loup élevé poliment.
La brunette se pavanait d’un air vaniteux autour du jeune sourd. Le regard brillant de suffisance semblait camouflé, aux yeux de Shura, une fourberie allant souvent de pair avec un égo surdimensionné. S’il avait déjà rencontré des loups bouffi d’orgueil aussi idiot et peu subtil qu’un sanglier, les femelles en revanche étaient souvent plus malignes et vicieuse. Il se méfiait de ses ladies comme la peste.
Alors qu’Agathe lui tournait autour sans trop rien faire d’autre que le contempler, Shura n’appréciant pas qu’elle quitte son champ de vision une demi-seconde coucha les oreilles de mécontentement. L’heure n’était pas encore aux grognements, surtout qu’il ne gravitait pas le volcan pour se prendre la tête avec quelqu’un, mais au contraire pour être seul. La tension devins soudain palpable, mais celle-ci redescendit rapidement une fois qu’Agathe ce fut éloigné.
- Je peux …
La louve brune lui tournant le dos, Shura n’avait pu qu’entrevoir le mouvement de ses lèvres un bref instant avant de sombre dans un silence profond comme il en avait l’habitude. Etrangement, il aurait préféré lire les sarcasmes que laissait s’évader ses lèvres pulpeuses qu’être confronté au lourd silence qu’engendrait l’absence de ses tympans. Agacer par l’attitude insolente de la jeune louve, de plusieurs mois sa cadette, la queue du grand loup brun se mis à tressaillir de fureur.
- Regarde-moi quand tu me parles. – Dit-il d’un ton sec, sans pour autant préciser que sa surdité l’obligeait à regarder son visage aussi aguicheur soit-il. – Oh combien tu es sûre de toi, cela n’enlève pas à ce lui sa dangerosité. Ce n’est pas pour rien que les nourrices disent aux louveteaux de ne pas venir jouer ici.
Shura était cinglant, chose qu’on considère comme rare parmi les automnaux qui ne connaissent comme un loup calme et sans problème, mais de son père il avait hérité une patience limité et l’attitude irrespectueuse de la brune mettait son sang-froid à dure épreuve. Qui était-elle pour se moquer ainsi de lui ? Elle ne faisait rien de sa misérable vie et dépendant entièrement des adultes pour survivre, c’est à peine si elle apprenait le métier qu’elle allait, plus tard, effectuer. Parmi cette rancœur subsistait également un zeste de jalousie, car avec un corps comme le sien et une tel confiance en soi cette gosse pourrait devenir ce qu’elle voulait, mais Shura malgré tous ses efforts ne serait jamais rien de plus qu’un fardeau.
Agathe
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Sam 13 Aoû 2016 - 18:11
Un, deux, trois, soleil !
With Shura & Agathe
La jeune femelle était assise, dos à l'inconnu. Le sol de ce lieu était tiède. Avaient-ils installé un sol-chauffant ? Où était-ce le volcan qui faisait cet agréable effet ? À la pensée de la lave sous ses fesses, Agathe eu un léger frisson. C'était tout de même dingue de se retrouver là en sachant que l'on pouvait risquer sa peau à n'importe quel moment. Le mâle brun interrompit sa conscience avec quelques mots plutôt agressifs.
«Regarde-moi quand tu me parles ! Oh combien tu es sûre de toi, cela n’enlève pas à ce lui sa dangerosité. Ce n’est pas pour rien que les nourrices disent aux louveteaux de ne pas venir jouer ici.»
L'apprentie espionne plaque ses oreilles contre son crâne et grincha telle une adolescente privée de sortie. Elle n'aimait pas les morales. Elle se redressa en se retournant pour lui faire face. Les sourcils froncés, elle s'avança à nouveau afin d'être un peu plus proche de lui.
Feignante, elle ne tarda pas à reposer son arrière-train contre le sol rocheux et fiévreux. Il fallait bien l'avouer, ce dernier atout était on ne peut plus agréable ! Agathe se mit à pencher sa tête sur le côté, et partagea un sourire faux.
«C"trop 'gnon ! V'z'êtes pareil tous les deux. Aussi peureux l'un qu'l'autre.
Peureux ? Tout être censé et intelligent appellerait ça de la prévoyance et du danger. Mais l'automnale, elle, préféra nommé ça de la curiosité sympathique. En effet, en ce qui concerne l'aventure et les conneries, Agathe en est reine. Et il fallait bien dire qu'elle adorait ça, ça va de soit ! Que se soit seule, en groupe ou en duo comme maintenant, la femelle était toujours prête pour la découverte ! Comme dit un certain Charles F. Muntz : "L'aventure, c'est extra !".
La louve se retourna, ses sourcils froncés et sa mine renfermer démontrait un profond agacement, presque de la colère. La brunette lui cracha ses reproches au visage. La violence avec laquelle elle fit volte-face et la proximité soudaine de son visage avec celui du reclus lui fait faire un petit pas en arrière, mais, serrant les dents, il refusant d’en faire d’avantage devant une enfant capriceuse d’elle qu’elle.
A peine eut-elle finit de lui reprocher sa comparaison avec son frère, qu’elle en eut vraiment un ou non Shura ne le savait pas et s’en fichait éperdument, qu’elle s’assit à nouveau. Comme si maintenir la position debut était trop éprouvant pour elle, misérable petit princesse que le moindre mouvement fatiguait. A part, peut-être, lorsque qu’il s’agissait de divertir sa propre personne, envoyer des cailloux aux visages de ses semblables semblait une activité que « Madame » semblait apprécier.
- C"trop 'gnon ! V'z'êtes pareil tous les deux. Aussi peureux l'un qu'l'autre. – fit-elle avec un sourire coquin.
Shura claqua immédiatement les oreilles contre son crâne, si fort qu’elle parure un instant disparaitre entre ses longues mèches de cheveux écheveler. S’en était assez.
- Réaliste ! Alors que toi tu te ris du danger !
Le poil de son échine se hérissait de colère, cette gosse l’avait mise hors de lui et il continua à lui cracher de multiples reproches au visage, souvent en radotant les mêmes arguments. Sa colère, sa rage, ce feu, ce bucher qu’elle avait allumé à l’intérieur de son cœur où les siens avaient négligemment accumulé du bois sec s’embrassait et ne cessait de s’intensifier. Shura eut soudain très chaud, rare était les fois où, titillant avec acidité les fines cordes de sa patience, on arrivait à le faire sortir de ses gonds. Généralement, il quittait les lieux afin de mieux réfléchir à la situation ou se forçait à garder son calme malgré les insistances de Zapatan.
Cependant, cette fureur qui l’habitait le rendait encore plus sourd qu’il était à ce qui l’entourait. Le sol, tiède et si agréable de prime abord, se mit à gronder. De léger tremblement vinrent l’animer, mais c’est surtout le bruit d’un gaz qui remontait en détruisant tout sur son passage qui se fit entendre. Annonciateur de mauvaises nouvelles pour ceux qui savaient écouter la terre, Shura n’en avait cependant cure de tous ses tremblements qui titillaient ses coussinets comme de multiples grains de sable.
- Et alors que tu te retrouveras toute seule, tu ne pourras rien …
Il fut interrompue par une large colonne de vapeur qui, brisant la derrière barrière qui lui opposait la roche du volcan, vins lui frôler la joie dans un violent souffle de liberté. Si Shura n’avait pas été sourd, il aurait aisément entendu que le bruit venait de sous ses pattes, aurait pu se décaler et aurait évité d’être surpris et d’avoir le visage endolorie par ce jet d’air chaud.
Le grand loup brun secoua la tête, cette attaque surprise du volcan sur lequel ils se tenaient lui avait repris les idées en face et, détourna la tête vers ses arrières il remarqua que plusieurs autres colonnes de valeurs bondissaient du sol tour après tout. Reprenant ses esprit loin de cette colère qui l’avait tellement aveuglé que son œil droit en était temporairement fermer, Shura ne réfléchit pas plus longtemps à la solution à appliquer devant ce danger imminent. Il donna un puissant coup de museau dans l’épaule de la brunette et la bouscula pour s’éloigné de cette zone à risque.
Plus vite il se rendrait loin, moins il risquerait de se faire blesser par des projections rocheuses ou l’air chaud qui sortaient du volcan sous leurs pattes et, avec un peu de chance, ce réveil soudain de la terre était sectorisé.
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