Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !
Four seasons
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Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
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Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !


 
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I'm afraid about the past, but the future scares me [feat Akasan ♥]
Glycenne
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Sam 30 Avr 2016 - 14:24


I'm afraid about the past, but the future scares me

Feat Akasan

J'ai commencé à courir dès que j'ai retrouvé l'usage de mes membres, cherchant désespérément la trace de mes proches, que ce soit Iris ou Goriar. Ou Akasan... Le loup bleu m'obsède depuis ce jour où je l'ai retrouvé sur mon territoire, où je me suis rabaissée à pleurer sur lui alors que je le connaissait à peine. Je n'ai jamais voulu m'attacher à lui, mais à présent, c'est trop tard. Je suis bien plus impliquée que ce que j'aurais voulu mais je ne peux plus rien y faire. Tout ce que je peux tenter de faire, c'est éclipser mes sentiments et l'éloigner en douceur. Ou par la force s'il ne veut pas comprendre. Je ne veux pas qu'une autre personne se sente blessée par ma bêtise constante, mais il le sera bien plus souvent s'il s'attache d'avantage à moi que si j'impose les limites dès maintenant.
Je finis par m'arrêter pour scruter les alentours. L'ambiance qui règne en ces lieux est toujours aussi sombre, pour ne pas dire carrément glauque, et un frisson glacé me parcoure l'échine. J'ai un très mauvais pressentiment. Je me mords la joue tout en redressant les oreilles, mais aucun son ne me parvient, c'est comme si j'étais privée de mes sens et ça a le don de me faire paniquer un peu plus.
Agacée par ce manque d'audition, je reprends ma course, certaine que je finirai bien par tomber sur quelqu'un à force de courir ainsi dans tous les sens. Cependant, le temps passe, toujours plus long, et je ne trouve toujours aucun loup. Je commence à me demander si je ne fais pas tout simplement un cauchemar et me mordille alors la patte. Non, la douleur est bien réelle... Pourquoi suis-je toujours seule alors ? Pourquoi personne n'est-il venu me tirer d'ici. Je suffoque, ma respiration devient compliquée alors que je tente de démêler toute cette histoire dans ma tête.
Angoisser ainsi ne servira à rien. Lentement, je tente alors de contrôler ma respiration et reprends mon chemin, marchant tranquillement cette fois afin de ne rien louper. Les arbres décharnés se penchent sur moi, tels des observateurs malsains, et les tombes se dressent toujours partout où je pose mon regard.
J'ai l'idée d'abandonner, de laisser tomber mes recherches stupides, lorsque je me retrouve soudain au sol, bloquée sous une masse de poils bleutés. J'aurais voulu arborer un grand sourire, pouvoir me coller contre lui pour montrer à quel point je suis heureuse de l'avoir trouvé, mais je me contente de rester immobile et de dire froidement :

« C'est que ça deviendrait presque une habitude... »

Je ne bouge pas, n'esquisse aucun geste pour me dégager. Je suis bien trop contente de le retrouver, de trouver enfin quelqu'un. Je fais cependant passer mon manque de réaction pour du snobisme.

« Tu me laisses me relever maintenant ? »

Je me sens horrible de le traiter ainsi, après qu'il se soit confié à moi, après qu'il m'ait accordé sa confiance pour une journée, mais il faut qu'il s'éloigne de moi. Je ne veux plus assumer les responsabilités qui vont avec les relations aux autres, je ne veux plus assumer la douleur, la peine et tout ce qui va avec, j'en ai assez.


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Akasan
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Sam 30 Avr 2016 - 23:00



N'aie crainte, lorsqu'une bougie s'éteint, une autre se rallume



Il ne savait que faire. Il était perdu dans cet univers si sombre. Sa rencontre avec Peur avait fait reparaître en lui tout ce qu'il croyait oublié. Toutes ces craintes qu'il pensait maîtriser, rien de tout cela n'avait été vrai. Lentement, le solitaire réalisait dans quel mensonge il avait vécu tout ce temps. Il tournait en rond, incapable de se repérer. Que faire ? Que dire ? A chacun de ses pas, il sentait le regard brûlant de rage sur lui. Chaque soupir, chaque palpitation de son coeur effrayé nourrissait un peu plus le monstre, présent dans toutes les ombres des tombes, démon de ce lieu. Il était partout et nulle part à la fois, guettant ses victimes, prêt à leur arracher leur dernier souffle.
Akasan tremblait de peur. Oui, de peur. D'une incertitude qui l'envahissait peu à peu. Une angoisse qui le serrait à la gorge. Chacun de ses regards se faisait fou. Il scrutait chaque mouvement dans l'air, chaque ombre qui se pourrait mouvante. Il était seul face au diable. Seul face à la mort. Si, quelques instants auparavant, lors de sa première confrontation avec Peur, il avait combattu aux côtés d'une courageuse Librelune, Maelia, il se retrouvait désormais livré à lui-même. Son épée avait perdu de son éclat et semblait maintenant bercée par le silence éternel de l'agonie d'un monde oublié. Ce monde dans lequel errait les âmes de damnés menés vers leur mort sans aucune raison, sans aucune excuse.
Le lupin bleu ne comprenait pas. mais pourquoi comprendre quand tout espoir s'était éteint. Alors que les ténèbres l'enlevaient doucement, il s'était peu à peu demandé pourquoi il luttait. Quel interêt ? Peur finirait par le rattraper, il finirait par le pétrifier, par lui ôter toute vie, tout rêve pour les remplacer par des cauchemars. Au fond de lui, il le savait. Personne n'en réchapperait.
Mais cette flamme, aussi faible soit-elle, qui brûlait en lui persistait à rester allumée. L'angoisse d'Akasan tentait de l'étouffer, mais elle brillait toujours, immortel espoir pour un coeur déchiré.
Mais il était là. Il le pourchassait, quoi qu'il arrive, éternel traqueur de ses misérables proies. Il ne le laisserait en paix que lorsqu'il l'aurait enterré des kilomètres sous terre, le transformant en un de ses odieux sbires.
C'est ainsi qu'il fit un pas, sans pouvoir arrêter ce qui suivirent. Ils étaient là. Peur et ses larbins. L'illusion de sa famille assassinées, anéantie.
Le loup bleu ne regardait pas devant lui. Il ne voyait que l'ombre de sa mère et de son frère, que les ténèbres de son père. Il ne voulait pas savoir ce qui se trouvait devant lui. Il voulait fuir, loin. Mais ses yeux ne pouvaient se détacher de cette parfaite mascarade qu'était les idées de Peur.
Et puis il la percuta.
C'était elle, la dame qui occupait ses pensées. De noir vêtue pour un ange hivernal, c'était elle qui arrachait son âme à chaque fois qu'il la voyait. Glycenne, ange drapé de ténèbres, Glycenne, neige éternelle tachée d'ombre. Glycenne.
Ce simple nom faisait trembler le neutre. Il ne comprenait pas quel était cet étrange sentiment qui le submergeait au contact de la louve. Cette chaleur en lui... Quelle était-elle ? C'était une de ces choses qu'il voulait comprendre, sans vraiment voulair saisir un pareil mystère.
Pourtant, il lui semblait découvrir peu à peu le nom de cette chose admirable, cette chose existentielle qui animait son être. Il la connaissait. Il savait comment on la nommait. Mais il ne voulait pas la prononçait. C'était un don bien trop précieux pour qu'il le dévoile au grand jour. Non. Pas encore.
-C'est que ça deviendrait presque une habitude...
Il ne l'entend pas. Il a compris. Il ne veut plus rien entendre. Il veut juste écouter ce silence qui berce maintenant son coeur, cette chaleur qui nourrit son être.
Akasan n'avait plus peur. Il ne le pouvait plus désormais. La flamme était devenue brasier. Il n'était pas seul. Il n'avait jamais été seul.
- Tu me laisses me relever maintenant ?
Ces quelques mots le ramenèrent à la réalité. Il s'écarta doucement, d'un mouvement fluide. Ce sourire si doux qu'il croyait oublié depuis longtemps, perdu dans les méandres de son passé, illumina à nouveau son visage. Il ne savait que dire. Mais quelque chose en lui lui disait qu'il n'aurait pas besoin de mots. Akasan le savait, elle avait peur de lui tout en ressentant ce même malaise qui l'envahissait. Il savair que dans le fond de la louve, elle se redoutait plus elle même que le monde qui l'entourait. Le lupin bleu, lorsqu'il la regardaitn croyait voir son reflet dans un lac secoué de brises trop violentes pour que sa surface soit parfaitement lisse.
Il n'avait plus peur. Il ne devait plus avoir peur.
Pourtant, le Monstre était prêt, tout prêt. Peut-être même dressé derrière lui. Mais il s'en fichait. Plus rien ne lui importait. Elle était là. Elle ne l'avait pas abandonné. Il n'était pas seul.
- Glycenne... Longtemps, j'ai attendu dans cette angoisse, dans la peur de ne pouvoir me relever face à la mort. Et c'est toi qui a rallumé cette flamme qui s'éteignait dans mon coeur. Toujours, depuis que je t'ai rencontré ce jour là, sur les rives du Fjord. Je connais le nom de cette chose qui me lie désormais à ton image, mais je ne l'avais pas encore rencontrée. C'est grâce à toi, que je vis, et sache que je me dois de te rendre la pareille.
Il fit un pas, puis encore un autre, doucement.
- Ce monde dans lequel nous avons étés plongés est le royaume de la Faucheuse. Ici, tout règne sous la loi du plus fort. Pourtant, j'ai survécu. La Peur n'est qu'une illusion, qu'une idée abstraite. Elle n'existera que si tu la redoutes, pas autrement. Peur n'est pas un Dieu, juste un nuage qu'on estompe avec un rayon de soleil. Il peut être vaincu, mais seul, il m'est impossible de l'affronter. Mes angoisses viennent d'une solitude trop présente, d'une peur de soi, tout comme toi, Glycenne. Alors, acceptes-tu de lutter à mes côtés ? Je te confie ma vie, mais toi, me la remets-tu ?
Il ignorait le vrai sens de ses paroles. Mais quelle importance ?
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Sam 21 Mai 2016 - 19:38


I'm afraid about the past, but the future scares me

Feat Akasan

Je ne veux pas qu'il soit heureux pour moi ? Pourquoi affiche-t-il cet air ravi ? Pourquoi me sourit-il comme si j'étais la seule personne qu'il eu jamais eu l'envie de voir ? Il dit qu'il me remet sa vie, mais je ne suis pas apte à la garder, je ne suis pas assez forte pour protéger mon entourage, alors comment pourrais-je le protéger lui ?
L'angoisse me reprend à ses paroles, me force à respirer plus fort, plus rapidement. Il me semble entendre la voix de Sarkan derrière moi, sifflante telle celle d'un serpent venimeux.

« Tu m'as tué, bientôt ce sera leur tour. Tu les laissera tous mourir comme tu l'as fait avec moi il y a de cela des années. »

Non, je ne veux pas... Je ne veux pas être responsable de leur mort, les regarder, impuissante, passer de l'autre côté. Je me recroqueville sur moi même, m'éloignant du loup bleu. Je ne dois pas, je n'en ai pas le droit. Je n'ai pas le droit de m'attacher à lui et de le faire souffrir lui aussi. Je ne veux pas souffrir une fois de plus moi non plus.

« Akasan, nous... Nous ne pouvons pas rentrer seuls de ce lieu mais, une fois que nous seront rentré je... Tu dois savoir que je ne pourrais pas continuer à te fréquenter. Les gens avec qui je suis finissent toujours par souffrir par ma faute. Je ne veux pas de ça pour toi. »

Mon coeur me fait mal sans que j'en connaisse la raison. Je n'ose pas affronter le regard du mâle en face de moi et il me semble toujours sentir la présence de mon paternel dans mon dos, oppressante, inquiétante...
Je me retourne tout en me redressant, pour constater qu'il n'est pas là, et lance à Akasan, sans lui jeter un seul regard :

« Tentons de trouver une sortie à ce lieu... Morbide. Je n'ai pas envie de m'y attarder plus que nécessaire. »

Goriar... Iris... Est-ce qu'ils vont bien eux aussi ? Mes sens sont coupés, je ne peux même pas sentir s'il sont passé par ici ou pas, ce qui ne fait qu'aggraver mon angoisse. J'ai envie de me retourner, de me rapprocher du loup bleu pour que sa présence me rassure, mais je sais que je n'y ai plus le droit.

Je n'ai pas fait beaucoup de chemin lorsque je pousse un cris strident. Mon frère est là, étalé sur le sol. Le sang s'est répandu tout autour de lui telle une marre morbide, annonceuse de mauvaise nouvelle. Je me précipite vers son corps, plonge mon museau dans son pelage sale, mais ne perçoit aucun battement de coeur. Je recule lentement. Comment est-ce possible ?! Goriar est l'un des loups les plus forts que je connaisse...

« Il ne peux pas être mort... Ce n'est pas possible ! »

J'ai parlé à voix haute, je ne m'en rends compte que maintenant. Mon angoisse est telle en ce moment que mes paroles m'échappent toutes seules.

« Il faut partir... Il faut trouver la sortie, partir loin d'ici ! Je... Pourquoi lui ?! »

Mes pattes cèdent et je me retrouve sur le sol, non loin du corps de mon frère. Les larmes dévalent mes joues, incontrôlables, et mon corps tout entier et secoué de soubresauts violents. J'aimerais n'avoir jamais connu personne, être indifférente à la douleur des autres. J'aimerais partir, comme mon frère...


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Jeu 26 Mai 2016 - 16:20



Je t'en prie, ne lâche pas ma main



-
- Akasan, nous... Nous ne pouvons pas rentrer seuls de ce lieu mais, une fois que nous seront rentré je... Tu dois savoir que je ne pourrais pas continuer à te fréquenter. Les gens avec qui je suis finissent toujours par souffrir par ma faute. Je ne veux pas de ça pour toi.
Le loup bleu la fixa un instant, avant de tourner lui aussi les yeux. Il ne savait que dire. Il ne savait même plus qui il était vraiment. Mais ce dont il était vraiment sûr, c'est qu'il n'avait plus peur, et ce, tant qu'elle serait là.
Il ne voulait pas la quitter. Pas maintenant. Il voualit rester là, à la regarde sous cette froide lumière. Cette lumière qui ne le dérangeait plus. Akasan inspira profondément, comme si l'air pouvait soulager son coeur lourd. Doucement, il se tourna à nouveau vers la louve noir et tenta de croiser son regard.
- Glycenne...
Il s'était arrêté là. Le loup bleu ne pouvait rien dire de plus. Aucun son ne s'échappait de sa gorge. Il se leva lentement, et tenta un pas. Mais il ne put enchaîner, stoppé dans son élan. Que faisait-il ? Il l'ignorait. Il la voyait, effrayée, et il ne savait comment la consoler. Il voulait l'aider, mais il ne s'en sentait pas capable. Il voulait la soutenir, l'aider à marcher, mais lui même ne savait plus où poser ses pattes.
Pendant un instant, Akasan crut avoir oublié qui il était. Et brusquement, il se rappela pourquoi il voulait tant l'accompagner. Un doux sourire s'afficha sur son visage souvent meurtri par des larmes de douleurs. Peu lui importait, désormais, l'ombre de Peur sur lui. Peu lui importait les nouvelles cicatrices qui s'ajoutaient à son coeur. Plus rien ne saurait le faire tomber, il continuerait de courir. Il n'avait pas peur. Plus maintenant.
Le lupin bleu fit nouveau quelques pas, lentement, comme une brise légère sur le fjord.
- Glycenne... Pourquoi avoir peur ? Pourquoi avoir peur de moi, de ceux qui t'entourent ? Pourquoi te crains-tu ? Ne peux-tu pas voir ta beauté ?
Elle s'éloigna, comme pour le fuir. Akasan en fut surpris, mais il la suivit, doucement. Elle se figea alors, face à un cauchemar que le loup bleu savait faux. Il connaissait ce loup. Il ne le craignait pas, mais il se souvenait de lui. Son nom était Goriar. Il l'avait rencontré en même temps que son Ange noir. Akasan s'approcha et vit le corps mutilé du frère de la louve. Celle-ci affichait une expression horrifiée. Le loup bleu posa sa queue touffue sur l'épaule de la femelle. D'une voix calme et douce, il murmura.
- N'aie pas peur... Ce ne sont que des mensonges. Si tu les crois, tu tomberas toi aussi dans son piège. Il ne faut pas les écouter. Tout n'est qu'une illusion. Mais c'est à toi de les chasser, à toi seule.
Akasan entendait les murmures de Peur, tout autour de lui. Mais il ne devait pas leur prêter attention, il le savait. Le loup bleu se pressa contre la louve noire, pour l'obliger à s'éloigner. Il marcha à ses côtés un instant, avant de s'arrêta. Il lança un regard désespéré à la femelle noire.
- Gycenne... Arrête de fuir.
Il inspira profondemment.
- Moi aussi, j'ai peur de mes actes. Mais, tu dis que tu risques de me blesser... Arrête, reste ici.
Glycenne, le plus grand mal que tu puisses me faire, c'est de me rejeter, de me demander de m'éloigner. Je ne peux pas. Et tu le sais. Pourquoi as-tu peur ? Pourquoi ne veux-tu pas accepter ce que je ressens ?
Glycenne, nous sommes identiques. J'ai les mêmes craintes que toi, les mêmes tourments. J'ignore ton passé, mais tu ignores tout autant le mien. Comment peux-tu me rejeter avant même d'avoir accepté de me connaître ?

Le loup bleu s'approcha de la louve, de façon à se trouver face à elle.
- Mais nous devons arrêter de fuir notre destin. Nous ne pouvons y échapper, et quoiqu'il arrive, il sera toujours meilleur si nous l'acceptons.
Doucement, il se rapprocha encore et, avec ses pattes avant, l'étreignit délicatement.
- Arrête d'avoir peur... Arrête de me rejeter, c'est inutile, et c'est ainsi que tu me fais le plus de mal...
Il respira lentement, laissant échapper quelques mots, aussi futiles soient-ils.
- Glycenne... Je n'ai plus peur de le dire, maintenant.
Il eut un sourire.
- Je t'aime. Tu es une étoile dans la nuit, une lampe dans les ténèbres, un ange dans les Enfers. J'ai confiance en toi, alors laisse moi t'aimer, laisse moi te soutenir. Je t'en prie.

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Lun 30 Mai 2016 - 16:10


I'm afraid about the past, but the future scares me

Feat Akasan

Ce que je redoute depuis ma rencontre avec lui dans le désert gelé est enfin arrivé. Aimer, c'est dans ce simple mot que réside l'ensemble de mon problème. Je ne veux plus aimer, je ne veux pas qu'il m'aime. L'amour n'est qu'un mot futile, organisateur des plus grands désastres de ce monde. Pourtant, malgré mon amertume, je ressens de l'apaisement à me trouver ainsi dans ses pattes. Je ne fais donc rien pour m'en dégager, posant un regard sur la dépouille de mon frère.
Bien que mes sanglots se soient calmés, les larmes continuent de dévaler mes joues, faisant pénétrer un goût salé dans ma gueule. Une illusion, ce n'est qu'une illusion orchestrée par le pervers sadique qui a créé ce monde... Ce n'est pas lui, il va bien, il a trouvé le moyen de retourner chez nous. Je tente tant bien que mal de m'en persuader, même si ce n'est pas aussi facile que je l'aurais voulu.
Je reste un moment dans les pattes d'Akasan, sans bouger, sans même lui répondre. Ce qu'il ressent pour moi, j'ai peur de le ressentir pour lui. Pourtant, au fond de moi, quelque chose me dit que je ne perds rien à essayer, à apprendre à le connaître. Cette pensée nouvelle s'oppose étrangement avec mon envie de me détacher du monde, mais elle me paraît agréable et, pour la première fois depuis longtemps, je décide d'écouter ce que me dit cette petite voix au fond de moi plutôt que ma tête. Je ferme donc les yeux et pose ma tête sur l'épaule du loup bleu, le temps que mes larmes se tarissent.
Lorsque je les rouvres, le corps doré de mon frère a disparu, laissant place à la terre noire et nauséabonde qui se trouve partout en ce lieu. Je me décolle doucement du loup bleu, plus sereine, et reprend la route. Je m'arrête après quelques pas, redoutant qu'Akasan ne m'ait pas suivie. Je tourne lentement la tête vers lui afin de m'assurer qu'il est bien derrière moi. Je ne lui ai rien répondu, surement l'ai-je blessé, mais que pourrais-je bien répondre lorsque moi même je ne connais pas la réponse ?

« Commençons par sortir d'ici. Nous verrons bien ce qu'il adviendra par la suite... »

Je lui adresse un léger sourire et me retourne. C'était minable... On n'aurait pas pu trouver pire même en traversant l'intégralité des sept mers...

Nous avons fait un bon bout de chemin, dans un silence délicieusement pesant, lorsque ma sensation de malaise me reprend. Je me sens observée, traquée... Je me surprends de nombreuses fois à observer quelques buissons décharnés avec méfiance durant mon trajet. Je continue cependant d'avancer, montrant le moins possible mon angoisse, mais progressant de plus en plus prudemment.
Je me trouve sans comprendre face à une impasse, une sorte de gros rocher nous barrant la route, et commence à me mordiller la langue.

« Je ne comprends pas... Ce rocher est apparu d'un coup... Et il est trop lisse pour l'escalader. Faisons demi-tour, ce sera plus prudent. »

C'est là que je le vois. Son corps noir et massif, ses yeux d'or liquide. Il me scrute, il m'accuse, pareil à celui que je connaissais, à celui qui hante toujours mes nuits... Il est là, devant moi, et cette fois-ci, il est bien réel. Je cours face à lui, sachant pertinemment qu'il tentera de m'attraper dans ses mâchoires puissantes. Au dernier moment, je dérape sur le côté, évitant ses crocs, et commence à fuir, à courir comme une tarée dans le but de mettre le plus de distance possible entre lui et moi. Il est le pire de tous, le plus mauvais des pères et des mentor qu'on n'ait jamais connus. Alors pourquoi est-il là maintenant ? Sarkan, pourquoi es-tu revenu aujourd'hui ?


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Outa-Ranos
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Lun 30 Mai 2016 - 16:10

Le membre 'Glycenne' a effectué l'action suivante : Lancé de dés


'Dé des peurs' : 1
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