Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !
A très bientôt !
Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !
Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
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Maitre Corbeau sur son arbre perché...[ft. Ayida Wedo]
Nachtgewalt
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Dim 17 Juil 2016 - 22:29
Maitre Corbeau sur son Arbre perché... [ft. Ayida Wedo]
Le jour n'allait pas se tarder à se lever. Déjà l'horizon se teintait de cette horrible lueur orangée que Nachtgewalt haïssait tant. Le jour...Plus jamais Nacht ne pourrait profiter de sa beauté. Il s'était damné, et son cœur était désormais aussi noir que la nuit dans laquelle il était contraint de vivre.
Le noiraud observa un court instant la lueur sanguine du jour, avant de s'enfoncer dans les bois. Il n'avait pas envie d'être pris par surprise et de sentir sur son pelage la morsure cruelle du soleil. Rien que d'y penser, Nacht contracta la mâchoire. Circulant entre les cerisiers, dont l'épais feuillage constituait une protection efficace contre le soleil, le solitaire cherchait des yeux une cachette, n'importe quoi où il pourrait s'abriter. Nacht avait de nombreux ennemis, certains qui n'hésiteraient pas à lui rendre au centuple ce qu'il leur avait fait subir, mais pourtant le noiraud craignait davantage d'être retrouvé par un LibreLune. Certes, ces derniers n'avaient pas le droit de se laisser aller à la torture, et pourtant...Pourtant Nacht préférait mille fois souffrir que de se retrouver faible devant ceux qu'il haïssait comme jamais un loup n'avait haï. Couard, certes il l'était. Mais il était également haineux et arrogant, et c'était avant tout ces sentiments qui le poussaient chaque jour à avancer vers ses desseins. Un jour, le damné noir aurait sa revanche. Il en était certain.
Au bout d'un moment, le noiraud finit par trouver un endroit où les arbres étaient si resserrés qu'ils formaient comme une arche, séparant les cieux de la terre. Nacht regarda ce spectacle sans même prêter attention à sa beauté. Comme beaucoup de chose, il ne voyait que son utilité.
Le solitaire s'approcha d'un des arbres et entreprit de l'escalader, ce qui n'était pas chose difficile vu la taille de ses griffes. Il se hissa jusqu'à une haute branche, protégée par le feuillage fourni et les fleurs innombrables du cerisier. Une fois là-haut, Nacht soupira et se détendit. Il s'allongea sur la branche et observa au loin, entre les branches, le soleil pointer lentement son regard sur la terre qu'il surplombait.
-C'est ça, Arschloch Sonne. Profite de ton ascension, mais ce soir, c'est moi qui régnerait à nouveau, grogna-t-il avec irritation.
Il bailla et posa sa tête sur la branche. Comme à son habitude, lorsque le jour arrivait, Nacht perdait sa hargne coutumière. Il lui restait encore quelques heures avant que l'aube ne soit pleinement là, et qu'il ne perde ses pouvoirs. Le noiraud grogna et ferma les yeux.
Un bruit lui parvint alors.
Le solitaire rouvrit les yeux précipitamment et observa immobile. Une odeur de printanier lui parvint. Nacht jura en allemand et se redressa. Il savait que de nombreux veilleurs passaient par là, mais il espérait qu'aucun d'entre eux ne soit de sortie cette nuit-là - ce qui n'était malheureusement pas le cas.
"Avec un peu de chance..." songea-t-il. "Je n'aurais affaire qu'à un de ces printaniers paresseux et à demi-aveugle, qui ne lèvera même pas les yeux vers les branches. De toute façon, personne ne peut me voir d'ici."
Soulagé, le noiraud reposa la tête et un sourire narquois passa sur ses babines.
"Un jour, j'irais voir cette chère Myosotis qui habite non-loin. Cela pourrait être amusant. ."
Ricanant, conscient qu'il ne le ferait probablement jamais, Nachtgewalt laissa son regard planté en contrebas, observant celle ou celui qui passait par là.
L'odeur de l'herbe fraîchement humide envahissait mes narines, provoquant un énorme éternuement (ATCHOUUHA) qui me fit tressaillir de toute part. J'écartais d'un mouvement de tête mes mèches rebelles qui retombaient sur mes yeux, m'éloignant de la plante coupable du rhume. La bouche pleine de feuille, j'avais au moins effectué une bonne récolte. Ahah les Veilleurs allaient être jaloooux ! Ces gros tas se la jouent mais ils se baladent et grognent de temps en temps. Hiii, quel sort pourraient-ils me réserver s'ils savaient ce que je disais ~ Mes yeux roulèrent dans leurs orbites, il en fallait peu pour me faire tant d'effet. D'ailleurs, ça allait faire un moment que moi-même j'allais à droite à gauche, en quête de plante. La nuit était tombée alors que j'avais tout juste commencé, et rien d'étonnant à voir maintenant les premiers rayons du soleil percer entre les branches. C'était donc l'heure de rentrer, et pas besoin de me le dire deux fois !
Mes oreilles tiquèrent, un bruit très familier attirant mon attention. Machinalement, je tournai la tête vers la source du bruit. De quoi manger. Un lapin, à l'odeur. Mon ventre gargouillait, je devais manger. L'attraper, jouer, dévorer ses membres un à un. C'était l'occasion en or. La bestiole n'était pas loin, dos à moi, trop occupée à mâcher. La bave commencer à humecter mes babines, j'essuyais les gouttes qui perlaient d'un coup de langue. Couchée au sol, trépignante, j'attendais de me jeter sur ce morceau de viande au cœur encore battant, et l'envie prit le dessus. Je me mis à ramper frénétiquement vers lui, ouvrant peu à peu ma gueule jusqu'à presque pouvoir la déboîter si je le pouvais.
Le pauvre animal se tourna vers moi, juste l'espace d'une seconde, avant de détaler à toute vitesse. Moi, j'étais déjà sur ses talons, gueule grande ouverte et prête à croquer dans ce joli derrière de lapin. Mais la proie mit fin au jeu trop rapidement, trouvant un abri dans un buisson épineux. Piètre obstacle car déjà j'y plongeai ma tête, reniflant bruyamment pour repérer la trace de ce steak sur patte. Mon combat contre le feuillu prit vite fin quand une autre odeur domina celle du lapin.
- H-mmh ? Je ressortis lentement la tête du buisson, tournant ma tête vers l'arrière, un grand sourire me dévisageant. Visiteur ?
L'excitation montait, mon cœur battait déjà après cette course poursuite, et cette nouvelle senteur qui parvenait à mes narines ... Rien d'un printanier, non, les printaniers sentent la fleur, l'herbe fraîche. Des odeurs doucereuses, alléchantes ou écœurantes, dont moi-même j'étais déjà imprégnée. Cette odeur était plus forte, plus sauvage même. Oui sauvage c'était le terme. Une odeur forte qui ne caractérise pas les proies rôdant sur les terres du Clan. Les Veilleurs eux aussi l'avaient sentis ? Si c'était le cas ils devraient bientôt rappliquer, ils ne laissent rien au hasard ceux-là ... Et je préférai autant ne pas les croiser. Quoiqu'ils sont marrants ~ Ah Mon poil s'hérissa lentement entre mes épaules, je sentais des frissons me parcourir. Pourtant l'endroit était désert, les arbres au feuillages épais protégeant de la lumière du soleil, rendant les lieux sombres et où distinguer la moindre forme était trop compliqué. J'avançais alors entre les arbres, cherchant d'où pouvait venir l'odeur qui, quelque peu dispersée, flottait dans l'air sans permettre de localiser sa source nettement. Un bruit derrière moi me fit réagir, brièvement, une boule de poil blanche détala alors à pleine vitesse. Saleté de lapin.
bouh j'en suis pas contente
Nachtgewalt
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Dim 24 Juil 2016 - 18:15
Maitre Corbeau sur son Arbre perché... [ft. Ayida Wedo]
Nacht observa la louve qui entrait sous le couvert de ses cerisiers. C'était une louve étrange, majoritairement noire, blanche et rouge, au visage couvert par différents tatouages représentant...Il ne savait trop quoi. Le noiraud avait l'impression qu'elle avait un crâne de loup sur la tête. Elle avait également de curieux grigris colorés, ainsi qu'une sorte de...Poupée ? Difficile à dire avec la distance. Dans tous les cas, cette louve n'inspirait pas confiance au damné noir, enfin, à penser qu'il soit capable de confiance.
Nacht grogna et plissa ses yeux dénués de pupilles. Ses griffes percèrent l'écorce de la branche sur laquelle il était couché en un geste mécanique. Le noiraud n'était pas d'humeur joueuse, comme à chaque lever de soleil. Il n'avait pas envie qu'une minable printanière bariolée vienne lui nuire en journée.
-Va-t-en...chuchota-t-il en un unique souffle.
Il fit un signe de la queue, et le vent alla porter son murmure à la femelle qui chassait un lapin. Le vent l'entoura, chuchotant plusieurs fois l'ordre du damné noir. Nachtgewalt eut un de ses immondes sourires. Il se demanda si cette utilisation de son pouvoir ferait peur à la printanière.
"Je n'ai utilisé aucun de mes cinq vœux quotidiens, aujourd'hui..."susurra-t-il intérieurement. "J'ai donc toute la magie que je souhaite pour te faire fuir jusqu'à ce que le soleil se lève. Et tu n'as pas idée de ce dont je suis capable."
Nacht ricana doucement, puis d'un mouvement presque gracieux il sauta vers une branche davantage en hauteur. Le feuillage bougea autour de lui, mais l'endroit était suffisamment sombre pour camoufler le solitaire. Une fois sûr d'être en sécurité, le noiraud mobilisa toute sa magie et fit apparaitre une ombre noire juste derrière la printanière. Cette utilisation de ses souhaits lui coûta et un certains malaise le saisit, mais il n'en laissa rien paraitre. Il se contenta de laisser l'ombre fixer la femelle, avant de dire de sa voix narquoise :
-Tu devrais partir...Il n'y a aucune proie pour toi ici...
L'ombre répéta chaque mot avec la même intonation. Nacht gloussa, se demandant si la printanière fuirait comme une fillette devant ce spectre. En attendant, il se dit que quitte à faire fuir les nuisibles, il préférait le faire de manière théâtrale tant qu'il en avait l'occasion, comme l'un de ses spectacles de marionnettes que sa fille affectionnait tant.
"Voyons ce que cette étrange printanière a dans le ventre...héhéhé"
Tout en songeant cela, Nacht sut qu'il ne pourrait pas conserver son illusion debout pendant longtemps, tant cela lui demandait l'énergie qui lui manquait tandis qu'arrivait le soleil. Mais à quoi bon vivre si on ne s'amuse pas à terrifier les autres ?
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