Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !
Four seasons
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Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
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Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !


 
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Difference ? Why do to use this word ? { Galadriel & Seijii }
Galadriel
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Galadriel
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Mar 17 Mai 2016 - 2:13

La jeune Galadriel éprouvait un ennui sans nom. Elle ne savait pas pourquoi elle se baladait dans cet endroit, si comment elle s'y était rendue. Tout simplement qu'elle se sentait un peu trop seule. Pour une fois ! Normalement associable, elle s'était trouvée un peu curieuse sur l'origine de la joie que pouvaient éprouver les louveteaux ordinaires. Devenir une recluse de l'automne ne la dérangeait pas vraiment, mais l'idée ne la faisait pas sourire. Elle observait souvent le comportement des autres, tentait de l'imiter plus ou moins bien pour qu'on la laisse tranquille. Pourtant, personne ne la prenait au sérieux lorsqu'elle agissait avec le tempérament des enfants normaux. Selon elle, ils ne prenaient pas le temps d'y penser avant d'aller faire quoi que ce soit. Pessimiste, elle attendait toujours le bon moment pour agir.

Le vent soufflait bien plus que fort dans la plaine. Les plants chatouillaient le ciel, du moins du petit point de vue de la loupiote. Les nuages cotonneux donnaient un air confortable au ciel, immense dans son étendue extraordinaire. La beauté de ce lieu prodiguait un constant sentiment de sécurité, malgré le fait que se perdre n'y serait pas compliqué. La chaleur des rayons du soleil illuminaient le pelage gris et noir de la jeune demoiselle, presque heureuse - pour une fois qu'elle se sentait bien, qui oserait venir détruire son moment de bienfaisance? La joie se glissait lentement dans ses songes, lui faisaient voir quelque chose de beaucoup plus beau que ce que c'était vraiment. L'harmonie semblait régner sur ce lieu, sanctuaire de paix et de bonté.

Sous l'emprise de ses émotions, Galadriel ne remarqua pas le fait que le ciel s'assombrissait de plus en plus. Les insectes se cachaient et les proies se terraient, plus aucune bestiole n'animait les festivités du lieu. Le silence prenait le tout, il figeait la vallée dans le temps. Il ne restait plus que la loupiote et ce fameur vent. Bien qu'elle ne soit arrivée qu'une dizaine de minutes auparavant, elle avait l'impression de pouvoir dormir tellement elle y somnolait. Observer le ciel, puis dormir sous un bain d'étoiles... Quelle belle vie ! Pourtant, elle savait que ce moment de répit n'allait pas résister éternellement. Cela faisait un peu plus de temps que prévu qu'elle était sortie de la cave et la nourrice allait la retrouver dans peu, si tout se passait comme prévu. L'automnale se demanda si elle ne devrait pas se rendre et non rallonger sa punition, mais elle se sentait si bien ! Partir serait ridicule. Et puis, Seijii n'était pas si dur que cela, il la comprendrait bien. Une réflexion un peu immature et irréfléchie, certes, mais toujours plus plaisante que celle de devoir assumer ses devoirs et ses valeurs, et développer une personalité respectable et enviable, capricieuse et jalouse, énervante et vide de tout sens. Bref, rester telle qu'elle était était la priorité de la jeune gamine. Changer était inutile, elle se devait de ne pas se plier et respecter les lois de la normalité établies selon les pensées d'autres qui se fichaient de ceux qui ne leurs ressemblaient pas.

Ayant fini sa sieste mentale, elle prit la décision de retrouver le loup qui était chargé de sa garde.
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Jeu 26 Mai 2016 - 20:09

Seijii se fit réveiller brusquement par un louveteau. Combien de temps avait-il dormi ? Une heure ? Deux heures ? Comment avait-il fait pour s'endormir lui aussi ? Il se trouvait si incompétent d'avoir dormi en même temps que les petits dont il avait la garde. Les trois chenapans auraient pu s'enfuir dans la forêt pour s'amuser, tomber sur un prédateur et mourir... La nourrice s'en voulait tellement pour son irresponsabilité qu'il ne dit rien lorsque les louveteaux lui grimpèrent sur le dos. Le soleil aurait atteint son zénith quand les parents des petits seraient là. En attendant, dans la brise automnal, Seijii devait les tenir au chaud. D'autant plus qu'il était particulièrement jeune. Il attrapa quelques branches d'un chêne qu'il coupa d'un coup de croc et prit ensuite de la mousse entre les pierres, - aidé par une loupiote - situé derrière la tanière des nourrices, pour former un nid chaud. Il le borda de plumes épaisses pour renforcer les côtés, sous les yeux attentifs des louveteaux. Un à un les petits furent installés dans leurs nouvelles couchettes. Mais ces derniers n'étaient pas prêts de se coucher une deuxième fois. Ils avaient faim. Des gémissants sur-aigu s'échappèrent de leur gueule, jamais Seijii n'aurait cru qu'un animal était capable de produire un son pareil à l'unisson. Surtout pas un loup. Ses oreilles se rabattirent sur son crâne et il fit de son possible pour les calmer. Les louveteaux étaient encore trop jeunes pour manger de la viande, ils attendaient le lait de leur mère. Ou peut-être avaient-ils mal aux dents ? La nourrice apporta quelques racines et conseilla d'une voix douce aux petits, de les mâcher en attendant le retour de leur mère. A sa grande surprise ils obtempèrent. Ils devaient vraiment avoir les crocs.

Bientôt, une fourrure rousse et brune se dessina au seuil de tanière. Elle était de retour. Ses petits se campaient autour d'elle, prêts pour la téter de l'après-midi. Seijii ramassa ses racines et les jeta dehors. Qu'allait-il manger maintenant ? Le loup à la mèche blonde ne manger que très peu de viande. La cause était simple : Comme son don consister à pouvoir communiquer avec les autres animaux de la forêt et qu'il était très proche d'eux, les tuer pour se mourir de leur chair revenait à manger ses amis. Ainsi l'automnal se nourrissait principalement de racines, de glands, de champignons, de mûres sauvages, de plantes comestibles et parfois de sève. Se restaurer était devenu plus un défi qu'une nécessité, même si Seijji s'y était habitué. Bien entendu, comme son système immunitaire ne pouvait se contenter d'un régime végétarien, le loup gris-brun se forcer à manger de la viande. Mais uniquement d'animaux qu'il ne connaissait pas. Alors, il remerciait toujours en silence, la proie en question pour sa vie donner afin de le nourrir ou de nourrir les siens.

Midi était là et son ventre gargouiller déjà. La plupart de ses camarades déguster déjà de nombreuses carcasse et entendre le déchirement de la peau de ses pauvres bêtes le poussa à quitter le camp en vitesse. Aujourd'hui, pas de régime de plante ou de champignon. Seijii devait varier son alimentation et pour cela rien de tel qu'une petite visite en territoire neutre. Ici, le cycle des saisons n'étaient pas interrompue et donc, les sources de nourriture étaient plus nombreuses et plus diverses.

Actuellement, c'était le printemps la saison dominante. La nourrice se repassa en mémoire les différents lieux appartenant à cet endroit. Le lac aux murmure ? Oublions. Une légende raconte qu'il porte son nom à cause des âmes torturés qui le hante. Des murmures seraient audibles les soirs de pleines lunes. Mais jour comme nuit, Seijii était trop poltron pour si aventurer. Le saule pleurer est un endroit idéal. Pour chasser. Idem pour les Plaines d'Idromède. Il ne lui restait donc plus que le Fjord d'Arandur ou les Falaises de Sérégon. C'est cette dernière qui l'emporta, puisque, situé à la frontière estival, les coquillages, algues et autres ressources marines étaient nombreuses.

Lorsque Seijii atteint la côte de la grande falaise, il était plus de midi. Le soleil était déjà bien haut dans le ciel. Il marcha lentement, comme à sa démarche habituelle il faut dire. Tous les sens en alerte dans cet endroit qu'il connait à peine. Le loup brun-gris attendit les vagues s'éclater contre les parois rocheuses, une abeille venue butiner une tulipe à quelques mètres de lui et le souffle du vent des hauteurs. A présent, la truffe en l'air, l'automnal senti les effluves de poissons, de crustacés, d'oursin, d'algue, de coquillage et de toutes sortes de fruits marins qu'il appréciait.

Le ventre plein, la nourrice regagna les terres de son territoire la démarche lymphatique. De denses nuages courraient à travers le ciel laissant quelques traînées nacrées dans leur sillage. Un nuage énorme, en forme de dôme avec une base aplatie, sombre et menaçant annonciateur de fortes précipitations accompagnée de grêle plana au-dessus de sa tête. Seijii accéléra la cadence. Lorsqu'il parvient aux tanières communes, ses pupilles pleines de candeur, s'écarquillèrent s'étendant dans toute son orbite. Galadriel, la loupiote qu'il était censé garder cet après-midi était introuvable.

Instantanément, la nourrice bondit hors de la crevasse, la truffe en action. Il sonda les différentes parties des zones marqués par les flagrances suave de sa petite camarade. Le sol fertile se détrempa tandis que sa fourrure rejoint le paysage parsemé de flaques d'eau. L'automnal marqua une pause près d'un frêle. Sa poitrine se souleva à mesure qu'il peinait pour reprendre sa respiration. La trace était plus fraîche près de la vallée de l'orient. Se redressant péniblement avant de reprendre ses recherches. Sa vue se brouilla à travers les nappes de brume qui se formaient au loin, la pluie falsifia ses sens olfactifs. Tremblant, la nourrice pénétra dans la vallée, ne comptant que sur son ouïe ainsi que de l'aide salvatrice des autres animaux pour localiser Galadriel. Soudain, une silhouette se matérialisa entre les enchevêtrements des branchages. Plissa les paupières, Seijii reconnut la petite. Aussitôt, il bondit dans sa direction, couvrant son dos de son balancier épais.

- Qu'est-ce-que tu fais là ma chérie ? Tu vas attraper du mal ! Viens avec moi, on va se mettre à l'abri.

Sans palabres supplémentaire, l'automnal l'entraîna dans un terrier d'une femelle blaireau qui était partie dans d'autre contrée afin de mettre bas dans de meilleures circonstances, l'odeur des lupins ayant envahi la vallée. En attendant, elle avait laissé sa maison à la nourrice. Lorsqu'il franchit le pas du terrier, il glissa sa langue entre les oreilles de la loupiote, séchant son poil coloré avec assiduité.

- Ca va mon cœur ? Tu n'as pas froid ?

S'enquit-il relativement inquiet. Cette situation morose releva de sa responsabilité. S'il était revenu plus tôt, Galadriel ne se serait pas enfuis. Après tout, il comprenait sa position, les louveteaux sont impatient et avec personne pour leur tenir compagnie, elle devait occuper ses pensées innocentes avec les moyens du bord.

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Dim 11 Déc 2016 - 15:12

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Galadriel
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Mar 27 Déc 2016 - 5:56

La petite se fit tirer par la peau du cou. Elle se fit déposer dans un terrier par sa nourrice de l'après-midi, Seijii. Il était arrive comme par magie. Cela l'avait surprise, mais Galadriel devait admettre qu'elle était plus soulagée qu'autre chose. Rester seule dans un énorme champ, non merci, surtout pas en ce temps de l'année. Les animaux étaient peu présents, mais ceux qui étaient restés pouvaient facilement la prendre pour cible.

-   Je vais bien...  Merci, j'ai eu peur.

Un rare sourire sincère apparut sur son visage gris. La chaleur de l'endroit la rendait plus confortable et se savoir accompagnée rendait la loupiote euphorique. Peu importe ce qui pouvait se passer, tout irait bien à présent. Rassurée et contente, l'automnale se blottit dans la fourrure de son sauveur. Dire qu'elle s'était volontairement enfuie de la tanière en cette température ! Elle devait définitivement apprendre à gérer ses pulsions, surtout en prenant compte sa santé très variable. Malheureusement, la tentation était trop forte. La beauté des terres automnales l'émerveillait et, au fond d'elle, elle sentait qu'un jour, ce serait à son tour de la protéger. Comme elle le souhaitait. Rester enfermée dans une tanière sombre et froide ne l'intéressait pas. Ce que voulait Galadriel, c'était la liberté de ses choix, une voie à suivre et non pas une vie monotone passée chez les nourrices à gérer les plus jeunes. Bien qu'elle était encore fragile et incertaine, plus elle y pensait, plus la gamine le réalisait. Elle essayait de grandir, mais ceux qui l'entouraient l'en empêchaient, non pas volontairement, mais la vie en voulait ainsi.

Le ciel gris et obscur commençait à noircir lentement. Les insectes devenaient de plus en plus bruyants, la petiote frémissait. Le temps n'était pas au soleil, mais c'était si différent. Elle se devait de tout expérimenter, même la pluie, même les tempêtes s'il le fallait, mais la grise voulait désespérément trouver quelque chose à faire pour servir son clan. Ses deux yeux fixaient l'horizon, vides de sens et fatigués.

-   Dit, Seijii... Tu penses qu'un jour je vais pouvoir faire comme tous les autres enfants ? Genre devenir normale... Avoir un rôle, me faire des amis ?

Ses deux yeux vairons se dirigèrent vers ceux de l'adulte. Ils étaient remplis d'incompréhension, de tristesse, et, par dessus-tout, de mélancolie.

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